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Virus grippaux

• Famille : Orthomyxoviridae
• Genre : Influenzavirus A, B, C et D
• Espèces : Influenza A virus, Influenza B virus et Influenza C virus principalement chez
l’Homme.
• Types d’Influenza A virus définit par la composition en hémagglutinine (H / HA) et
neuraminidase (N / NA) : H1N1, H3N2, H5N1, …
• H1N1 et H3N2 sont les principaux circulants chez l’homme
• 2 lignages co-circulent chez les virus de type B : B-Yamagata et B-Victoria
• Nomenclature des souches : A/Hong Kong/4801/2004 (H3N2) ou B/Brisbane/60/2008,
précisant le type / lieu d’origine / numéro de cahier / année d’isolement / type H et N pour
les Influenza A

Structure
• Taille moyenne 100 nm
• Virus enveloppé, 2 glycoprotéines d’enveloppe H et N
◦ 17 hémagglutinines différentes (H1 à H17), 1 et 2 chez l’homme.
◦ 12 neuraminidases différentes (N1 à N12), 1 et 2 chez l’homme.
• Présence d’une matrice sous l’enveloppe, composée de M1 et M2 présente uniquement
dans grippe A. M2 forme un canal ionique et est la cible de l’Amantadine (Grippe A slmnt)
• Capsides hélicoïdales, une par segment génomique
• Génome : ARN simple brin de 13 000 nt au total, linéaire, polarité négative, segmenté
(8 segments pour A, 7 pour B et C). Globalement, chaque segment code une protéine.
• Réplication : adsorption sur les cellules par interaction entre HA et acides sialiques (acides
sialiques en conformation α2-6 pour les virus humains et en conformation α2-3 pour les
virus aviaires), endocytose, décapsidation, réplication nucléaire, assemblage, sortie par
bourgeonnement, libération des particules par l’activité sialidase de la NA.
• Variations génétiques :
1) Glissement : par mutations ponctuelles (drift) surtout des gènes H et N sur le virus A++
et B = Variation antigéniques mineures, les conséquences sont des épidémies annuelles et
réadaptation annuelle des vaccins. Ces mutations sont causées par les erreurs de l’ARN
pol viral qui a une action infidèle
2) Cassures antigénique : par transmission directe (sources animales) ou réassortiment
génétique (entre souches humaines et animales) (shift). Concerne uniquement le virus de
la grippe A (échange de segment d’ARN). Nécessite co-infection avec deux virus différents
pour qu’ils puissent échanger une partie de génome. Peut concerner l’ensemble du
génome. Événement plus rare qui crée des nouveaux sous types de virus, ça provoque des
pandémie. Les cassures se font le plus souvent chez le porc quand il y a un virus humain
et un virus aviaire qui vont infecter l’animal. Il va y avoir un remaniement entre les deux
puis transmission d’un nouveau virus à l’animal.
• Une cassure peut porter sur plusieurs gènes. Seules les cassures sont responsables de
pandémies.

Physiopathologie
• Tropisme : épithéliums respiratoires haut et bas (les récepteurs sont des acides sialiques)
• Réservoir : pour l’Influenza A virus principalement aviaire grande diversité : 18H et
11N différentes), animaux de rente ou de compagnie, humain. Principalement humain pour
les Influenza B et C virus.
• Transmission aérienne très efficace : via la toux, mais aussi manuportée.
• Transmission zoonotique possible car les oiseaux constituent un réservoir naturel, mais
ce ne sont pas eux qui nous imprègnent : c’est le porc, Dans les cas de grippe aviaire, le
passage direct de l’oiseau à l’homme est rare par contre le virus qui passe du l’oiseau au
porc va pouvoir se retrouver chez l’homme et être transmis entre homme.
• Excrétion prolongée chez les enfants.
• Grippe saisonnière : après une courte incubation 24-48h, syndrome grippal franc
(fièvre, céphalées, myalgies, arthralgies, asthénie) associé à des signes respiratoires
hauts (toux, cathare, rhinopharyngite, conjonctivite). Guérison spontanée en 5-7 jours.
Possibles complications surtout chez les patients âgés ou avec des pathologies
préexistantes, mais aussi les obèses et les femmes enceintes. Risque de surinfection
bactérienne (surtout les bactéries Haemophilus influenzae, staphylocoque doré et le
pneumocoque), pneumopathie, thrombopénie, encéphalite. Les Influenza B et C virus
donnent en général des formes bénignes.

• Grippe maligne : syndrome de détresse respiratoire aiguë au 2ème jour, défaillance multi
viscérale, surtout chez la personne âgée ou immunodéprimée. Chez la personne malade
chronique, ça peut entraîner une décompensation d’une pathologie préexistante comme
des pathologies cardiovasculaires, un diabète, une insuffisance respiratoire. Chez les
enfants en bas âge, la fièvre peut entraîner des convulsions hyperthermiques (pas spé).

• Dans de très rares cas le virus de la grippe va être associé à un syndrome de Guillain-
Barré une atteinte du système immunitaire au niveau des nerfs périphériques qui va
provoquer des paralysies transitoires mais si elles concernent l’appareil respiratoire elle
peut être fatale, peut aussi parfois être associé à des problèmes de vaccination.

• Grippe pandémique : symptomatologie identique, parfois plus sévère. Épidémie répartie


sur plusieurs continents avec infection de la quasi totalité de la population exposée.
Survient de façon aléatoire lors-qu’émerge un influenza A virus porteur de nouveaux
antigènes de surface (H, N) contre lesquels la population n’est pas immunisée. Le nouveau
virus est produit par réassortiment spontané des segments génomiques lors de co-
infections chez l’animal ou l’humain. Il peut s’agir également d’un passage à l’humain d’un
virus animal (souvent aviaire).

• Grippe aviaire : infections par un virus d’origine aviaire (zoonose) chez des sujets
exposés aux oiseaux. L’infection est souvent sévère (H5N1) et atteint l’appareil respiratoire
bas (pneumopathie) avec risque important de détresse respiratoire aiguë et de
dissémination du virus dans l’organisme (virémie). Transmission inter-humaine très faible.

Diagnostic
• C’est un diagnostic qui est avant tout clinique, facilité quand on a un syndrome respiratoire
aigüe et fébrile et qu’on est dans un contexte d’épidémie de grippe. De plus, les réseaux de
surveillance vont aider les professionnels de santé.
• On peut faire un diagnostic biologique quand on va être en dehors de l’épidémie.

• Diagnostic indirect possible (Ac anti-virus grippe A et Ac anti-virus grippe B par test
ELISA) mais d’intérêt très limité (Contrôle de vaccination).

• Diagnostic direct : approche de choix pour les infections respiratoires car infections
aiguës
• Prélèvement respiratoire haut (écouvillonnage nez et gorge ou aspiration naso-
pharyngée) et/ou bas (LBA ou aspiration trachéobronchique), selon la clinique.
• Transport des échantillons en milieu de transport pour les écouvillons, en tube stérile pour
les autres, à +4°C
• RT-PCR ou PCR multiplex: ++++, sur tous les types de prélèvements. Très utilisée, très
bonne sensibilité, distinguent virus de grippe A ou B.
• Détection d’antigènes : IF, ELISA. Moins utilisée, manque de sensibilité
• Culture sur cellules : moins utilisée. Bonne sensibilité mais long (3 à 5 jours). Intérêt pour
test de sensibilité aux inhibiteurs de neuraminidase (antivirogramme) et pour
caractérisation antigénique des souches circulantes (épidémiologie).

Traitement
• Symptomatique le plus souvent (repos, antipyrétique, lavage de nez,… parfois
ranimation). Pas d’antibiothérapie sauf infections bactériennes ou terrains particuliers. Pas
d’aspirine surtout chez l’enfant, risque de syndrome de Reye (encéphalite +
hépatographie).
• Spécifique chez les patients a risque ou les formes sévères : zanamavir (inhalation) ou
oseltamivir (per os). Inhibiteurs de la neuraminidase virale (clive le lien en HA et les
récepteurs porteurs d’acide sialiques) conduisant a un défaut de libération des virions. A
administrer le plus tôt possible après le début des symptômes ou l’exposition. Peuvent être
utilisés en traitement préventif. Possible résistances virales (rares). Les inhibiteurs de la
decapsidation (amantadine, anti-canal M2) ne sont plus utilisés, sauf cas particuliers
(préventif grippe A).

Prévention
• Vaccin annuel contre la grippe saisonnière recommandé chez les sujets de plus de 65 ans,
les sujets à risques et les femmes enceintes. Également recommandé chez les
professionnels de santé(vaccination altruiste). Une administration, renouvelée tous les ans
du vaccin grippal car changement de composition du vaccin et efficacité limitée dans le
temps. (voir la fiche spécifique).
• Vaccin contre la grippe pandémique : pour limiter la propagation d’un virus pandémique
identifié (cas du H1N1sw en 2009).
• Mesures d’hygiène universelle : lavage des mains, mouchoirs jetables, toux dans le coude
ou port d’un masque anti-projections (dit « de chirurgien »).

Vaccin contre les grippes saisonnières

Caractéristiques du (des) vaccin(s)


Les vaccins sont préparés à partir de virus cultivés sur œufs embryonnés de poule pour la plupart
(CI en cas d’allergie à l’œuf) ou sur cellules (cellules de rein de chien, plus récemment cellules
embryonnaires de canard).

Le vaccin contre la grippe est composé de trois souches de virus différentes : une souche de
sous-type A (H1N1), une autre souche de type A (H3N2) et d’une ou deux souches de type B.
Le choix des souches vaccinales est adapté chaque année en fonction des donné
épidémiologiques. Il est déterminé par l’OMS pour la saison grippale suivante. Deux types de
vaccin sont disponibles, un vaccin inactivé et un vaccin atténué :

• Vaccin trivalent inactivé, fractionné (enrichi en protéines H, N et M2) contenant 15 µ


d’hémagglutinine pour 0.5 mL pour une administration intra-musculaire et 9 µg ou 15 µg
d’hémagglutinine pour 0.1 mL pour une administration intra-dermique.
Ce vaccin est largement utilisé et administré par voie intramusculaire. La voie
intradermique n’a pas démontré sa supériorité en termes d’immunogénicité et est plus
délicate à réaliser.
La plupart des vaccins ne contiennent pas d’adjuvant (contrairement aux vaccins
pandémiques produits en 2009).
Seul vaccin commercialisé en France.
• Vaccin trivalent atténué administré par voie intranasale (à usage actuellement très
limité en France). Ce vaccin est composé d’un virus grippal (vivant atténué) obtenu par
réassortiment de plusieurs souches. L’atténuation du virus est liée à l’utilisation de souches
qui ne peuvent pas se répliquer au-delà de 39°C pour les souches A et de 37°C pour la
souche B.
Chaque dose de vaccin contient 107 unités infectieuses de chacune des souches du
vaccin.

Les vaccins doivent être conservés entre +2°C et +8°C et ne doivent pas être congelés.
Des vaccins contre une/des souche(s) pandémique(s) peuvent être produits si nécessaires
dans des délais réduits (cas des vaccins contre la souche pandémique H1N1 2009)

Recommandations
Les recommandations concernant le vaccin contre les virus grippaux saisonniers peuvent
évoluer en fonction des données épidémiologiques et faire l’objet de recommandations
actualisées non incluses dans le calendrier vaccinal.

• Recommandations générales :
La vaccination est recommandée chaque année pour les personnes de 65 ans et plus
•• Recommandations particulières :
Les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse
• Les personnes, à partir de l’âge de 6 mois, atteintes de pathologies à risque
Les personnes obèses avec un IMC égal ou supérieur 40 kg/m2
Les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite
L’entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque
• de grippe grave
• En milieu professionnel
Professionnels de santé et tout personnel en contact régulier avec des personnes à
risque de grippe sévère ; le personnel navigant des bateaux de croisière et des
avions et le personnel de l’industrie des voyages accompagnant les groupes de
voyageurs

Schéma vaccinal

Vaccins inactivés injectables par voie intramusculaire à partir de l’âge de 6 mois


-6 mois à 35 mois : 0,25 mL 1 ou 2 doses*
-3 à 8 ans : 0,25 mL 1 ou 2 doses*
-à partir de 9 ans : 0,5 mL 1 dose
*2 doses à 1 mois d’intervalle en primovaccination, 1 dose en rappel

Vaccin inactivé injectable par voie intradermique (Intanza®) à partir de 18 ans


-9 µg d’hémagglutinine pour les personnes de 18 à 59 ans
-15 µg d’hémagglutinine pour les personnes de 60 ans et plus

Vaccin grippal nasal (Fluenz®) chez les enfants de 24 mois à 17 ans révolus
Ce vaccin vivant atténué ne doit pas être utilisé chez les femmes enceintes et les personnes
immunodéprimées.

Rappel annuel (du fait de l’adaptation des souches et de la durée de l’immunité chez les
sujets âgés
Les vaccins vivants atténués
On injecte un virus dont la virulence a été atténuée et qui va pouvoir aussi se multiplier dans
l’organisme. Il y a plusieurs voies d’administrations possibles : on peut les injecter (IV, IM ...), mais
on peut également les administrer par voie orale, ou par spray nasal.
L’avantage est que ce type de virus va vraiment mimer l’infection naturelle.
L’administration locale est intéressante car elle entraine une réponse immunitaire locale mais aussi
une réponse systémique.
La protection est rapidement obtenue (moins de 2 semaines pour développer une immunité
protectrice) et est prolongée (pas besoin de rappel)
Les inconvénients : leur virulence est atténuée, mais elle ne l’est que si on parle d’une personne
en bonne santé (son système immunitaire fonctionne correctement), si ce n’est pas le cas on peut
avoir des pathologies liées à ces vaccins.
Ex : cas du virus de la poliomyélite. On peut avoir des cas de réversion (retrouve sa virulence
initiale) à cas rare. Ce vaccin n’est pas utilisé en France
Ces vaccins vivants atténués sont tous contre indiqués chez la femme enceinte (risque de
transmission au fœtus) et chez les personnes immunodéprimées.
Quelques exemples : Rougeole, Rubéole, Varicelle, Rotavirus, fièvre jaune…

Les vaccins inactivés


La seule voie d’administration est la voie IM.
Les vaccins inactivés ne peuvent pas se multiplier dans l’organisme, cela implique la nécessité de
faire des rappels.
L’avantage de ces vaccins est qu’ils n’ont pas de contre-indications, on peut les donner chez les
personnes immunodéprimées.
- La seule contre-indication est l’allergie aux protéines de l’œuf pour le vaccin contre la grippe
puisqu’il est obtenu à partir de l’œuf de poule embryonné.
Quelques exemples : Grippe, Rage, Hépatite A, Poliomyélite, Encéphalite Japonaise...

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