* * * * *
SOMMAIRE
* * * * *
1.3.3 OUVRAGES
1.3.3.1 Fourniture et pose de bordure type T2 haute et basse y compris module de raccordement de T2 haute à T2
basse 9
1.3.3.2 Fourniture et pose de module arasé en béton type POLI ADOUCI QUARTZO ou équivalent 9
1.3.3.3 Fourniture et pose de caniveau 3 modules de 0m15 x 0m15 x 0m08 en béton TYPE POLI ADOUCI QUARTZO
ou équivalent formant caniveau double revers 10
1.3.3.4 Mise à niveau de regards existants EU et EP Ø 80 10
1.3.3.5 Mise à niveau de chambre PTT 10
1.3.3.6 Fourniture et pose de fourreaux Ø 63 10
1
1.3.5 MOBILIER
1.3.5.1 Fourniture et pose de plots type TRANSAT - 0m60 x 0m60 x 0m45, aspect poli adouci, chanfreiné
QUARTZO ou équivalent 12
1.3.5.2 Fourniture et pose de corbeille de propreté 13
1.3.5.3 Fourniture et pose de borne d'interdiction 13
1.3.5.4 Remise en place de la structure du puits 13
1.3.5.5 Fourniture de bancs et de chaises 13
2
2.4.8 - Mortier et bétons 25
2.4.10 - Liant hydrocarboné pour enduits 25
2.4.11 - Liant hydraulique 25
2.4.11.1 Ciments pour graves-ciment et sables-ciment : 25
2.4.11.2 Ciments pour mortiers et bétons 26
2.4.11.3 Eau pour graves et sables traités 26
2.4.11.4 Adjuvants pour sables et graves-ciment 26
2.13 Végétaux
2.13.1 Caractéristiques 30
2.13.2 Les plantes satisferont aux conditions suivantes 30
2.13.3 Les plantes devront être de qualité loyale et marchande, c’est-à-dire 31
2.14 Tuteurs 35
2.15 Drain d’irrigation individuelle 35
2.16 Graines 35
2.17 Matériaux pour paillage des plantations 35
3
3.3.4 Etaiements – blindages 40
3.4 Terrassements 40
3.5 Formes et revêtements de sol
3.5.1 Grave corrigée 41
3.5.2 Composition des graves et sables aux liants hydrauliques 41
3.5.3 Mise en oeuvre des graves et des sables traités 41
3.5.4 Enduit bicouche 44
3.5.5 Grave bitume 44
3.5.6 Compositions des bétons bitumineux 45
3.5.7 Pavages, dallages et modules 47
3.5.8 Enrobé coloré 47
3.5.9 Béton désactivé 47
3.5.11 Enrobé grenaillé 48
3.7 Assainissement 48
3.9 Plantations
3.9.1 Préparation des sols 49
3.9.1.1 Décompactage des terres en place 49
3.9.1.2 Mise en oeuvre des amendements 49
3.9.1.3 Mise en oeuvre de produits phytosanitaires 49
3.9.1.4 Façons culturales et sous-solage 49
3.9.1.5 Mise en place du paillage avant plantation
3.9.2 Plantations 50
3.9.2.1 Livraison – Jauge 50
3.9.2.2 Plantation 50
3.9.2.3 Tuteurage 52
3.9.2.4 Paillages 52
3.9.2.5 Garantie de reprise 52
3.10 Maçonnerie 52
ARTICLE 1 – GÉNÉRALITÉS 53
ARTICLE 2 - CONSISTANCE DES TRAVAUX
2.1 Nivellement 53
2.2 Canalisations 53
2.3 Regards de visite 53
2.4 Les regards à grilles 54
2.5 Terrassements - Remblais - Blindage des fouilles
2.5.1. Fouilles 54
2.5.2. Déblais 54
2.5.3. Lit de pose 54
2.5.4. Enrobage des canalisations 54
4
2.5.5. Remblaiement des fouilles 54
2.5.6. Blindage 54
2.5.7. Compactage 55
2.5.8. Terrassements à ciel ouvert 55
2.5.9. Construction des ouvrages coulés en place 55
2.6 - Conditions de réception des travaux des collecteurs 55
2.6.1. Généralités des examens préalables à la réception 56
2.6.2. Pente 56
2.6.3. Compactage 56
2.6.4. Etanchéité (réseau usées) 56
2.6.5. Contrôle par caméra (eaux pluviales) 56
2.6.6. Documents à fournir à la réception 57
2.7 - Description des travaux 57
5
CHAPITRE I – DESCRIPTION DES TRAVAUX ET PRESCRIPTIONS GENERALES
* * * * *
Le présent C.C.T.P. définit la spécification des matériaux et produits et les conditions d’exécution des travaux relatifs à :
L’entreprise comprend :
- toutes fournitures, transports et mise en oeuvre des matériels et matériaux nécessaires à la complète réalisation des
travaux de l’aménagement des abords de 7 logements sociaux – Rue nationale – Centre bourg à MONT PRES
CHAMBORD.
Ils comprennent l’ensemble des travaux tels que définis par les pièces techniques et complétant le présent C.C.T.P. et
les plans.
Ils ne sont pas divisés en lots.
Ils sont divisés en 3 tranches : 1 tranche ferme et 2 tranches conditionnelles.
Le ou les entrepreneurs reconnaissent avoir connaissance des lois et règlements en vigueur régissant les travaux dont il
a la charge, notamment D.T.U. et C.C.T.G.
L’ entrepreneur de chaque lot est tenu d’avoir pris connaissance de l’ensemble des pièces techniques de chacun des
lots.
Ils comprennent :
1.3.1.1- Installation du chantier - Etat des lieux - Repérage des réseaux et complément nivellement
Ce prix comprend :
* les installations des baraquements de chantier conforme au CCTP
* les éventuelles installations de nettoyage,
* le repérage par l'entreprise de tous les réseaux situés dans l'emprise du chantier,
* la prise de toutes mesures pour assurer leur parfaite protection,
* le complément de nivellement,
* l'établissement d'un constat d'huissier sur l'état général du site et des façades des bâtiments avant travaux.
1.3.1.2- Déposes et démolitions pour murs, clôtures, bordurages, arbustes, et arbre existants,
et fermeture des fosses situées sur l'emprise du chantier
Ce prix comprend :
* la dépose proprement dite de tous les murets, clôtures, bordures, murs, arbres et arbustes, matériaux,
situés sur l'emprise du chantier,
* la récupération de la structure du puits,
* le nettoyage, le tri et le transport sur le dépôt communal ou en stock pour le matériel ou les matériaux réutilisables
* l'évacuation du matériel ou des matériaux non réutilisables à la décharge de l'entreprise
6
* toutes sujétions de mise en oeuvre.
1.3.1.3 Signalisation de chantier pendant les travaux
Ce prix comprend :
* la mise en place de panneaux : sécurité, circulation, chantier, les demandes d'arrêtés de circulation et de permission
de voirie,
* la signalisation des travaux conformément aux normes et règles en vigueur, et aux obligations demandées par le
concessionnaire de la chaussée
* le maintien de la signalisation en constant état de propreté et de fonctionnement pendant la durée des travaux.
Ce prix comprend :
* le découpage des matériaux enrobés à la scie sur 5 cm moyen de profondeur ou plus si nécessaire
* l'évacuation des croûtes en décharge, paiement des droits de décharge,
* toutes sujétions de mise en œuvre.
1.3.2.1 Terrassements en déblais en tous sols pour obtention des côtes fond de forme
Ce prix comprend :
* le nettoyage préalable du terrain par tous moyens adaptés,
* l'élimination de la couche de graminée y compris le système racinaire des surfaces végétales,
* la récupération de la terre végétale et sa mise en stock pour réutilisation,
* le terrassement en déblais ou ponctuellement en remblais (remblais avec des matériaux sains), en tous sols et
compris tous ouvrages, tous types de revêtement et bordurages,
* l'évacuation des matériaux ou terres impropres à la décharge de l'entreprise,
* la récupération et la mise en stock des matériaux réutilisables,
* le profilage parfait de fond de forme ou de la reprise de la fondation mise en place tranche ferme parallèlement aux
pentes de surfaces,
* le compactage,
* la protection éventuelle contre les infiltrations d'eau en façade par tous moyens et façons d'étanchéité,
* toutes sujétions d'accès et de mise en œuvre.
1.3.2.1.1 - A - 0m35 par rapport aux côtes projet pour enrobé, enrobé grenaillé et béton
désactivé à créer.
1.3.2.1.2 - A - 0m30 par rapport aux côtes finies pour aire de jeux
1.3.2.1.3 - A - 0m40 par rapport aux côtes finies pour parkings (voie et stationnements) à
créer
1.3.2.1.5 - A - 0m10 par rapport aux côtes finies pour réglage des surfaces déjà stabilisées
et du gazon.
Ce prix comprend :
* dito § 2.1 pour terrassements exécutés à la main.
Ce prix comprend :
7
* la façon de terrassement en déblais pour obtention de noues avec pentes 1 pour 3, profondeur à calculer en fonction de
la rétention d'eau,
* le nivellement paysager,
* le raccordement provisoire à un exutoire provisoire pendant l’exécution de la tranche ferme
* toutes sujétions.
1.3.2.4 Rabotage ou enlèvement de croûte d'enrobé existant avec reprofilage parallèle aux pentes de
surface (voie existante)
Ce prix comprend :
* le rabotage ou l'enlèvement de croûte d'enrobé avec reprofilage parallèle aux pentes de surface
* l'évacuation des matériaux à la décharge de l'entreprise,
* toutes sujétions d'accès et de mise en œuvre.
Ce prix comprend :
* les terrassements en déblais sur les zones à purger,
* l'évacuation à la décharge de l'entreprise,
* la fourniture et la mise en œuvre de grave naturelle 40/60 ou 0/31,5 en fermeture,
* toutes sujétions d'accès et de mise en oeuvre.
1.3.3 OUVRAGES
1.3.3.1 Fourniture et pose de bordure type T2 haute et basse y compris module de raccordement de T2 haute à T2
basse
Ce prix comprend :
* l'implantation des ouvrages et les essais de circulation et de giration pour validation,
* la découpe de grave bitume,
* les terrassements en déblais,
* le réglage et le nettoyage des surfaces devant recevoir la fondation,
* la fourniture et la mise en œuvre de la fondation en béton et de l'épaulement de la bordure,
* la fourniture et l'amenée à pied d'oeuvre des bordures T2 classe 100 + R, type POLI ADOUCI QUARTZO ou
équivalent,
* la fourniture de bordures surélevées accès PMR pour les bus sur 10ml
* la façon de longrines sous les bordures formant entourage d'arbres ( fosses de plantation )
et l'adaptation de la hauteur de la bordure pour obtention d'une hauteur d'environs 30 cm compris dalle béton,
* la pose et le calage des éléments en altimétrie et en alignement la façon des bateaux, de passages piétons PMR,
* l'exécution de joints de 0,5 cm au mortier de ciment à la fiche ou à la truelle, le tirage et
le lissage, couleur des bordures
* le nettoyage des bordures après exécution des joints,
* la protection, lors de l'exécution des revêtements de sol,
* les découpes à la scie,
* toutes sujétions de mise en œuvre, façon de courbes, et raccords parfaits avec les bordurages existants.
1.3.3.2 Fourniture et pose de module arasé en béton type POLI ADOUCI QUARTZO ou équivalent
Ce prix comprend :
* dito & 3.1 pour fourniture et pose de modules avec façon de joints de couleur similaire à celle des bordures.
1.3.3.2.2 bis-.Fourniture et pose de bordurette protégée d’in revêtement simple autour des jeux autour des aires de
jeux
8
9
Ce prix comprend :
Dito § 3.1 pour fourniture et pose de bordurette protégée
1.3.3.3 Fourniture et pose de caniveau 3 modules de 0m15 x 0m15 x 0m08 en béton TYPE POLI ADOUCI QUARTZO
ou équivalent formant caniveau double revers
Ce prix comprend :
* dito § 3.1 pour caniveau de largeur 0m50
Ce prix comprend :
* la dépose du tampon, du cadre…
* la démolition de la tête de regard au moyen de techniques n'ébranlant pas les ouvrages, et sa préparation,
* la repose du cadre et du tampon, entourage soigné de la tête,
* la mise à niveau,
* le nettoyage,
* toutes sujétions de mise en œuvre et fournitures annexes.
Ce prix comprend :
* dito § 3.4 pour chambre PTT
Ce prix comprend :
* les terrassements en déblais de tranchée,
* le chargement des matériaux sur camion, transport et mise en décharge, le paiement des droits de décharge,
* la fourniture et la pose de fourreau souple annelé aiguillé (1 fourreau),
* l'enrobage en béton en traverse de chaussée,
* la fourniture et la pose de grillage avertisseur,
* la fourniture et la mise en œuvre de remblais sains,
* le compactage,
* toutes sujétions de mise en oeuvre.
Ce prix comprend :
* la fourniture d'un non-tissé, géotextile type BIDIM ou équivalent, densité comprise entre 300 et 400 g/m²,
* la pose, compris tous recouvrements et découpes,
* toutes sujétions.
Ce prix comprend :
* le réglage parfait du fond de forme parallèlement aux pentes de surface,
* la fourniture de grave naturelle 0/31,5 ou GRH 0/20 selon les différentes structures,
* la mise en œuvre par couche de 0m20 maximum,
* le compactage,
* le réglage et nivellement parallèlement aux pentes de surfaces,
* toutes sujétions de mise en œuvre et de fermeture parfaite
* le constat de l’ouvrage avec les entreprise bâtiment avant intervention
10
1.3.4.2.1 - 0/31,5 sur 0m30
1.3.4.2.3 - 0/31,5 sur 0m05 à 0m10 en surfaçage et réglage des surfaces déjà stabilisées
1.3.4.2.5- 0/31,5 sur 0m20 et GRH 0/20 sur 0m15 avec fermeture de surface au 0/3,6
Ce prix comprend :
* la fourniture et la mise en œuvre d’une couche d’accrochage à l’émulsion acide de bitume (300g/m²)
* la fourniture de grave bitume 0/20
* la mise en place
* le réglage prévu parallèlement aux surfaces finies,
* toutes sujétions de mise en œuvre.
Ce prix comprend :
* la réalisation préalable d'échantillons aux choix du Maître d'ouvrage 3 échantillons pour choix,
avec des gravillons plats et roulés type GRAVILLONS DE SEINE ou équivalent,
* le nettoyage des surfaces devant recevoir le revêtement,
* la fourniture et la mise en œuvre de béton désactivé avec armature en treillis soudé ou fibre,
* la fourniture d'un produit désactivant de surface et sa mise en oeuvre,
* toutes sujétions de lavage et de protection,
* toutes sujétions de joints en profilés plastiques et calepinages,
* tous raccordements parfaits avec les contraintes existantes (regards, marches, dalles, etc),
* les reprises de bétonnage sont INTERDITES,
* toutes sujétions de mise en œuvre, finitions et aspects parfaits,
* la description du mode opératoire, des produits et le sous détail de prix à la remise des offres
Ce prix comprend :
* le nettoyage des surfaces devant recevoir le revêtement,
* le réglage,avec évacuation des zones instables
* le nivellement,
* la reprise de rive devant le bordurage,
* la fourniture et la mise en œuvre d’une couche d’accrochage à émulsion acide de bitume (300g/m²)
* la fourniture et mise en œuvre d'enrobé BB 0/10 sur 5 cm,
* le cylindrage,
* tous raccordements parfaits,
* toutes protections et sujétions de mise en œuvre,
Ce prix comprend :
* le nettoyage des surfaces devant recevoir le revêtement,
* le nivellement,
* la fourniture et la mise en œuvre d’une couche d’accrochage à émulsion acide de bitume (300g/m²),
* la fourniture et la mise en œuvre de béton bitumeux 0/6 type BBSG, granulats, gravillons de couleur beige, sur 0m05
* le grenaillage ou l’hydrogrenaillage,
* l’exécution de planches d’essais avec différents gravillons pour choix,
11
* toutes sujétions d’accès et de mise en œuvre,
* le mode opératoire et la description du produit à la remise des offres.
1.3.4.7 Fourniture et mise en œuvre de résine collée en traverse de chaussée type PEPITE ou techniquement
équivalent
Ce prix comprend :
* la fourniture et la mise en œuvre de revêtement collé type gravillonnage sur résine collée
PEPITE ou techniquement équivalent ; calibre 2,5/5 - épaisseur moyenne 5 mm Aspect JAUNE OCRE matériau
naturel dur,
* la fourniture et la mise en place d'un alignement de plots rétro-réfléchissant en fibre de verre en axe du petit plateau,
espacement 0m75.
* toutes sujétions de mise en œuvre et de protection,
* la précision du mode opératoire, la description du produit et le sous détail de prix à la
remise des offres.
Ce prix comprend :
* la fourniture de bandes blanches en résine thermoplastique,
* la mise en œuvre conformément aux normes en vigueur (stationnement, 2 places PMR …) en marquage au
sol et signalisation de police verticale règlementaire correspondante sur mât cannelé Ø 60 alu, panneau
dos RAL dito mobilier urbain,
* toutes sujétions.
Ce prix comprend :
* dito § 4.6 pour la fourniture et la pose de dalles podotactiles en béton dito bordures
Conformes à la réglementation en vigueur.
(1 passage pour 2m50 de longueur)
Ce prix comprend :
* la découpe de rive,
* la dépose des bordures et caniveaux existants,
* la fourniture et la pose de bordures et ½ caniveau dito existant,
* le raccordement parfait avec les bordures existantes,
* le nivellement de la fondation, compris rechargements en GN,
* la reprise de rive,
* la fourniture et la mise en œuvre de BB 0/6 sur 5 cm.
1.3.5 MOBILIER
1.3.5.1 Fourniture et pose de plots type TRANSAT - 0m60 x 0m60 x 0m45, aspect poli adouci, chanfreiné
QUARTZO ou équivalent
Ce prix comprend :
* les terrassements
* la fourniture et la pose des plots
* le scellement et réglage parfait
* toutes sujétions
12
1.3.5.2 Fourniture et pose de corbeille de propreté
Ce prix comprend :
* dito § 5.1 pour la fourniture et la pose de corbeille de propreté avec bac intérieur,
TYPE: TE ACROPOSE ou techniquement équivalent
RAL au choix du Maître d'ouvrage 900 sablé
Ce prix comprend :
* dito § 5.1 pour la fourniture et la pose de borne d'interdiction fixe
TYPE: TE à 2 gorges hauteur 1m ACROPOSE ou techniquement équivalent
RAL au choix du Maître d'ouvrage 900 sablé
Ce prix comprend :
* le nettoyage de la structure du puits
* les terrassements en déblais et la façon de socle en béton
* le scellement
* toutes sujétions
Ce prix comprend :
Dito 1.3.5.1 pour la fourniture et la pose de bancs et de chaises
1.3.5.1 banc type ARC- EN- CIEL- ACROPOSE ou équivalent- Bois exotique- Piétement fonte. PPR2 plus
thermolaquage- RAL au choix du Maître d’Ouvrage.
1.3.5.5.2- Chaise type ARC- EN- CIEL- ACROPOSE ou équivalent- Bois exotique- Piétement fonte PPR2 plus
thermolaquage- RAL au choix du Maître d’Ouvrage.
Ce prix comprend :
* les réservations en bord du bordurage dérive
* la fourniture et la pose de la clôture compris tous accessoires de pose et de fixation
* la fourniture et la pose d’un portillon largeur 1m50 compris tous accessoires de pose et de fixation
* toutes sujétions
* le mode opératoires de scellement à la remise des offres
TYPE : NORMACLO ROMANDY DIABLO 3 hauteur 0m80 ou équivalent
RAL au choix du Maître d’Ouvrage
1.3.6.1 Mise en place de la terre végétale récupérée sur l’emprise des travaux
Ce prix comprend :
* l' analyse physico chimique de la terre proposée
* les amendements
* la mise en place de la terre végétale récupérée à l'aide d'engins légers, y compris façon de nivellement,
* toutes sujétions d'accès, de mise en place et de protection.
Ce prix comprend :
* le nettoyage du terrain, l' épierrage
* les amendements au vu des analyses de sol à fournir par l'entreprise,
13
* les façons culturales,
* toutes sujétions d'accès et de mise en œuvre,
Ce prix comprend :
* la fourniture y compris arrachage, habillage,
* le transport,
* le stockage éventuel ;
* la livraison à pied d'œuvre,
* toutes taxes, tous droits…
VEGETAUX : VOIR LA LISTE DETAIL QUANTITATIF
Ce prix comprend :
* la plantation du végétal avec :
- le maintien et la remise en état des végétaux existants avec l'enlèvement des végétaux
morts ou dégradés,
- la taille éventuelle de la partie aérienne,
- l'habillage des racines,
- la plantation proprement dite,
- toutes sujétions de mise en œuvre,
Le prix s'applique en % du prix de fourniture H.T. des végétaux.
Ce prix comprend :
* la garantie de reprise pendant 1 an après le mois de juillet suivant l'époque de la plantation
* la garantie du végétal, repris dans son intégralité, exempt de toute imperfection.
Ce prix s'applique en % du prix de fourniture H.T. des végétaux.
Ce prix comprend :
* la fourniture de tuteurs de chataîgnier de 4m, épointés, écorcés, traités, travaillés
* la mise en place des tuteurs en fond de fosse
* la fourniture des colliers ou des attaches,
* l'attache des arbres,
* toutes sujétions de mise en oeuvre.
Ce prix comprend :
* le nettoyage préalable des zones à engazonner,
* le hersage et la scarification des sols,
* l’enlèvelement des pierres, détruis, débris divers,
* l’amendement du sol,
* l’epandage d’engrais de fond,
* le roulage léger avec vérification de nivellement,
* le ratissage fin,
* la fourniture de graines,
* le semis croisé en 2 fois,
* le roulage,
* l’arrosage,
* la première coupe par fauchage,
* l’apport d’engrais de surface,
14
* la façon de filet,
* l’entretien jusqu'à la première tonte.
Ce prix comprend :
* la fourniture de broyage fin de ligneux,
* la pose sur sol propre, parfaitement nivelé et bien ressuyé,
* toutes sujétions de mise en œuvre et de fixation.
Ce prix comprend :
A partir du compteur et de son regard posés par la Ville
* l'exécution de la tranchée,
* la fourniture et la pose de canalisation PEHD Ø 42
* la fourniture et la pose d'une bouche d'arrosage verrouillable PONT A MOUSSON ou techniquement équivalent
* toutes sujétions.
Sans objet.
Ce prix comprend :
* la préparation de la surface d’emprise et les compléments de terrassements
nécessaires
* le fourniture et le mise en œuvre du revêtement de sol en cailloux roulés, nettoyés et
calibrés conformément à la réglementation en vigueur compris lit de drainage
* la conformité avec toutes les prescriptions du fournisseur, les impératifs techniques, la
hauteur des gravillons, les normes en vigueur pour les aires d’impact
* le descriptif technique à la remise des offres
* toutes sujétions d’accès et de mise en œuvre
Ce prix comprend :
* les terrassements et façon d’ancrage
* la fourniture des jeux
* la pose conformément à toutes les prescriptions du fournisseur, les impératifs
techniques, les normes en vigueur
* la fourniture des certificats de conformité des jeux et de l’aire de jeux
* la fourniture des panneaux réglementaires d’information
* le descriptif de l’équipement et mode opératoire à la remise des offres
15
Ce prix comprend :
* les terrassements avec réglage de la grave naturelle
* la fourniture et la mise en œuvre enrobé noir BB 0/6 4 cm,
* la fourniture et la pose de revêtement caoutchouc roulé en place, épaisseur à caler
selon les types de jeux et conformément à la réglementation,
* le mode opératoire et le procédé à la remise des offres,
* toutes sujétions de mise en œuvre.
Il appartient à l’entreprise d’apprécier l’incidence de toutes les données, en particulier de nature de sol, dans le cadre de
sa proposition. Il est tenu de porter à la connaissance du Maître d’Ouvrage tout élément qui lui apparaîtrait susceptible
de compromettre la tenue des ouvrages existants ou projetés. Il est demandé à l’entrepreneur de faire part au Maître
d’Oeuvre et ce avant la signature du marché, de toutes les imperfections qui pourraient ressortir de l’étude approfondie
du dossier, et qui seraient de nature à contrarier une réalisation technique de qualité. Il doit signaler tous les
changements qu’il voit utile de proposer. Il provoquera tout renseignement complémentaire sur ce qui lui
semblerait douteux ou incomplet. L’entrepreneur est tenu de vérifier les quantités du cadre estimatif et de faire
part au Maître d’Oeuvre de toute incohérence éventuelle, et ce à la remise des offres.
Dans les délais de 10 jours qui suivront l’ordre de service de commencer les travaux l’entrepreneur sera tenu de
présenter au Maître d’Oeuvre, un planning de déroulement de son chantier dans le cadre du planning général. Après
approbation des délais globaux et partiels proposés, l’entrepreneur sera tenu de s’y conformer. Dans le même délai,
l’entrepreneur précisera les zones à lui réserver pour ses installations de chantier.
Le Maître d’Oeuvre se réserve d’apporter aux ouvrages toutes modifications de tracé, d’implantation, voire de nature en
cours de travaux. Le volume total des travaux n’étant pas changé, ces modifications n’entraîneront pas droit à
supplément de prix pour l’entrepreneur.
L’entreprise devra veiller à ne pas détériorer des ouvrages existant. En cas de dégradation, l’entreprise devra la
réfection et la rémunération des dommages causés.
L’entreprise veillera à la bonne protection de ses ouvrages en cas d’intervention près desdits ouvrages d’une autre
entreprise et contre toute dégradation extérieure, ce jusqu’à réception.
Avant de remettre leurs offres, les entreprises doivent prendre connaissance du terrain et des maçonneries afin de juger
valablement de toutes sujétions et conditions de mise en oeuvre qu’elles auront à exécuter. Elles ne pourront une fois
l’offre remise se prévaloir d’aucune modification dans les prix unitaires par le fait du terrain et des conditions d’exécution
qu’il pourrait entraîner. L’entrepreneur ne sera pas admis à présenter des réclamations du fait que le tracé ou
l’implantation des ouvrages existant l’oblige à prendre des mesures de protection sur quelque longueur ou profondeur
qu’elles puissent s’étendre.
Les cotes de nivellement indiquées sur les plans sont rattachées au nivellement général de France.
Avant tous travaux sur domaine public, l’entrepreneur devra solliciter de l’autorité compétente l’autorisation de voirie
correspondante.
L’entrepreneur devra prendre des précautions pour éviter de salir la voie publique qui doit être maintenue de manière
permanente en parfait état de propreté.
Son attention est attirée sur l’application du paragraphe 4 de l’article 471 du Code Pénal relatif au nettoiement des
chaussées et trottoirs souillés par les camions.
Ces nettoyages seront au compte de l’entreprise.
Les déblais excédentaires et les produits de démolitions seront évacués à la décharge de l’entreprise.
Pour toute intervention ou accès sur le domaine public, il devra se conformer aux directives des Services Publics
(services municipaux, Communauté de Communes, Conseil Général...) notamment pour les itinéraires, le maintien des
circulations, la signalisation, les demandes d’autorisation de raccordement et d’ouverture de travaux etc...
L’entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour qu’aucun dommage ne soit causé aux canalisations ou conduites
de toutes natures rencontrées pendant l’exécu-tion des travaux. Il prendra notamment toutes les mesures nécessaires
pour assurer si besoin est, le soutien des canalisations ou leur déplacement. Le cas échéant, lors des terrassements, il
sera considéré comme seul et entièrement responsable de tout dommage et de ses conséquences. L’entrepreneur
devra assurer une bonne coordi-nation avec l’ensemble des réseaux.
17
1.4.13 - Protection des végétaux
L’entrepreneur sera responsable de tous dégâts occasionnés aux engazonnements existants, aux plantations et clôtures
riveraines etc.... L’attention de l’entrepreneur est spécialement attirée sur la présence d’arbres dans certaines zones
concernées par les travaux. Il prendra toutes précautions pour éviter la disparition ou l’endommagement des sujets
conservés et sera responsable de leur survie. Les arbres isolés ou exposés seront protégés par un bouclier en
planches, lattis châtaignier jointif, goulotte PVC, sur une hauteur de deux mètres.
Les plans indiquent les ouvrages qui existent sur l’emplacement des travaux. L’entrepreneur sera néanmoins tenu de
vérifier l’exactitude des renseignements portés sur les plans et de s’assurer qu’il n’y a pas d’omission. Il devra assister à
toutes les réunions de coordination entre le Maître d’ouvrage, le Maître d’oeuvre et les entreprises pouvant être
concernées par ces travaux.
L’entrepreneur supportera la responsabilité entière des dégâts qu’il pourrait provoquer par son personnel ou ses engins
pendant la durée des travaux. Il supportera en cas de détérioration, les frais de remise en état.
L’entrepreneur ne sera pas admis à présenter de réclamations de quelque nature qu’elles soient du fait que le tracé ou
l’implantation des ouvrages existants l’oblige à prendre des mesures de protection sur quelques longueurs ou
profondeurs qu’elles puissent s’étendre.
L’entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour ne pas endommager pendant la durée des travaux les différents
ouvrages quels qu’ils soient situés sur le site. Il doit signaler immédiatement au Maître d’oeuvre les déplacements
d’ouvrages qui lui paraissent nécessaires. Il se conformera aux dispositions que les services publics jugeront
nécessaires tant en vue de la sécurité que dans le but d’éviter des troubles dans le fonctionnement des services
publics.Si une interruption de fonctionnement était constatée par le Maître d’ouvrage du fait de l’entrepreneur, la remise
en service serait effectuée aux frais de ce dernier, sans qu’il soit besoin d’aucune mise en demeure. En aucun cas,
l’entrepreneur ne pourra se prévaloir d’un accord du Maître d’oeuvre l’autorisant pour la facilité de son travail à couper
ou à modifier, provisoirement ou définitivement, quelqu’autre ouvrage que ce soit.
D’une manière générale, l’attention de l’entrepreneur est spécialement attirée sur la nécessité rigoureuse de conduire
ses travaux de manière à limiter dans toute la mesure du possible, la gêne susceptible d’être causée aux tiers,
notamment par ses dépôts de matériaux, par les bruits du chantier et les dégagements de gaz. A cet effet, il doit prendre
sous sa responsabilité toutes précautions utiles et se conformer aux règlements en vigueur. En particulier, il doit limiter
l’emploi de moteurs à explosion ceux-ci ne sont tolérés que s’ils sont munis de silencieux et de dispositifs d’absorption
des fumées efficaces, conformes aux arrêtés ou circulaires en vigueur. Il doit respecter les ouvrages d’assainissement
en ne rejetant que des effluents compatibles avec les installations de traitement et l’entretien du réseau. L’entrepreneur
ne pourra occuper la voie publique et les trottoirs pour les dépôts de matériaux. Si des dépôts y étaient constitués,
l’infraction serait poursuivie après simple avis des Services de la Ville comme contravention aux règlements de voirie,
sans préjudice de la responsabilité personnelle de l’entrepreneur en cas d’accident.
Il serait en outre pourvu d’office et sans délai au transport et au rangement des matériaux et le montant des dépenses
serait défalqué du compte de l’entrepreneur. L’entrepreneur sera responsable pendant la durée des travaux du maintien
en bon état des voies, réseaux, clôtures et installations de toute nature, publiques ou privées, affectées par ses propres
travaux de réparation, de réfection ou de nettoyage nécessaires.
Il devra permettre le passage de la circulation générale ou locale, l’exécution des services publics (ramassage des
ordures, nettoyage des rues...) selon le phasage des travaux. Il devra permettre l’écoulement des eaux superficielles ou
profondes : l’entrepreneur doit la protection des ouvrages contre les amenées d’eau. Dans le cas d’amenée d’eau,
l’entrepreneur fait son affaire personnelle de l’évacuation permanente des eaux par pompage ou par tout autre moyen
adapté.
18
1.4.15 - Protection des ouvrages mis en oeuvre par l’entrepreneur
Conformément aux règlements en vigueur, l’entrepreneur sera tenu d’assurer la protection, la surveillance, l’entretien
permanent des ouvrages qu’il aura réalisé et jusqu’au jour de réception des dits ouvrages. En conséquence, il sera tenu
de réparer, remettre en état ou remplacer tout ou partie d’ouvrage subissant des désordres ou dégradations dus à des
tiers, aussi que d’entretenir ses ouvrages.
Les exigences décrites ont pour objet de définir les prestations minimales à fournir en vue de la réalisation complète de
l’opération. Ces exigences ne sont pas limitatives, et en conséquence, l’entrepreneur prévoira l’intégralité des travaux
nécessaires à la bonne réalisation de l’ouvrage et à son complet achèvement, conformément aux normes et règlements
en vigueur.
Il complètera et détaillera sa soumission avec toutes les variantes et options susceptibles de compléter l’ouvrage ou d’en
améliorer le fonctionnement et l’exploitation. L’entrepreneur est tenu de fournir les plans de détails d’exécution côtés. De
même, à l’achèvement des travaux, il devra fournir tous les plans, notices et schémas de fonctionnement, faute de quoi
la réception ne pourra être prononcée. L’entrepreneur devra, à la remise de ses plans de détail, préciser toutes les
réservations nécessaires ou les données techniques indispensables pour la bonne coordination des travaux (points de
raccordement des fluides, puissances, débits, intensités, pressions, etc...). Les garanties ainsi que les éléments de
spécification du marché seront vérifiés sur place.
L’entrepreneur sera tenu dans tous les cas d’assurer à ses frais pendant le délai de garantie toutes les réparations de
malfaçons ou de vices de fabrication. L’entrepreneur devra le nettoyage du chantier à la fin de tous ses travaux. Chaque
fois qu’une limite des travaux doit être précisée, celle-ci est indiquée soit dans le CCTP, soit sur les plans. Les travaux
comprennent notamment, outre les travaux et équipements proprement dits :
* le panneau de chantier
* les installations de chantier et le maintien en état des clôtures et protection nécessaires pendant les travaux ;
* le démontage et le repliement de tout le matériel nécessaire à la réalisation et au contrôle des ouvrages exécutés ;
* le piquetage précis ;
* les terrassements, à l’aide de tous les engins appropriés ;
* la fourniture, le transport à pied d’oeuvre, le stockage, la mise en oeuvre, la pose, le réglage de tous les matériaux et
matériels nécessaires à l’exécution des travaux ;
* tous les transports, reprises, mise en dépôt aux emplacements indiqués, des matériaux et des déblais utilisables ;
* la fourniture et la pose de drains et relevages par pompage éventuel, rendant le chantier accessible ;
* le maintien à sec des formes et des fouilles pendant la durée des travaux ;
* l’enlèvement de toutes les terres de mauvaise qualité ou excédentaires ;
* la garantie et l’entretien des travaux jusqu’à la date d’effet de réception pour l’ensemble des lots ;
* la garantie des ouvrages pendant un an à compter de la date d’effet de la réception ;
* la garantie des plantations pendant deux ans à compter du mois de juillet qui suit l’époque des plantations
* les mesures d’entretien et de conservation des ouvrages et des végétaux, en bon état jusqu’à la réception des travaux
(l’entreprise devra protéger les zones de plantations et d’engazonnement par des clôtures de chantier si nécessaire) ;
* l’établissement des plans de recolement, des dossiers techniques et des certificats de conformité.
* la participation, autant que de besoin, à tous les travaux de contrôle, de coordination, et de réception, y compris les
mises au point rendues nécessaires à la suite des travaux ;
Les travaux seront conduits dans le respect des règles et normes en vigueur. Les ouvrages devront répondre
aux prescriptions des lois, décrêts et arrêtés, aux normes françaises et européennes, aux documents
techniques unifiés… en vigueur à la signature du marché.
Si, au titre du présent document, l’entrepreneur doit soumettre au Maître d’Oeuvre les dispositions qu’il se propose
d’adopter, la responsabilité de celui-ci n’est pas engagée, même en cas d’acceptation de sa part. Les spécifications
techniques sont définies par référence à des normes européennes, lorsqu’elles existent. En l’absence de ces normes,
les spécifications sont définies par référence aux normes nationales transposant les normes internationales ou, à défaut,
aux autres normes nationales. Si l’entrepreneur veut faire référence à des spécifications techniques étrangères, il doit
dans ce cas justifier d’un document attestant l’équivalence entre celles auxquelles il veut se référer et les normes
françaises auxquelles il est fait référence dans le présent C.C.T.P. Lorsque le présent C.C.T.P. mentionne des marques
19
certifications, homologations, agréments français, il appartient à l’entrepreneur qui voudrait se référer à d’autres
marques nationales ou organismes, d’apporter les certifications de qualité au moins équivalentes à celles qu’apportent
les marques ou organismes français mentionnés. Ce principe s’applique également lorsque le C.C.T.P. impose
l’application de D.T.U. (Documents Techniques Unifiés, publiés par les Cahiers du C.S.T.B.).
Lorsque les matériaux, produits ou procédés sont soumis à une procédure de certification de conformité (marque NF,
homologation ou agrément, autorisation de fourniture ou d’emploi), les conditions d’exécution de l’identification à
effectuer sont précisées par l’entrepreneur. Avant tout commencement d’exécution de ses prestations, l’entrepreneur
met le Maître d’Oeuvre en mesure d’assurer qu’il a bien été procédé à cette identification. Les documents applicables
sont ceux en vigueur le premier jour du mois d’établissement des prix.
Dans le cas où les textes réglementaires ou normes, applicables en la matière, viennent à être modifiées
postérieurement à la date de base des conditions économiques du marché, l’entrepreneur à l’obligation d’en informer
immédiatement la Maîtrise d’Oeuvre et la Maîtrise de l’Ouvrage en vue de définir d’un commun accord la suite à y
donner. Il est procédé de même au cours des travaux si de nouveaux documents entrent en vigueur, de façon à livrer à
la mise en service, une installation conforme aux dernières dispositions.
L’entrepreneur est tenu de respecter les lois, décrets, arrêtés, règlements administratifs qui s’appliquent à l’opération,
ainsi que les normes et documents qui régissent techniquement les travaux objet du présent C.C.T.P. En cas de doute
sur l’interprétation ou contradiction d’un règlement ou d’un détail d’exécution, la règle la meilleure est appliquée. Sont
applicables tous les textes réglementaires, qu’il s’agisse de lois, décrets, arrêtés, circulaires, codes, règlements
nationaux, départementaux ou communaux, règlements de compagnies ou concessionnaires, tous les règlements de
garantie ou de sécurité concourant à l’acceptation des ouvrages et matériaux en garantie par les compagnies
d’assurance (l’A.F.A.C.). Sont applicables aux matériaux et matériels d’une part, à l’exécution des travaux d’autre part,
les prescriptions et recommandations des Cahiers des Charges (ou documents ayant valeur de Cahier des Charges)
des Documents Techniques Unifiés (D.T.U.), suivis de leurs Cahiers des Clauses Spéciales, règles de calculs,
mémentos de conception ou mise en oeuvre, additifs et errata publiés par le C.S.T.B. Les matériaux et les mises en
oeuvre dont la réalisation est prévue au marché doivent satisfaire aux dispositions portées par les normes françaises
(NF) publiées par l’Association Française de Normalisation (A.F.N.O.R.) homologuées par arrêté ministériel, même si
elles ne sont pas citées dans le présent document. Doivent être prises en compte les spécifications et recommandations
publiées dans les documents des organismes professionnels, qui ne peuvent néanmoins en aucun cas prévaloir sur les
règlements, normes et D.T.U. Pour chaque procédé, matériel ou matériau employé, l’entrepreneur doit se conformer aux
prescriptions des fabricants définies par les documentations de ces derniers et par les avis techniques obtenus.
Implantations : l’entrepreneur sera responsable de la bonne conservation des repères mis en place. L’entrepreneur doit
disposer d’un géomètre chargé de piqueter et de vérifier avec précision tous les emplacements et niveaux des divers
ouvrages.
Contrôles de qualité des matériaux : les essais des matériaux proposés seront effectués par un laboratoire agréé par le
Ministère de l’Equipement. Ils seront à la charge de l’entrepreneur. Les échantillons de matériaux à essayer seront
prélevés par l’entreprise en présence du Maître d’Oeuvre.
Le Maître d’Oeuvre disposera d’un délai de 8 jours pour essayer les produits et pour notifier la décision à l’entrepreneur.
Tous les contrôles nécessaires sur le site ou en atelier seront effectués à la charge de l’entrepreneur, en particulier pour
le fonctionnement des réseaux, la qualité de tenue de matériels et matériaux, montages et scellements,
dimensionnements etc... L’entrepreneur rédigera les procès-verbaux des essais et contrôles En outre, l’entrepreneur
effectuera ou fera effectuer sous sa responsabilité et à ses frais les essais et vérifications de fonctionnement de ses
installations conformément aux règles et recommandations en vigueur.
20
CHAPITRE II - PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES TERRES
MATERIAUX, PLANTS ET GRAINES
* * * * *
Les matériaux de toute nature seront choisis parmi les meilleurs, en provenance exclusive des carrières ou usines
agréées par le Maître d’Oeuvre, l’entrepreneur sera tenu de justifier leur provenance par un certificat d’origine et toute
autre preuve authentique. L’entrepreneur devra en outre soumettre des échantillons des différents matériaux en joignant
les procès-verbaux d’essais justifiant les caractéristiques exigées. Il appartient à l’entrepreneur qui, en tout état de
cause, reste responsable auprès du Maître d’Ouvrage de s’assurer auprès des fabricants que leur fourniture satisfait
aux prescriptions demandées. Indépendamment des conditions particulières imposées ci-dessus, les matériaux devront
satisfaire aux prescriptions générales édictées à la fois par les normes françaises régulièrement homologuées et par le
cahier des prescriptions communes applicables aux travaux dépendant du Ministère de l’Equipement tel qu’il est défini
par l’arrêté du Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Equipement, du Logement et du Tourisme en date du 13
juin 1973. L’entrepreneur ne pourra occuper la voie publique et les trottoirs pour les dépôts de matériaux. Les transports
et manoeuvres seront faits de manière à ne pas dégrader la voie publique ni les installations existantes. Dans le cas où
des dégradations seraient commises, elles devront être réparées par les soins et aux frais de l’entrepreneur dans un
délai qui sera fixé. Dans le cas où l’entrepreneur ne ferait pas ces réparations dans le délai fixé, le Maître d’Oeuvre
pourra les faire exécuter immédiatement, d’office et aux frais de l’entrepreneur sans qu’il n’y ait besoin d’aucune mise en
demeure. Les matériaux refusés devront être portés hors du chantier par l’entrepreneur dans le délai fixé par le Maître
d’Oeuvre. En cas d’inexécution, il sera procédé comme il est indiqué au paragraphe précédent. La réception des
matériaux est faite par le Maître d’Oeuvre ou son délégué sur présentation par l’entrepreneur. La réception des
matériaux comporte la détermination des quantités à prendre en compte et la réalisation des essais, ces opérations
pouvant au gré du Maître d’Oeuvre être faites indépendamment les unes des autres, soit à l’établissement du
fournisseur, soit sur le chantier considéré. En cas d’insuffisance quantitative ou qualitative, le pourcentage de réduction
correspondant sera appliqué à la totalité du lot à réceptionner sans que l’entrepreneur soit admis à justifier que les
défauts et malfaçons constatés ne sont pas généraux dans le lot considéré. La réception des matériaux n’empêche pas
le Maître d’Oeuvre de rebuter les matériaux qui, lors de l’emploi et jusqu’à l’expiration du délai de garantie, se
révéleraient défectueux et ne rempliraient pas les conditions prescrites. Les matériaux refusés seront isolés et marqués,
s’il y a lieu et sauf autorisation évacués hors du chantier dans un délai de 8 jours. En cas d’inexécution par
l’entrepreneur, il sera procédé contre lui, comme il est dit aux mesures coercitives.
Agrément des matériaux : Les éléments à soumettre à l’agrément du Maître d’Oeuvre en exécution des clauses du
marché, devront être présentés par l’Entrepreneur en temps voulu pour ne pas retarder la préparation du chantier et
l’exécution des fournitures ou travaux. Le Maître d’Oeuvre se réserve un délai de 3 semaines pour faire connaître sa
décision ce délai courant à partir de la date à laquelle auront été fournis tous échantillons de fabrication et tous
renseignements propres à justifier les pro-positions de l’Entrepreneur. Le Maître d’Oeuvre conservera un échantillon
conforme au modèle agréé et pourra exiger la remise de plusieurs échantillons à la charge de l’Entrepreneur.
Réception des matériaux : Avant leur emploi, tous les matériaux inclus dans le présent marché seront présentés sur le
chantier, en usine ou en pépinière, à la vérification ou à l’acceptation provisoire du Maître d’Oeuvre. Les matériaux
soumis à essais ne pourront être utilisés qu’autant que les résultats des essais auront permis de les accepter ;
l’Entrepreneur devra prendre toutes dispositions nécessaires pour qu’un laps de temps suffisant à la durée des essais
soit compris entre l’approvisionnement d’un matériau et sa mise en oeuvre.
La terre végétale fournie sera une bonne terre de type argilo-limoneux. Une analyse physico-chimique est demandée en
type de sol à l’entreprise pour accord du Maître d’Oeuvre.
Les terres végétales devront permettre un développement optimal des végétaux, elles devront avoir été régulièrement
travaillées, et devront donc provenir de l’horizon superficiel de terrains agricoles débarassée au préalable pour tous
moyens non chimique des graminées superficielles. Elles devront être homogènes, ne pas présenter des traces
21
d’hydromorphie, être exemptes de produits phyto-toxiques, de déchets non dégradables et de débris végétaux ou
organes végétatifs propres à propager les plantes adventices.
Les terres devront satisfaire aux exigences suivantes :
* critères physico-chimiques
- pH : 6 à 7,5
- C/N : 8 à 15
- Matière organique : 2% minimum (sur matière sèche)
3% maximum (sur matière sèche)
- Taux de calcaire actif : 5% maximum (sur matière sèche)
L’amélioration nécessaire physique et chimique pourra être obtenue à partir d’apport de terreau, de tourbe blonde,
d’engrais naturels à base de matière organique ou d’engrais chimique à l’action lente. L’entreprise soumettra au Maître
d’oeuvre la composition agronomique, physique et chimique de la terre, avec à l’appui les analyses réalisées par un
laboratoire agréé.
Aucune terre dont l’origine n’est pas identifiée ne sera tolérée.
Contrôle interne :
Toutes les analyses doivent être fournies par l’entreprise avant les travaux.
L’entreprise devra garantir le représentativité des échantillons.
Les analyses agronomiques seront effectuées par un laboratoire agréé par le Ministère de l’Agriculture.
Les analyses géotechniques seront effectuées par un laboratoire agréé par le Ministère de l’Equipement.
Le Maître d’oeuvre demande à l’entreprise des analyses de contrôles après l’exécution du mélange, à raison d’une
analyse par type de sol et type d’utilisation.
2.4.1 - Remblais
Les matériaux mis en remblais ne comprendront que les terres provenant des déblais des ouvrages et jugés propres à
un réemploi. Les remblais et grave servant en remblai venant de l’extérieur devront correspondre aux conditions
suivantes :
* aucun élément supérieur à 60 millimètres en tous sens,
* teneur en eau naturelle < à celle de l’optimum proctor,
* indice de plasticité < 10,
* non gélifs,
* terres calcaires et marneuses compactes exclues,
* ES > 15.
2.4.2 - Sable
Il sera obligatoirement exempt d’argile et de tous corps d’origine végétale ou animale. Les possibilités d’utilisation en
période pluvieuse seront vérifiées. Il ne sera pas gélif, il sera pur et devra passer au tamis de 0,50 mm. Le pourcentage
d’éléments < à 0,1 mm sera inférieur à 10 %.
L’indice de plasticité sera non mesurable, l’équivalent de sable au moins égal à 35.
22
2.4.3 - Grave non traitée
TAMISATS ( % )
TAMIS MINIMA MAXIMA MOYENNE
20 85 - -
14 52 89 70
10 35 65 50
6.3 20 45 32
4 15 38 26
2 10 28 19
0.5 3 15 9
0.2 0 9 4
0.08 0 4 2
Elle devra répondre aux spécifications du fascicule n° 23 du CCTG fonction du type de trafic.
CARACTÉRISTIQUES TRAFIC
PL/J Inf 55 25 à 150 150 à 300
VL/J Inf 500 500 à 3 000 3 000 à 6 000
Supérieur ou égal
Indice de concassage IC à 30 % à 30 % à 60 %
Inférieur ou égal
Los Angeles LA à 40 % à 30 % à 25 %
Inférieur ou égal
Micro Deval en présence MDE à 35 % à 25 % à 20 %
d'eau
Supérieur ou égal
Equivalent de sable ES à 35 % à 40 % à 40 %
Le laitier : le laitier utilisé pour le traitement sera soit du laitier granulé, soit du laitier prébroyé. Il proviendra directement
de hauts fourneaux. Le laitier granulé sera de classe 3 (& compris entre 40 et 60). Le dosage sera de 20%. Le laitier
prébroyé sera de classe 2 (& compris entre 20 et 40). Le dosage sera de 15 %.
23
La chaux : le catalyseur utilisé dans le mélange grave laitier sera constitué par la chaux grasse éteinte présentant les
caractéristiques suivantes :
- teneur en chaux libre supérieure à 50 %,
- refus sur le tamis de 80 microns inférieur à 10 %,
- finesse blaire sur le tamisat de 80 microns supérieure à 7 000 cm 2/g.
Composition de la grave laitier : la composition, mélange exprimé en pourcentage des matériaux secs sera la
suivante :
Chaux 1% 1%
Les granulats satisferont aux spécifications définies au tableau II de l’article K de l’Instruction Provisoire annexée à la
circulaire N° 77186 de la D.R.C.R. pour un trafic poids lourds supérieur à 750 V/J.
Fuseaux de régularité : Les fuseaux de régularité des différentes fractions granulaires seront les suivants :
6.3 100
4 > 85 et m + 7.5
3.15
2 100 m + 12
1.25 > 85 et m + 7.5
0.5 > 85 et m + 7.5 m + 10 m + 10
0.2 m + 10
0.08 m+3 m+4 m+3
Propreté : Le coefficient de propreté des sables (ES) mesuré sur le sable 0/2 broyé et sur le sable 0/0,5 lavé de Falaise,
suivant la norme AFNOR NFP 18597 sera inférieur ou égal à 50. Le sable 0/4 roulé aura un équivalent de sable (ES)
mesuré suivant la borne AFNOR NFP 18598, supérieur ou égal à 80.
24
2.4.7 - Enduit de cure et enduit bicouche
Les granulats pour enduit de cure des sables traités seront des gravillons 4/6,3 provenant exclusivement des carrières
ou ballestières de la Loire. Les granulats pour enduit bicouche seront des gravillons ayant les granularités suivantes :
* 1ère couche : gravillon 6,3/10
* 2ème couche : gravillon 4/6,3
Les spécifications seront celles définies au tableau III de l’article K de l’Instruction Provisoire annexée à la circulaire N°
77186 de la D.R.C.R. pour un trafic poids lourds de 25 à 150 V/J.
Nature : Les granulats pour bétons bitumineux proviendront de carrières de roche massive agréés par le Maître
d’Oeuvre.
Fractionnement granulométrique : Les granulats seront fournis par l’entrepreneur en trois (3) classes granulométriques :
* gravillon 6,3/10 concassé
BB 0/10 * gravillon 2/6,3 concassé
* sable 0/2 à 20 % de fines concassées
Le liant hydrocarboné utilisé pour la couche d’accrochage des enduits de cure, et des enduits bicouche, sera une
émulsion cationique de la classe E.C.R. 65 de la norme AFNOR T 65011.
Correcteurs, dopes ou activants : Il n’est pas prévu d’utiliser des correcteurs, dopes ou activants. L’entrepreneur pourra,
toutefois, en proposer l’emploi. Ceux-ci étant soumis à l’accord préalable du Maître d’Oeuvre.
Qualité du ciment : Le ciment sera de type routier, F.P.L., à prise lente qui confère aux mélanges traités une meilleure
maniabilité. L’entrepreneur doit s’assurer que l’ensemble des opérations de transport et de stockage des ciments,
depuis le lieu de distribution contrôlé par le service de vérification de la marque (ville de Paris ou AFNOR) jusqu’à
l’introduction dans le malaxeur sera conçu de manière à éviter tout risque d’atteinte à la qualité des liants, notamment
par : * le mélange entre ciments de natures, de classes ou de qualités différentes
* la pollution du ciment, notamment lors de son transport,
* une erreur d’identification du produit.
25
Les conclusions de ces vérifications seront présentées par écrit au Maître d’Oeuvre.
Pour la formulation de graves ciment, les dosages en ciment seront identiques, qu’il s’agisse de couche de base ou de
couche de fondation.
Pour les ciments Portland de classe 35 :
* 3,5 % (trois virgule cinq %), par rapport au mélange granulat ciment.
Pour les ciments F.P.L. :
* 4 % (quatre %) par rapport au mélange granulat ciment.
Pour les sables ciments avec Portland de classe 35 :
* 6 % (six %) par rapport au mélange granulat ciment.
L’eau utilisée tant pour le malaxage des matériaux que pour leur arrosage sur chantier ne devra pas contenir plus de
zéro virgule un (0,1) pour cent de matières organiques. Sauf si l’eau provient d’un réseau potable, l’entrepreneur devra à
l’appui de sa demande d’agrément de la provenance de l’eau, fournir une analyse chimique limitée à la teneur en
matières organiques.
Cette analyse sera effectuée aux frais de l’entrepreneur par un laboratoire préalablement agréé par le Maître d’Oeuvre.
Le mandataire pourra à tout moment faire procéder, à ses frais à une mesure de la teneur en matières organiques de
l’eau utilisée. Si le résultat de cette mesure n’est pas satisfaisant, l’entrepreneur devra apporter la preuve que la teneur
en matières organiques de l’eau est toujours inférieure à zéro virgule un (0,1) pour cent.
Le choix du retardateur de prise est laissé à l’initiative de l’entrepreneur qui devra le soumettre à l’agrément préalable du
Maître d’Oeuvre et, après accord, fournir à ses frais une étude du délai de maniabilité du mélange répondant aux
stipulations de l’article 3.06.1.
Tous les essais prévus dans le présent article seront exécutés par un laboratoire d’essais de sol agréé par le Maître
d’Oeuvre. L’entrepreneur sera invité aux essais.
Les prélèvements pour l’exécution des essais pourront être faits soit à l’arrivée des matériaux sur l’aire de stockage, soit
sur les lieux de production suivant les décisions du Maître d’Oeuvre. Il sera procédé aux essais suivants :
* une analyse granulométrique pour (200) deux cent tonnes avec un minimum de (2) par jour,
* une détermination de l’équivalent de sable pour (200) deux cent tonnes avec un minimum de (5) cinq par jour.
Par convention, chaque résultat d’analyse ou d’essai, sera considéré comme représentatif pour chaque caractéristique
mesurée du tonnage de granulats obtenu, en divisant le tonnage journalier par le nombre d’analyses ou d’essais
correspondants.
26
Lorsque les résultats ne seront pas conformes aux caractéristiques définies au Chapitre II du présent CCTP, les
matériaux seront stockés à part et ne pourront en aucun cas, être utilisés pour l’exécution des travaux, objet du présent
marché.
2.6.1 Préfabriqués
Les bordures, bordurettes et caniveaux devront satisfaire aux normes définies dans le fascicule 31 du CCTG Norme NF
P 98335 chaussées urbaines.
Bordures T2 – caniveaux CS1 – en béton – classe 100 + R – Module de bordurage 15 x 30.
Elles seront exécutées conformément aux normes et règles en vigueur et plus particulièrement :
Norme NF P 98-335 chaussées urbaines
NF P 10-601 prescriptions générales pierre natuelle
Fascicule 29
En calcaire marbrier dito pavage. Bordure TYPE T2 égrésé sur scié avec façon de chanfrein.
Les pavages, dallages, modules divers et bancs murets seront parfaitement calibrés, non friables, non gélifs (fournir un
certificat), exempt de failles et de calibrage parfaitement régulier.
Ils devront être conformes aux normes CE et à la réglementation en vigueur pour circulation de véhicules (fascicule 29).
Ils seront livrés sur palettes pour le pavage.
L'entreprise devra remettre tous les échantillons de ses produits (3 échantillons par type de matériau), leurs références,
les certificats et essais à l'appui, définissant leurs caractéristiques physiques, à la remise des offres, ainsi que le
certificat d’origine et d’exploitation de la carrière, et la déclaration de conformité.
La porosité ne devra pas excéder 1.5 %.
Normes européennes pour la glissance à fournir.
L'attention de l'entreprise est attirée sur la qualité de surface du revêtement qui devra présenter un aspect parfaitement
régulier pour les pavés, l’opus incertum et les pas japonais, sans aspérités ni creux inconfortables à la marche.
TYPE : CALCAIRE MARBRIER – LA TIEULE ou équivalent dito place de l’église.
Modèles selon descriptif du DQE.
L’entreprise doit fournir les caractéristiques des matériaux et fournitures pour le béton désactivé.
27
La température du répandage du matériau devra être adaptée au liant utilisé.
Dito § 2.4.9 avec une formulation de type BBSG, avec une granulométrie continue 0/6 ou 0/10 selon les planches
d’essais, avec passage lent et rapide à exécuter pour le grenaillage ou hydrogrenaillage pour choix du Maître d’Ouvrage
avec descriptifs des modes opératoires proposés par l’entreprise.
Gravillons de couleur beige, adapté au procédé de mise en œuvre.
Dito § 2.4.9 avec une formulation de type BBSG, avec une granulométrie continue 0/6 ou 0/10 selon les planches
d’essais avec passage lent et rapide à exécuter pour choix ou hydrogrenaillage selon le mode opératoire proposé par
l’entreprise. Gravillons de couleur beige, adapté au procédé de mise en œuvre.
Avant démarrage des travaux, l’entreprise devra proposer à l’acceptation du maître d’œuvre et du contrôleur technique
le procès verbal d’essais à l’appui, le dosage en ciment et la composition granulométrique des agrégats entrant dans la
composition des bétons et mortiers qu’elle compte utiliser. Le béton prêt à l’emploi devra provenir d’une centrale de
fabrication des bétons titulaires de la marque NF.
L’entreprise devra tenir compte des conditions minimales imposées en ce qui concerne la nature des ciments ainsi que
le dosage, conformément au tableau disposé ci après.
Granulats fins
Nature : Le sable sera du sable de la rivière de la région, il ne devra pas contenir plus de 1 % d’éléments calcaires.
Propreté : Le sable devra avoir un équivalent de sable, mesuré par la méthode visuelle supérieure à 70. Le sable pour
béton devra avoir un équivalent de sable mesuré par la méthode visuelle inférieur à 95. La quantité d’éléments très fins
susceptibles d’être éliminés par décantation ne devra pas être supérieure à 1 %.
Granularité :
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Sable pour béton de propreté : la proportion d’éléments retenus sur le tamis de modèle 37 (tamis de 4 mm), devra
être inférieure à 10 %.
Sable pour mortiers courants : la proportion d’éléments retenus sur le tamis de modèle 34 (tamis de 2 mm), devra
être inférieure à 10 %.
Sable pour bétons et béton armé : la granularité devra être contenue dans le fuseau de tolérance proposé par
l’entrepreneur après son étude de composition des bétons. Ces sables seront approvisionnés en deux classes au
moins, dont la classe 0/2 mm.
Granularité : La granularité sera définie par un fuseau de tolérance agréé par le Maître d’Oeuvre sur proposition de
l’entrepreneur. Les granulats seront composés à partir des classes granulométriques suivantes (tamis) approvisionnés
séparément :
* 4 - 10 soit modèle 37 - modèle 41
* 10 - 20 soit modèle 41 - modèle 44
Propreté : La proportion maximale en poids de granulats passant au lavage au tamis de 2 mm devra être inférieur à :
* 2,0 % pour les bétons de propreté
* 1,5 % pour les bétons de béton armé.
Dureté : Les granulats devront avoir un coefficient Los Angeles inférieur à 35.
Il n’est pas prévu d’adjuvants pour la confection des bétons. Toutefois, si l’entrepreneur propose l’emploi d’un adjuvant,
celui-ci devra avoir fait l’objet d’un agrément de la Commission Permanente des Liants Hydrauliques et des adjuvants du
béton. Toute livraison d’adjuvants sur chantier donnera lieu à la présentation d’un certificat d’origine indiquant la date
limite au-delà de laquelle ces produits devront être mis au rebut.
Ils seront conformes au fascicule 4 du CCTG. Ils seront du type HA de classe Fe H40A et Fe E40B ou des aciers à
haute adhérence qui proviendront d’usines agréées.
Les parements des parois et murs en béton banchés seront traités conformément au DTU 23.1.
Les ragréages ne seront pas admis pour les bétons laissés apparents ou recevant une lasure. Seul l’abattage des
balèvres sera admis localement et exécuté immédiatement après décoffrage.
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Les dfférentes qualités de coffrage employés pour la réalisation des parements sont définies dans le tableau suivant :
En ce qui concerne la mise en place des coffrages, il est précisé que, par dérogation au DTU 23.1, le cumul des
tolérances sur la hauteur d’un mur sera au plus égal à 3 cm en général.
L’entreprise doit toutes les études d’exécution et tous les essais de convenance demandés par le maître d’œuvre.
La résistance à la compression du béton de ciment pour le béton coffré devra être conforme aux normes en vigueur :
La compacité des bétons mesurés d’après la densité apparente sur les cylindres devra être au moins de 0,85. Le Maître
d’Oeuvre se réserve la possibilité de prélever sur le chantier des cylindres de béton en vue de contrôler leurs qualités,
telles qu’elles ont été définies. Si l’un quelconque des essais définis faisait ressortir un défaut dans la qualité des bétons
du chantier, la fabrication serait immédiatement interrompue jusqu’à ce que les conditions aux normes fixées soient
respectées. Les ouvrages douteux pourront être démolis ou renforcés à la charge de l’entrepreneur. Matériaux divers
pour revêtement de surface : le choix des revêtements est défini par le Maître d’Oeuvre et stipulé dans les articles
suivants et sur les plans de voirie.
2.13 Végétaux
2.13.1 Caractéristiques
Les végétaux seront fournis par l’entreprise et proviendront des pépinières à soumettre à l’agrément du Maître d’oeuvre.
L’entreprise fournira une fiche d’identité de l’ensemble des végétaux précisant :
- le nom et l’adresse de la pépinière
- le responsable des végétaux
- l’adresse où sont visibles les végétaux
- la catégorie et les caractéristiques précises des végétaux
Pour les arbres, elle sera complétée selon les éléments demandés dans le § qualité des végétaux.
Les pépinières seront situées soit à proximité, soit proviendront de régions de conditions climatiques identiques ou plus
rudes.
Le fournisseur s’engage jà faire visiter au responsable du marché, à sa demande, les pépinières qu’il a proposé pour la
fourniture.
Les végétaux seront choisis et marqués avant arrachage et livraison, si le responsable du marché le demande, pour les
arbres.
L’organisation des visites est à la charge de l’entreprise.
30
2.13.2 Les plantes satisferont aux conditions suivantes
Elles seront fournies dans la meilleure qualité et répondront aux critères définis par les normes suivantes :
ainsi que les textes relatifs au commerce des semences, plants et boutures d’essences forestières et d’alignement. Pour
le cas particulier des plantes vivaces, celles-ci auront un minimum de six mois de culture, périodes de repos de
végétation exclues.
Les plantes seront correctement formées et le chevelu racinaire présent dans le volume complet du conteneur.
Plants en motte ou conteneur : la motte doit être solide, proportionnée au développement du végétal et suffisamment
protégée pour que les différentes opérations de manutention ne lui portent pas atteinte.
L’enracinement doit être apparent sur les parois de la motte, les systèmes racinaires déformés par enroulement seront
refusés. La motte ne doit pas laisser apparaître de grosses racines.
Plants à racines nues : le système racinaire doit être bien développé, le chevelu abondant et les racines bien réparties.
Les plants à racines principales tordues ou en crosses seront refusés. Les plants à racines détériorées, gelées,
nicrosées seront refusés.
Ils ne présenteront pas de lésions d’origine mécanique ou physiologique qui seraient dues au système de culture ou
d’arrachage.
Les branches et les rameaux ne présenteront aucune séquelle de maladie, aucun dommage mécanique.
Système racinaire
Le système racinaire doit être bien développé, et correspondre aux caractéristiques de l’espèce/variété, à l’âge de la
plante, aux conditions de sol et au type de croissance. Il ne doit pas présenter de division du pivot ni être abîmé. Une
attention particulière doit être portée pour empêcher les racines des plantes de sécher lors du transport et des
manipulations. Les mottes doivent être solides et bien racinées. La taille de la motte doit être proportionnée à la taille de
la plante, à son type de croissance et à son architecture, fonctions de l’espèce/variété ainsi qu’aux conditions de sol.
Croissance
Hauteur, largeur, longueur des branches, nombre de branches et feuillage doivent être proportionnés aux
caractéristiques de croissance de l’espèce/variété et à l’âge de la plante.
Il en est de même pour ce qui est de l’équilibre entre le tronc et la couronne des arbres tiges ou encore entre le porte-
greffe et le scion dans le cas des plants greffés. Les tiges et les branches ne doivent comporter aucun dégât
physiologique qui soit préjudiciable à l’aspect extérieur des plantes ou à leur développement ultérieur. Les végétaux
demandés sont des plantes particulièrement développées qui doivent avoir été transplantées régulièrement de façon à
garder leur faculté de reprise. Ces plantes doivent avoir été cultivées de façon appropriée à l’espèce/variété et selon des
distances de plantation adéquates. Elles doivent enfin être régulièrement et bien ramifiées.
Dimension
Pour les arbres, la circonférence du tronc est mesurée à 1 m du sol.
Transplantation
La première transplantation correspond au moment où l’arbre est enlevé de son milieu de multiplication (semis,
bouturage ou marcottage) et est replanté à un nouvel endroit. Par la suite, chaque fois que le plant est arraché ou
replanté à un nouvel endroit, on compte une transplantation supplémentaire.
Axes
Les troncs seront droits, exempts de nodosités et de plaies. Les végétaux posséderont une flèche unique, bien droite, le
bourgeon terminal étant vigoureux et frais. Les troncs seront suffisamment forts pour la hauteur des arbres : le rapport
«diamètre au col 100/hauteur totale» devra être compris entre 2 et 2,5.
32
Houppiers
Aucune fourche ne devra être présente dans le houppier. Il existera un bon équilibre entre le tronc et le houppier feuillu :
le rapport «hauteur totale/ hauteur du tronc sous le houppier» ne sera pas inférieur à 2.
Le houppier sera bien charpenté et dense : les branches secondaires suffisamment vigoureuses seront régulièrement
disposées sur l’axe, leur angle d’insertion ne sera pas trop réduit. Il devra présenter des marques de tailles de formation
régulières, annuelles, bien cicatrisées.
Pour les conifères, ils doivent être ramifiés de façon uniforme depuis la base.
Etat sanitaire
Les végétaux proposés ne présenteront aucun signe de maladie ou de parasite. Ils seront vigoureux, sans bois mort,
munis de bourgeons vivants. Ils ne présenteront aucun défaut de développement. Ils ne présenteront aucune plaie
accidentelle.
Homogénéité
Le lot proposé devra être parfaitement homogène de par son passé (même âge approximatif, modes de culture
comparables, etc) et de par sa silhouette ; les dimensions des arbres seront à + ou – 15 % autour d’une moyenne, pour
ce qui concerne :
La circonférence du tronc au collet,
La circonférence du tronc à 1 m du sol,
La hauteur totale de l’arbre,
La hauteur du tronc sous couronne,
La largeur du houppier.
Système souterrain
Les arbres auront été régulièrement transplantés en pépinière tous les 3 ans. Les conifères auront été transplantés ou
cernés tous les 2 ans. S’ils sont simplement cernés la deuxième année, ils doivent être transplantés au plus tard la
quatrième année.
Le nombre et les dates de ces transplantations seront clairement précisés par le fournisseur-pépiniériste à l'entreprise
dans son offre. Afin de pouvoir être plantés ou transplantés sans difficulté ou ralentissement notable de croissance, les
arbres de l’ensemble proposé auront subi la transplantation précédente il n’y a pas moins de 2 ans.
Pourcentage de réserve
Lors du marquage, le Maître d’œuvre choisira en plus une réserve d’environ 10 % du nombre d’arbres commandé. Ils
seront destinés à d’éventuels remplacements de sujets dépréciés à la suite de tout incident et durant les opérations
d'arrachage, transport, livraison et la période de garantie.
L'entreprise fournira à la demande de la maîtrise d’œuvre, procès-verbal du dernier contrôle sanitaire qui aura été
effectué dans son établissement (arrêté ministériel du 22 mars 1947 et articles 342 à 364 du Code Rural).
Un examen sera effectué à la livraison portant notamment sur les dimensions des plantes, celles ne correspondant pas
seront refusées. Tous les plants seront livrés fraîchement arrachés. Ils seront mis en jauge si besoin est, en particulier si
un délai supérieur à 5 jours calendaires s’écoule entre l’arrachage et la plantation, en cas d’intempéries interdisant la
plantation, en cas de gel ou de temps sec et venté pouvant provoquer le dessèchement. Les racines qu’on aura dû
habiller devront avoir un chevelu en rapport avec la dimension du plant. L’expédition et la livraison auront lieu dans les
48 heures qui suivront l’arrachage. Aucune expédition n’aura lieu s’il y a risque de gelée. Les arbustes persistants seront
livrés en tontines, paniers ou en bacs de façon à assurer une solidarité suffisante de la motte. Toute plante persistante
ayant une motte cassée ou fendue sera refusée.
Le Maître d’œuvre fera éventuellement procéder aux contrôles des plantes d’essences normalisées par les méthodes
définies par le Ministre de l’Agriculture.
Le choix en pépinières n’empêchera pas de procéder à un examen nouveau sur le lieu de la plantation.
Le Maître d’oeuvre se réserve la possibilité de faire arracher 1 végétal témoin par type de végétaux lors de la visite en
pépinière, ou de faire livrer sur le chantier un végétal témoin par type de végétaux pour acceptation.
L’entrepreneur avertira le Maître d’oeuvre des dates d’arrachage, de manière à ce qu’il puisse assister à l’opération.
Un examen sera effectué à la livraison portant notamment sur les dimensions des plantes, celles ne correspondant pas
seront refusées.
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Tous les plants seront livrés fraîchement arrachés. Ils seront mis en jauge si besoin est, en particulier si un délai
supérieur à 5 jours calendaires s’écoule entre l’arrachage et la plantation, en cas d’intempéries interdisant la plantation,
en cas de gel ou de temps sec et venté pouvant provoquer le dessèchement.
Les racines qu’on aura dû habiller devront avoir un chevelu en rapport avec la dimension du plant. L’expédition et la
livraison auront lieu dans les 48 heures qi suivront l’arrachage.
Aucune expédition n’aura lieu s’il y a risque de gelée. Les arbustes persistants seront livrés en tontines, paniers ou en
bacs de façon à assurer une solidarité suffisante de la motte. Toute plante persistante ayant une motte cassée ou
fendue sera refusée.
Le Maître d’oeuvre fera éventuellement procéder aux contrôles des plantes d’essences normalisées par les méthodes
définies par le Ministère de l’Agriculture. Le contrôle préalable qui pourra être effectué dans les pépinières n’empèchera
pas de procéder à un examen nouveau sur le lieu de la plantation.
Tous les produits utilisés par l’entreprise devront recevoir l’accord préalable du Maître d’ouvrage.
Amendements organiques : il sera composé de 60 % minimum de matières organiques humidifiables (sur produit sec)
enrichies en micro-organismes, avec :
pH : compris entre 5,5 et 7,5 ; rapport C/N : compris entre 15 et 25,
Taux de P2 05 > ou = 0,8 % de MS.
Taux de K2 o > ou = 0,8 % de MS.
Le taux de matière organique humidifiable sera de 60 % minimum en poids sec, soit 30 à 40 % sur produit brut. Le
nombre de micro-organismes vivants sera compris entre 1,5 et 0,5 milliards par gramme. Il sera exempt d’éléments
toxiques, de germes pathogènes et d’organes végétatifs propres à propager les plantes adventices. La compositions
des amendements et le mode d’apport seront déterminés par le laboratoire agronomique.
Engrais de fond : cet apport est destiner à amener les qualités chimiques du mélange terreux à un bon niveau et à
permettre l’établissement des plantes dans les meilleures conditions. On recherchera aussi à régler au mieux le pH
souhaité. On ne négligera pas les apports d’oligo-éléments. Le type d’engrais et le mode d’apport seront déterminés par
le laboratoire agronomique.
Conditionnement : sous sac résistant aux intempéries.
Transport : sous camion bâché.
Stockage : sous abri, maximum dix sacs d’épaisseur.
Réception ; l’engrais devra être stocké sur le site au moins deux jours avant son utilisation.
Engrais de couverture : cet apport est destiné à maintenir les qualités chimiques des sols terreux à un bon niveau et à
permettre l’établissement des plantes dans les meilleures conditions. Le type d’engrais et le mode d’apport seront
déterminés par le laboratoire agronomique.
Conditionnement : sous sac plastique résistant aux intempéries.
Transport : sous camion bâché.
Stockage : sous abri, maximum dix sacs d’épaisseur.
Réception : l’engrais devra être stocké sur le site au moins deux jours avant son utilisation.
Produits phytosanitaires : l’entreprise prendra toutes les précautions nécessaires pour préserver les plantations des
attaques des insectes et maladies cryptogramiques. Les travaux d’échenillage en particulier, seront effectués par
pulvérisation de produits anti-parasitaires après coupe et brûlage des bourses. Les produits devront être au préalable
agrées par le Maître d’oeuvre tant pour ce qui concerne la nature du produit que pour ce qui intéresse sont dosage.
L’entreprise conservera l’entière responsabilité de l’emploi de ces produits.
prescriptions légales relatives à l’emploi de ces produits, et notamment :
- la réglementation européenne,
- directive de base 67/548/CEE,
- directive pesticides 78/631/CEE,
- la réglementation nationale,
- arrêté du 25 septembre 1965 (condition d’emploi en agriculture des substances vénéneuses)
34
- arrêté du 25 février 1975, modifié le 5 juillet 1985 (application des produits anti-parasitaires à usage agricole ;
délivrance d’autorisation d’emploi de produits anti-parasitaires à usage agricole).
L’entreprise devra avertir le maître d’ouvrage s’il constate une attaque parasitaire.
La décision de mettre en place les moyens de luttes seront pris d’un commun accord entre le Maître d’ouvrage et
l’entreprise en fonction de l’évaluation du risque que cette attaque nuise à la bonne reprise des végétaux.
L’emploi de pesticides est interdit par le maître d’ouvrage.
2.14 Tuteurs
Les tuteurs seront en épicéa ou en châtaigniers de 6 à 10 cm de Ø selon les arbres, hauteur totale 4 m. Ils seront
épointés et traités au Carbonil pour toute partie en sol, après avoir été écorcés. Les noeuds seront repris à la serpette
de manière à ne pas présenter de dénivelés. Les colliers auront les caractéristiques suivantes : collier en mousse de
caoutchouc noir et un fil de fer galvanisé avec plaque métallique, ou bande à clouer avec oeuillet de type RAINBOW.
Le tuteurage est constitué de 2 tuteurs avec planchette de jonction, en bois dur. La fixation au tronc se fera avec soit des
cordages de chanvre de 15 mm, soit de préférence des lanières de polyéthylène ou polyester à boucler ou à clouer. Les
lanières à clouer devront être garnies d’oeillets, de manière à éviter tout arrachement au cloutage.
L’ancrage
Il est prévu un drain perforé Ø 80 pour les tiges avec T et bouchon de fermeture (5 à 10 m selon les végétaux) à
adapter au système prévu pour l'entourage des arbres.
2.16 Graines
Le mélange choisi doit être étiqueté sur les sacs à l’intérieur et à l’extérieur, emballage de 25 à 50 kg avec fermeture
inviolable. Le mélange sera choisi après analyse de sol faite par un laboratoire agronomique agréé par le Maître
doeuvre. Le certificat d’origine est formellement demandé. Il doit être établi conformément au règlement technique de
contrôle des mélanges de semences destinés à l’engazonnement. Des contrôles de pureté et de famille germinative
sont prévus.
Tous les sacs non conformes seront écartés. Ce mélange pourra être du type suivant :
* Ray-Grass anglais tardif 30 %
* Pâturin des prés 25 %
* Fétuque rouge 1/2 traçante 20 %
* Fétuque rouge engazonnante 10 %
* Fléole noueuse 10 %
* Agrostis fin 5%
et serait semé à 250 à 350 kg/ha. Cette indication destinée à permettre à l’entreprise d’établir son prix ne fixe pas le
mélange. Celui-ci sera adopté au vu des analyses de sol fournies par l’entreprise (une analyse physico-chimique par
type de sol différent). Ces analyses seront réalisées par un laboratoire agronomique agrée par le Maître d’ouevre à la
charge de l’entreprise. Dans tous les cas, pour les plantations comme pour les engazonnements, l’entreprise prendra
soin du gazon existant en évitant de l’endommager. Toute détérioration devra être remise en état à la charge de
l’entreprise. Elle devra toute analyse de sol permettant au Maître d’oeuvre de définir les mélanges de graines, des
apports d’engrais et adjuvants nécessaires.
Après la préparation des sols et en principe après la plantation, il sera mis en place un paillage organique ou mulch
grossier calibré :
* le mulch en écorce de pin maritime calibré et fraîchement écorcé (moins de 6 mois) : le mulch sera livré exempt de
corps étrangers (pierres, tranches, bois, éléments fibreux fins, comme sciure ou copeaux...)
35
Le calibre sera compris entre 3 et 6 cm de côté et l’épaisseur du mulch, après sa mise en place sera de 6 cm minimum.
Une vérification de la granulométrie du mulch sera effectuée par criblage à 100 %. Il sera non toxique sur arbres et
arbustes.
* mulch en agrégat de bois stabilisé : le paillage type orgamulch aura les caractéristiques suivantes ;
Agrégat de bois obtenus par découpage, broyage et stabilisé grâce à un traitement destiné à ralentir l’évolution des
particules pour plusieurs saisons.
Un échantillon sera remis avant la livraison au représentant du Maître d’oeuvre pour visa.
Chaque livraison sera réceptionnée sur le site.
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CHAPITRE III - MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX
* * * * *
Généralités
Tous les travaux seront réalisés en respectant les normes et directives garantissant l’accessibilité de la voirie aux
personnes à mobilité réduite. Les impossibilités manifestes seront signalées au Maître d’Oeuvre avant réalisation.
Dispositions générales
Projet des installations de chantier de l’entreprise.
Un emplacement sera fourni à l’entrepreneur pour y implanter ses installations de chantier. Le projet des installations de
chantier sera accompagné de toutes explications et justifications utiles, notamment sur la borne adaptation des
installations et du matériel aux conditions du marché.
Laboratoire de contrôle
Les laboratoires de contrôle devront être soumis à l’agrément du Maître d’oeuvre et devront en tout état de cause avoir
reçu l’agrément du Ministère de l’Equipement.
Piquetage - Implantation
Le piquetage général sera effectué par l’entrepreneur à ses frais en ayant recours à un géomètre. Celui-ci est tenu de
vérifier les cotes indiquées, de les compléter autant que besoin à la demande du Maître d’Oeuvre, et de faire part de ses
observations. Le piquetage devra recevoir l’accord du Maître d’Oeuvre pour assurer une parfaite coordination avec
l’ensemble des travaux. L’entrepreneur sera responsable de la bonne conservation des repères mis en place et devra
les protéger de façon durable. Il devra avoir sur le chantier, tout le matériel nécessaire à l’implantation de l’ouvrage.
Réglage en nivellement
La vérification des cotes de nivellement sera effectuée par procédé topographique assurant une précision compatible
avec les tolérances fixées à l’article 15 du fascicule 25 du C.C.T.G. et aux articles NO 3.05.15, 3.04.1, 3.08.10
En profil, en long, la vérification des cotes sera faite par l’entrepreneur :
* Tous les cinq (5) mètre dans les zones de raccordement en dévers,
* En tenant en permanence à la disposition du Maître d’oeuvre, les carnets de relevés topographiques et en joignant
chaque jour au cahier de mise en oeuvre un exemplaire du relevé des cotes des points vérifiés le jour ouvrable
précédent.
Surfaçage
La vérification de la régularité du surfaçage sera faite par l’Entrepreneur en présence du Maître d’Oeuvre.
Tolérance d’implantation
Les erreurs maximales d’implantation pouvant être tolérées seront de :
+ 10 mm en planimétrie,
+ 2 mm en altimétrie.
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Nivellement
Vérifications tous les 5 m dans les zones de raccordement en dévers,
Vérifications tous les 10 m dans le sens longitudinal.
Le choix des sujets à abattre nécessite une reconnaissance complète du site d’emprise des travaux. L’attention de
l’entrepreneur est attirée sur le fait que le plan de l’état existant fourni par le Maître d’ouvrage au moment de la
passation du marché n’est pas obligatoirement à jour pour ce qui concerne la végétation existante.
Aucun végétal ne sera abattu sans accord du Maître d'œuvre.
L’entrepreneur est responsable de la sécurité du chantier, tant par rapport aux promeneurs ou personnels que par
rapport aux arbres existants conservés qu’il devra protéger par tous moyens. Pour éviter le moindre risque de
détérioration d’autres végétaux, ouvrages, réseaux, les arbres seront démontés pièce à pièce. Le brûlage des produits
végétaux de coupe ou d’arrachage est interdit.
Le démontage proprement dit consiste à supprimer progressivement la partie anémiée de l'arbre pour faciliter son
abattage. Il se fait en supprimant dans un premier temps toutes les branches basses qui gèneront la chute des branches
hautes, puis en descendant à l'aide de cordage les branches supérieures.
1 - Dans les situations où l'arbre peut être démonté et les éléments descendus au pied de l'arbre, il sera procédé
comme suit :
- L'arbre est "épluché" de bas en haut, les branches sont descendues au fur et à mesure selon la méthode
montagnarde "en rappel", par un aide au sol qui guide la corde en relâchant doucement jusqu'à l'endroit précis.
La tête est coupée, au moment de la chute l'aide au sol l'oriente au moyen d'une corde.
- Le tronc est débité de haut en bas, par petits segments, les sections les plus hautes étant guidées dans leur chute
par une corde.
2 - Dans les situations où l'arbre doit être démonté sans que les éléments soient descendus au pied de l'arbre : (le sol
autour de l'arbre doit être préservé de toute chute où l'accès au site ne peut se faire jusqu'au pied), il sera procédé
comme suit :
On fera appel à la méthode dite "tyrolienne", qui va consister à évacuer latéralement les branches coupées. Une
corde est tendue entre l'arbre à abattre et un point fixe éloigné. Cette corde set de passerelle, le long de laquelle
coulissent des mousquetons emmenant les branches coupées suspendues à une petite corde.
Les souches appartenant aux arbres abattus, ainsi que celles existantes dans l’emprise du chantier et mises à jour au
cours de l’exécution des travaux, seront arrachées puis évacuées à la décharge. Aux équipements traditionnels des
engins de terrassements (godets, rétro), il sera préféré l’utilisation de lames courbes ou d’angle permettant de
sectionner les racines à proximité immédiate de la base du tronc.
En effet, l’utilisation de tels équipements permet de limiter le volume correspondant à la souche et par conséquent, de
limiter les tassements ultérieurs ou de mélanger les divers horizons. Avant le dessouchage, l’entreprise doit repérer avec
précision tous les réseaux et adapter les engins de dessouchage en conséquence.
Tous les produits de démontage, abattage, extraction etc… seront évacués en décharge aux frais de l'entreprise.
Les terrassements sont effectués en tous sols. Lors des travaux de terrassements, l’entrepreneur doit surveiller la
stabilité des ouvrages, constructions et immeubles voisins, s’assurer de l’emplacement des réseaux et prendre toute
mesure de nature à prévenir les incidents. Il devra se conformer aux demandes des concessionnaires de réseaux dans
le cas de présence de réseaux au droit des fouilles d’arbres.Les terrassements seront effectués par petits engins et à la
main à proximité des réseaux.Tous les déblais de fouilles seront évacués à la décharge.
Les dimensions des encaissements ne pourront être inférieures à (foisonnement compris) :
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- pour les arbres compris entre 12/14 et plus : 3 m³
- pour les arbres compris entre 12/14 et 14/16 : 2 m³
- pour les baliveaux : 1 m³
- pour les arbustes : 0m40
- pour les gazons : 0m15
Pour les arbres, la fosse sera carrée, longue ou en tranchée, adaptée aux contraintes du site. Le centre des fosses de
plantation sera repéré par tuteur ou fiche de repérage. Le fond de fouille sera soigneusement décompacté. De même, il
pourra être procédé, en limite de paroi verticale à la fouille, à la mise en place d’un géo-textile non tissé anti-
contaminant.
Aucune fosse tant pour les arbustes que pour les arbres ne devra être étanche. L’entreprise réalisera toute prestation
permettant d’assurer un drainage satisfaisant.
Les fosses seront réceptionnées avant la mise en place de la terre végétale, afin de vérifier la conformité des
dimensions et l’évacuation des terres impropres. Elles ne seront réalisées qu’en condition d’humidité satisfaisante
(humidité des matériaux inférieure à 20%) et seront interrompues en temps de pluie.
Dans la situation de sol hydromorphe, l’entrepreneur devra :
- soit établir un drainage permettant d’évacuer la rétention d’eau dans les fosses
- soit planter en banquette à 0m40 au-dessus de terrain environnant.
Dans tous les cas, le fond de forme aura été soigneusement décompacté.
L’entrepreneur a à sa charge tous les travaux et fournitures nécessaires à l’exécution des épuisements. Il doit assurer la
protection de son chantier contre les eaux de toutes natures et de toutes origines. Il est responsable des conséquences
en pertubations qu’il apporterait dans l’écoulement des eaux de toutes origines.Il est tenu d’assurer l’évacuation des
eaux de toutes origines par tous moyens.
Ces obligations comprennent la construction et l’entretien des ouvrages (rigoles, drains, puisards), de captage et
d’adduction des eaux, la fourniture de l’énergie et du combustible, la main d’oeuvre d’exploitation et de surveillance, la
remise en état des lieux, etc...de telle façon que tous les ouvrages décrits dans le présent CCTP soient exécutés à sec.
3.3.2 - Réseaux
Dans le cas où l’entrepreneur constate la présence de réseaux (canalisations,câbles...) dans l’emprise de la fosse de
plantation, il sera tenu de faire constater la situation aux concessionnaires auxquels il appartient de déplacer ou de
protéger ces réseaux.
Il appartient à l’entreprise de dérouler une feuille de polyane ou polyéthylène entre réseaux et fouilles avec ancrage en
fond de fouille, après accord du concessionnaire et du Maître d’oeuvre.
Dans le cas où l’entrepreneur constate la présence de réseaux “abondonnés” dans l’emprise des fosses de plantations,
il sera tenu de faire constater la situation aux concessionnaires auxquels il appartient de couper,de démonter, d’évacuer
et d’obstruer ces réseaux.
Après réception et décompactage du fond de forme, les fosses de plantations seront remplies par une terre végétale de
bonne qualité, homogène, aérée et riche en éléments nutritifs. La terre sera mise en place si possible un mois avant la
plantation pour permettre un tassement naturel. La terre sera mise en place à l’aide d’engins légers ou à la main selon
les contraintes, sans tassement, en prenant en compte le foisonnement naturel d’environ 20%.
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3.3.4 - Etaiements - blindages
L’entrepreneur sera tenu d’exécuter tous les de protection destinés à prévenir tous désordres pouvant résulter de
l’ouverture des fouilles. Il sera responsable de tous les éboulements qui pourraient survenir, de tous les dommages qui
pourraient être causés aux immeubles riverains, aux ouvrages souterrains publics ou privés, aux canalisations de toutes
sortes.
L’entrepreneur est tenu d’effectuer les blindages des fouilles lorsque cela est nécessaire suivant la législation en
vigueur.Les blindages seront fonction de la nature du terrain et des efforts obliques provoqués par les surcharges dues
à la circulation et aux constructions le long de la tranchée.Dans tous les cas, les dispositions adoptées pour le blindage
devront être conformes aux prescriptions prévues par la législation du travail. Les sujétions correspondantes ne
donneront lieu à aucune plus-value. L’abandon d’étais ou de blindages dans les fouilles ne pourra se faire qu’avec
l’accord du Maître d’oeuvre.Il sera tenu compte dans la mise en oeuvre de la terre végétale de son foisonnement.
La terre végétale d’apport pourra soit être amenée directement à pied d’oeuvre, soit être stockée temporairement sur le
chantier ou à proximité immédiate.Dans ce dernier cas, les tas ne pourront avoir une hauteur supérieure à 1,50 m, ils
seront disposés sur une plate-forme protégée des eaux de ruissellement et seront soigneusement fermés par damage
pour les protéger des pluies. Le rebouchage partiel des trous pourra être fait avant l’ajustement définitif qui accompagne
la plantation proprement dite.Il sera effectué jusqu’à la hauteur approximative convenable pour recevoir le pied des
arbres. Au préalable, l’eau qui aurait pu s’introduire dans les trous sera retirée. S’il s’agit d’une élévation de la nappe
phréatique, l’entrepreneur devra signaler le fait au Maître d’oeuvre qui jugera s’il y a lieu de surseoir aux apports et
plantations jusqu’à l’assèchement suffisant des fonds.Les tuteurs devront être fichés dans la terre ferme du fond des
trous avant le rebouchage partiel,toutes précautions étant à prendre par l’entrepreneur quant au maintien de leur
verticalité lors des remblais.
Le rebouchage total des trous pourra également être accepté, l’ajustement définitif étant dans ce cas constitué par la
réouverture de l’espace nécessaire à la disposition de l’appareil radiculaire ou des mottes.
Les tuteurs serviront dans ce cas également de repérage des fosses. La mise en place de la terre végétale se fera en
plusieurs fois, sans réclamer de plus-value. La mise en place étant fractionnée, l’entreprise s’engage à intervenir sans
délai dès que nécessaire et sans plus-value.
3.4 Terrassements
Pour les déblais, la tolérance admise sur les cotes de niveau, après compactage, est de :
+0
- 0m02
Le régalage des remblais sera réalisé en couche d’épaisseur maximum de 0m20. Ils seront compactés et
éventuellement arrosés. L’encaissement et le compactage du fond de forme seront réalisés sur une largeur dépassant
de 0m50 les bords de la chaussée ou le dos des bordures. Les formes devront avoir une densité en place égale ou
supérieure aux valeurs ci-dessous (pourcentage Proctor) :
Pendant l’exécution des terrassements, l’entrepreneur est tenu de conduire les travaux de manière à éviter que le fond
de forme ou les matériaux de déblais ne soient dégradés ou détrempés par les eaux de pluie. Il doit à cet effet maintenir
une pente suffisante sur les surfaces travaillées, ou exécuter des saignées, rigoles ou fossés provisoires nécessaires à
l’évacuation des eaux hors du périmètre de travail.
Suivant la nature du terrain, il pourra être demandé d’effectuer des fouilles complémentaires dont la profondeur sera
définie sur le site. L’attention de l’entreprise est attirée sur la réalisation des terrassements en limite des arbres
conservés ou d’ouvrages particuliers. Les terrassements seront exécutés manuellement
40
3.5 Formes et revêtements de sol
Elle sera mise en place par couche de 20 cm maximum, régalée et compactée suivant les normes en vigueur,
parfaitement humidifiée. Les véhicules approvisionnant la grave ne devront rouler sur le fond de forme que si celle-ci est
bien protégée.
On veillera tout particulièrement à ne pas créer de désordre lors du régalage des matériaux.
Mise en oeuvre : il sera apporté un très grand soin à la mise en oeuvre pour éviter les phénomènes de ségrégation. La
compacité devra atteindre pour 95 % des mesures 95 % de la densité maximale obtenue à l’essai Proctor modifié,
sachant qu’aucun point ne devra être inférieur à 92 %.
Altimétrie et planimétrie : les cotes altimétriques de cette couche de fondation terminée ne devront pas s’écarter de +
millimètres des cotes théoriques.
La tolérance de planimétrie de la couche terminée sera de 1 cm à la règle de 3 m, en tous points et en tous sens.
En règle générale, les prescriptions relatives à la fabrication et à la mise en oeuvre de la grave laitier ou de la grave
ciment, sable ciment seront conformes aux dispositions énoncées :
* dans la Directive pour la réalisation de chaussée en grave-ciment de mars 1969 et dans les compléments à cette
directive d’octobre 1975 ;
* dans la notice sur les sables traités aux liants hydrauliques jointe au catalogue 1977 des structures types de
chaussées neuves établies par le Ministère de l’Equipement (SETRA-L.C.P.C.).
L’entrepreneur est habilité, après signature du marché, à présenter des propositions de modifications des formules de
compositions différentes de celles indiquées ci-dessus, sous réserve de fournir une étude de laboratoire accompagnée
de toutes justifications.
Détail de maniabilité : Le délai de maniabilité est la durée comptée à partir du malaxage, pendant laquelle la prise du
ciment restant nulle ou très faible, on peut procéder à la mise en oeuvre et au compactage sans que cela ait une
incidence notable sur les performances mécaniques du matériau. Le délai de maniabilité sera déterminé, à deux
températures distantes de 10 C encadrant la température probable du chantier. A la température représentative du
chantier, la grave ciment fournie par l’entrepreneur devra posséder un délai de maniabilité minimale de 6 heures.
Stabilité immédiate des sables traités : L’indice de portance immédiate (IPI) des sables traités ne sera pas inférieur à 35.
Transport : L’entrepreneur est tenu d’alimenter régulièrement le chantier et devra soumettre son itinéraire au Maître
d’Oeuvre. L’entrepreneur doit prendre toutes dispositions pour ne pas circuler sur les matériaux mis en place.
Les prescriptions de l’article 23.3 alinéa 2 du fascicule 25 du CCTG sont applicables aux joints transversaux, joints
d’arrêt de chantier en fin de journée ou de semaine.
La mise en oeuvre des graves traitées et des sables traités par temps de pluie continue ou lorsque la température est
inférieure à cinq (5) degrés Celsius est interdite. Sauf dispositions différentes agréées par le Maître d’Oeuvre, en cas
d’orage survenant en cours de mise en oeuvre, la grave traitée ou le sable traité répandus et non compactés seront
remplacés dans les conditions suivantes :
* l’entrepreneur évacuera à ses frais les matériaux répandus,
* le mandataire réglera à l’entrepreneur le remplacement des matériaux enlevés (fabrication,transporet mise en oeuvre).
Humidification du support : Le Maître d’Oeuvre se réserve le droit d’imposer l’humidification du support immédiatement
avant le répandage des matériaux en fonction des conditions météorologiques et de la teneur en eau du matériau en
place.
* A cet effet, l’entrepreneur devra avoir en permanence sur le chantier une citerne à eau mobile, munie d’une rampe
fine.
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* L’humidification du support devra être suffisante pour s’opposer à la dessication des matériaux sans permettre la
formation de flaques.
* La valeur optimale de la teneur en eau devra se situer à - 1 % + 1,5 % de la référence O.P.M. du matériau considéré.
Répandage : Le répandage de l’assise sera toujours effectué en une seule couche jusqu’à 25 cm d’épaisseur. Toutes
les précautions seront prises pour obtenir, rapidement au répandage, les profils définis par les plans, dans un état de
foisonnement homogène et sans recharge.
Couches de fondation et de base : Le répandage et le régalage des matériaux seront exécutés à l’aide soit de
niveleuses soit de finisseurs.
Compactage :
* L’atelier de compactage devra suivre immédiatement l’atelier de répandage et de régalage et être prévu en
conséquence.
* Les matériels proposés par l’entrepreneur seront soumis à l’agrément du Maître d’Oeuvre après exécution des
planches de compactage.
Leur nombre sera déterminé suivant le débit de la centrale et le débit propre à chacun d’eux compte tenu des
épaisseurs à compacter, du nombre de passages exigés et du rendement des engins.
* L’entrepreneur est tenu d’avoir en réserve sur le chantier un compacteur vibrant.
* L’entrepreneur conserve la faculté de présenter au Maître d’Oeuvre un atelier de compactage différent de celui défini
au paragraphe ci-dessus.
Dans ce cas, il lui appartient de faire la preuve dans le cadre des essais préalables decompactage,prévus au
paragraphe ci-dessous, que la densité minimale fixée audit paragraphe est effectivement atteinte, étant entendu que les
frais de ces essais préalable et ceux des essais de densité en place correspondants, à l’exclusion de la fourniture des
granulats, seront entièrement supportés par lui.
* L’entrepreneur procédera pour la grave traitée et le sable traité, au début du chantier, à des essais de compactage
avec l’atelier défini ci-dessus, destinés à fixer les modalités pratiques d’utilisation de cet atelier, en recherchant, en
particulier :
- le nombre de passes de chaque engin,
- la charge de chaque engin,
- la vitesse de marche de chaque engin,
- la pression de gonflage des pneumatiques des compacteurs à pneus automoteurs,
- s’il y a lieu, les caractéristiques de vibration de rouleaux vibrants.
* Après définition par le Maître d’Oeuvre des conditions d’utilisation de l’atelier de compactage, la densité en place sera
contrôlée sur vingt (20) “stations” dont les résultats, d’au moins quatre vingt quinze (95) pour cent d’entre elles devront
être au moins égal à quatre vingt quinze (95) pour cent de la densité de référence obtenue lors de l’étude de laboratoire,
mesurée au gammadensimètre type TROXLER.
Réglage fin : Tout réglage fin après achèvement du compactage est interdit
* L’entrepreneur sera dispensé de toute opération de réglage fin si, compte tenu des moyens et des méthodes utilisés
pour la mise en oeuvre des matériaux, il fait la preuve que les tolérances requises à l’article du CCTP N° 3.08.11 (en
nivellement et en surfaçage) sont effectivement respectées.
* Dans les autres cas, l’entrepreneur sera tenu d’exécuter un réglage fin, après un précompactage, à l’aide d’une
niveleuse manoeuvrée par un conducteur expérimenté, ou par tout autre moyen assurant un résultat au moins
équivalent. Ce réglage fin sera exécuté par rabotage de toute la surface sur une épaisseur au moins égale à deux (2)
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centimètres. Si le délai de maniabilité fixé à l’article 3.06.1 du présent CCTP peut être respecté, les matériaux récupérés
devront être utilisés à l’aval de la section réglée après accord du Maître d’Oeuvre.
* Les valeurs obtenues devront être conformes aux prescriptions de l’article N° 3.08.06.
En complément au second alinéa de l’article 19.1.1 du fascicule 25 du CCTG, l’arrosage des matériaux avant ou
pendant le compactage est soumis à l’acceptation préalable du Maître d’Oeuvre.
* L’entrepreneur devra désigner nominativement au Maître d’Oeuvre le responsable du fonctionnement de l’atelier, lui
remettre le moment venu les consignes écrites nécessaires (ordre de passage des engins, nombre de passes, plan de
balayage...etc) un exemplaire de celles-ci étant adressé au Maître d’Oeuvre,
* Lorsqu’il demandera la réparation ou le remplacement d’un matériel, le Maître d’Oeuvre devra préciser les raisons par
écrit à l’entrepreneur,
* L’entrepreneur n’a droit à aucune indemnité pour l’immobilisation de son matériel et de son personnel quelle que soit la
durée de l’arrêt.
Epaisseur du corps de chaussée : Les tolérances de mise en oeuvre sont les suivantes
Grave non traitée : + 5 cm
-0
Sable traité : + 3 cm
-0
Grave ciment : + 2 cm
ou grave laitier -0
Enduit de cure : Il sera exécuté un enduit de cure sur les graves traitées et sables traités.
* Le répandage de l’enduit de cure sera effectué immédiatement après le compactage. Un balayage de l’assise devra
être exécuté avant la mise en oeuvre de l’enduit de cure.
* Si, au moment du répandage, la surface de l’assise n’est plus humide, elle devra être humidifiée par arrosage.
* L’enduit de cure sera réalisé à raison de 0,500 kilogramme d’émulsion cationique à soixante (60) pour cent au mètre
carré et sera suivi de gravillonnage à raison de cinq (5) litres de gravillons 4/6,3 par mètre carré.
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3.5.4 - Enduit bicouche
Mise en oeuvre : La mise en oeuvre des enduits bicouche sera conforme aux prescriptions du fascicule 26 du CCTG.
Formulation : Il appartiendra à l’entrepreneur de déterminer une formule d’élaboration de la grave bitume qu’il
soumettra,pour agrément au Maître d’Oeuvre et qui sera conforme aux directives données pour la réalisation des
assises de chaussée en grave bitume de septembre 1972 et décembre 1974. L’ensemble des frais de formulation et de
contrôle restera à la charge de l’entreprise. Le matériau ainsi défini devra, en outre, répondre aux caractéristiques
suivantes :
Dimensions : La dimension maximale des granulats sera < 20 mm.
Granularité : La granularité sera de type semi-grenues et devra correspondre aux pourcentages de refus définis ci-après
:
G.B 0/20 % de refus
Angularité : Les matériaux seront entièrement concassés. Ils proviendront de roches massives ou à la rigueur de
matériaux alluvionnaires dont, à l’origine, les plus petits éléments auront 4 fois la dimension des plus gros éléments du
matériau concassé.
Dureté : Le coefficient Los Angeles des granulats sera < 25.
Propreté : L’équivalent de sable sur la fraction 0/2 du matériau sera ES > 40.
En outre, la grave devra avoir un indice de plasticité non mesurable et une teneur en matière organique < 2 %.
Fines d’apport : Si l’on doit procéder à un apport de fines, celles-ci devront être de nature calcaire et avoir une
granulométrie telle que 80 % au moins des éléments passent au tamis de 0,08 mm et 100 % au tamis de 0,2 mm.
Teneur en liant : Elle sera fonction de l’épaisseur de pose définie sur les plans N° G ; et d’autant plus élevée que la
couche est moins épaisse, à savoir :
> 15 3.50 %
15 3.80 %
12 4.00 %
10 4.20 %
Compactage : Il sera conduit de façon identique à celles définies au paragraphe 3.05.11 du présent CCTP.
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Performances : La formulation de la grave bitume et le compactage devront conduire à l’obtention des performances
suivantes :
Les prescriptions relatives à la fabrication et à la mise en oeuvre des matériaux bitumineux seront conformes aux
dispositions énoncées dans les directives mentionnées ci-après :
* “Directive pour la réalisation des assises de chaussée en grave-bitume et sable-bitume” de septembre 1972, établie
par le Ministre de l’Equipement (SETRA-L.C.P.C.).
* “Directive pour la réalisation des couches de surface de chaussée en béton bitumineux” de septembre 1969, établie
par le Ministère de l’Equipement (SETRA-L.C.P.C.).
Composition des bétons bitumineux : La composition des bétons bitumineux laissée à l’initiative de l’entrepreneur, devra
être déterminée de façon à obtenir des caractéristiques suivantes :
BETON BITUMEUX
Essai d'immersion-compression à 18
* Compacité L.C.P.C en %
Minimale 91
Maximale 95
* Compacité MARSHALL en %
Maximale 96
Les compositions définitives des bétons bitumineux seront arrêtées d’un commun accord entre le Maître d’Oeuvre et
l’entrepreneur qui à l’appui de sa proposition devra indiquer les résultats des études et essais effectués. Le Maître
d’Oeuvre se réserve la possibilité d’accepter les formules après vérification des performances et éventuellement
modification de la composition proposée.
Transport des enrobés : Le Maître d’Oeuvre se réserve le droit de refuser les bétons bitumineux transportés dans un
camion non bâché. Entre la centrale d’enrobage et le chantier de mise en oeuvre, les camions devront impérativement
emprunter les itinéraires imposés par les services techniques de la Ville.
* Couche d’accrochage
Une couche d’accrochage à l’émulsion acide de bitume à 60 % au dosage de 200 à 300 g/m2 sera répandue avant la
mise en oeuvre de la couche de roulement en béton bitumineux.
Conditions générales :
* La mise en oeuvre des bétons bitumineux, lorsque la température relevée le matin à (sept) 7 heures sous abri sera
inférieure à sept (7) degrés Celsius, est subordonnée à l’accord préalable du Maître d’Oeuvre.
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* La mise en oeuvre des bétons bitumineux sera interrompue pendant les orages, les fortes pluies et les pluies
modérées mais continues, elle pourra être autorisée par le Maître d’Oeuvre en cas de pluies fines.
* Il est précisé que la température minimale de répandage sera augmentée de cinq (5) degrés Celsius en cas de vent ou
de pluies fines.
* Les bétons bitumineux qui seraient, soit chargés sur camions, soit répandus à une température insuffisante seront
rebutés et évacués hors du chantier. La fabrication, le transport et la mise en oeuvre des quantités de matériaux
correspondantes ne seront pas payés à l’entrepreneur.
Température de mise en oeuvre : Les bétons bitumineux seront mis en oeuvre à une température supérieure aux
minima suivants :
* bitume 40/50 : 135 ° C
* bitume 60/70 : 130 ° C
Joints longitudinaux :
* Le répandage de la couche de roulement sera exécuté au finisseur sur toute la largeur de la chaussée, soit à l’aide de
deux (2) finisseurs travaillant en parallèle
* La surface du joint sera badigeonnée à l’émulsion cationique de bitume juste avant le répandage de la bande contiguë.
Joints transversaux :
* En cas d’arrêt du finisseur par défaut d’approvisionnement momentané, l’entrepreneur ne procédera pas au relevage
de la table.
* Les joints transversaux de construction - joints d’arrêt de chantier – devront être exécutés par découpage suivant un
plan perpendiculaire à l’axe longitudinal de la chaussée, à environ cinquante (50) centimètres en arrière de l’arête
supérieure du sifflet.
* Les matériaux enlevés lors du découpage des joints devront être évacués hors du chantier.
Compactage :
* Les finisseurs devront être équipés d’un table vibrante lourde.
* Les compacteurs à pneus devront avoir une charge au moins égale à deux (2) tonnes par roue et la pression de
gonflage devra pouvoir varier de trois (3) à neuf (9) bars. Ils devront compacter immédiatement derrière les finisseurs.
* Les modalités de compactage seront définies à la suite d’une planche d’essais réalisée conformément au paragraphe
1 de l’article 19 du fascicule 27 du CCTG. Elle sera réalisée en début de chantier par l’entreprise. Il appartiendra à cette
dernière de prouver, à ses frais, que les caractéristiques définies à l’article 3.05.2 sont bien respectées.
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* Contrôle des profils
Le réglage des profils étant effectué en surfaçage, il sera procédé, conformément à l’article 20 du fascicule 27 du
CCTG, au contrôle de la quantité moyenne mise en oeuvre par unité de surfaces. Ce contrôle sera effectué par longueur
correspondant à une journée de travail. La tolérance est de :
Ep : 3, 4, 5, 6 cm
Ep nominale - 0,5 m maximum
Ep : 8, 10, 12 cm
Ep nominale - 0,7 m maximum
Les pavages sont chargés, protégés, transportés et amenés à pied d’oeuvre par l’entreprise sur le chantier.
Les pavages seront posés sur un mortier plastique ferme de 350 Kg, d'épaisseur 4 cm pour les pavés d'épaisseur < à
10 cm ; de 6 cm pour les pavés d'épaisseur > à 10 cm. Chaque dalle devra être choisie avec soin et parfaitement calée.
Les joints seront compris entre 1 et 1.5 cm et remplis de mortier de ciment. Leur remplissage devra être parfait. Aspect
et couleur à présenter en échantillons préalables au Maître d'œuvre. (ciment gris clair, ou ciment blanc, avec adjonction
de chaux et sable ocre). Les joints et le mortier des modules ou de traverse de circulation seront renforcés au LANKO
ou équivalent.
Les modules devront être parfaitement propres après la pose.
Les modules de rives seront épaulés.
La pose sera conforme au CCTG – fascicule 29 – voiries et espaces publics.
Le mode d'évaluation des travaux de revêtement de sol tient compte de toutes les sujétions d'exécution notamment des
difficultés aux abords des bâtiments, des ouvrages divers, des formes, des pentes, des butées en béton ou les bords
extérieurs de toutes découpes et façon de pose, ainsi que de toutes façons de pont , de passages en bois et de
signalisation, pendant les travaux. Le temps de séchage devra être parfaitement respecté conformément aux normes en
vigueur.
Il tient compte aussi de tous les types de pose.
Les murets seront mis en place à l’aide d’engins légers. Toutes mesures sont prises pour ne pas endommager les
ouvrages déjà exécutés. Le calage doit être parfait en altimétrie et en linéarité. Tout module endommagé pendant la
pose sera remplacé.
L’entreprise doit tous les plans d’exécution nécessaires au dimensionnement des ouvrages.
Il sera mis en place un revêtement enrobé à chaud avec liant en bitume de synthèse incolore ou liant végétal incolore
avec gravillons conformes aux normes de couleur ocre – beige.
La mise en place sera exécutée selon les prescriptions du fournisseur et conformément aux régles de l’art.
Le revêtement devra être garanti 10 ans.
Il pourra être de type COLCLAIR ou techniquement équivalent.
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soupiraux et emmarchements. Le temps de séchage devra être parfaitement respecté conformément aux prescriptions
du fournisseur.
Le grenaillage sera exécuté au moins 1 mois après l’application des enrobés afin de permettre l’élimination des huiles
dans le bitume.
Quelque soit le mode opératoire grenaillage ou hydrogrenaillage choisi par le Maître d’Ouvrage., l’aspect devra être
parfaitement régulier et de couleur homogène.
L’entreprise prendra toutes les mesures de protection par rapport aux ouvrages voisins.
3.6.1 Préfabriqués
Les courbes seront réalisées avec des éléments de 0m33. Les bordures, caniveaux et fils d’eau seront posés sur une
fondation de béton NO 1, conformément aux indications portées ci-après :
Les joints de bordures et caniveaux en béton vibré seront lissés à la truelle. Les joints seront réalisés en mortier de
ciment N°2. Aucune trace de laitance ne sera tolérée. Des essais de couleur de joints sont demandés pour validation
avant exécution.
3.7 Assainissement
Voir PARTIE 2
Les travaux seront exécutés selon les règles de l’art, et la réalisation des ouvrages tant dans leur conception que dans
leur réalisation devra être conforme aux prescriptions et normes en vigueur.
Les formules des mortiers et bétons seront conformes aux normes en vigueur selon leur utilisation et présentés avant
tout commencement d’exécution.
Confection des mortiers et bétons : Les dosages devront être conformes à la norme NFP 18.304. Ils seront réalisés
d’une manière pondérale, contradictoirement avec le Maître d’Oeuvre ou son représentant. Les dosages en eau devront
être scrupuleusement respectés et tiendront compte des pourcentages d’eau contenue dans les agrégats.
La durée de malaxage mécanique des mortiers et bétons sera au moins de 3 minutes.
Le Maître d’Oeuvre pourra à tout instant effectuer les prélèvements pour le contrôle des dosages prescrits. Il pourra en
outre, demander un béton témoin dont les résistances seront soumises à son agrément.
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Coffrages - Parements : Les coffrages seront des coffrages grossiers pour les surfaces cachées en béton ordinaire et
des coffrages soignés pour le béton armé et pour les surfaces vues. Il devront être non déformables sous la vibration.
Les limites de tolérances fixées par l’Article 25 du fascicule 65 du CPC sont applicables à tous les bétons.
3.8.2 - Ouvrages
Ils seront exécutés conformément aux normes et prescriptions en vigueur ou aux prescriptions du fournisseur.
L’entreprise est tenue de fournir tous les plans d’exécutions, note de calculs et dimensionnements.
Il sera posé conformément aux normes du fournisseur leur scellement sera tel qu’aucune pression ou traction ne pourra
desceller l’ensemble.
L’entreprise est tenue de fournir tous les plans d’exécution, notes de calculs et dimenssionnements.
Le certificat de conformité est demandé pour les jeux.
3.9 Plantations
Si la terre végétale étant déjà installée préalablement sur le site, il sera réalisé un décompactage pour aérer le substrat.
La terre végétale en place fera l’objet des mêmes analyses physico-chimiques, à raison d’une analyse par type de sol,
que la terre végétale à fournir, afin de définir les amendements pour l’obtention d’une terre bien équilibrée, en fonction
des plantations prévues.
Selon les amendements retenus en fonction des résultats des analyses physico-chimiques de la terre, ils seront
incorporés par épandage sur la terre en place et fraisage jusqu’à obtention d’un mélange homogène.
Ils seront incorporés dans les fosses de plantation, épandus sur la terre. En cas de terre trop argileuse, un amendement
sableux sera prévu dans le cadre de la prestation.
Le maître d’oeuvre demande à l’entreprise des analyses de contrôles après exécution du mélange ou après mise en
place, à raison d’une analyse par type de sol et type d’utilisation.
L’emploi de pesticides est interdit par le maître d’ouvrage. L’entreprise devra proposer des solutions alternatives afin
d’éliminer toute concurrence herbacée.
Ils devront être soigneusement exécuté afin de permettre d’améliorer la fertilité du sol et incorporer les engrais. Les
mottes devront être détruites, les cailloux, racines et détritus évacués en décharge. L’entrepreneur devra adapter le
matériel utilisé aux différentes situations rencontrées.
Le paillage sera mis en place de façon mécanique ou manuelle sur une terre parfaitement réglée et sans mottes, sur
une épaisseur régulière.
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3.9.2 - Plantations
Pour les arbres de grande dimension, des engins de levage spéciaux sont nécessaires pour les déplacer et les
manipuler sans les endommager pour toutes les opérations d’arrachage, transport, stockage et plantation.
Les branches seront attachées par des cordres végétales pour regrouper leur volume, le tronc sera protégé par un tissu
en jute, et tous les points de levage seront soigneusement entourés d’étoffes pour ne causer aucune blessure.
L’arrachage
L’arrachage des plantes dans les pépinières s’effectuera avec toutes les précautions nécessaires pour ne pas
endommager les racines. Il devra se faire, autant que possible, par temps doux et humide, il ne devra jamais être
effectué sous l’action d’un vent desséchant ou par temps de gelée.
Huit jours à l’avance, l’entrepreneur fera connaître le jour où il se propose de procéder à l’arrachage, suivant le
calendrier demandé par le Maître d’oeuvre ; le Maître d’oeuvre ou son représentant pourra y assister ainsi qu’au
chargement. Toute plante susceptible d’avoir subi des dégâts pendant ces opérations pourra être refusée.
Les mottes seront protégées. Les végétaux voyageront dans des camions bâchés avec chevalet si besoin pour la
protection des premières charpentières. Les transports seront interrompus pendant les périodes de gel. En outre, le
déchargement se fera au moyen d’engins adaptés, c’est à dire de puissance surdimensionnée par rapport au poids à
déplacer (afin de ne pas secouer les mottes). On utilisera des élingues souples, des harnais-sangles ou des griffes de
manutention. En aucun cas, l’arbre se sera appréhendé et levé par le collet.
Entre l’arrachage et la plantation, les racines nues seront enveloppés avec de la paille, des herbes, de la mousse ou
d’autres procédés. un délai maximum de 4 jours sera toléré entre l’arrachage et la plantation. Si le délai fixé est dépassé
pour une raison légitime, l’entrepreneur proposera un procédé convenable pour conserver les plantes. Toutefois, le
Maître d’oeuvre accepter la livraison sur le chantier des végétaux, s’il sont mis en jauge, conteneurs ou conservés par
un procédé accepté.
Dans ce cas, de toute manière, la responsabilité de l’entreprise restera pleine et entière. La jauge sera effectuée dans
les règles de l’art, sur un terrain assaini. Les racines ou les mottes seront protégées de la dessiccation, du froid et à
l’abri de la lumière. Elles seront maintenues humides.
Toutes les précautions devront être prises à la livraison, pour éviter les blessures aux végétaux et particulièrement le
bris de l’extrémité fléchée. Les végétaux seront livrés en racine nue, en godet, en conteneur, en motte grillagée (une
toile de jute sera interposée entre le grillage et la motte), ou en bac selon les prescriptions de la maîtrise d’oeuvre.
L’entrepreneur fournira au Maître d’oeuvre le certificat phytosanitaire de chaque livraison, émanant du service de la
protection des végétaux. Cette disposition ne donne qu’une indication sur la conformité phytosanitaire des végétaux, des
contre-analyses pouvant être demandées par le Maître d’oeuvre. Lors de la livraison, il ne sera pas appliqué de taille
systématique sans le contrôle d’un représentant de la maîtrise d’oeuvre. Cette taille sera exécutée avec discernement,
en respectant la flèche.
Livraison
Les végétaux seront réceptionnés conjointement par le fournisseur, l’entreprise de plantations et le Maître d’oeuvre. En
cas de bris au cours du déchargement ou d’avarie en cours de transport, une mention de réserve sera faite. Cette
réserve pourra donner lieu au remplacement et à l’enlèvement par le fournisseur pépiniériste des éléments refusés dans
les quarante huit (48) heures suivant la constatation. Cette réception sera l’objet d’un procès verbal établi par l’entreprise
chargée des plantations et signé par le fournisseur pépiniériste et l’entreprise.
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3.9.2.2 - Plantation
Le trou de plantation sera adapté à la taille du végétal. Les dimensions du trou devront être supérieures d'au moins un
tiers aux dimensions de la motte. Avant la plantation, l’eau qui aurait pu s’introduire dans la fosse sera retirée.
Tailles et habillages
Préparation : les soins à donner aux végétaux avant plantation seront l’habillage, qui intéresse à la fois les racines et les
branches.
Pour les racines, l’opération consiste à supprimer parmi les racines, celles qui sont cassées ou meurtries, et à rafraîchir
le chevelu. Toutes les coupes doivent être nettes ; si l’on est obligé d’utiliser une scie, la plaie devra être rafraîchie au
moyen d’une serpette. Les racines des arbres et arbustes caducs seront rafraîchies en recépant les extrémités et en
supprimant les parties meurtries ou desséchées. On poursuivra le modelage de l’appareil radiculaire en vue d’un
enracinement ultérieur abondant et régulièrement réparti.
Pour les branches, l’opération consiste à supprimer parmi les branches celles qui sont cassées ou meurtries, et à
supprimer les branches mal placées ou trop serrées.
D’une manière générale, les coupes doivent aboutir à mettre en rapport racines et branches tout en dégageant la flèche
de l’arbre. Après la taille des racines, il y aura lieu de réduire en proportion la partie aérienne ainsi qu’il est dit ci-dessus,
en éliminant tous les rameaux morts ou inutiles. Il y aura lieu de considérer qu’il s’agit essentiellement d’une taille
destinée à assurer la reprise, la formation des arbres ou arbustes étant incluse dans les travaux ultérieurs
d’entretien. De ce fait, on gardera une flèche ou un prolongement à tous les arbres même s’il sont dichotomiques ou si
la forme naturelle, que la taille de formation ultérieure accentuera, doit être en éventail ou parasol. Les tailles
importantes ou malades devront revêtues de “Canquertox”. La taille des arbustes ne sera à effectuer qu’après plantation
et plombage suffisant à l’eau.
Les arbustes et arbres à racines nues seront pralinés au moment de la plantation. Les racines seront étalées
soigneusement dans le trou de plantation et garnies du mélange le plus meuble et le plus fin. Cette sera mise en place
en tassant modérément, afin qu’il ne subsiste pas de vide. Le trou sera ensuite rempli en piétinant doucement, surtout
vers les bords pour affermir le remblai.
Une cuvette sera aménagée au pied de chaque végétal, le diamètre de la cuvette sera pour les plantes en motte
inférieur à celui de la motte. En ce qui concerne les persistants, l’entrepreneur pour éviter les brisures des mottes par
enlèvement des tontines, pourra laisser celles-ci à condition de les rabattre sans que la paille ne ressorte de terre. De
même, il pourra laisser les paniers en grillage qui seront découpés. La partie inférieure sera découpée et retroussée en
fond de trou. Les poteries seront cassées avec précaution de manière à laisser intactes les racines sortant par les
trous. Les conteneurs en matière plastique seront obligatoirement enlevés. La motte sera désagrégée. Un plombage à
l’eau est alors prescrit, même si l’état hygrométrique du sol peut faire croire en son inutilité. Le plombage sera poursuivi
jusqu’à parfait liaisonnement des mottes et de la terre. Il est précisé que les périodes de plantations sont :
pour les végétaux à racines nues du 15 Novembre au 30 Mars.
pour les végétaux en mottes du 15 Octobre au 15 Avril
pour les gros végétaux du 1er Novembre au 30 Mars
Les plantations seront interrompues par temps de gelée ou si le sol est rendu trop boueux par les pluies, le dégel ou la
neige. Des plantations en dehors de ces époques pourront être acceptées par le Maître d’oeuvre sous certaines
conditions technique mais toujours sous la responsabilité entière de l’entrepreneur et seulement en fonction d’objectifs
définis. La fertilisation des végétaux comprendra l’incorporation d’engrais lors de la plantation, type NITROPHOSKA
PERMANENT ou similaire. Dans les zones soumises à un vent desséchant, il pourra être demandé de disposer un filet
coupe-vent autour des gros sujets, de façon à limiter cet effet.
Le fond de l’excavation sera rempli par la terre dont la composition est définie en fonction du végétal, jusqu’à la hauteur
convenable pour recevoir le pied de l’arbre.
51
La manutention des arbres obéit aux mêmes prescriptions que le déchargement. L’arbre sera positionné dans le trou de
plantation, au bon niveau, en tenant compte du tassement prévisible des terres. Le drain sera situé autour de la motte à
une distance de 20 cm. Le trou sera ensuite rempli en piétinant doucement, surtout vers les bords pour affermir le
remblai. Il sera rempli avec un substrat constitué de la terre extraite, de sable et des amendements permettant d’assurer
une bonne transition entre motte et terre végétale de la fosse. Une cuvette sera aménagée au pied de chaque arbre, son
diamètre sera inférieur à celui de la motte.
Il sera ensuite procédé au plombage, tassement hydraulique destiné à combler les vides entre la terre et l’appareil
radiculaire. Il est prescrit impérativement même si l’état hygrométrique du sol pourrait faire croire à son inutilité. Il sera
poursuivi jusqu’à parfait liaisonnement des mottes et de la terre. Il sera ensuite distribué par arrosage des hormones
d’enracinement (type transplantane ou similaire).
On procédera à la mise en place et fixation du système de maintien. Les arbres que l’action du vent aurait déviés seront
redressés. Les persistants ou marcescents en motte, pourront être assurés, à l’aide de contre-fiches tuteurées et
enfoncées en sol à l’extérieur de la motte dans le sens opposé aux vents dominants attachés aux deux tiers de la
hauteur de la plante.
La mise en place des engrais de fond destinés à amener les qualités chimiques de la terre à un bon niveau, des engrais
de couverture destinés à maintenir les qualités chimiques de la terre à un bon niveau.
3.9.2.3 - Tuteurage
L’ancrage des arbres sera exécuté conformément aux normes en vigueur et aux recommandations du fournisseur.
3.9.2.4 - Paillages
Paillage organique : il sera installé sur l’épaisseur demandée sur l’ensemble des massifs d'arbustes et au pied des
arbres. Au cours de la mise en oeuvre, toute les précautions seront prises pour ne pas abîmer les végétaux et ne pas
tasser le sol.
L’entrepreneur est entièrement responsable de la bonne venue des végétaux dont le délai de garantie est de 1 an à
compter du mois de Juillet après la date de plantation. Les plantes manquantes ou gravement mutilées ou dépérissant
notoirement seront assimilées aux plantes mortes et remplacées gratuitement au titre de la présente
garantie. L’obligation de remplacement ne dispense pas l’entrepreneur d’effectuer pendant la garantie les travaux
d’entretien des plantations, si l’entretien est demandé au détail quantitatif.
Définition de remplacements : les végétaux remplacés pendant la période de garantie devront l’être dans la même
variété mais avec une force supérieure égale à celle qu’ils auraient dû acquérir.
Le remplacement sera effectué dans de bonnes conditions pour éviter la détérioration des plantes saines.
Dans le cas où le remplacement d’une plante comporterait des risques pour les plantes voisines, un accord pour une
éventuelle modification d’emplacement ou de définition devra être demandé au maître d’ouvrage.
Les arbres remplacés seront de la même origine que ceux de la fourniture (afin de respecter l’homogénéité de
l’ensemble).
3.10 Maçonnerie
Toutes les maçonneries seront réalisées à partir de plans et calculs d’exécution fournis par l’entrepreneur,à exécuter
conformément aux régles de l’art, et prenant en compte les contraintes des divers corps d’état.
52
PARTIE 2 : ASSAINISSEMENT, TRANCHEES, FOURREAUX, DESSERTE TELEPHONIQUE,
AEP
ARTICLE 1 - GÉNÉRALITÉS
Un réseau eaux pluviales est à réaliser tout au long des voiries intérieures à l’opération. L’ensemble des ces eaux sera
évacué sur un réseau existant aux points et altimétries de raccordement indiqués sur les plans.
2.1 - Nivellement
Avant tout début de travaux, dès le piquetage général réalisé et l’implantation figée (après accord écrit du Maître
d’Oeuvre), l’entreprise devra vérifier par un nivellement les altitudes données aux profils en long, même si la pose se
fait à l’aide de matériel, type laser.
A cet effet, en partant d’un repère de nivellement, de nombreux référentiels (piquets bois enfoncés dans le sol et
bétonnés) espacés au maximum de 50 m, seront implantés de manière à constituer des repères fiables durant
l’exécution des travaux.
2.2 – Canalisations
Les regards de visite devront répondre à la norme NF 16-342. Le liant hydraulique utilisé pour le scellement devra tenir
compte de la résistance souhaitée et du temps de remise en circulation. Ils seront constitués impérativement d’éléments
en béton préfabriqués en usine.
53
La cunette, également préfabriquée, sera pourvue de réservations adaptées à la demande avec joint d’assemblage pré-
monté en usine de type FORSHEDA 910 ou similaire. Le montage devra présenter une parfaite concordance avec les
canalisations proposées. Elles devront permettre les déviations angulaires ou le maillage d’un autre réseau. La cheminée
constituée d’éléments droits et tête tronconique sera assemblée à l’aide d’un joint permettant de garantir une étanchéité
parfaite : tri 5 BLARD, mastic cordon préformé STRADAL, Gutta PREFOR, Jointo SABLA ou similaire. Les échelons
posés lors de la fabrication seront en fonte, en acier galvanisé, ou acier revêtu de matériau synthétique.
Le liant hydraulique utilisé pour le scellement devra tenir compte de la résistance souhaitée et du temps de remise en
circulation.
2.5.1. Fouilles
Les tranchées seront ouvertes à l'engin mécanique ou manuellement, suivant l'encombrement du sous-sol. Les
parois seront verticales. La largeur des tranchées est la largeur minimale définie à l’article V.6.3 du fascicule 70. Si la
tranchée est prévue pour recevoir plusieurs canalisations, la largeur au fond de fouille répondra aux prescriptions
définies dans le fascicule 70.
En cas de tranchées asymétriques, l'entrepreneur déterminera la largeur de fouille en tenant compte de la nature
géologique du terrain, de la présence d'eau stagnante et de toutes autres informations, afin de calculer la revanche à
appliquer.
Les déblais seront soit évacués à la décharge soit stockés sur place suivant les prescriptions fournies par le Maître
d’Oeuvre.
Les tranchées nécessaires à la mise en place des canalisations seront exécutées de telle sorte que les tuyaux
reposent sur un lit de sable de rivière de 0,15 m sous les canalisations.
Au droit de chaque joint, conformément à la norme NF EN 1610, le fond de fouille sera approfondi, de façon que le
tuyau porte sur toute la longueur du fût et non sur les collerettes.
2.5.2. Déblais
Les déblais provenant des fouilles impropres à la réutilisation en remblais ainsi que la démolition de voirie ou de
maçonnerie seront évacués à la décharge.
Les déblais pouvant être réutilisés pourront être stockés à proximité du chantier. Les stocks ainsi constitués seront
fermés afin d’être rendus insensibles aux intempéries. Tous stocks rendus impropres à la réutilisation, du fait d’un
mauvais stockage, seront évacués en décharge aux frais de l’entreprise.
Le lit de pose sera constitué d'un matériau tel que du refus de criblage de sable de rivière ou de gravillons 5/15 ou
8/20 (présence de nappe).
La stabilisation du lit de pose devra être effectuée jusqu'aux flancs du tuyau.
L'enrobage des canalisations sera assuré en sable de rivière ou en gravillons 5/15 ou 8/20 (présence de nappe),
jusqu'au niveau + 0,10 m de la génératrice supérieure de la canalisation.
La fouille sera remblayée en sable de carrière jusqu'au fond de forme de voirie par couches successives
correctement compactées.
Le sable de carrière sera remplacé par du béton liquide à prise rapide sur les portions où le compactage pourrait
causer des dommages aux habitations par leur proximité par rapport à la fouille.
54
2.5.6. Blindage
Conformément à la législation en vigueur, l'entrepreneur assurera la sécurité de son personnel et la compression des
terres par un blindage de la fouille adapté à la nature du sol.
Le retrait du blindage devra être exécuté au fur et à mesure du compactage des couches successives de remblai.
2.5.7. Compactage
Le compactage des remblais des tranchées sera réalisé selon les prescriptions du Guide Technique sur le
remblayage des tranchées édité en 1994 par le Service d'Etude Technique des Routes et Autoroutes (S.E.T.R.A.) -
Bagneux. L'entrepreneur notifiera le matériel employé, afin de déterminer l'épaisseur de matériaux à compacter.
Des essais de compacité seront réalisés. Les résultats devront être obligatoirement compris, pour 90 % des essais,
entre 95 et 100 % de l'O.P.N.
Les matériaux ayant une trop forte teneur en eau, suite aux intempéries, seront substitués aux frais de l'entrepreneur.
Lorsqu’une tranchée est ouverte sur un terrain de culture, une prairie ou un espace vert, l’entrepreneur est tenu de
procéder, avant tous travaux, au décapage et à la mise en dépôt de la terre végétale.
Les sujétions d’approche des matériaux et accessoires, (débroussaillage, abattage d’arbres, dessouchage, remise
en état et nettoiement des terrains) sont incluses dans le terrassement.
Sous chaussée ou trottoir, les matériaux constituant le revêtement et la fondation de la voie seront découpés avec
soin.
L’exécution des ouvrages en béton armé est réalisée suivant les dispositions du fascicule 65 A « exécution des
ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint », du fascicule 65 B « exécution des ouvrages en béton de
faible importance » et du fascicule 63 « confection et mise en œuvre des bétons non armés – confection de
mortiers ». L’exécution des ouvrages en béton armé est réalisée conformément à l’article V.8 du fascicule 70. Les
tolérances en X, Y et Z des ouvrages coulés en place sont les tolérances en X, Y et Z des ouvrages préfabriqués.
Les essais sont réalisés par un laboratoire d’essai agréé par le Maître d’Ouvrage. Les faces intérieures des ouvrages
sont lisses et étanches. La liaison avec les tuyaux préfabriqués se fait par l’intermédiaire d’éléments préfabriqués.
L’entrepreneur devra assurer, à ses frais, les études de béton armé pour tous les ouvrages à réaliser. Il soumettra
les calculs et dessins de béton armé au moins quinze (15) jours calendaires avant la date prévue pour la réalisation
du ferraillage. Il restera en tout état de cause responsable de la stabilité et de la solidité de ces ouvrages.
2.6 - Conditions de réception des travaux des collecteurs
Le contrôle des pentes, les essais de compactage et les tests d'étanchéité sont réalisés par l'entrepreneur, au fur et
à mesure de l'avancement des travaux, dans le cadre de son Plan d'Assurance Qualité. Si ces épreuves sont sous-
traitées, l'entreprise devra fournir au Maître d’Oeuvre les références de la société choisie pour accord. Vingt jours
55
ouvrés au moins avant de procéder à une épreuve, l'entreprise prévient le Maître d’Oeuvre de la date et de l'heure
envisagées. En l'absence du Maître d’Oeuvre, elle procède à l'épreuve et l'informe des résultats dans les meilleurs
délais. Dans le cas de résultat négatif, l'entrepreneur effectue les réparations nécessaires et réalise une épreuve
contradictoire, après en avoir avisé le Maître d’Oeuvre.
En cas de test non conforme ou de désaccord avec l'entrepreneur, le Maître d’Oeuvre peut, à tout moment, décider
de faire effectuer des épreuves par un prestataire désigné par elle. Ces tests seront imputés à l'entreprise de pose
par application des prix prévus au bordereau des prix du marché "réception". Les tronçons ou partie de réseaux
concernés seront désignés par le Maître d’Oeuvre avant essais. Le délai d'exécution des travaux comprend la
réalisation des essais.
PROTOCOLE
Les épreuves sont toujours exécutées après vérification des niveaux et des cotes des ouvrages après remblai total
des fouilles et avant une réfection éventuelle de voirie. Les tests de compactage sont effectués avant les essais
d'étanchéité.
2.6.2. Pente
2.6.3. Compactage
Les essais de compacité se feront à l'aide du pénétromètre dynamique léger de type "PANDA" ou équivalent. Pour
les tronçons, en écoulement gravitaire, un contrôle au moins est effectué sur chaque tronçon délimité par deux
regards ou au moins tous les 50 mètres. Les sections contrôlées se situent en dehors de la zone d'influence du
regard à une distance égale en principe au tiers de la longueur du tronçon. Un essai minimum, tous les 50 mètres,
est exécuté sur les tronçons en écoulement sous pression.
Les contrôles seront impérativement réalisés sur toute la hauteur de la tranchée (jusqu'à la couche d'enrobage de la
canalisation). Pour les objectifs de densification Q3 ou Q4 définis à l'article 19, un essai positif correspond à un
résultat compris entre 95 et 100 % de l'O.P.N. En cas de contrôles non concluants, le laboratoire effectue deux
autres essais sur le même tronçon ; lorsque ces derniers ne sont pas tous deux positifs, le Maître d’Oeuvre ordonne
de procéder à la réfection du remblai. Il est procédé à un nouvel essai après remblaiement.
Les dispositions proposées sont établies sur la base des cadres des fichiers techniques du Guide Technique de
Remblayage des Tranchées et Réfection des Chaussées édité par le S.E.T.R.A. A moins d'une contre-analyse, les
droites de références seront définies pour les matériaux cités précédemment :
. sable de rivière D1
. sable de carrière B4.
Ne seront acceptés que des écarts limités par rapport à la droite de référence. En aucun cas, le test ne se situera
entièrement dans la zone de tolérance.
Les essais d'étanchéité seront réalisés à l’eau ou à l’air pour les réseaux et à l’eau pour les regards.
En cas de litige, le test à l’eau fera foi.
Ces épreuves sont effectuées tronçon par tronçon sur l’ensemble du réseau posé.
Tests à l’eau
L’épreuve d’étanchéité se réalise conformément à la méthode W de la norme européenne NF EN 1610.
56
Tests à l’air
Après avoir vérifié l’efficacité des obturateurs, les essais consistent à mesurer la chute de pression d’air dans la
conduite après un temps de tolérance T, fixé en fonction de la pression, du diamètre et de la nature de la
canalisation, puis à la comparer à celle autorisée par les méthodes L. Les valeurs retenues pour les pressions
initiales sont : 50 mbar, 100 mbar ou 200 mbar.
En ce qui concerne le temps d’essai, l’organisme de contrôle se réfère à la norme européenne NF EN 1610
(conditions d’essai : LB, LC, LD).
Lorsque les branchements sont testés en même temps que le collecteur, le diamètre servant de référence pour la
détermination du temps d’essai est celui du collecteur.
En fin de chantier, l’entreprise devra réaliser une inspection télévisée de la totalité du réseau construit. S'il y a lieu,
l'entrepreneur procédera à ses frais aux réparations ou remplacements de tronçon qui s'avéreraient défectueux.
Cette disposition n'empêche pas l'entrepreneur de prévoir dans son Plan d'Assurance Qualité, des passages caméra
en cours de chantier et à ses frais.
Plans de récolement
L’entrepreneur devra à la fin du chantier, la fourniture de tous ses plans de récolement reprenant les précédents sur un
ème
support papier au 1/200 (en coordonnées Lambert et en niveau NGF) et sur support informatique. L’entrepreneur se
procurera à ses frais le fond de plan et le CD-ROM.
Dans le cas présent, les récolements doivent être rattachés au Système Lambert.
L’entrepreneur devra la remise de trois (3) exemplaires sur papier au Maître d’œuvre ainsi que trois tirages aux
concessionnaires ou aux services publics ou aux services techniques du Maître d’Ouvrage. Toutefois, le Maître d’œuvre
pourra demander une production anticipée de ces plans pour la partie des travaux exécutés à une date donnée, en
cours de chantier. La réception provisoire des travaux sera subordonnée à la remise du dossier de récolement et à son
acceptation par le Maître d’œuvre, cette précision étant absolument impérative. Aucune réception provisoire n’aura lieu
tant que ces documents ne seront pas remis au Maître d’œuvre, aux concessionnaires, aux services publics. Si la
réception provisoire des ouvrages est fractionnée, le dossier de récolement qui subordonnera la réception, sera
complété au fur et à mesure des demandes de réception.
Tous les ouvrages enterrés (sauf les collecteurs d’assainissement entre regards) devront être relevés en tranchées
ouvertes. Dans le cas où l’entrepreneur ne se plierait pas à cette obligation, le Maître d’œuvre pourra exiger l’ouverture
des tranchées avec remise en état et ce aux frais de l’entrepreneur, avec prélèvement direct sur ses situations de
travaux sans aucune mise en demeure préalable. Des vérifications « in situ » pourront être effectuées lors des
réceptions. En cas de résultats négatifs, tous les travaux nécessaires à engager pour effectuer le relevé précis seront
entrepris aux frais de l’entrepreneur. Le report des réseaux déplacés et des réseaux existants rencontrés du fait de la
réalisation des travaux, fera partie du dossier de récolement et sera réalisé par l’entrepreneur.
Canalisation principale
- ouverture de la tranchée en terrain de toute nature, largeur et profondeur selon réseaux et emplacement,
- dressement des parois et du fond de fouille,
- blindage si nécessaire,
- lit de pose et de calage du tuyau en sable de rivière,
- fourniture et pose des canalisations selon diamètre et matériaux définis,
- raccordement sur regard de visite du réseau existant,
- enrobage des réseaux en sable de rivière,
- remblaiement avec les déblais si acceptables,
57
- chargement et évacuation des déblais excédentaires,
- remblaiement complémentaire en sable ou gravillons,
- compactage par couches successives,
- réfection des revêtements existants si nécessaire,
- tranchée drainante.
Regards de visite
- terrassement et évacuation des déblais en décharge,
- fourniture, pose et assemblage des éléments préfabriqués,
- raccordement du regard au réseau,
- pose des échelons,
- fourniture et pose de tampons ou grilles fonte selon réseau et fonction.
Regards à grille
- terrassement et évacuation des déblais en décharge,
- réalisation de l’élément de fond, y compris forme de radier,
- raccordement sur le réseau,
- fourniture et pose d’une grille et de son cadre.
Remarques importantes
Si la pose l’exige, les tuyaux pourront être coupés (art 44 fasc. 40). Egalement, l’entrepreneur s’assurera dans tous les
cas et prendra sous sa responsabilité la résistance des canalisations employées qui devra être suffisante compte tenu
des profondeurs de pose et des conditions d’exécution des travaux.
Dans le cas d’une épaisseur de charge insuffisante au-dessus de la conduite posée, il devra être exécuté une protection
en béton d’une épaisseur de 0,20 m, suffisamment répartie de chaque côté de la canalisation. Le remplacement de
celle-ci pourra être envisagé par un tuyau en acier, de diamètre identique.
L’entrepreneur aura à sa charge le pilotage et l’ordonnancement des travaux liés à la réalisation des réseaux secs. Il
prendra contact avec les différents services de distribution et services concessionnaires afin de coordonner les
différentes interventions. Toutes les sujétions d’attente ou d’arrêt de chantier liées à un manque d’anticipation de sa part
seront entièrement à sa charge. L’entrepreneur devra prouver ses actions auprès des services concessionnaires dans le
cas où ceux-ci s’avèrent effectivement défaillants.
Les détails relatifs au tracé, figurent sur les plans du présent marché.
Les diverses phases de la procédure à suivre avec les services concessionnaires sont les suivantes :
- prise de contact préliminaire et demandes de renseignements (Maître d’Ouvrage),
- étude préalable (service concessionnaire),
- établissement et dépôt du projet (Maître d’œuvre),
- approbation du projet, signature d’une convention (Maître d’Ouvrage, service concessionnaire),
- passation des commandes (Maître d’Ouvrage),
- réalisation des travaux (entreprise),
- vérification technique, P.V. d’essais (Maître d’œuvre, entreprise, service concessionnaire),
- demande de réception au service concessionnaire (entreprise),
- prise en charge de l’infrastructure (service concessionnaire).
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ARTICLE 3- RÉFÉRENCES CONTRACTUELLES
- Code de l’Urbanisme (en particulier article L332-15, loi n° 85-729 du 18 juillet 1985, art.24).
- Guide Technique de Remblayage des Tranchées et Réfection des Chaussées (S.E.T.R.A. – LCPC).
- Fascicules 65 B - C.C.T.G.
- Normes
NF T 54-018
NF T 54-080
NF T 54-095
NF T 54-096
NF P 98-050
NF P 98-312
NF P 98-313
Les fouilles seront remblayées et compactées selon les directives du Guide Technique de Remblayage des Tranchées
et Réfection des Chaussées (S.E.T.R.A. – LCPC) et des fascicules 70 et 71 du C.C.T.G., y compris si nécessaire tout
étaiement, blindage et épuisement, au titre du présent lot.
L’ouverture des tranchées ne pourra être exécutée sur une longueur supérieure à 120 m avant remblaiement, à
l’exception du réseau d’assainissement. La largeur de tranchée sera déterminée en fonction du nombre de réseaux à y
installer, la profondeur en fonction de son emplacement. L’entrepreneur devra prendre toutes dispositions nécessaires
pour que les ouvrages soient exécutés à sec, et assurer l’évacuation des eaux de toutes natures. L’entrepreneur sera en
toute hypothèse responsable des éboulements qui pourraient subvenir. Dans ce cas, il rétablira dans les conditions
initiales et à ses frais, les parties de terrain éboulées. Il devra étayer ses fouilles selon les directives de l’O.P.P.B.T.P.
Ces étaiements et blindages étant composés forfaitaires, ils ne donneront pas lieu à une majoration du prix forfaitaire.
L’entrepreneur ne pourra commencer la pose des canalisations qu’après accord du Maître d’œuvre ; il lui soumettra
avant remblaiement les dispositifs de renforcement. L’entrepreneur prendra toutes dispositions nécessaires pour assurer
la continuité des circulations au sein du chantier et pour les riverains.
Lorsque les fourreaux F.T. seront à poser dans les parties autres que les tranchées communes, la tranchée à réaliser
aura une profondeur telle que la charge sur les génératrices supérieures des fourreaux soit au minimum de 0,70 m sous
59
trottoirs ou aménagements assimilables, et de 1,00 m sous chaussées. La largeur de la tranchée sera au maximum de
0,50 m.
Le remblaiement des tranchées se fera avec les matériaux du site si leur qualité est compatible, expurgés des gros
éléments, les excédents seront évacués en décharge au frais de l’entrepreneur. Le remblaiement sera réalisé en grave
0/31.5 et grave ciment ou remblai traité au ciment pour les traversées de chaussées.
En aucun cas, les déblais ne seront mélangés à la terre végétale.
Dans le cas d’une épaisseur de charge insuffisante au-dessus du fourreau ou de la gaine posée, il devra être exécuté
une protection en béton d’une épaisseur de 0,20 m, suffisamment répartie de chaque côté de la canalisation. Le
remplacement de ce fourreau pourra être envisagé par un tuyau en acier, de diamètre identique, dans la mesure des
possibilités techniques.
Le dispositif avertisseur pour fourreaux et câbles sera un grillage avertisseur en P.V.C. de type haute résistance (NF T
54-080), renforcé par deux feuillards longitudinaux. Il sera en polypropylène de couleurs différentes et aura une largeur
de 0,30 m :
- couleur rouge : électricité
- couleur verte : télécommunications
Il sera muni d’un dispositif permettant sa détection en surface après enfouissement (fil inox isolé, dénudé aux deux
extrémités).
On distingue :
- les tubes en P.V.C. (polychlorure de vinyle) compact, les tubes en P.V.C. à paroi alvéolée, les tubes en P.V.C.
composite bi-peau (assainissement – NF T 16-352),
- les tubes P.V.C. pression à joint ou par collage (adduction, branchement eau potable, distribution eau froide sanitaire,
refoulement eaux usées – NF T 54-016),
- les tubes en C.P.V.C. système H.T.A. transport liquides chauds sous pression,
- les tubes en polyéthylène haute densité (PEHD) ou les tubes polyéthylène basse densité (PEBD) (eau NF T 54-063),
- les tubes polyéthylène gaz (PE) bandes jaunes PS maxi 4 bars conformes aux spécifications ATG B 500-3 et B 527,
mise en œuvre suivant D.T.U. 61.1 et additif n° 1A NF T 54-065,
- les tubes T.P.C. en polyéthylène haute densité (PEHD) NF T 54-072, EN 50086.2.4 et les tubes en polyéthylène basse
densité (PEBD) NF T 54-043,
- les gaines polyéthylène pour câbles ou fourreaux T.P.C. (Tubes de Protection de Câbles) NF C 68-171 : rouge pour
câbles électriques : la déformation du diamètre extérieur sous charge ne doit pas être supérieure à 10 % du diamètre
initial, rayon de courbure strictement supérieur à 15 fois le diamètre.
60
Les tuyaux seront calés au moyen de cavaliers. L’alignement et le niveau de chaque élément seront contrôlés
rigoureusement par l’entrepreneur.
Les fourreaux en traversée de chaussée devront être enrobés de béton B 16 coulé en pleine fouille. Les extrémités des
fourreaux sont obturées au moyen d’un bouchon en P.V.C.
Les conditions d’emploi des colles (température extérieure, mode opératoire, procédure d’essai) devront suivre les
prescriptions des notices et le produit sera proposé par le fournisseur des gaines et fourreaux.
Le réseau réalisé par le titulaire du présent lot devra être conforme au Cahier des Clauses Techniques Particulières n°
1593 et aux notes techniques DPR 490-19 et DPR 490-20 de la Direction Générale des Télécommunications.
L’entrepreneur devra à la fin du chantier, la fourniture de tous ses plans de récolement reprenant les précédents sur un
ème
support papier au 1/200 (en coordonnées Lambert et en niveau NGF) et sur support informatique. L’entrepreneur se
procurera à ses frais le fond de plan et le CD-ROM.
Dans le cas présent, les récolements doivent être rattachés au Système Lambert.
L’entrepreneur devra la remise de trois (3) exemplaires sur papier au Maître d’œuvre ainsi que trois tirages aux
concessionnaires ou aux services publics ou aux services techniques du Maître d’Ouvrage.
Toutefois, le Maître d’œuvre pourra demander une production anticipée de ces plans pour la partie des travaux exécutés
à une date donnée, en cours de chantier.
La réception provisoire des travaux sera subordonnée à la remise du dossier de récolement et à son acceptation par le
Maître d’œuvre, cette précision étant absolument impérative.
Aucune réception provisoire n’aura lieu tant que ces documents ne seront pas remis au Maître d’œuvre, aux
concessionnaires, aux services publics.
Si la réception provisoire des ouvrages est fractionnée, le dossier de récolement qui subordonnera la réception, sera
complété au fur et à mesure des demandes de réception.
Tous les ouvrages enterrés (sauf les collecteurs d’assainissement entre regards) devront être relevés en tranchées
ouvertes.
Dans le cas où l’entrepreneur ne se plierait pas à cette obligation, le Maître d’œuvre pourra exiger l’ouverture des
tranchées avec remise en état, et ce, aux frais de l’entrepreneur, avec prélèvement direct sur ses situations de travaux
sans aucune mise en demeure préalable.
Des vérifications « in situ » pourront être effectuées lors des réceptions. En cas de résultats négatifs, tous les travaux
nécessaires à engager pour effectuer le relevé précis seront entrepris aux frais de l’entrepreneur.
Le report des réseaux déplacés et des réseaux existants rencontrés du fait de la réalisation des travaux, fera partie du
dossier de récolement et sera réalisé par l’entrepreneur.
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- ouverture de la tranchée, largeur et profondeur selon réseaux et emplacement,
- dressement des parois et du fond de fouille,
- blindage si nécessaire,
- lit de pose en sable de rivière,
- mise en œuvre des fourreaux ou des gaines,
- enrobage des réseaux mis en place en sable de rivière,
- colmatage au plâtre des embouts de fourreaux si nécessaire,
- remblaiement et compactage par couches successives,
- grillage avertisseur selon le type de réseau,
- chargement et évacuation des déblais excédentaires,
- réfection des revêtements existants si nécessaire.
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