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Biographie

Gioacchino Rossini

ÉLÉMENTS DE BIOGRAPHIE

1. 1804, pour gagner de l’argent, Rossini chante à l’église et


dirige des répétitions d’opéra.

2. 1812, véritable début de sa carrière musicale : il compose


six opéras en un an !

3. 2815 à 1822, Rossini directeur des théâtres royaux de


Naples, il compose deux opéras par an (essentiellement
des operas seria). Il compose parallèlement des opera
bouffa auquel il apporte la virtuosité vocale (ex : Italiana in
Algeri).

4. En 1822, Rossini épouse


Isabella Cobran, soprano, et
s’installe à Paris en 1824. Il
dirige le théâtre italien et
compose son dernier opéra
Guillaume Tell en 1829.

5. 1830, malade, il décide de se


retirer de la scène. Il reviendra
à Paris en 1855 où il entretien
une réputation de «bon
vivant».

6. Rossini, compositeur Gioachino ROSSINI


romantique italien (1792-1868)

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BIOGRAPHIE DE ROSSINI
Il naquit à Pesaro le 29 février 1792.
Son père était inspecteur des boucheries et trompette municipal . Sa mère était chanteuse. Dès son plus jeune âge le
petit Gioacchino fut plongé dans un bain musical.

Son père lui Et prendre des cours de chant et de piano, très vite il s’aperçut que son Els était doué et ses progrès
fulgurants ce qui le décida à l’inscrire au lycée musical de Bologne. Il n’avait que 14 ans. On dit qu’il était capable , de
retour de l’opéra, de retranscrire de mémoire, plusieurs airs qu’il avait entendus !!

Rossini dévore les œuvres de Mozart et de Haydn et se met à composer. Il aime avant tout le théâtre et a un sens
inné de la scène. Mais il aspire à l’indépendance et abrège ses études dès 1810 pour faire ses débuts au théâtre, à
Venise, avec La cambiale di matrimonio ( la lettre de change de mariage - farce) . C’est un grand succès !

Dés lors, Rossini se met à composer sans arrêt. De la sorte qu’en 13 ans il écrivit plus de 30 opéras : L’échelle de soie,
l’Italienne à Alger, le voyage à Reims. La Cenerentola...
Son œuvre la plus connue est sans doute : Le barbier de Séville, qu’il composa en 13 jours en 1816. En fait il ne quitta
pas sa robe de chambre et ne se rasa pas pendant toute la durée de la composition !

Il s’installe à Paris en 1825 où il devient directeur du théâtre-Italien.


Malgré l’enthousiasme que suscitaient ses compositions, Rossini cessa de composer à l’âge de 36 ans : « Un chef-
d’œuvre de plus n’ajouterait rien à ma gloire, un four la ternirait à jamais.» disait-il.

En 1853, il se Exe déEnitivement à Paris ( où il meurt le 13 novembre 1868 ) il compose d’autres œuvres : de la
musique sacrée, instrumentale, vocale de chambre.
Pendant les dernières 40 années de sa vie il ne composa plus aucun opéra. Ses fans ont cherché à savoir pourquoi cet
arrêt brutal et quelques explications ont été avancées : Guillaume Tell (1830), qu’il considérait comme son chef-
d’œuvre, et qu’il s’était donné beaucoup de mal à écrire, fut un échec et il en fut très affecté.
Il était souvent malade.
Il n’en n’avait pas besoin pour vivre, il avait largement les moyens Enanciers de ne rien faire. C’était un bon vivant qui
adorait proEter de l’existence !

« Je ne peux rien imaginer de plus agréable que de manger, et je ne dis pas simplement se nourrir. L’appétit est pour
l’estomac ce que l’amour est pour le cœur… Manger, aimer, chanter et digérer sont les quatre actes de cet opéra de
fantaisie qu’est la vie ». On dit que c’est lui qui inventa le fameux : Tournedos Rossini !

Rossini était un personnage chaleureux et humain, adoré du public. De son vivant, il a été considéré comme le
«numéro un» des compositeurs d’opéra. Stendhal écrivit après la représentation de L’Italienne à Alger : « Il y a un
homme, en Italie, dont on parle désormais plus que de Napoléon ; c’est un compositeur de musique qui n’a pas
encore vingt ans ». Il a écrit des œuvres légères et de œuvres tragiques remplies d’airs faciles à retenir que l’on
fredonne toujours à notre époque.
LES PERSONNAGES

Les Personnages
 Don Parmenione
 Martino
 Conte Alberto Milfort
 Don Eusebio
 Berenice
 Ernestina

Deux couples
Un passionné et comique
Un sentimental et distingué

BERENICE
Son père est mort et c’est son oncle Don Eusebio qui a sa tutelle. Son père l’a mariée, avant sa mort, au Els d’un ami.
C’est le Comte Alberto.
Le temps est venu de la rencontre mais elle n’acceptera le marché que si son cœur a de l’attirance pour cet homme.
Elle met en place un stratagème avec la complicité de son amie Ernestina pour savoir si son promis va lui plaire. Elle se
déguise en servante pour l’observer. Lorsque Don Parmenione en faux comte apparait, elle ne ressent rien mais elle
tombe tout de suite amoureuse du vrai Comte Alberto avant même de savoir que c’est son vrai Eancé. Elle démasque
très vite l’usurpateur.
Une soprano qui met en valeur tout le Bel Canto de Rossini. Son rôle est assez périlleux vocalement avec de belles
vocalises et des lignes mélodiques audacieuses ce qui montre une femme forte qui veut être maitre de son destin. Ses
Airs sont proches du grand opéra, sont touchants avec une émotion prononcée.

ERNESTINA
L’amie de Berenice. Elle va l’aider dans la mise en place du stratagème. Elle tombe amoureuse du faux Comte. On
apprend à la En de l’opéra qu’elle s’est enfuie de chez elle et que c’est elle que Don Parmenione était partie chercher.

DON EUSOBIO
C’est l’oncle. Il est bienveillant, un « sage » tranquille. Il suit le mouvement….

DON PARMENIONE
C’est un fanfaron prêt à tout qui aime les femmes. Il a été engagé par un Comte pour retrouver sa sœur disparue
(Ernestina). Avec l’échange de valise il proEte de la situation et devient un « larron ». Il se transforme en Comte
Alberto. Il croit tomber amoureux du portrait qu’il trouve dans la valise échangée. Il part épouser la belle. Il ne renonce
pas même quand il s’aperçoit que la Eancée qu’il rencontre ne correspond pas au portrait. Il est beau parleur, il a
réponse à tout et n’hésite pas à mentir effrontément à Don Eusebio. Il a néanmoins un bon cœur ne privilégie pas
l’argent mais plutôt l’amour. Il tombe tout de suite amoureux d’Ernestina et c’est à la En de l’opéra que l’on saura que
c’est la personne qu’il devait retrouver.

MARTINO
Le serviteur comme on les trouve dans les farces italiennes ou chez Molière. Il subit et suit son maitre. C’est lui qui
échange les valises. C’est le personnage comique, typique comme on les aime à l’époque. Rossini lui offre un bel air ce
qui est assez rare pour ce genre de personnage.

DON ALBERTO
C’est le Comte qui doit épouser la nièce de Don Eusebio. Le personnage du jeune amant, du jeune premier. C’est un
noble au grand cœur, il est prêt à accepter que sa promise en aime un autre et à respecter son choix. Il ne se déguise
pas. Il est abattu quand il se retrouve face à l’oncle et à l’usurpateur. Il tombe tout de suite amoureux de Berenice
déguisée en servante.
SYNOPSIS

EN 1 ACTE

Une auberge, dans la région de Naples


Don Parmenione et son serviteur Martino viennent s’y abriter de la tempête. Ils sont à la poursuite de la soeur d’un
ami en cavale avec son amant. Ils font connaissance du Conte Alberto et échangent quelques propos avec lui. Il leur
annonce qu’il doit rencontrer une inconnue et l’épouser. Le voilà qui, par mégarde, s’empare de la valise de Don
Parmenione, et laisse la sienne. Martino incite son maître à prendre l’argent d’Albert et son passeport. En outre,
dans son bagage se trouve un portrait dont il s’empare. Il s’agit probablement de celui de la Eancée d’Albert.

Dans la maison de Berenice


Berenice doit épouser Albert, qu’elle ne connaît pas mais que son père lui a destiné avant de mourir. Don Eusebio,
son oncle, demande son aide à Ernestina, servante de Berenice, pour mettre Albert à l’épreuve : il propose aux deux
femmes de changer de rôle, chacune prenant la place de l’autre. Arrive Parmenione qui prétend être le promis. Il
s’éprend de la fausse Ernestina, Berenice donc, même si celle-ci ne ressemble pas au fameux portrait. Quant à
Albert, qui arrive à son tour, il tombe amoureux instantanément d’Ernestina qu’il prend bien sûr pour Berenice. La
fausse Berenice lui annonce qu’elle ne pourra pas l’épouser, mais il reste courtois. Berenice – la vraie – de son côté,
a des soupçons sur son faux Albert qui l’entreprend comme il le ferait avec une servante. Elle décide de mettre les
deux hommes à l’épreuve en leur posant des questions sur la famille. À ce petit jeu, Albert et Parmenione se
retrouvent embarrassés et Enissent par dévoiler toute la vérité. Chacun trouve son bonheur : Berenice avec le vrai
Albert et Parmenione avec celle qu’il recherchait, car il Enit par s’en apercevoir, la Elle de son ami.

La clef du mystère : le portrait dans le sac d’Albert était celui de sa propre soeur !
LES VOIX, PLUS EN DÉTAILS...
Il existe beaucoup de sortes de voix. Chacune ne peut pas interpréter n'importe quel rôle ou n'importe quelle
mélodie. Néanmoins, il est nécessaire de préciser qu'il ne peut exister d'étanchéité totale entre chacune des
catégories de voix présentées. Ainsi, il est très possible dans une distribution d'attribuer le rôle d'alto à un mezzo ou
d'une basse à un baryton si récriture et les performances particulières à chaque interprète le permettent...

Les voix de femmes

SOPRANO : s'applique à la voix la plus aiguë de l'enfant et de la femme. Voix étendue vers l'aigu et capable de
nombreuses virtuosités (soprano colorature, soprano lyrique, soprano dramatique). C'est également la voix des
enfants. (Marguerite dans Faust, Eurydice dans L'Orfeo, Madame Butterfly, Lakmé ...).

MEZZO-SOPRANO : c'est la voix intermédiaire, entre la soprano et le contralto, à la fois légère et capable d'une
grande richesse d'expression (Chérubin dans Les Noces de Figaro). Une grande partie du répertoire français est
écrite pour elle (Carmen).

ALTO ou CONTRALTO : c'est la voix de femme au timbre noble et généreux qui prolonge le registre médian du
mezzo vers le grave. Elle est assez rare. C'est pourquoi ce sont souvent des mezzo-sopranos qui remplacent les
contraltos. (Azucena dans Le Trouvère). Le contralto est malgré tout capable d'agilité et apte à vocaliser. Depuis le
XVIIe siècle, cette voix a cessé d'être uniquement chantée par des voix d'hommes et de fausset.

Les voix d'hommes

HAUTE-CONTRE (dit également contre-ténor) : voix d'hommes la plus aiguë (dépassant dans l'aigu le registre du
contralto). brillante et agile (Lully, Campra ...).

TÉNOR : voix brillante et facile dans l'aigu (ténor léger, ténor lyrique, ténor dramatique).
(Almaviva dans Le Barbier de Séville, Roméo, Orfeo ...).

BARYTON : voix d'homme située entre le ténor et la basse. C'est la voix masculine qui dispose de la plus grande
variété de moyens expressifs (baryton basse, baryton martin ... ).

BARYTON BASSE : voix riche et éclatante dans le médium, remplace parfois même la basse chantante.

BASSE : c·est une voix très grave, majestueuse, étendue vers le grave, réservée aux rôles de vieux sages, des
puissants, des prêtres, des sorciers ou des mages (basse profonde, basse chantante, basse noble ...).

Autres catégories de voix

CASTRAT : chanteur que l'on a émasculé avant la mue aEn qu'il conserve le registre aigu de sa voix. Sa croissance se
déroule normalement, mais son larynx ne se développe plus. On admire la pureté et l'étendue de leur voix, la tenue
de leur souf[e et leur technique infaillible. Le castrat s'afErme comme le véritable créateur du bel canto et joue alors
la plupart des rôles féminins. Les castrats disparaissent vers le début du XXe siècle.

FAUSSET (voix de) : voix de tête des hommes qui utilisent le plus souvent leur voix pour des effets comiques ou des
imitations de voix féminines.

SOPRANISTE: chanteur adulte qui a conservé une voix de soprano. Il s'agit d'une voix exceptionnelle qui exige une
grande constance dans le travail.

À l'opéra, les voix ne sont pas choisies au hasard, elles ont un sens par rapport aux caractères des personnages.
L'amoureux, le héros ou le jeune homme sera un ténor, quant à l'amoureuse une soprano ; la tradition veut que les
couples se forment dans la même tessiture de voix (ténor+ soprano, baryton-basse+ mezzo-alto ... ).
Les personnages de L’occasion fait le larron

BERENICE : Soprano
DON PARMENIONE : Baryton
CONTE ALBERTO : ténor
ERNESTINA : mezzosoprano
MARTINO : Baryton
DON EUSEBIO : ténor
LA LECON DE CHANT DE ROSSINI – Le Bel Canto (beau chant)
L’art vocal avant l’arrivée de Rossini
Le chant cultivé avec amour par les italiens pendant près de deux siècles était parvenu au faîte de sa perfection,
spécialement grâce aux écoles des sopranistes et des castrats du 18 ème siècle. Il en résulta que l’on se mit à
rechercher les excellents chanteurs, les belles voix plus que les bonnes compositions.
Les italiens avaient le privilège de posséder les plus belles voix du monde et à cette époque ils avaient l’honneur
d’être présents sur toutes les grandes scènes d’Europe.
Les chanteurs pour suppléer la pauvreté des compositions durent faire des prouesses vocales.

L’art du chant devint une véritable acrobatie vocale.

Pour ressusciter l’opéra et mettre un frein au déferlement de la virtuosité qui appauvrissait les ouvrages, il fallait un
homme comme Rossini.

Rossini donna à l’opéra une nouvelle forme et une nouvelle matière :


 Des mélodies apparemment faciles, pleines de charme, d’une simplicité trompeuse.
 Travail de l’orchestration pour plus d’effets dramatiques avec des innovations harmoniques.
 Diminution progressive des récitatifs secco au proEt de récitatifs accompagnés à l’orchestre.
 Augmentation du nombre des ensembles.
 Il réforme le Bel Canto, comme il le dit : « associant l’idéal à l’expression, il doit s’épanouir : noble simple,
fleuri, passionné ».

Tandis qu’auparavant on permettait aux chanteurs d’ajouter à la mélodie des ornements, souvent trop nombreux ou
de mauvais goût, Rossini les écrits sur la partition. Dès lors se forma une autre école italienne de chant.

La musique de Rossini est une expression sincère, libre de toute exagération et de tout artiEce, facile sans tomber
dans la vulgarité, simple sans devenir frivole, passionnée mais jamais violente.
C’est une musique vivante, joyeuse, pleine de vie.

Etant donné l’essence purement italienne du tempérament artistique de Rossini, on ne s’étonne pas qu’il détestât le
Freischütz ou Tannhäuser. Il refusait : « les nouveaux principes esthétiques qui voudraient faire de l’art musical une
mélopée philosophique ».

Rossini à ses débuts


OPERA SERIA / OPERA BUFFA
Quelques éléments de comparaison :

L'opera seria, à l'époque, suit des règles bien précises, les traditions: de longs récitatifs, peu de duos ou d'ensembles.
Les airs sont le plus souvent de forme identique avec aria da capo ( A B A' ). Ils succèdent aux récitatifs et vice-versa
de façon nette et claire.
Les voix ne sont pas forcément "réalistes", on utilise les voix de castrats pour chanter des rôles masculins ou féminins.
Les lignes mélodiques sont complexes, la virtuosité des chanteurs est mise en valeur.
Les sujets sont le plus souvent antiques, nobles, sérieux. L'expression noble des sentiments est mise en valeur.

Pour l'opera buffa, les sujets sont souvent plus frivoles, comiques, plus près de la vie quotidienne. Le découpage
scénique n'est pas forcément le même que dans le genre sérieux.
Le nombre de personnages est limité et ils sont "identiEables" socialement: des bourgeois, des paysans, des
soubrettes….. Des personnages loin de tragédies antiques !
On ne fait pas appel aux voix de castrats. Les personnages ont une voix appropriée à leur rôle, en particulier les basses
qui avaient presque disparues dans l'opera seria.
Les lignes mélodiques des chanteurs sont moins virtuoses, moins de vocalises qui sont, le plus souvent réservées aux
premiers rôles féminins. On égaye quelque peu les récitatifs. Les Airs sont peu ou pas découpés avec un da capo
(reprise). On intègre des ensembles (duos, trios, etc…) qui étaient devenus plus rares dans l'opera seria.

On traite souvent le dénouement des intrigues avec la réelle continuité musicale et dramatique qui va croissante. On a
ce que l'on appelle des "Enales en chaîne", typique de l'époque qui nous font entendre du solo au trio, quatuor dans
la foulée et qui se termine par la présence de tous les personnages sur scène. C'est le cas pour le Barbier de Paisello.

InLuence de Païsello sur les autres compositeurs :

Quelques exemples :
On peut retrouver des similitudes d'écriture entre certains passages du Barbier de Séville et Les Noces de Figaro de
Mozart et Don Giovanni. La manière de traiter l'orchestre ou même dans les duos d'amour cette manière de faire se
répéter les phrases entre les deux amoureux (Duo Rosine - le Comte, acte 2). Les intervalles utilisés dans les mélodies
de Figaro, sa manière de jouer avec les notes répétées (Air de Figaro dans le premier acte) .

Le quintette a sûrement in[uencé Haydn dans sa Symphonie de Londres de 1792.

On trouve aussi des réminiscences d'écriture du quatuor dans le concerto pour violon de Beethoven.

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