Chapitre 1 :
OUTILS DE DESCRIPTION ET DE REPRESENTATION
MODELISATION DU REEL
1. Objectif :
2. Notion de mécanisme
Pour procéder à l’étude théorique d’un mécanisme industriel, afin de déterminer ses performances,
il est nécessaire d’en faire une représentation simplifiée, appelée modélisation qui regroupe les pièces et
les liaisons qui les relient. La définition du modèle d’une étude reposera sur la formulation de certaines
hypothèses qui dépendront du niveau de précision souhaité.
Le modèle étant défini, il sera alors possible de lui appliquer des lois. Les mathématiques étant
omniprésentes dans ce type d’étude (pour expliquer les lois physiques), il sera parfois judicieux d’utiliser
des moyens informatiques pour traiter les problèmes.
Modélisation =
Mécanisme réel simplification, Modèle = mécanisme
mathématisation idéal
Nous nous attacherons dans les paragraphes suivants à modéliser les liaisons entre les pièces.
3. Hypothèses de la modélisation
Le mot solide a une signification différente suivant si on le considère, dans la réalité, en dynamique ou
en résistance des matériaux. Il est très important de définir cette notion de solide.
………………………
………………………
………………………..
………………………
………………………..
FP1:
FC1:
FC2:
FC3:
Définition :
Exemple :
• Contact entre S0 et S1
Nature du contact:
• Contact entre S1 et S2
Nature du contact:
• Contact entre S2 et S3
Nature du contact:
Nature du contact:
Nature du contact:
Considérons deux pièces 1 et 2 en contact, sans que soit précisée la nature de cette liaison.
r r r
Soit ℜ( A, x , y , z ) le repère local associé à cette liaison.
Nous pouvons définir dans ℜ, les possibilités de mouvement de 1/2 (ou 2/1) de la façon suivante :
r
- Tx définit une liberté de mouvement de translation suivant ( A, x )
r
- Rx définit une liberté de mouvement de rotation autour de ( A, x )
Tx et Rx sont deux degrés de liberté. Le nombre de degrés de liberté d'une liaison est au plus égal à six.
r
a- Liaison ponctuelle de normale ( O, x ).
z z z d° Tr Rot
2 2 2 sur x
x y x sur y
O O
O sur z
1 1
1
Représentation spatiale
r
b - La liaison linéaire rectiligne de normale ( O, x ) .
x x
1 1 d° Tr Rot
sur x
y
z sur y
O O sur z
2 2
d° Tr Rot
z z 1
1 sur x
y sur y
x sur z
O 2 O 2
r
d - La liaison appui plan de normale ( O, z ) .
d° Tr Rot
z sur x
1
sur y
sur z
x 2
o
d° Tr Rot
z 2
sur x
o sur y
sur z
y
x 1
d° Tr Rot
z z z sur x
1 ou
2 y sur y
x o x sur z
o o
r
g - La liaison pivot d’axe ( O, x ) .
d° Tr Rot
z 2 z z 2 sur x
ou
y sur y
x o x sur z
o 1 o 1
y1
α(t)
y
O
d° Tr Rot
2 ou 2 ou 2
z z z z sur x
y sur y
sur z
o x x x o
o o
1 1 1
z1 z
x(t)
x1 x O
r
i - La liaison hélicoïdale d’axe ( O, x ) .
p
Tx = Rx p est le pas de la liaison hélicoïdale
2π
d° Tr Rot
z sur x
sur y
o
sur z
x
Si l'ont veut analyser plus finement les mouvements de l'une des pièces constituant la liaison par rapport
à l'autre, il faut pouvoir repérer la position de cette pièce par rapport au repère local ℜ. Pour cela, si 1
r r r
est la pièce dont on se préoccupe, on associe à 1 un repère ℜ1( B, x 1, y1, z 1) et on définit la position relative
de ℜ1 par rapport à ℜ.
Dans le cas général, ℜ1 par rapport à ℜ dépend de six paramètres :
- les cordonnées cartésiennes de B dans ℜ.
- les trois angles d'orientation "angle d'Euler" de ℜ1 par rapport à ℜ.
y
{S0}/{S1} x
A
{S1}/{S2}
{S2}/{S3}
{S3}/{S0}
{S2}/{S0}
n2
D
n1
C
A
O
B
r
y
v
x