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Sionisme

Le sionisme est une idéologie politique fondée sur unsentiment national juif, décrite
comme nationaliste par les uns et comme émancipatrice par les autres, prônant
l'existence d'un centre territorial ou étatique peuplé par les Juifs en Terre d'Israël
(Eretz Israël). Son principal théoricien est Theodor Herzl qui publie Der Judenstaat
(L'État des Juifs) en 1896.

Sur un plan idéologique et institutionnel, le sionisme entend œuvrer à donner ou


redonner aux Juifs un statut perdu depuis l'Antiquité et les royaumes hasmonéen et
hérodien, à savoir celui d'un peuple disposant d'un territoire. Le sionisme aboutit en
1948 à la création de l'État d'Israël. Il faut le différencier du postsionisme, qui veut
donner une orientation laïque à l'État d'Israël, normaliser les relations avec les
Palestiniens, et du néosionisme, qui milite pour la migration des Palestiniens et des
Arabes israéliens vers les autrespays arabes. Theodor Herzl, auteur du manifeste
sioniste L'État des Juifs.
Le sionisme se partage entre différents courants qui vont du sionisme travailliste au
sionisme religieux juif ou même chrétien.

Le terme sionisme fait référence au « retour àSion » qui est une colline deJérusalem.

L'opposition au sionisme est désignée sous le vocable d'


antisionisme.
Sommaire
Terminologie
Histoire du sionisme
Eschatologie juive
Un projet politique
Le Mandat britannique en Palestine
Les propositions de l'ONU
Aliyah
Le sionisme et les Juifs séfarades
Dans la politique en Israël
Courants politiques
Extrême-gauche
La gauche « réformiste »
La droite
La droite nationaliste laïque
La droite nationaliste religieuse
L’extrême droite nationaliste laïque
L’extrême droite nationaliste religieuse
Autres courants politiques

Communauté internationale
Résolutions de l'ONU
Boycott contemporain
Antisionisme
Antisionisme juif
Courants religieux juifs
Mouvement ouvriers et libéraux
Dans la diaspora juive
Nationalisme arabe et palestinien
Anti-impérialisme ou anticolonialisme
Antinationalisme
Courants religieux musulmans
Antisionisme et antisémitisme
Glissement de « Juif » à « sioniste »

Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
Filmographie
Articles connexes
Lien externe

Terminologie
1
Le terme « sionisme » fait référence au « retour à Sion » , Sion étant un synonyme utilisé pour Jérusalem, et par extension la terre
2 3, Note 1
d'Israël . Le terme apparaît pour la première fois en 1890 sous la plume deNathan Birnbaum .

Histoire du sionisme
Eschatologie juive
Au cours de l'Antiquité, les populations juives se sont largement dispersées, d'abord autour de la Méditerranée et au Moyen-Orient,
puis en Europe. Le lien entre les populations juives actuelles et les juifs de l'Antiquité n'est pas total, des conversions ayant existé
4, 5, 6, 7
dans l'Antiquité, et même après , même si des études génétiques montrent le maintien de certains marqueurs génétiques
8
typiquement moyen-orientaux dans la majorité des populations juives.

Mais indépendamment des origines géographiques des communautés, les Juifs ont toujours affirmé leur nostalgie de Jérusalem
comme dans le psaume 137 composé lors du premier exil à Babylone au VIe siècle av. J.-C. : « Si je t’oublie jamais, Jérusalem, que
ma droite me refuse son service ! Que ma langue s’attache à mon palais, si je ne me souviens toujours de toi, si je ne place Jérusalem
9
au sommet de toutes mes joies ! » . Depuis la destruction du Temple en 70, à la suite de la première guerre judéo-romaine de 66-73,
une partie des Juifs exprime le désir de se rassembler en « Eretz Israel ». Ainsi, tous les ans durant la fête de Pessah, le souhait L'an
prochain à Jérusalem est prononcé, et des petits groupes de Juifs religieux « montent » régulièrement en Terre sainte depuis
l'Antiquité, surtout vers les villes saintes de Safed, Tibériade, Hébron et Jérusalem. L'eschatologie juive affirme aussi la venue d'un
messie qui ramènera les Juifs sur leur terre. Ainsi pour Maïmonide : « Les Temps messianiques auront lieu lorsque les Juifs
10
regagneront leur indépendance et retourneront tous en terre d'Israël ».

Un projet politique
Le mouvement sioniste moderne est né au XIXe siècle parmi les Juifs d'Europe centrale et de l'est en
réaction à la montée de l'antisémitisme, des pogroms et en réaction à l'affirmation du nationalisme
11
et de l'irrédentisme en Europe , mais aussi en Europe occidentale, à la suite du choc causé par
l'affaire Dreyfus – qui compte parmi les motifs du lancement du congrès sioniste par Theodor
12
Herzl . Bien qu'ayant des caractères spécifiques du fait de la dispersion des Juifs, cette idéologie
est contemporaine de l'affirmation d'autres nationalismes en Europe.

Il s'appuie sur le lien qu'entretient le peuple juif avec la Terre d'Israël par la pratique religieuse au
13 14, 15
cours de l'exil ainsi que sur l'idéalisme d'une renaissance de la patrie juive à des fins
16
messianiques . Le nationalisme juif apparaît comme une réponse face aux problématiques
16
Léon Pinsker, auteur de rencontrées par la Haskalah et est théorisé comme la concrétisation d'une utopie socialiste
la brochure Auto- (Hess), comme une nécessité de survie face aux préjudices sociaux par l'affirmation de
émancipation et l'un des 16
l'autodétermination (Pinsker) , comme accomplissement des droits individuels et des libertés
chefs de l'organisation 17
(Nordau) , comme la fondation d'un humanisme hébreu (Buber) ou encore comme un moyen
des Amants de Sion. 18
d'exercer le véritable esprit du judaïsme A
( had Ha'am) . Les Amants de Sion s'unissent en 1884 et
en 1897 est organisé le premier congrès sioniste.

Le mouvement sioniste est généralement perçu comme une idéologie nationaliste ou bien comme un mouvement de libération
19, 20
nationale, émancipateur de minorités persécutés par les autres .

Sous la pression de l’antisémitisme européen et sous l’influence des idéologies nationalistes et d'indépendance nationale, une partie
de la population juive européenne (surtout en Europe centrale et orientale, où l'intégration est difficile) transforme à la fin du
e 21
XIX siècle ce désir religieux en un projet politique : le sionisme, fondé sur le sentiment national juif . Les premières organisations
(Amants de Sion) apparaissent en 1881. À partir de 1882, le baron français Edmond de Rothschild achète de la terre en Palestine
ottomane et finance le premier établissement à Rishon LeZion. L'Organisation sioniste mondiale est créée en 1897 sous l'impulsion
de Theodor Herzl.

Le Mandat britannique en Palestine


22
En s'appuyant sur les ambitions coloniales britanniques au Moyen-Orient , le mouvement sioniste se voit attribuer un « Foyer
national juif » en Palestine, par la déclaration Balfour (1917), la conférence de San Remo (1920) et le mandat de la Société des
Nations (1922), contre l’avis des Arabes palestiniens qui craignent d'être à terme dépossédés. La Palestine est alors placée sous
mandat britannique : on parlera pour cette période de « Palestine mandataire ». Voir aussi le chapitre de Histoire du sionisme : le
mandat de la SDN.

De 1918 à 1948, au cours de l'Alya, la population juive en Palestine passe de 83 000 personnes à 650 000. Pour 1918, Henry Laurens,
23 24
cite 66 000 Juifs en Palestine et Nadine Picaudou indique 55 000 Juifs sur le territoire palestinien . La croissance est due à une
forte natalité, mais surtout à une forte immigration due aux troubles politiques de l'Europe de l'entre-deux-guerres, ainsi qu'à la
montée de l’antisémitisme en Europe centrale et orientale dès les années 1920. Cet antisémitisme culminera avec la Shoah. Pendant
cette période, l'Agence juive favorise l'immigration juive par tous les moyens : en 1933, elle est contrainte de passer un accord avec
25
les nazis pour rendre possible l'émigration de Juifs allemands vers la Palestine. Dès la seconde moitié des années 1930, après les
restrictions sur les certificats d'immigration délivrés par les Britanniques, elle or
ganise l'immigration clandestine.

Durant la même période, la conscience nationaliste palestinienne se développe et la population arabe de Palestine s'oppose au
sionisme, à l'immigration juive et au mandat britannique, parfois dans la violence.

En 1939, après 3 ans de révolte arabe et à la veille de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne, dans son Livre blanc sur la
Palestine, annonce la diminution drastique de l’immigration juive et promet la création d'un État arabe indépendant dans les 10 ans.
Elle doit alors faire face à la résurgence d'une lutte armée et à l'activisme d'organisations sionistes. À travers le Mouvement de
Rébellion hébraïque, l'Irgoun ira jusqu'à mener des actions de sabotage et terroristes comme l'attentat de l'hôtel King David faisant
91 victimes et détruisant de nombreux documents d'enquête britanniques sur le conflit. Les Britanniques décident en février 1947 de
remettre leur mandat à l'Organisation des Nations unies.

Les propositions de l'ONU


En novembre 1947, l’ONU propose unplan de partage de la Palestineentre un État juif (sur 55 % du territoire) et un État arabe tandis
que Jérusalem devient un corpus seperatum sous administration internationale. Le plan est accueilli avec allégresse par l'Agence
juive et le Yichouv mais il est rejeté par les Arabes palestiniens, par les États arabes et par les factions sionistes de droite. Les
Britanniques, qui se sont abstenus lors du vote, annoncent qu'ils ne collaboreront pas à sa mise en place. Dès le lendemain, la
violence débute, opposant les forces paramilitaires de chaque camp et faisant de nombreuses victimes civiles. L'État d'Israël est
26, 27
proclamé le 14 mai 1948, dernier jour du mandat. LaLigue arabe déclare l'état de guerre et la Transjordanie, l'Égypte, la Syrie et
l'Irak prennent part au conflit. En quelques mois, les forces israéliennes prennent l'avantage sur leurs adversaires et « libèrent »
Jérusalem-Ouest. La guerre entraîne un bouleversement démographique : près de 750 000 Arabes palestiniens fuient ou sont
28
chassés d'Israël et se réfugient en Cisjordanie, dans la bande de Gaza, en Transjordanie et au Liban tandis que la même année et
dans les quelques années qui suivent, entre 500 000 et 600 000 Juifs émigrent, sont poussés à la fuite ou sont expulsés des pays
arabes. La majorité s'installent en Israël. En 1949, Israël et ses voisins signent des cessez-le-feu qui mettent fin à la « guerre
d'indépendance ». L'objectif principal du sionisme, la création d'un État juif, Israël, est réalisé et le pays entre à l'ONU la même
année.

Aliyah
En 1948, Israël compte 650 000 Juifs. Dans les 3 années qui suivent, sa population double à la suite de l'accueil notamment de près
de 200 000 personnes déplacées, réfugiés de la Seconde Guerre mondiale et de plusieurs centaines de milliers de Juifs du monde
arabe. Fin des années 1990, elle voit l'afflux de nombreux Russes qui forment aujourd'hui la plus grande communauté du pays. En
2006, La population israélienne passe à environ 7 000 000 personnes dont 5 500 000 Juifs et 1 500 000 Arabes. C'est le pays qui
compte le plus de Juifs au monde.

Le sionisme et les Juifs séfarades


Les Juifs séfarades de Palestine, s'ils ont parfois collaboré au programme d'achat de terres initié par les sionistes européens (comme
c'est le cas pour Albert Antébi), ont plaidé en faveur d'une intégration du sionisme en Orient, de l'établissement de liens entre les
mouvements nationalistes juif et arabe, et entre les cultures hébraïque et arabe non seulement pendant la période ottomane, mais
29
encore sous le mandat britannique (alors qu'après la déclaration Balfour, les relations s'étaient fortement détériorées avec les
Arabes palestiniens). Cette intégration dans la culture levantine a été rejetée par le sionistes européens, qui redoutaient que les juifs
30
orientaux ne s'assimilent aux Arabes . La presse juive en langue arabe des pays du Moyen-Orient a souvent déploré l'incapacité du
mouvement sioniste à percevoir l'intérêt de recourir aux Juifs orientaux comme médiateurs entre le sionisme ashkénaze et les Arabes
31
palestiniens, en vue d'une meilleure entente entre les deux peuples . Les Juifs séfarades ont reproché aux sionistes européens de les
32
exclure des institutions sionistes, ce qui les a privés de tout pouvoir de décision

Le mouvement sioniste a par ailleurs encouragé puis organisé l'émigration en Palestine de 15 000 Juifs yéménites entre 1910 et 1948.
Ces Yéménites, pour lesquels ont été aménagés des quartiers séparés, ont été exclus des kibboutz, et employés dans les plantations
privées pour des salaires inférieurs à ceux des ashkénazes. L'historien Gershon Shaffir a souligné le fait qu'ils ont été effacés de la
33
mémoire sioniste en tant que pionniers, bien qu'ils aient subi des conditions de travail très dures ; voir à ce sujet Émigration des
Juifs yéménites en Palestine.
34
Les multiples épisodes du conflit israélo-arabe ont conduit à l'exil la très grande majorité des Juifs orientaux et séfarades , dont les
communautés avaient une histoire de plus de deux mille ans.

Dans la politique en Israël


Après la Guerre des Six Jours en 1967, se développe un débat sur le devenir des territoires occupés après la guerre de 1967 par
Israël : la Cisjordanie, la bande de Gaza, leplateau du Golan et la péninsule du Sinaï.

Des positions plutôt à gauche et au centre considèrent que ces annexions doivent être limitées.
Des positions plutôt à droite défendent l'annexion de laCisjordanie et de la bande de Gaza. Mais la croissance
démographique arabe puis lesintifada palestiniennes incitent certains de ses partisans à militer pour un retrait
partiel des territoires.
Enfin, le courant sioniste religieux défend l'annexion des territoires de la
Terre d’Israël biblique. Pour certains, c'est
surtout une obligation divine. Il s'oppose en cela au courant religieux juif
antisioniste.

Courants politiques
Le sionisme rassemble des courants très divers allant de l’extrêmedroite à l’extrême gauche.

Tous ont en commun la volonté de créer un État juif. Mais ils se sont historiquement divisés sur tro
is questions fondamentales :

Les objectifs territoriaux : le sionisme vise-t-il à établir un État juif :

n’importe où (sionisme territorialiste),


sur un territoire quelconque enPalestine (point de vue dominant à gauche et dans une partie de la droite),
ou sur toute la Palestine biblique E( retz Israël) (point de vue dominant à droite, à l’extrême droite et chez les
sionistes religieux) ?
Les objectifs sociaux : la société que doit créer le sionisme doit-elle êtremarxiste (Poaley Tzion), sociale-
démocrate (Mapaï), libérale (sionistes généraux,Parti révisionniste), voire fasciste (Brit Ha’Birionim) ?
La place de la religion : la société que doit créer le sionisme doit-elle être
athée (marxiste, cananéens), ouverte
sur la religion, mais sans plus (une partie de la gauche et la majorité de la droite) ou religieusesionisme
(
religieux) ?
Il y a eu d’autres divergences (l'usage de la force/violence dans la construction de l’État, par exemple), mais ces trois thématiques
expliquent les structurations fondamentales des courants sionistes.

À l'époque actuelle, ces différentes thématiques seregroupent en trois grands ensembles au sein de la société israélienne :

le post-sionisme, qui veut donner une orientationlaïque à l'État d'Israël, normaliser les relations avec les
Palestiniens et dans lequel certains voient parfois même une forme antisionisme
d' ;
le néosionisme, héritier du sionisme révisionniste et du sionisme religieux, qui revendique le caractère purement
juif d'Israël, les territoires de l'Israël biblique et le transfert des Palestiniens et des
Arabes israéliens vers les
autres pays arabes ;
ceux qui se définissent comme les héritiers du « sionisme classique » et qui défendent une position située entre
les deux précédentes.
Les caractéristiques à la fois du « néosionisme » et du « postsionisme » ne sont pas entièrement étrangères au « sionisme classique »
mais elles diffèrent en accentuant des divergences existant déjà au sein du sionisme. Pour Chan & al., « le néosionisme accentue les
dimensions messianiques et particularistiques du nationalisme sionisme tandis que le postsionisme accentue ses dimensions
35
universalistes et de normalisation . »

Extrême-gauche

Ce sont le Poale Zion gauche et le Hachomer Hatzaïr, qui donneront plus tard leMapam (en 1948).

Ces deux partis ont été créés avant la Première Guerre mondiale. Le premier se réclame du marxisme, et le second du socialisme
populiste russe, avec une forte influenceanarchiste.

Ils veulent une société socialiste, sans religion, sont partisans d’un État en Palestine, mais sont relativement souples sur les frontières.
Avant 1948, ils ont même envisagé un État mixtejudéo-arabe.

La gauche « réformiste »

Ce sont l'Achdut Ha'avoda (issu du Poale Sion) et le Hapoel Hatzaïr, qui donneront
naissance en 1930 au parti socialisteMapaï, renommé ensuite parti travailliste.

Ces deux partis ont été créés avant la Première Guerre mondiale. Le premier se
réclame du marxisme, et le second du socialisme populiste russe. Les deux partis
d'extrême gauche précédemment cités sont leurs dissidences respectives.

Révolutionnaires à leurs origines, ils évoluent après la Première Guerre mondiale


vers le réformisme. Ils veulent une société social-démocrate. Ce sont des laïcs, mais
reconnaissant une place du religieux dans la définition de l’identité juive. Ils sont
partisans d’un État en Palestine, mais sont relativement souples sur les frontières.
Cette souplesse même a entraîné des évolutions et des débats internes importants sur
les questions territoriales :

En 1922, Berl Katznelson, l'idéologue du Achdut Ha'avoda s'est


fermement opposé à la création de l'Émirat hachémite de
Transjordanie, qui était ainsi retiré du « Foyer national juif ».
En 1937, lors des débats de lacommission Peel sur un éventuel
partage de la Palestine entre Juifs et Arabes,David Ben Gourion a David Ben Gourion
accepté la proposition (non suivie d'effet) d'un État juif sur 15%
seulement de la Palestine mandataire, mais a été mis en minorité au
sein du Mapaï.
En 1947, le Mapaï a accepté le plan de partage de la Palestine mandataire entre un État juif sur 55 % du territoire
(mais sans la partie juive de Jérusalem), au côté d'un État palestinien. À la suite du refus palestinien de ce
partage, David Ben Gourion a refusé de fixer les frontières de l’État, ouvrant la possibilité de revendications
territoriales futures.
Après la guerre des Six Jours de 1967, le dirigeant de l'aile gauche du Mapaï (Achdut Ha'avoda) Ygal Allon, a
proposé un plan annexant 30 % de la Cisjordanie et une partie de la bande de Gaza, plan qui ne fut pas
officiellement adopté par son parti. Le parti travailliste a cependant fait adopter en 1967 une « loi sur Jérusalem »
qui rattachait à la municipalité la partie arabe de la ville, ainsi que certains quartiers et villages avoisinants.
en 1985, Shimon Peres, Premier ministre travailliste, a proposé de donner l'essentiel de la Cisjordanie et de la
bande de Gaza à une confédération jordano-palestinienne.
À l'été 2000, le Premier ministre travaillisteEhud Barak a proposé aux négociations deCamp David avec Yasser
Arafat la création d'un État palestinien sur 88-90 % de laCisjordanie et sur la bande de Gaza, mais sans la partie
arabe de Jérusalem.
Pour les élections de 2006, le parti travailliste a proposé un partage de Jérusalem, en attribuant à un futur État
palestinien les quartiers arabes de Jérusalem.
Ces évolutions et positions ne sont pas exhaustives.

Le dirigeant le plus connu de la gauche réformiste estDavid Ben Gourion. On peut aussi citer Shimon Peres ou Yitzhak Rabin.
La droite

Ce sont surtout les Sionistes généraux. Le dirigeant historique, jusqu’à la création


d’Israël, est Haïm Weizmann.

Ils existent comme courant de pensée depuis la création du sionisme, à la fin du


e
XIX siècle. Theodor Herzl en était proche. Ils ne s'organisent comme parti qu'en
1922.

Les sionistes généraux seront le second groupe fondateur (en importance électorale)
du Likoud, en 1973. Ils sont partisans du libéralisme économique. Ce sont des laïcs,
mais accordant une place au religieux dans la définition de l’identité juive. Ils sont
partisans d’un État en Palestine, mais sont relativement souples sur les frontières (du
moins avant 1967).

La droite nationaliste laïque


Shimon Peres au Forum économique
Il s’agit surtout du Parti révisionniste, créé en 1925, qui donnera naissance en 1948 mondial de 2007.
au Hérout. Ce sera le principal groupe fondateur du Likoud, en 1973.

Le dirigeant historique est Vladimir


Jabotinsky, auquel succédera Menahem
Begin. Les révisionnistes sont partisans
du libéralisme économique. Ce sont des
laïcs, mais accordant une place au
religieux dans la définition de l’identité
juive. Ils sont partisans d’un État en
Palestine dans les frontières d’Eretz
Israël (« Terre d'Israël »). Pendant
longtemps, ils ont revendiqué l’annexion
de toute la Palestine mandataire, mais
aussi de la Jordanie. Cette dernière
thématique a été progressivement
abandonnée. Mais, parmi les insignes du
Haïm Weizmann
Betar, leur mouvement de jeunesse, on
trouve toujours des représentations de la
Zeev Vladimir Jabotinsky terre d’Israël incluant la Jordanie.

Depuis la fin des années 1990, ce courant a dû faire face à la croissance


démographique arabe et au soulèvement palestinien Intifada).
(

La majorité du Likoud a donc accepté de renoncer à une partie de la « Terre d’Israël », pour assurer la majorité juive dans l’État
d’Israël.

Les plus modérés se sont ralliés au parti Kadima fin 2005, derrière Ariel Sharon et Ehoud Olmert, les plus nationalistes sont restés au
Likoud derrière Benyamin Netanyahou. Mais même chez eux, on note l’abandon du Grand Israël : Netanyhaou a proposé début 2006
d’abandonner 40 % de la Cisjordanie et l’essentiel de la bande de Gaza.

La droite nationaliste religieuse

Il s’agit surtout du partiMizrahi, créé en 1902 et réorganisé en 1956 dans le Parti national religieux (PNR).
Ils sont aujourd’hui plutôt partisans du libéralisme économique, mais il a longtemps existé une
branche « ouvrière » (Hapo'el Hamizrachi), plutôt attirée par une démarche « sociale-démocrate ». Ils
sont partisans d’un État religieux, où laHalakha, loi religieuse juive, serait un élément important dans
la définition de la loi civile. Ils acceptent cependant la démocratie. Sur le plan nationaliste, ils ont
longtemps été modérés. Mais après la victoire de 1967 (occupation de la Cisjordanie et de la bande de
Gaza), ils ont durci leur position, surtout après 1977.

La majorité des sionistes religieux adhère aujourd’hui au Grand Israël. Au contraire de la droite
nationaliste laïque, qui considérait le Grand Israël comme un intérêt, et qui y renonce Le rav Kalischer, un
progressivement sous l’influence des deux intifada et de la croissance démographique arabe, les des fondateurs de
sionistes religieux considèrent qu’il s’agit d’un ordre divin. On ne peut donc y renoncer
. l'idéologie nationaliste
religieuse.
Ils sont particulièrement actifs dans les colonies israéliennes. Le PNR est aujourd’hui considéré par
certains politologues de gauche comme un parti de droite (ce qu’il n’était pas à l’origine). De fait,
pour les élections de 2006, le Parti national religieux a décidé de se présenter sur la liste de l’« Union nationale », le cartel électoral
de droite nationaliste.

L’extrême droite nationaliste laïque

Sa première organisation date de 1931, avec Brit Ha’Birionim. Il s’agit d’une faction
interne au Parti révisionniste, qui se réclame du fascisme italien. L’organisation
paramilitaire Lehi, créée fin 1940, reprendra bon nombre de leurs thèses, du moins
jusqu’à la mort de son premier chef, Avraham Stern, en 1942. Après la création de
l’État d’Israël, ce courant n’est plus guère actif, mais reste cependant vivant à travers
des intellectuels comme Israël Eldad, un ancien dirigeant du Lehi. On voit
réapparaître ce courant après les accords de Washington de mars 1979, qui restituent
le Sinaï à l’Égypte.

La question de l’organisation sociale est secondaire. Ils ont, selon les époques,
adopté des positions « sociales » ou « libérales ». Ce qui est historiquement au
centre, c’est la revendication du « Grand Israël ». Si l’annexion de la Jordanie n’est
plus guère défendue, celle de la Cisjordanie et de la bande de Gaza reste centrale. La
question de la démographie arabe sera réglée par un « transfert » vers les pays
arabes, ou par une privation du droit de vote.

On trouve aujourd’hui les partisans de ce courant dans plusieurs petites


Photo non datée d'Avraham Stern
organisations, en particulier dans les tendances laïques de l’ « Union nationale » ou
du Moledet.

Preuve de l'évolution profonde de la droite nationaliste sur la question du « Grand Israël », un autre parti classé comme à l'extrême
droite, Israël Beiteinu (« Notre Maison Israël », un parti essentiellement russophone) de Avigdor Liberman, propose pour les
élections de 2006 non seulement de quitter la fraction de la Cisjordanie la plus peuplée par les Arabes palestiniens (environ 40 %),
mais de réaliser un échange de territoires avec eux. Il s'agit de donner certaines parties du territoire israélien (dans ses frontières de
1949) aux Palestiniens : celles qui sont les plus peuplées par les Arabes israéliens. Lieberman a même proposé de quitter certains
quartiers arabes de Jérusalem, pour des raisons démographiques. Cette nouvelle approche de la droite radicale n'est donc plus centrée
sur le territoire (même si les annexions envisagées représentent 60 % de la Cisjordanie), mais sur l'établissement d'un État avec le
moins d'Arabes possible. Cette position est donc proche de celle d'Ariel Sharon et du parti Kadima, mais en plus affirmée : à la fois
plus d'annexions de territoires sans Palestiniens en Cisjordanie, et des retraits de territoires israéliens. Cette position est en totale
rupture avec l'histoire politique de la droite sioniste.
Mais preuve de l'évolution de l'extrême-droite, les élections de mars 2006 ont apporté onze sièges sur 120 à Israël Beiteinu, soit plus
que les neuf sièges de l'Union nationale (qui regroupe l'extrême droite religieuse et laïque). Une partie de ce succès doit cependant
être attribuée à l'autre spécificité du programme d'Israël Beiteinu : la défense des immigrants venus de l'ancienne
URSS.

L’extrême droite nationaliste religieuse

Elle exprime de façon radicale les positions en faveur du Grand Israël et d’un État
religieux. Ses membres se retrouvent dans certaines factions du Parti national
religieux, au Kach, ou dans d’autres petits groupes extraparlementaires.

Cette tendance est très présente dans les colonies religieuses et dans certaines
Yechivot (écoles religieuses). « L'Occident libéral parle du règne de la démocratie, de
l'autorité de la majorité, tandis que le judaïsme parle de l'autorité divine, qui est
immuable et n'est pas sujette à l'urne ou à l'erreur d'une majorité… C'est le joug de
Dieu, l'effacement de notre volonté devant la Sienne qui constitue le principe
36
essentiel du Judaïsme . »

Autres courants politiques

Quelques courants marginaux ont existé. Ils ne subsistent plus réellement


aujourd’hui :
Logo du Kach.
Sionisme libertaire : pour la construction d'un foyer national juif
révolutionnaire et sans État. Ce courant est marginal par lui-même.
Mais les doctrines anarchistes ont fortement influencé leHapoel Hatzaïr, et plus encore le Hachomer Hatzaïr et le
mouvement Kibboutzim.
Sionisme territorialiste : pour la construction d’un État juif n’importe où dans le monde, sans référence à la
Palestine. Ce courant sera surtout actif avant ladéclaration Balfour de 1917, quand l’établissement d’un État en
Palestine, refusé par les Ottomans, semblait une utopie. Il s’organise au sein d’une « Organisation sioniste
territorialiste », entre 1905 et 1925, date de sa dissolution.
Le « sionisme culturel » d'Ahad HaAm, surtout intéressé par la Palestine comme centre moral et culturel, plus que
comme centre de peuplement.
Les Cananéens : un petit courant de droite, qui se réclamait d’un nationalisme « hébreu », et prônait la rupture
pure et simple avec le judaïsme. Actif au sein duLehi dans les années 1940, avant de quasiment disparaître dans
les années 1960-70.
En marge du sionisme juif, on peut aussi citer un courant essentiellement religieux, celui de certains chrétiens
fondamentalistes (surtoutnord-américains). Pour ceux-ci, la réunion des Juifs en T erre sainte favorisera le retour
du messie (Jésus-Christ) et la conversion des Juifs auchristianisme. Ce courant soutient la colonisation des
territoires palestiniens, et est généralement opposé au retrait israélien de la bande de Gaza (2005).oir V l'article
Sionisme chrétien.
En septembre 2011, il est fait état[réf. nécessaire] de la création d'un Mouvement sioniste africain (M.S.A.), créé par
Saday Marah, un Africain converti au judaïsme. Ce sionisme africain se caractérisant par la volonté de rapprocher
politiquement, économiquement et socialement Israël de Afrique l' noire.

Communauté internationale

Résolutions de l'ONU
La Résolution 3379 de l'Assemblée générale des Nations unies en 1974 considère que « le sionisme est une forme de racisme et de
37
discrimination raciale» .
38
Elle a été abrogée le 16 décembre 1991 par larésolution 46/86 . Cependant l'assimilation du sionisme au racisme continue d'inspirer
39
des assemblées de l'ONU comme laConférence de Durbancontre le racisme en 2001 .

Boycott contemporain
40
40
La campagne internationale de Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël reçoit une grande audience auprès de
41 42 43 44
citoyens du monde entier comme de personnalités , d'associations ou d'autorités politiques .

Antisionisme
Il a existé plusieurs formes d'hostilité au projet politique de création d'un État juif auxquelles ont succédé plusieurs formes d'hostilité
à l'existence même de cet État.

Antisionisme juif

Courants religieux juifs

Pour les religieux non sionistes, l’État juif de l'Antiquité a été détruit par Dieu, en
punition des péchés du peuple juif. Pour eux, seul le messie de Dieu pourra rétablir
45
le royaume d'Israël . Il s'agit donc d'un antisionisme assez particulier, puisqu'il ne
conteste pas l'idée d'un État juif, considéré au contraire comme inévitable, mais
conteste les modalités de sa création par les sionistes, c'est-à-dire par les hommes et
non par la volonté divine.

Ce courant est historiquement le premier, puisqu'il existe depuis la création du


sionisme. Il regroupait à l'origine la majorité des orthodoxes et ultra-orthodoxes,
46
encore que certains orthodoxes aient dès le départ soutenu le mouvement sioniste .
Ceux-ci vont trouver, à leur surprise, un terrain d'entente avec les juifs libéraux,
voire communistes, pour contrecarrer le sionisme. Au tournant du 20e siècle, la Manifestants du Neturei Karta
contestation est relativement forte en Allemagne, où des protestations ont forcé à
déplacer la tenue du premier congrès sioniste de Munich à Bâle en Suisse — les
47
protestataires considérant comme antisémite toute suggestion selon laquelle ils ne feraient pas partie de la nation allemande.

Les ultra-orthodoxes ont généralement évolué vers des positions plus neutres, sauf certains groupes restés très hostiles, comme les
48
Satmar, les Toldot Aharon (en) et plus particulièrement lesNeturei Karta .

Les ultra-orthodoxes ashkénazes ne se sont toujours pas officiellement ralliés au sionisme. Par contre, les ultra-orthodoxes séfarades
du Shass ne voient aujourd'hui pas de contradiction entre le sionisme et la religion, pour autant que l'État prenne une orientation plus
49
religieuse . Cependant, pour les ultra-orthodoxes actuels, toutes tendances confondues, l'acceptation officielle ou officieuse de l'État
n'enlève rien aux exigences que celui-ci fonctionne selon la Loi divine. À défaut, le sionisme, au moins dans sa version laïque, est
critiqué comme une révolte contre l’œuvre de Dieu.

En fin de compte, l'antisionisme militant des Juifs religieux, originellement puissant, est aujourd'hui restreint à des groupes
minoritaires. La majorité des Juifs religieux accepte ou soutient aujourd'hui le sionisme, éventuellement avec certaines réserves.

Mouvement ouvriers et libéraux

Parmi les organisations social-démocrates, socialistes et communistes duYiddishland, beaucoup, comme leBund (Union générale des
travailleurs juifs), le Parti social-démocrate juif de Galicie, le Folksgrupe de Russie n'étaient pas sionistes, voire s'opposaient
50, 51
politiquement au sionisme . Les juifs de convictions libérales ou révolutionnaires justifient leur opposition en citant l'attaque à la
52
liberté et la distraction envers la transformation de la société qu'engendrerait le sionisme.

En Pologne, le Folkspartei (en yiddish : Yidishe folkspartay), tout en souhaitant une autonomie nationale et culturelle des Juifs, ne
l'envisageait pas comme impliquant le déracinement d'un départ vers la Palestine. L'Alliance israélite universelle, organisation
53
française, républicaine et patriote, est connue avant-guerre pour son antisionisme, positions qu'elle nuance après
1945 .
Dans la diaspora juive

Bon nombre de Juifs très intégrés à leurs sociétés d'origine ont refusé le sionisme, avec des attitudes allant de l'indifférence à
l'hostilité. La priorité était donnée à une meilleure intégration dans les pays de résidence, pas à un départ de ces pays. Il peut s'agir
d'un rejet très structuré, au nom du nationalisme du pays de résidence, ou d'une simple méfiance.

e e
Ce courant antisioniste a surtout été actif à la fin du XIX siècle et dans la première moitié du XX siècle. L'attitude est devenue
beaucoup plus favorable au sionisme depuis la création d'Israël en 1948. Bien que ce courant soit devenu tout à fait marginal, ses
pays d'origine (surtout occidentaux) génèrent toujours une émigration limitée vers Israël. L'adhésion progressive à l'idée sioniste des
communautés bien intégrées, qui étaient à l'origine assez réticentes, s'est donc faite plus dans le domaine des idées que de l'aliyah
concrète (la « montée » en Israël).

Nationalisme arabe et palestinien


Il s’agit d’un antisionisme nationaliste, qui regroupe chrétiens et musulmans. Le nationalisme de référence est à l’origine le
nationalisme arabe, puis progressivement le nationalisme palestinien. Il est soutenu tant par des courants « de gauche » que « de
droite ».

En tant que nationalisme, il privilégie le destin du groupe qu'il défend, et s'oppose donc au nationalisme juif et à sa volonté de
s'approprier une terre qui est considérée comme arabe.

L'opposition arabe à l'existence d'un État juif n'est plus aussi homogène depuis la reconnaissance d'Israël par l'Égypte en 1977. Par la
suite, d'autres États arabes ont reconnu Israël, comme la Jordanie en 1994, ainsi que certains mouvements politiques palestiniens,
54
comme l'OLP grâce aux voix du Fatah au Conseil national palestinien, organe législatif de l'OLP .

Anti-impérialisme ou anticolonialisme
55
La condamnation par l'Assemblée générale de l’ONU du sionisme le 10 novembre 1975 (résolution 3379 ), s’est faite en utilisant un
vocabulaire anticolonialiste. Décrivant le sionisme comme une « idéologie raciste et impérialiste » et énonçant dans sa conclusion
que le sionisme serait « une forme de racisme et de discrimination raciale ».
56
La conclusion de cette résolution est annulée le 16 décembre 1991 par l'Assemblée générale . Kofi Annan, secrétaire général de
57
l'ONU, désapprouvera publiquement la résolution de 1975 en l'associant à deantisémitisme
l' .

Antinationalisme
Il s’agit d’une hostilité de principe à tout nationalisme, quel qu’il soit, surtout s’il s’établit au détriment d’une population « indigène »
colonisée ou expulsée.

Ce courant est aujourd'hui très marginal. Il recrute chez des militants d'extrême gauche, comme les membres israéliens du Matzpen,
ou des anarchistes. Il s'oppose en théorie aussi au nationalisme palestinien. « Seul le rejet de tout nationalisme et l’entente libre et
58
fraternelle des populations travailleuses pourront sauver la Palestine de la barbarie qui va en s’étendant » . « En Palestine, l’État
59
apporte l’indiscutable preuve qu’il provoque la guerre du fait même de sa présence ».

Cependant, avant la création de l’État d’Israël en 1948, cette vision antinationaliste était très largement répandue au sein du
mouvement communiste, et chez certains socialistes.Lénine était ainsi opposé à « la création d'une armée de plus sur la terre ».

Ce courant s'attache aujourd'hui plus à remettre en cause le caractère « ethnique » officiellement juif de l'État d'Israël que son
existence. Il soutient généralement la revendication des Arabes israéliens d'un « État des citoyens », même à majorité juive, opposé à
l'« État juif », notion considérée comme intrinsèquement discriminatoire, car dédié de façon préférentielle aux aspirations nationales
et culturelles d'une catégorie de citoyens, les Juifs.
Courants religieux musulmans
Ce courant rappelle que Jérusalem est le troisième lieu saint de l’islam, et que la conquête d’une terre musulmane quelle qu'elle soit
60
est illégitime . C'est donc un motif dedjihad défensif obligatoire pour tous les croyants.

Ainsi, selon l'article 11 de la charte du Hamas de 1988, la lutte contre le sionisme est une obligation religieuse car « la terre de
Palestine est une terre islamique waqf [donation religieuse inaliénable] pour toutes les générations de musulmans jusqu'au jour de la
61
résurrection » .

Antisionisme et antisémitisme
Les suprémacistes blancs américains ont-ils recours au terme ZOG (Zionist Occupation Government) pour désigner le gouvernement
62
fédéral supposé inféodé aux Juifs .

Tous les antisémites historiques n’ont cependant pas été antisionistes. Dans une biographie consacrée à Édouard Drumont, fondateur
d'une ligue nationale antisémitiquede France en 1890, Grégoire Kauffmann écrit qu'il est « l'un des premiers à réagir et à applaudir »
63
pour le livre de Herzl, L'État juif . Grégoire Kauffmann écrit encore : « Il affiche le même enthousiasme quelques mois plus tard à
63
l'occasion du premier congrès sioniste de Bâle où La Libre Parole envoie un correspondant . » Analysant les personnages
64
antisémites dans les romans deMarcel Proust, Antoine Compagnon souligne le fait qu'ils se montrent favorables au sionisme :

« Dans le monde de Proust, et cela est aussi typique, seuls les antisémites les plus farouches sont intéressés par la
colonisation juive de la Palestine, laquelle permettrait de libérer la France de leur présence. »

65
Pierre Birnbaum dresse une liste d'antisémites pro-sionistes .

E. Drumont écrit : « A ce peuple qui est un peuple, le docteur Herzl veut redonner une Patrie ; et je n'y vois pas d'inconvénient
66
pourvu que cette Patrie ne soit pas la mienne... le mouvement sioniste représente l'élément démocratique de la juiverie » . Félicitant
Max Nordeau, Drumont écrit en 1903 : « Le Juif qui aspire à se reconstituer une patrie est digne d'estime... Le juif qui veut avoir un
67
drapeau est un brave Juif... La France aux Français ! La Palestine aux Juifs ! » . Urbain Gohier, ami de Drumont déclare : « La
68
Palestine aux Juifs ! Les Juifs en Palestine ! La France et ses milliards aux Français ! ».

Le gouvernement polonais qui demandait dans la seconde moitié des années 1930 « une réduction substantielle du nombre des Juifs
69 70
en Pologne » eut des contacts suivis avecVladimir Jabotinsky pour organiser ce départ vers laPalestine . Le ministre des Affaires
étrangères britannique Arthur Balfour, connu pour la déclaration Balfour de 1917 sur la création d'un État juif, voulait cet État pour
« atténuer les misères séculaires subies par l’Occident dues à la présence en son sein d’un corps depuis trop longtemps considéré
71
comme étranger et même hostile » .

Louis-Ferdinand Céline écrit dans Bagatelles pour un massacre : « Si l'on refoulait tous les Juifs, qu'on les renvoie en Palestine avec
72
leurs caïds francs-maçons, puisqu'ils adorent » . Pierre Drieu La Rochelle écrit dans son testament « Je meurs antisémite
73
(respectueux des Juifs sionistes) » .

Après la seconde guerre mondiale, Céline écrit : « Un homme nouveau se fabrique là-bas... un bâtisseur... un cultivateur... un
74
guerrier » . En France, des personnalités telles que Xavier Vallat, ministre de Vichy aux Questions juives, ou Lucien Rebatet,
75
écrivain collaborationniste qui réclamait pendant la guerre l’extermination des juifs, ont pris fait et cause pour Israël . Georges
Montandon, qui a joué un rôle sous Vichy dans la déportation des Juifs et partisan des transferts de population écrit « Les Arabes
peuvent tous trouver une place en quelque point de l'Arabie, ces Arabes transplantés devant être dédommagés par la communauté
76
juive » . Les dirigeants de l’apartheid en Afrique du Sud, pourtant souvent antisémites, ont également soutenu les actions militaires
71
israéliennes .

Proches de l'antisionisme ou de l'antisémitisme, se situent ceux qui refusent non pas l'existence d'Israël, mais la notion d'« État juif »,
c'est-à-dire un État perçu comme étant dédié de façon symbolique à une catégorie de citoyens et organisant des règles d'immigration
plus favorables pour certains étrangers (Juifs) sur des bases ethniques. Pour ce courant, qui est revendiqué par les partis arabes
israéliens ou par le parti communiste israélien, l'État d'Israël doit être « l'État des citoyens » et non un « État juif », même si les Juifs
y sont majoritaires. D'où la revendication de certains changements symboliques (ne plus utiliser le terme d'« État juif »), ou pratiques
77
(ne plus avoir de règles d'immigration favorisant un groupe ethnique) .

Glissement de « Juif» à « sioniste »


78
Le vocable « sioniste » ou « sionisme » est souvent utilisé par des antisémites en tant que substitut au mot « juif » ou « judaïsme » .
Cette assimilation est absolue pour le pasteur Martin Luther King (« Quand les gens critiquent le sionisme, ne te trompe pas, ils
79
pensent les juifs » ) ou relative dans un document conjoint entre catholiques et juifs de juillet 2004 à Buenos Aires
80
(« L'antisionisme comme une expression la plus récente de l'antisémitisme » ). Ainsi, Dieudonné M'Bala M'Bala illustre-t-il cette
permutation de la plus claire façon en septembre 2011, quand il avance à la télévision iranienne Sahar que « le sionisme [a] tué le
81
Christ », soit dix-neuf siècles avant sa naissance .

Le 16 juillet 2017, Emmanuel Macron, président de la République française, déclare que l'antisionisme est « la forme réinventée de
82
l'antisémitisme » .

Notes et références

Notes
1. La tradition biblique désigne sous le nom d'Eretz Israël (Terre d'Israël) la terre promise par Dieu au peuple juif, terre
des deux royaumes israélites (voir Royaume d'Israël et Royaume de Juda). Dans la Bible, « Terre d'Israël » fait
référence à plusieurs concepts :

un terme politique, c'est la terre donnée aux Juifs pour s'y installer ;
un terme religieux, car renvoyant à une promesse divine ;
un terme géographique. La définition géographique donnée par la Bible est par ailleurs floue : dans certains
textes bibliques, on parle de laTerre promise comme allant « depuis le fleuve d’Égypte [leNil] jusqu’au grand
fleuve, au fleuve d’Euphrate. « En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abram, et dit : « Je donne ce pays à ta
postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate ». »(Voir Genèse 15:18) » (soit
de l'Égypte à l'actuel Irak), d'autres se limitent à une zone comprise entre la mer et le fleuve Jourdain.
À partir du début du sionisme, le terme va prendre une dimension moins religieuse et plus politique : c'est le territoire
ancestral revendiqué pour la recréation de l'État juif.Au cours du XXe siècle, la question de l'appartenance de la
Jordanie (surtout de sa partie occidentale) àEretz Israël a fait débat au sein du mouvement sioniste voir ( le chapitre
La scission des sionistes révisionnistes (1925-1935) ). Au début du XXIe siècle, ce terme désigne généralement l'État
d'Israël et les territoires conquis C( isjordanie) durant la guerre des Six Jours en 1967. Par principe, la plupart des
tendances politiques du mouvement sioniste considèrent qu’ Eretz Israël appartient de droit au peuple juif pour des
raisons historiques et aussi pour des raisons religieuses pour les sionistes religieux. Mais toutes les tendances du
mouvement sioniste ne revendiquent pas un État juif sur la totalité d’ Eretz Israël : certaines sont favorables à un
certain degré de partage avec les Palestiniens, d'autres y sont hostiles.
Israël
« Israël » est à l'origine le second nom deJacob, fils d'Isaac, petit-fils d'Abraham. Par extension, la Torah désigne
sous ce nom la population supposée descendre d'Israël, désignée fréquemment comme Bnei Yisrael : « les fils
d'Israël », ou les « Enfants d'Israël ». Israël fait également référence à un des deux royaumes juifs antiques : le
royaume d'Israël en référence auquel fut choisi à l'époque contemporaine le nom de l'État d'Israël, créé en 1948.
Palestine
Dans les textes non bibliques, le terme de «Palestine » (Palaïstinê) apparaît pour la première fois sous la plume de
l'historien grec Hérodote, au Ve siècle av. J.-C., en référence au peuple desPhilistins, habitant la région côtière de la
Méditerranée (de l'actuelle région deTel-Aviv jusqu'à l'actuelle frontière égyptienne, en incluant labande de Gaza).
Sous la domination romaine, le terme a pris un sens plus large pour finalement englober toute la région. Avant les
révoltes juives et notamment la chute du Secondtemple en 70, la Judée forma une province distincte, gouvernée par
un légat propréteur (plus tard consulaire), qui commandait en même temps les troupes d'occupation. Après les
révoltes juives de 132-135, la destruction complète de la Ville sainte, la fondation de plusieurs colonies grecques et
romaines en Judée, le nouveau nom deÆlia Capitolina donné à Jérusalem (dont l'entrée est interdite aux juifs)
manifestent le refus de l'Empire romain d'accepter le maintien d'une nation juive en Judée. La région perd son
autonomie et est intégrée dans la province de « Syrie-Palestine »Syria ( Palæstina). À l'époque moderne avant la
création d'Israël, le terme est utilisé dans les textes of ficiels pour désigner la région où un « foyer national juif » doit
s'établir, comme dans la Déclaration Balfour ou dans le Mandat britannique sur la Palestine.
Cisjordanie ou Judée-Samarie
Cisjordanie est un terme moderne, employé dès la fin duXIXe en français, pour désigner les territoires à l'ouest du
Cisjordanie est un terme moderne, employé dès la fin duXIXe en français, pour désigner les territoires à l'ouest du
Jourdain. Voir Élisée Reclus, « Nouvelle géographie universelle: la terre et les hommes, page 746 (extrait) » (https://b
ooks.google.fr/books?id=v6MFAAAAIAAJ&q=Cisjordanie&dq=Cisjordanie&lr=&as_drrb_is=b&as_minm_is=0&as_min
y_is=1500&as_maxm_is=0&as_maxy_is=1900&as_brr=0&cd=1) , sur Google Books, 1884 (consulté le 18 avril 2010).
Après la création de laTransjordanie par les Britanniques, le terme de Cisjordanie s'oppose à celui de ransjordanie
T
pour désigner les territoires de la Palestine situés à l'ouest du Jourdain. après la guerre israélo-arabe de 1948-1949,
« Cisjordanie » a été restreint dans son usage courant aux territoires annexés par laransjordanie
T en 1949, sur la
rive ouest du Jourdain.Voir Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - Cisjordanie» (http://www.larouss
e.fr/encyclopedie/autre-region/Cisjordanie/113707)(consulté le 11 janvier 2014). Quant à l'expression « territoires
occupés », elle renvoie aux territoires conquis par Israël lors de laguerre des Six Jours, par opposition à ceux
conquis lors de la première guerre israélo-arabequi sont, à l'exception de Jérusalem-Ouest dont le statut a été
disputé après l'adoption de laLoi de Jérusalem en 1980, considérés comme faisant partie d'Israël depuis l'entrée du
pays à l'ONU. Judée et Samarie sont des termes utilisés depuis l'Antiquité, par exemple parPline l'Ancien dans son
Histoire naturelle, pour désigner différentes parties de ces territoires de la rive occidentale duJourdain et repris de
l'hébreu. voir Livre V (http://www.mediterranees.net/geographie/pline/livre5.html).
Terminologie : synthèse
On utilise de façon relativement neutre les termesIsraël (pour désigner l'État d'Israël),Palestine pour désigner la
région administrée sous lemandat britannique consécutif à la chute de l'Empire ottoman, Jérusalem-Est pour
désigner la partie de Jérusalem sous administrationjordanienne de 1948 à 1967 (cette partie comprend lavieille ville
de Jérusalem) et bande de Gaza pour désigner cette partie du territoire palestinien administrée jusqu'en 1967 par
l'Égypte, puis occupée par Israël de 1967 à 2005.Les termes « Palestine » ou «Eretz Israël » pour désigner
l'ensemble de la région postérieurement à la création d'Israël expriment par contre de fortes préférences
idéologiques, pro-palestinienne pour la première, pro-israélienne pour la seconde. L'utilisation des termesCisjordanie
ou Judée-Samarie pour désigner l'ouest duJourdain n'est pas totalement neutre non plus. Cisjordanie est un terme
utilisé par les instances internationales, etJudée-Samarie par la partie israélienne.À l'intérieur même du sionisme,
défendre Israël ou défendre Eretz Israël n'a généralement pas la même signification. Dans le premier cas, on veut
défendre le principe d'un État, sans insister sur des frontières particulières. Dans le second, on se réfère au territoire
désigné par la Bible, en particulier leLivre de Josué, qui s'étend sur les deux rives duJourdain. Dans l'article ci-
dessous, le terme « Palestine » sera utilisé pour désigner le territoire entre la seconde révolte juive (vaincue en 135)
et la proclamation d'Israël (en1948). Le mouvement sioniste lui-même a utilisé les deux terminologies assez
largement avant la création de l'État d'Israël en 1948.Pour la partie de cet article postérieure à la création d'Israël, on
parlera généralement d'« Israël », de la « Cisjordanie », de «Jérusalem-Est » et de la « bande de Gaza », termes les
plus utilisés en français et reconnus par ONU.
l'
Références
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4. Rabbin Josy Eisenberg, Une histoire des Juifs, 1970, page 128 et suivantes. « Il est probable que le monde gréco-
romain compta davantage de semi-prosélytes que d'authentiquesprosélytes. […] Toujours est-il que leur nombre
total fut considérable ».
5. « d'autres hommes […] ont adopté les institutions de ce peuple, quoiqu'ils lui soient étrangers. Il y a des Juifs même
parmi les Romains : souvent arrêtés dans leur développement, ils se sont néanmoins accrus au point qu'ils ont
obtenu la liberté de vivre d'après leurs lois » -Dion Cassius, Histoire romaine, Livre trente-septième, chapitre 17.
6. Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, livre XIII (http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Flajose/juda13.htm) ,
chapitre 9, paragraphe 1 : «Hyrcan prit aussi les villes d'Idumée, Adora et Marissa, soumit tous les Iduméens et
leur permit de rester dans le pays à la condition d'adopter la circoncision et les lois des Juifs. Par attachement au
sol natal, ils acceptèrent de se circoncire et de conformer leur genre de vie à celui des Juifs. C'est à partir de cette
époque qu'ils ont été des Juifs véritables ».
7. Voir aussi la critique du sionisme, basée surces conversions, que fait l'historien israélien contestéShlomo Sand :
« Déconstruction d’une histoire mythique : comment fut inventé le peuple juif ? (http://www.monde-diplomatique.fr/
»
2008/08/SAND/16205), Shlomo Sand, 2008.
8. Behar D.M., Thomas M.G., Skorecki K., Hammer M.F ., Bulygina E., Rosengarten D., Jones A.L., Held K., Moses .V,
Goldstein D., Bradman N., Weale M., « Multiple Origins of Ashkenazi Levites: Y Chromosome Evidence for Both
Near Eastern and European Ancestries »,Am. J. Hum. Genet. no 73, 2003, p. 768–779.
9. « Psaume 137, 5 & 6 » (http://www.sefarim.fr/?Library=Hagiographes&Book=Psaumes&Chapter=137&Verse=5), sur
Sefarim.
10. Maïmonide, Mishneh Torah, Hilkhot Melakhim, chapitre 12.
11. Ben-Ami Shillony, Jews & the Japanese: TheSuccessful Outsiders,Tuttle books, 2012, p. 88
12. Jacques Le Rider, Les juifs viennois à la belle époque (1867-1914) , Albin Michel, 2013, (ISBN 2226242090).
13. Alain DIECKHOFF, Le sionisme, Encyclopédie Universalis, 2017
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15. Modern Gnosis and Zionism: The Crisis of Culture, Life Philosophy and Jewish National Thought,otam Y Hotam
16. A History of Israel: From the Rise of Zionism to Our iTme, Howard M. Sachar, 2013
17. Zionism and the Fin de Siècle: Cosmopolitanism and Nationalism from Nordau to Jabotinsky Michael Stanislawski
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18. Zionism and the Quest for Justice in the Holy Land, Donald E. W agner, Walter T. Davis, 2011
19. Zionism and British imperialism II: Imperial financing in Palestine", Journal of Israeli History: Politics, Society
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Culture. Volume 30, Issue 2, 2011 - pages 115–139 - Michael J. Cohen
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Judaizing the Homeland: Academic Politics in Rewriting the History of Palestine - S. Ilanroen T
21. Doris Bensimon, « Eisenberg (Josy) Une Histoire du peuple juif» (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/a
rticle/assr_0335-5985_1974_num_38_1_2048_t1_0189_0000_1?_Prescripts_Search_tabs1=standard&) , sur
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22. En 1902 déjà, Théodor Herzl se voit proposer par le Secrétaire d'État britannique aux Colonies,Joseph
Chamberlain, l'établissement d'un foyer juif dans une des colonies du paysLisa ( Roméo, « Sionisme et création de
l’Etat d’Israël » (https://www.lesclesdumoyenorient.com/Sionisme-et-creation-de-l-Etat-d.html), sur Les Clés du
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24. Les Palestiniens Un siècle d'histoire, éditions complexe, 1997 et 2003,p. 23 et 24
25. Roland Charpiot, Histoire des Juifs d'Allemagne du Moyen Âge à nos jours , Vuibert, 2009, p. 158.
26. (en) « League Declares State of War » (http://select.nytimes.com/gst/abstract.html?res=F30E13F73C5C1B7B93C7
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27. (en) « Arab league Declares State of War against palestine Jewry » (http://trove.nla.gov.au/ndp/del/page/1890539),
sur Archives australiennes, The Mercury, 15 mai 1948.
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29. "Sephardim advocated bonds between Zionism andthe Orient, between Jewish and Arab national movements, and
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the+failure+of+the+Zionist+movement+to+take+advantage+of+their+potential&source=bl&ots=JfS7w_dyoB&sig=ZZ
dhEXlY63RA6kK9afEHKWyQd1E&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj0n9XT89XaAhXE-aQKHX SJAS0Q6AEIMDAB#v=on
epage&q=abigail%20jacobson%20oriental%20neighbors%20the%20failure%20of%20the%20Zionist%20movemen
t%20to%20take%20advantage%20of%20their%20potential&f=false)
30. «the Jewish-Arab affinity might lead to the assimilation of the Oriental Jews among Arabs», Abigail Jacobson,
Moshe Naor, Oriental Neighbors: Middle Eastern Jews and Arabs in Mandatory Palestine , Brandeis (The
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=X&ved=0ahUKEwj0n9XT89XaAhXE-aQKHXSJAS0Q6AEIMDAB#v=onepage&q=abigail%20jacobson%20orienta
l%20neighbors%20the%20failure%20of%20the%20Zionist%20movement%20to%20take%20advantage%20of%20t
heir%20potential&f=false)
31. "the failure of the Zionist movement to take advantage of their potential to serve as a bridge between Jews and
Arabs and to promote understanding between the two peoples", Abigail Jacobson, Moshe Naor , Oriental Neighbors:
Middle Eastern Jews and Arabs in Mandatory Palestine , Brandeis (The Schusterman Series in Israel Studies), 2016,
p. 27, lire en ligne : [3] (https://books.google.fr/books?id=P0NwDQAAQBAJ&pg=P A27&lpg=PA27&dq=abigail+jacob
son+oriental+neighbors+the+failure+of+the+Zionist+movement+to+take+advantage+of+their+potential&source=bl&
ots=JfS7w_dyoB&sig=ZZdhEXlY63RA6kK9afEHKW yQd1E&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj0n9XT89XaAhXE-aQKHX
SJAS0Q6AEIMDAB#v=onepage&q=abigail%20jacobson%20oriental%20neighbors%20the%20failure%20of%20th
e%20Zionist%20movement%20to%20take%20advantage%20of%20their%20potential&f=false)
32. Abigail Jacobson, Moshe Naor, Oriental Neighbors: Middle Eastern Jews and Arabs in Mandatory Palestine ,
Brandeis (The Schusterman Series in Israel Studies), 2016, p. 27, lire en ligne : [4] (https://books.google.fr/books?id
=P0NwDQAAQBAJ&pg=PA27&lpg=PA27&dq=abigail+jacobson+oriental+neighbors+the+ failure+of+the+Zionist+mo
vement+to+take+advantage+of+their+potential&source=bl&ots=JfS7w_dyoB&sig=ZZdhEXlY63RA6kK9afEHKW yQd
1E&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj0n9XT89XaAhXE-aQKHXSJAS0Q6AEIMDAB#v=onepage&q=abigail%20jacobso
n%20oriental%20neighbors%20the%20failure%20of%20the%20Zionist%20movement%20to%20take%20advantag
e%20of%20their%20potential&f=false)
33. Gershon Shafir,Yoav Peled, Being Israeli: The Dynamics of Multiple Citizenship, Cambridge Middle East Studies,
2002, p. 75, lire en ligne : [5] (https://books.google.fr/books?id=obTYDj0rNZgC&pg=P A75&lpg=PA75&dq=gershon+
shafir+being+israeli+yemenite+jews&source=bl&ots=Vqsr6R07px&sig=Y iMAjYOJU0KLoz_Yh-dqFAxMZyk&hl=fr&sa
=X&ved=0ahUKEwiJ4dnh-dzYAhXF_KQKHU3HBbUQ6AEISzAL#v=onepage&q=gershon%20shafir%20being%20is
raeli%20yemenite%20jews&f=false)
34. Les démographes Y. Courbage er Ph. Fargues donnent des estimations chif frées de l'érosion des communautés
juives dans les pays musulmans à la suite de la guerre de 1948, de lacampagne de Suez de 1956, de la guerre de
1967. Par exemple « au Maroc, de 265 000 en 1948, les juifs n'étaient plus que 222 000 en 1951, après la création
d'Israël, 160 000 en 1960 après lacampagne de Suez (fin 1956), 31 000 seulement en 1971, après laguerre de
1967 », Y. Courbage et Ph. Fargues,Chrétiens et Juifs dans l'Islam arabe et turc, éd. Fayard, 1992, p. 133. Il faut
signaler le cas particulier de l'Algérie française, où les Juifs avaient été séparés du reste de la population depuis le
décret Crémieux et où le départ de la communauté est surtout lié à la décolonisation : « l'occupation française,
intégrant totalement la communauté d'Algérie à la colonie, l'obligea à partager son sort ultime : l'exode »,. Y
Courbage et Ph. Fargues,Chrétiens et Juifs dans l'Islam arabe et turc, éd. Fayard, 1992, p. 133. Cependant, même
en Algérie, "les événements internationaux jouèrent un grand rôle [dans la montée des tensions entre Juifs et
musulmans algériens] avec la nationalisation du canal de Suez par Nasser en 1956 et la guerre de Suez entre Israël
et ses voisins arabes",Benjamin Stora, Les Clés retrouvées, Stock, 2015, lire en ligne,[6] (https://books.google.fr/b
ooks?id=XPnOBgAAQBAJ&pg=PT45&dq=benjamin+stora+les+cl%C3%A9s+retrouv%C3%A9es+les+%C3%A9v%
C3%A9nements+internationaux+jou%C3%A8rent+un+grand+r%C3%B4le+avec+la+nationalisation+du+canal+de+S
uez+par+Nasser+en+1956+et+la+guerre+de+Suez+entre+Isra%C3%ABl+et+ses+voisins+arabes&hl=fr&sa=X&ved
=0ahUKEwjjja7Xm43bAhUPnRQKHT eMDtQQ6AEIJzAA#v=onepage&q&f=false). Lucette Valensi évoque
également "le conflit israélo-arabe au Moyen-Orient" et la guerre de Suez en 1956 parmi les facteurs qui expliquent
le fait que "juifs et musulmans se tournent le dos pendant les années de guerre", dans Juifs et musulmans en
Algérie: VIIe-XXe siècle, Tallandier, 2016, lire en ligne : [7] (https://books.google.fr/books?id=r9MyDAAAQBAJ&pg=
PT150&lpg=PT150&dq=lucette+valensi+juifs+et+musulmans+en+alg%C3%A9rie+le+conflit+isra%C3%A9lo-arabe+
au+Moyen-orient+la+guerre+de+Suez+1956+juifs+et+musulmans+se+tournent+le+dos+pendant+les+ann%C3%A9
es+de+guerre&source=bl&ots=ejzhnGo3MC&sig=oBEgGmbxTLjr5il3zaD_ni4vl28&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj006_
2nI3bAhUH_KQKHeiKDeMQ6AEIJzAA#v=onepage&q=lucette%20valensi%20juifs%20et%20musulmans%20en%2
0alg%C3%A9rie%20le%20conflit%20isra%C3%A9lo-arabe%20au%20Moyen-orient%20la%20guerre%20de%20Su
ez%201956%20juifs%20et%20musulmans%20se%20tournent%20le%20dos%20pendant%20les%20ann%C3%A9
es%20de%20guerre&f=false)
35. Steve Chan, Anita Shapira, Derek Jonathan, Israeli Historical Revisionism: from left to right , Routledge, 2002,
pp. 57-58.
36. Meir Kahane, Uncomfortable questions for comfortable jews- Secaucus, Lyle Stuart, 1987, p. 159-160 - cité par
Alain Dieckhoff.
37. http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/3379(XXX)&Lang=F
38. http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/46/86&Lang=F
39. https://www.nouvelobs.com/monde/20010904.OBS8042/israel-et-les-etats-unis-quittent-la-conference-sur-le-
racisme.html
40. Laurent Zecchini, « Le succès d'une campagne internationale de boycottage inquiète Israël », Le Monde,
24 décembre 2013 (lire en ligne (https://www.lemonde.fr/international/article/2013/12/24/le-succes-d-une-campagne-
internationale-de-boycottage-inquiete-israel_4339461_3210.html) , consulté le 27 février 2019)
41. « La bataille du boycott d'Israël gagne du terrain», Le Temps, 20 avril 2016 (ISSN 1423-3967 (http://worldcat.org/iss
n/1423-3967&lang=fr), lire en ligne (https://www.letemps.ch/bataille-boycott-disrael-gagne-terrain), consulté le
27 février 2019)
42. « Le physicien Stephen Hawking soutient le boycott académique d'Israël», Le Monde, 8 mai 2013 (lire en ligne (http
s://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/05/08/le-physicien-stephen-hawking-soutient-le-boycott-academique-d
-israel_3173677_3218.html), consulté le 27 février 2019)
43. « Déclaration de la FIDH sur le droit de participer et à appeler au Boycott - Désinvestissement - Sanctions » (https://
www.fidh.org/fr/regions/maghreb-moyen-orient/israel-palestine/declaration-de-la-fidh-sur-le-droit-de-participer-et-a-a
ppeler-au), sur Mouvement mondial des droits humains(consulté le 27 février 2019)
44. (en) Ali Abunimah, « Dublin City Council votes for Israel boycott» (https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/
dublin-city-council-votes-israel-boycott), sur The Electronic Intifada, 10 avril 2018 (consulté le 27 février 2019)
45. Site web des « Juifs contre le sionisme » (en anglais)(http://www.jewsagainstzionism.com/).
46. Voir à ce sujet les articlesSionisme religieux et Agoudat Israël.
47. Yakov Rabkin, Comprendre l'État d'Israël : Idéologie, religion et société , Écosociété, 2014, p. 196.
48. « Neturei Karta oppose the so-called "State of Israel" not because it operates secularly , but because the entire
concept of a sovereign Jewish state is contrary to Jewish Law . - Les Neturei Karta s'opposent au soi-disant « État
d'Israël », non parce qu'il est séculier, mais parce que tout le concept d’État juif souverain est contraire à la loi
juive » - Site officiel desNeturei Karta (http://www.nkusa.org/aboutus/index.cfm), mai 2006.
49. « Unlike Agudat Israel, Shas saw no contradiction between its religious beliefs and Zionism. It was far more anti-
Arab than Agudat Israel and sought increased representation for its adherents in all government bodies, in Zionist
institutions, and in the Jewish Agency. » - Site de la Librairie du Congres US[8] (http://countrystudies.us/israel/100.h
tm). Voir aussi : Redefining Religious Zionism: Shas' Ethno-Politicsd'Aaron P. Willis, Princeton University[9] (http://
www.geocities.com/alabasters_archive/shas_zionism.html).
50. Voir, par exemple, Nathan Weinstock, Le pain de misère, Histoire du mouvement ouvrier juif en Europe , 2 tomes, La
Découverte, 2002, ou Alain Brossat et Syvia Klinberg, Le Yiddishland révolutionnaire, Syllepse, 2009,
(ISBN 9782849502174), ou encore Ilan Greilsammer, Le sionisme, Presses Universitaires de France, Que sais-je ?
no 1 801, 2005, p. 60-62.
51. Voir aussi le film de Nat Lilenstein,Les révolutionnaires du Yiddishland, produit par Michel Rotman, Antenne 2,
1983.
52. Yakov Rabkin, Comprendre l'État d'Israël : Idéologie, religion et société , Écosociété, 2014, p. 159.
53. Nicault C., « L’Alliance au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : ruptures et continuités idéologiques »,
Archives juives, 2001/1, no 34, pp. 23-53. [lire en ligne (http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=AJ_341_0
023)].
54. Accord d'Oslo en 1993, puis vote en avril 1996 duConseil national palestinien(organe législatif de l'OLP), par 504
voix contre 54 et 14 abstentions. Voir la page du Département d'État américain(http://www.state.gov/p/nea/rls/2257
3.htm).
55. 3379 (XXX). Elimination of all forms of racial discrimination(http://unispal.un.org/UNISPAL.NSF/0/761C1063530766
A7052566A2005B74D1).
56. Résolution 46/86 : élimination du racisme et de la discrimination raciale (http://www.un.org/french/documents/view_d
oc.asp?symbol=A/RES/46/86&Lang=F))
57. (en)UN Chronicle The Secretary-General's Opening Remarks at DPI Seminar on anti-Semitism (http://www.un.org/
Pubs/chronicle/2004/webArticles/062104_sg_remarks.asp) .
58. Gaston, « Juifs et arabes sacrifiés par les « grands » »,no 131 du Libertaire, 28 mai 1948. Gaston, de son vrai nom
Armand Schuer est un militant anarchiste d’origine autrichienne, proche duconseillisme.
59. Éric-Albert, « Palestine terre stratégique »,no 133 du Libertaire, 11 juin 1948.
60. Jacob Neusner et Tamara Sonn, Comparing Religions Through Law: Judaism and Islam , Routledge, 1999,
(ISBN 0415194873), p. 201.
61. « Le Mouvement de la Résistance Islamique considère que la terre de Palestine est une terre islamique waqf
[donation religieuse inaliénable] pour toutes les générations de musulmans jusqu'au jour de la résurrection. Il est
illicite d'y renoncer en tout ou en partie, de s'en séparer en tout ou en partie » - Article 11 de la charte du Hamas,
1988.
62. Steven E. Atkins, Encyclopedia of Right-Wing Extremism In Modern American History, ABC-CLIO, 2011, 345 p.,
(ISBN 978-1598843507), p. 177-178 ainsi que Mattias Gardell (en), Gods of the Blood: The Pagan Revival and
White Separatism, Duke University Press, 2003, 445 p.,(ISBN 978-0822384502), p. 68-69.
63. Grégoire Kauffmann, Edouard Drumont, Perrin, 2008, p. 318, source de l'auteurLa Libre Parole du 16 janvier 1897.
64. Antoine Compagnon, « Israël avant Israël », collectifLes Intellectuels français et Israël, sous la direction de Denis
Charbit, éditions de l'Éclat, Paris, 2009, p. 15.
65. « D'un État l'autre ? L'impossible passage du franco-judaïsme au sionisme », dans le livre collectif Les Intellectuels
français et Israël, sous la direction de Denis Charbit, éditions de l'Éclat, Paris, 2009.
66. E. Drumont, Le Peuple juif. Paris : Librairie antisémite, 1900, p. 37 et 43.
67. La Libre Parole, 24 décembre 1903.
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69. Programme politique de l’OZON, mai 1938, rapporté dansHistoire de la droite israélienne, 1991, page 140.
70. Histoire de la droite israélienne, 1991, pages 141-147 - page 180.
71. « Xavier Vallat, « mes raisons d'être sioniste »», Le Monde diplomatique, 7 novembre 2010 (lire en ligne (http://blo
g.mondediplo.net/2010-11-07-Xavier-V allat-mes-raisons-d-etre-sioniste), consulté le 11 août 2017).
72. Bagatelles pour un massacre, Paris, Denoël, 1937,p. 182
73. Journal 1939-1945, Paris, Gallimard, 1992.
74. In Jacques Ovadia "Quand j'ai rencontré Céline, Levant. Cahiers de l'espace méditerranéen, 4/1991, p. 260
75. « « L'extrême droite était pro-israélienne jusqu'à la guerre du Kippour »», Le Figaro, 28 juillet 2014 (lire en ligne (htt
p://www.lefigaro.fr/politique/2014/07/28/01002-20140728ARTFIG00036--l-extreme-droite-etait-pro-israelienne-jusqu-
a-la-guerre-du-kippour.php), consulté le 4 août 2017)
76. Archives CDJC. XCV. 120
77. Voir une présentation des partis arabes israéliens et de leurs revendications sur l'article « Les Palestiniens de
l'Intérieur et les élections israéliennes », par le « Centre d'information sur la résistance en Palestine », 20-03-2006,
publié sur le site The International Solidarity Movement.
78. P.-A. Targuieff, L'imaginaire du complot mondial : Aspects d'un mythe moderne , éd. Mille et une nuits, 2006, 213 p.,
ISBN 9782842059804, p. 167
79. Martin Luther King, Jr., Lettre à un ami anti-sioniste, Saturday Review XLVII, août 1967, p. 76. Réédité in M.L. King
Jr., This I Believe: Selections from the Writings of Dr Martin Luther King Jr., Accès en ligne (http://blogs.mediapart.fr/
blog/lucasmartin/310812/martin-luther-king-et-lantisionisme)
80. « Tomamos nuestra energía de los frutos de los esfuerzos colectivos que incluyen el reconocimiento de la relación
única y continua entre Dios y el Pueblo Judío y el total rechazo al antisemitismo en todas sus manifestaciones,
incluyendo el antisionismo como una expresión más reciente del antisemitismo., »Déclaration conjointe de la
18e réunion du Comité International pour les rapports catholiques-juifs , Buenos Aires 5-8 juillet 2004,Accès en ligne
(http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/relations-jews-docs/rc_pc_chrstuni_doc_20040708_
declaration-buenos-aires_sp.html)
81. Pierre Breteau, «Antisémitisme : aux origines du glissement de vocabulaire de "juif" à "sioniste"», Le Monde, 19
février 2019 (lire en ligne (https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/02/19/antisemitisme-aux-origines-du-gli
ssement-de-vocabulaire-de-juif-a-sioniste_5425437_4355770.html)[archive], consulté le 20 février 2019)
82. « Macron : "nous ne cèderons rien à l'antisionisme, forme réinventée de l'antisémitisme" » (https://www.ladepeche.f
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Annexes

Bibliographie Sur les autres projets Wikimedia :

Sionisme, sur Wikiquote


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Filmographie
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Tsilla Hershco, Entre Paris et Jérusalem. La France, le sionisme et la création de l’État d’Israël, 1945-1949
,
Honoré Champion DVD
Norma Percy (en), Israël et les Arabes (La guerre de cinquante ans)

Articles connexes
Histoire du sionisme
Histoire du peuple juif
Histoire des Juifs en terre d'Israël
Ernest Laharanne : Reconstitution de la nationalité juive (1860)
Déclaration Balfour de 1917
Sionisme chrétien
Eretz Israël
Sionisme territorialiste : partisans de la création d’un État juif hors de Palestine
Irgoun
Sionisme religieux
Parti révisionniste : le parti historique de la droite nationaliste, fondé en 1925
Antisionisme
Postsionisme

Lien externe
Le sionisme avant le sionisme, conférence par Denis Charbit, maître de conférences en sciences politiques, sur
Akadem

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