Afrique Sombre
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w w w. i n i t i a l e s . o r g
Une anecdote résume assez bien la place accor-
dée en France à la littérature d’Afrique noire :
Wole Soyinka, premier écrivain africain à avoir
reçu le prix Nobel de littérature, s’est vu décerner
ce prix en 1986 d’après la plupart de ses édi-
teurs (et à juste titre) ; en 1987 d’après un autre ;
et même en 1989 d’après un troisième (qui se
pique d’ailleurs de donner à ses lecteurs des pré-
cisions sur la littérature africaine). Tout est dit :
on porte de l’intérêt à ces écrivains, mais c’est
un intérêt plutôt désinvolte.
Bonne lecture.
Gérard Lambert.
Amadou
Hampâté Bâ
un voyage initiaque
Amadou Hampâté Bâ est né au Mali (alors Soudan fran- trera le grand conteur peul traditionaliste Koullel. De là,
çais) en 1900. Sa ville natale est Bandiagara, ancienne il gardera intacte la mémoire des grands contes initia-
capitale du royaume toucouleur, qui succéda à l’empire tiques qui nourriront son œuvre. C’est à Bandiagara, au
peul de Macina, aux abords du pays dogon. Fils d’un retour d’exil, qu’il commencera à conter pour ses cama-
descendant d’une famille noble peul ayant joué un rôle rades les récits entendus de la bouche des poètes et griots
important dans l’empire peul du Macina, et de Kadidja, qui fréquentent la cour de son père. A l’école française
fille d’un pasteur peul ayant suivi le toucouleur El Hadj qu’il fréquente, il fait la connaissance de Wangrin dont
Homar, Amadou Hampâté Bâ bénéficiera de l’apport il racontera la vie étonnante dans L’Étrange Destin de
historique de deux lignées opposées et apprendra donc Wangrin, roman picaresque qui met en scène un Bam-
très tôt la tolérance. Mais l’influence la plus détermi- bara lettré dont la chute sera à la mesure de l’ascension
nante pour Hampâté Bâ sera celle de Tierno Bokar, sociale. Après avoir refusé (sous l’influence de sa mère)
maître d’école coranique et haut dignitaire soufi, son l’école normale, dont il a réussi le concours, Amadou
maître spirituel : « Je suis né entre ses mains. Je n’ai pas Hampâté Bâ part rejoindre son affectation de fonction-
eu d’autre maître que lui, dans le vrai sens du mot. Au naire colonial à Ouagadougou. Tout au long de ces
moment où mes yeux s’ouvraient pour connaître années en Haute Volta, il n’a de cesse de recueillir tous
l’homme, c’est lui que j’ai connu. C’est lui qui m’a les récits historiques et les renseignements sur la tradi-
inculqué cette volonté de connaître et de comprendre, tion orale.
de ne jamais parler d’une chose que je ne connais pas, de
n’avoir jamais peur d’entrer dans n’importe quelle réalité En 1942, grâce à l’appui de Théodore Monod, Amadou
pourvu que j’en sois respectueux et que cela n’ébranle Hampâté Bâ entre à l’Institut français d’Afrique noire.
pas ma propre foi. Tout ce que je suis, je le lui dois. » Il Recueil d’arbres généalogiques, enquête sur l’histoire de
rendra hommage à celui qui toute sa vie prêcha amour l’empire peul de Macina, l’historien ethnologue pour-
et tolérance dans Vie et Enseignement de Tierno suit un vaste travail sur les rites et traditions africaines et
Bokar édité en 1980 aux éditions du Seuil. publie de nombreux articles. Il assurera par la suite de
nombreuses fonctions officielles et sera nommé en 1962
Orphelin de père très tôt, Amadou suit sa mère remariée membre du conseil exécutif de l’Unesco.
à un Toucouleur exilé à Bougouni, en plein pays bam-
bara. C’est là qu’il entendra chaque jour les plus grands Amadou Hampâté Bâ a joué un rôle fondamental dans
conteurs et musiciens peuls et bambaras. Il y rencon- la sauvegarde du patrimoine culturel africain.
On lui doit la phrase désormais célèbre dans le monde Amadou Hampâté Bâ est mort en 1991 et son héritage
entier : « En Afrique quand un vieillard meurt, c’est une littéraire occupe une place primordiale dans la littéra-
bibliothèque qui brûle. » ture africaine. Grand écrivain et homme « sage » au sens
Il a sauvé de l’oubli des trésors de la littérature orale afri- africain, il est une haute figure de la culture africaine.
caine, comme le magnifique conte symbolique peul Kaï- Françoise Folliot
dara ou encore L’Éclat de la grande étoile publiés dans la
collection Les Classiques africains.
J’avais tellement assimilé les leçons de Koullel, le conteur,
Kaïdara nous raconte le voyage initiatique de trois com- qu’on m’avait surnommé « Amkoullel », c’est à dire « le
pagnons. Quête de la connaissance, ce conte moral verra petit Koullel ». J’étais à l’époque chef d’une association de
sortir victorieux des épreuves celui qui aura refusé l’or garçons de mon âge groupant soixante dix jeunes aux-
pour ne garder que la connaissance. On retrouve ce conte quels, tel Koullel, au milieu des adultes, je communi-
dans Contes initiatique peuls publié en 1994 par les édi- quais mon jeune savoir. Je leur répétais tout ce que j’en-
tions Stock. Chez le même éditeur paraît en 1994, Petit tendais conter à la cour de Tadjani, et qui constituait
Bodiel et autres contes de la savane et, en 1999, Il n’y a pas l’enseignement même de la tradition orale. […] Il y avait
de petite querelle – nouveaux contes de la savane. Les récits la poésie épique, la poésie bucolique et champêtre, les
y sont plein d’humour et de vivacité, la langue cha- éloges en l’honneur de certaines familles ou d’actes de
toyante et poétique, et chaque conte renvoie à une ana- bravoure, les poésies concernant les métiers, et les satires
lyse pleine de finesse de la société et des travers humains. pour censurer les mœurs, sans parler des enseignements
Contes de tous les temps, poétiques et moraux, ils nous pratiques, tel que la pharmacopée, par exemple…
révèlent une nature humaine sans frontière. Amkoullel l’enfant peul
Mais sans doute, dans l’œuvre de l’écrivain, ce sont ses
mémoires qui ont le plus marqué et qui ont rendu Vouloir étudier l’Afrique en rejetant les mythes, contes et
célèbre Amadou Hampâté Bâ dans le monde entier. légendes qui véhiculent tout un antique savoir revien-
Avec Amkoullel l’enfant peul et Oui mon commandant, drait à vouloir étudier l’homme à partir d’un squelette
édités en 1991 et 1999 par Actes Sud, Hampâté Bâ nous dépouillé de chair, de nerfs et de sang .
entraîne dans l’Afrique coloniale du début du siècle. Amadou Hampâté Bâ,
C’est l’enfant qui nous transmet son regard et nous fait préface à, Atlas du Mali, éd. Jeune Afrique.
découvrir avec fraîcheur les mœurs de l’époque, tout en
nous plongeant dans l’histoire au travers de portraits et
d’aventures étonnantes. Puis le jeune fonctionnaire colo- « La tradition orale est la grande école de la vie, dont elle
nial de Oui, mon commandant, naïf et étonné, nous conte recouvre et concerne tous les aspects. Elle peut paraître
ses expériences de poste en poste, les épisodes tragiques chaos à celui qui n’en pénètre pas le secret et dérouter
ou pleins de drôlerie qui jalonnent les rapports de l’ad- l’esprit cartésien habitué à tout séparer en catégories
ministration coloniale avec les populations africaines. bien définies. En elle, en effet, spirituel et matériel ne
Nous suivons son évolution jusqu’au séjour final chez sont pas dissociés. Passant de l’ésotérique à l’exotérique,
Tierno Bokar, qui marquera à jamais sa vie et le fera pas- la tradition orale sait se mettre à la portée des hommes,
ser à la maturité. leur parler selon leur entendement et se dérouler en fonc-
tion de leurs aptitudes. Elle est tout à la fois religion,
La langue est limpide et haute en couleur, imprégnée de connaissance, science de la nature, initiation de métier,
tout l’héritage des conteurs de l’Afrique. Elle nous histoire, divertissement et récréation, tout point de
entraîne irrésistiblement. Ces mémoires se lisent comme détail pouvant toujours permettre de remonter jusqu’à
un extraordinaire roman d’apprentissage et sont dans le l’Unité primordiale. »
même temps un document historique irremplaçable sur Amadou Hampâté Bâ, « La Tradition vivante »,
l’Afrique. Pleines d’humour et de finesse, elles sont la in Histoire générale de l’Afrique,
vivante expression des valeurs chères à Tierno Bokar. Jeune Afrique/Unesco.
BIBLIOGRAPHIE
Avec son jeune fils, elle se retrouve institutrice dans un Les gens comme elle avaient vécu sans visage, sans voix,
village qui voit en elle une intruse. Complètement iso- presque sans nom dans le pays. Personne n’avait jamais
lée, elle sombre dans la dépression. Elle prend alors la considéré qu’ils avaient une vie ou une âme à mettre en
décision de se faire interner dans un hôpital psychia- avant. […] Comme le langage de l’oppression était univer-
trique, commençant ainsi à réaliser la prédiction de la sel ! Ils avaient dit des Masarwas ce que tout homme blanc
missionnaire. Mais elle se ressaisit et en sort pour se avait dit de tout homme noir : « Ils ne peuvent pas réfléchir
mettre à écrire des romans et des récits. par eux-mêmes. Ils ne savent rien. » La question n’en restait
jamais là. Celui qui était le plus fort mettait la main sur
Ces tourments, elle les racontera dans deux de ses celui qui était le plus faible, et il en faisait un animal de
romans largement autobiographiques : Question de pou- cirque, le réduisant à un état de misère et d’asservissement
voirs et Marou, centrés dans les deux cas autour d’une et de non-humanité. […] Les Batswanas pensaient être
femme exilée se trouvant en butte aux haines et aux plus en sécurité que l’homme blanc. Lui s’était déjà éveillé
cabales locales, à la convoitise et brutalité des hommes, au fait que des gens maltraités sont aussi des gens furieux
et aux difficultés du quotidien, dont la dépression risque qui pouvaient le déchirer en lambeaux. Eux, ils riaient
d’aboutir à la folie, et qui s’en sort par la rébellion, en se encore pour exprimer leur répulsion, car ils trouvaient plus
proclamant « prophète d’une nouvelle religion de l’hu- inconcevable que l’homme blanc de considérer le Masarwa
main », comme l’observe très justement Wlad Godzich comme un être humain.
qui l’a fait connaître au lectorat francophone via les très Marou.
estimables éditions Zoé, de Genève.
Mister B millionnaire Même quand il s’adresse aux jeunes, Ken Saro Wiwa se
fait le porte-parole de ceux qui n’ont rien et rêvent, avec
UNE HISTOIRE DE SOUS ! légitimité, de posséder beaucoup. C’est un pamphlet
Ah ce désir d’argent facile, d’opulence rapide et si pos- contre la misère, mais c’est également une belle leçon
sible sans rien faire d’autre que de tromper son monde, d’apprentissage de l’honnêteté.
gruger, manigancer et voler. Jusqu’où mène-t-il ? A Mister B millionnaire serait un peu la reprise romancée
Lagos, précisément, capitale du Nigeria. de la série télévisée produite par l’auteur, Basi & Co, qui
Avec pour tout bagage son rêve de matelas épais, Mister trouva un immense succès populaire au cœur des années
B, cupide, arriviste, fainéant comme pas un et aussi, il 80, avec plus de trente millions de téléspectateurs dans
faut bien le dire, un peu con sur les bords, débarque un toute l’Afrique.
jour dans cette ville, dont il a entendu dire que les for- Didier Jouanneau
tunes se réalisaient aussi vite qu’un claquement de
doigts.
BIBLIOGRAPHIE
Son but est simple et sa devise unique : « Pour être mil-
lionnaire, pensez comme un millionnaire. » Fort de Si je suis encore en vie…, Journal de détention,
cette maxime, Mister B s’installe rue Adetola dans une Stock, 1996
chambre sordide et insalubre qu’il nomme aussitôt son Mister B millionnaire, Dapper, 1999
palace. Commence alors sa quête de millions de nairas, Sozaboy : pétit minitaire, Actes Sud, 2000
d’histoires de sous. Lemona, Dapper, 2002
Wole
Soyinka
les années pagaille
« Avons-nous perdu notre temps en voulant mettre fin à ditaires. Construisant une foisonnante histoire autour
l’exploitation meurtrière qui emprisonne des esprits du thème d’un enfant qui n’arrive pas à naître, Soyinka
comme le tien, liés par contrat au néant, pour la vie ? » y dénonce la violence et les crimes qui servent d’assise
Cette question qu’un prisonnier pose à son geôlier dans au pouvoir, et l’exploitation des faibles. « Cette démys-
Une saison d’anomie pourrait sans doute résumer ce qui tification du pouvoir est d’autant plus efficace qu’elle
a pu fonder l’œuvre de Wole Soyinka. En effet, on sent s’exprime en termes éminemment poétiques », note
dans tous ses écrits une volonté constante de remettre Denise Coussy (La Littérature africaine moderne au sud
sur le métier la tentative de combattre la stupidité qui du Sahara, Karthala). « Le dramaturge nigérian – qui
fait les « chiens fidèles » dont les dictateurs ont besoin n’a jamais été aussi efficace que dans cette première
pour « piétiner l’humanité », et une stupéfaction pièce à la fois radieuse et sombre fait, en effet, appel à
immense devant l’obstination de cette stupidité. toute l’imagerie animale et végétale de la forêt éternelle
Soyinka ressemble en cela à ces artistes de son premier pour conforter son propos : esprits ou sages, éléphants
roman, les interprètes, qui travaillent « dans la douleur ou palmiers viennent tour à tour dire la souffrance de
et l’incrédulité. » leur mal-être mais trouvent dans leur commerce avec
une nature à la fois familière et fabuleuse le courage de
Cela commence en 1960. Soyinka, auquel les autorités poursuivre la quête d’un espoir ténu. » La pièce est
demandent une pièce pour célébrer l’indépendance du interdite au lendemain de sa première représentation.
Nigeria, écrit La Danse de la forêt. Mais la pièce se Et Soyinka entre dans le collimateur des dictateurs d’où
révèle bien peu conforme aux attentes de ses comman- il ne sortira plus.
Quelques années après, en 1965, il écrit La Route,
pièce mystico-satirique qui, décrivant les mouvements
le long d’une route dangereuse expose les tensions
sociales, économiques et politiques de cette période
troublée du Nigeria. Le personnage de Big Boss, par
ses méthodes de recrutement d’hommes de main, y
donne un aperçu de l’ambiance politique des pre-
mières années de l’indépendance : élections truquées,
fraude, violence. Peu de temps après, vers la fin 1965,
Soyinka est arrêté une première fois et détenu quelques
mois. Il le sera de nouveau après le coup d’État mili-
taire du 15 janvier 1966. Emprisonné pendant dix-
huit mois (dont quinze au secret), il devra ensuite fuir
son pays clandestinement de peur d’être de nouveau
arrêté, et c’est en exil qu’il poursuivra son œuvre mul-
tiforme.
BIBLIOGRAPHIE
Cette expérience de la répression et la lutte contre l’ar-
bitraire sont donc extrêmement présentes dans ses Le Lion et la perle, Clé, 1968 (théâtre).
écrits et plus particulièrement dans ses romans et La Danse dans la forêt, Oswald, 1971 (théâtre).
récits. Mais cela ne signifie pas que sa littérature est Les Gens du marais- Un sang fort -
réduite à une prose activiste. Au contraire, la grande Les Tribulations de Frère Jero,
richesse poétique et métaphorique de son œuvre, la Oswald, 1971. (théâtre).
subtilité de ses constructions théâtrales et de la langue Les Interprètes, Présence africaine,
qu’il y emploie (mêlant l’anglais pur, le « pidgin » et le 1979 (roman).
yoruba), ses références classiques (« J’ai toujours été Aké, les années d’enfance,
frappé par les similitudes entre le panthéon grec et le Belfond, 1981 (récit).
panthéon yoruba. ») alliées à une perception aiguë du Idanre, Nouvelles Éditions africaines,
vécu quotidien, font de Soyinka un des plus féconds et 1982 (poésie).
des plus captivants écrivains d’Afrique. Cet homme est mort, Belfond, 1986 (récit).
Les Métamorphoses de frère Jero,
C’est sans doute cette richesse créative qui fit de lui le Présence africaine, 1986 (théâtre).
premier écrivain africain a être honoré par le prix LaMort et l’écuyer du roi,
Nobel de littérature (en 1986). Mais cette distinction Hatier, 1986 (théâtre).
ne semble pas avoir fait de lui un « monument », ni lui Une saison d’anomie, Belfond, 1987 (roman).
avoir ôté son humour. En préface de son dernier récit, Que ce passé parle à son présent,
Ibadan – Les années pagaille, docu-roman autobiogra- Belfond, 1987 (discours de Stockholm).
phique où il raconte l’éclosion de sa conscience rebelle Cycles sombres, Silex, 1987 (poésie).
dans la pagaille des années soixante au Nigeria, il La Route, Hatier, 1988 (théâtre).
assure ses éditeurs « contre tout procès en diffama- La Récolte du Kongi, Silex, 1988 (théâtre).
tion ». Celui qui est entré, il y a longtemps, en lutte Les Bacchantes d’Euripide, Silex, 1989.
contre le silence qui protège les crimes ; celui qui a dit La Terre de Mandela, Belfond, 1989 (poésie).
« le tigre ne proclame pas sa tigritude, il fonce sur sa Fous et spécialistes, Nouvelles du Sud, 1990.
proie et la dévore » n’a rien perdu de sa langue acérée. Isara, Belfond, 1993 (poésie).
Ibadan, les années pagaille,
Gérard Lambert. Actes Sud, 1997 (récit).
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