Salariés
Consommateurs, associations, riverains, salariés... tout le monde peut profiter du
dispositif. L'alerte a d’autant plus de poids qu’elle est signalée par une association, un
syndicat ou plusieurs personnes concernées. Aujourd'hui, les salariés qui font part d'un
manquement de leur entreprise, s'ils veulent profiter de la protection du Défenseur des
droits offerte par la loi Sapin II, doivent d'abord faire remonter l'information en interne.
Lorsqu'ils débutent un signalement sur le nouveau site, la CNDaspe le leur rappelle. La
directive européenne sur les lanceurs d'alerte, qui devrait bientôt entrer en vigueur,
prévoit qu'ils gardent la protection même s'ils décident de se tourner directement vers
les canaux externes.
Il existe déjà des procédures spécifiques pour le nucléaire ou les médicaments, par
exemple. Pour ces cas, le site renvoie vers les instances compétentes. Mais si le lanceur
d'alerte n'obtient pas de réponse, il peut toujours revenir auprès de la CNDaspe, qui
peut d'ailleurs s'auto-saisir. Sur le site, un guide aide les déposants dans leur
démarche.
What else ?
Quand se satisfaire de la réponse des pouvoirs publics ? "On décidera, avec
l'expérience, du degré de publicité des alertes données aux ministères restées sans
réponse ou aux réponses à côté de la plaque, explique Denis Zmirou Noirier. La
situation se pose déjà pour l'un des deux cas suivis.
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identifier les risques
Pauline Chambost