Sommaire
INTRODUCTION ................................................................................ 4
CONCLUSION ...................................................................................... 86
BIBLIOGRAPHIES ........................................................................... 87
ANNEXE............................................................................................. 87
Introduction
Les pertes les plus importantes en vies et en biens après un séisme sont dues
essentiellement à l’effondrement ou l’endommagement des bâtiments. Ce qui a conduit le recours
à la construction parasismique qui définit des techniques de génie civil permettant aux habitations
de résister aux secousses sismiques, de manière à ce que ces derniers même très endommagés ne
s’effondrent pas.
Toute structure implantée en zone sismique est susceptible de subir durant sa durée de vie
une excitation dynamique de nature sismique. De ce fait la détermination de la réponse sismique
de la structure est incontournable lors de l’analyse et de la conception parasismique de cette
dernière. Ainsi le calcul d’un bâtiment vis à vis du séisme vise à évaluer les charges susceptibles
d’être engendrées dans le système structural lors du séisme, limiter les déformations et conférer
aux éléments résistants une résistance suffisante au bon comportement des bâtiments face au
séisme.
A cet effet, ce projet est consacré à l’étude qui s’intéresse au dimensionnement des
éléments structuraux et non structuraux du projet à exécuté en parallèle à l’analyse de son
comportement lors du séisme a travers la détermination des efforts développés dans sa structure,
et d’arriver finalement à établir des plans d’exécution dans les règles de l’art tout en s’assurant
que le bâtiment est conforme aux principes fondamentaux de la conception parasismique des
bâtiments
Suite aux bonnes caractéristiques mécaniques du sol, nous avons opté pour le système de
fondation suivant :
Semelles isolées, suffisamment rigidifiées, sous poteaux.
Radier nervure partiel pour les voiles constituant le noyau.
I. Descente de charges :
Il s’agit de déterminer les charges appliquées à chaque élément de la structure, et comme les
charges s’accumulent, il est obligatoire de commencer par le haut du bâtiment, et on descend étage
par étage jusqu’aux fondations.
1. Charges permanentes :
1.1- Plancher « terrasse » :
Eléments Surcharges
Plancher terrasse accessible 1.5 KN/m2
Plancher Terrasse inaccessible 1 KN/m²
Plancher étage courant pour habitation 1,5 KN/m 2
Les escaliers 2,5 KN/m 2
parking 2,5KN/m 2
Tableau4 : surcharge d’exploitation.
Pour tous les planchers du bâtiment, on optera pour des dalles a corps creux préfabriqués,
pour les avantages suivants :
Détermination de l’épaisseur :
Pour ce qui est de la largeur, nous avons adopté 25 cm comme largeur minimale pour être
en conformité avec les plans généralement fournis par le bureau d’études.
Optant des dimensions suivantes :
a. 0.4h ≤ b ≤ 0.7h
b = 0.25m on a h varie de 0.25m à 0.45m donc la condition est vérifié pour tous les
poutres. →condition vérifiée
b. b/h ≥ 0. 25
On pour tous les poutres b/h ≥ 0.71 →condition vérifiée
c. b ≥200 mm
On pour tous les poutres b≥ 0.250 mm →condition vérifiée
d. b ≤ bc + hc / 2
bc: la dimension de la section du poteau perpendiculaire à l’axe de la poutre.
hc : la dimension de la section du poteau parallèle le à l’axe de la poutre
On a b= bc + hc /2 →condition vérifiée
e. La distance entre les axes de la poutre et du poteau support ne doit pas dépasser 0.25
fois la largeur du poteau. (Excentricité e ≤ 0.25 fois la largeur du poteau). →condition
vérifiée
4. Voile de contreventement :
Le dimensionnement des poteaux se fait par la descente de charges pour le poteau le plus
sollicité. Les poteaux sont prédimensionnés à l’ELU en compression simple :
Nu = 1.35G +1.5 Q
Où Nu est l’effort normal maximal à la base du poteau majoré d’une valeur de 10% ou
15 % selon la position du poteau en exception des poteaux de rive et des poteaux centraux.
En supposant que seul le béton reprend l’effort normal Nu, la section transversale du
poteau est donnée par : S = Nu/ b
En effet, Chaque poteau supporte son poids et la charge supportée par tous les parties
des poutres et des planchers contenus dans la surface de chargement en liaison avec le poteau en
question.
Application :
Le pré dimensionnement des poteaux se fait par la descente de charges pour le poteau le
plus sollicité. Dans notre cas, nous avons trois type de poteaux les plus sollicités, P1 le poteau au
coin du bâtiment, P2 le poteau de rive et P3 le poteau à l’intérieur du bâtiment (voir fig. si
dessous).
P1
P3&P4
P2
La charge permanente G :
La surcharge d’exploitation :
Plancher terrasse accessible : Q = 17.19 * 5 = 85.95 KN
Plancher étage courant (habitation) : Q = 17.19 * 1,5= 25.79 KN
Sections adoptées :
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Juillet2013 - ZIRRI Amal
Dimensionnement et étude parasismique d’un immeuble en sous-sol et R+6
Puisque toutes les conditions sont vérifiées, les dimensions adoptées pour les
poteaux sont convenables.
Données :
Combinaison de base : Nu = 1.35G + 1.5Q
Longueur de flambement : lf
Section du poteau : a, b ou d
Matériaux : fc28 , fe
lf
= 2 3 (section rectangulaire)
a
lf
=4 (section circulaire)
D
Non
70 flexion composée
Oui
N 50 Oui
on
=
0.85
= 0.6 50
2
35
1 0.2
2
N B f
Ath ≥ u r c 28 s
0.9 b f e
A(0.2 %) = 0.2B/100
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Dimensionnement et étude parasismique d’un immeuble en sous-sol et R+6
Les tableaux récapitulant les résultats de calcul des sections d’acier longitudinal et
transversal de tous les poteaux du bâtiment et leur schémas présentatifs sans classés dans l’annexe.
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Dimensionnement et étude parasismique d’un immeuble en sous-sol et R+6
1.5 * Pu ≤ 1.2*b
2(a b) * h 4h 2
Les armatures doivent être disposées dans les deux sens de manière que :
Si Isa ≤ : les barres dans le sens de la largeur n’ont pas besoin de crochets, si
non il faut en placer ;
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Si Isb ≤ : les barres dans le sens de la largeur n’ont pas besoin de crochets,
Application :
m2
Fe 400
σs σs 347,826 Mpa. ;
γs 1,15
Nappe supérieure // A :
la valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire doit être au moins égale à
:
Pour une poutre a deux travées,
Pour les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre a plus de deux travées,
Pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de trois travées.
Avec M0 la valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de référence et α =
q/ (g+q) le rapport des charges d’exploitation a la somme des charges non pondérée.
Organigramme pour calculer les moments:
Données : h , b, Ph , Pm, Q0 ,L,
Ls , Li , Cw , Ce
PP=2500 x b x h
G= Pp + Ph(Ls + Li) + Pm
Q= Q0(Li + Ls)
Travée de rive?
Oui Non
C = Max(C1;C2)
C = Max(C1;C3)
Mt = C .Mo
Mw= Cw.Mo
Me = Ce.Mo
Avec :
Moment en appui B :
Avec :
Avec :
Moment en appui B :
Avec :
Mu
Nous appellerons moment ultime réduit u la quantité suivante : u =
bd ² f bu
Selon la valeur du moment ultime réduit u, la section sera armée soit uniquement par des
armatures tendues, soit par des armatures tendues et comprimées. Pour la section armée par des
armatures tendues :
u l :
: = 1.25 (1 - √ 1- 2 )
Z en m: Z = d (1 - 0.4)
AS en m2:
Vérifier la condition de non fragilité :
Lorsqu’une section rectangulaire, dont les dimensions sont imposées est soumise à un
moment Mu, supérieur à celui que peut équilibrer la section ne comportant que des armatures
tendues, la partie comprimée de cette section sera renforcée en y disposant des armatures qui seront
évidemment comprimées.
u > l (Armatures doubles)
Z = d (1- 0.41)
Le moment résistant du béton MR = 1. b. d². fbc
Le moment résiduel Mrés = Mu - MR
Avec et
b. St < Stmax
Placer le 1ercours d’armature transversale à
une distance du nu de l’appui égale à St /2. Fig.10 : présentation de Stmax.
Effectuer la répartition des cours en appliquant la progression de CAQUOT définie par les
valeurs : 7 – 8 – 9 – 10 – 11 – 13 – 16 – 20 – 25 – 30 – 35 – 40 .
Répéter chacune des valeurs de la progression autant de fois qu’il y a de mètres dans la
demi-portée.
Application :
Faisant l’application sur la poutre du plancher étage courant élucidée dans la figure
ci-dessous, composée des trois travées T1, T2, C1 et supportant les charges de ces deux coté.
Appuis C1 T1 T2
Travées A1 A2 A3
l (m) 1,33 5,08 5,70
l' (m) 1,33 4,064 5,70
G (KN) 16.43 16.43 29.05
G' (KN) 10.95 10.95 19.37
Q (KN) 4.5 4.5 7.04
Mt (KN.m)
L(m) Toi Me Mw Tw Te
Travée C1 1.33 19.24 4.48 0 22.61 -15.87
Travée T1 5.08 73.48 99.33 4.48 92.15 -54.81
Travée T2 5.70 141.87 0 99.33 124.45 -159.29
Travées C1 T1 T2
Mu(MNm) 0.0045 0.02 0.12
0.0063 0.03 0.17
Cas ≤ 0.186 ≤ 0.186 ≤ 0.186
0.0079 0.04 0.23
Z (m) 0.40 0.39 0.36
Ast (cm2) 0.26 1.18 7.67
Ast≥ 0.26≥0.9→Ast=1 1.18≥0.9 7.67≥0.9
Ф (cm2) 3T12 3T14 6T14
Tableaux8 : resultats du calcul des armatures longitudinales.
Calcul des armatures sur appuis
Travées A1 A2
Mu(MNm) 0.0045 0.01
0.0079 0.02
Cas 0.186 0.186
0.01 0.022
Z (m) 0.40 0.40
Ast (cm2) 0.26 0.58
Ast≥ 0.26≥0.9 0.58≥0.9
Application :
Calcul des armatures transversales
Travée C1 :
=3.33MPa
Travée T1 :
=3.33MPa
Travée T2 :
=3.33MPa
1. Méthode de calcul :
e. La charge d’exploitation : Q ≤ max (2G ; 5 KN/m²)
Q= 1.5 KN/m2 ; 2G= 2*5.41=10.82 KN/m² Vérifiée
f. L’inertie est constante : l’inertie des sections transversales est
identique le long de la poutre. Vérifiée
g. 0,8 ≤ Li/Li+1 ≤ 1,25 Vérifiée
h. Fissuration préjudiciable du fait que le projet est situé dans un milieu non
agressive Vérifiée
La méthode de calcul à appliquer dans notre exemple est : la méthode Forfaitaire.
3. Calcul du ferraillage :
3.1- Calcul des armatures longitudinales :
M tab : Le moment fléchissant équilibré par la table de compression.
Si M tab M max : la zone comprimée se trouve dans la nervure et la section des
calcules sera une section en "Té".
Si M tab M max : la zone comprimée se trouve dans la table de compression et la
section en "Té" sera calculée comme une section rectangulaire de dimension b h .
h
M tab bc b h 0 d 0
2
b h 50 20 cm 2
En travée :
Travées T1 T2 T3 T4
Mu(MNm) 0.0053 0.0037 0.0037 0.0053
0.024 0.02 0.02 0.024
Cas ≤ 0.186 ≤ 0.186 ≤ 0.186 ≤ 0.186
0.03 0.03 0.03 0.03
Z (m) 0.17 0.17 0.17 0.17
Ast (cm2) 0.72 0.50 0.50 0.72
Ast≥ 0.72≤0.85→A 0.50≤0.85→ Ast=0.85 Ast=0.85
st=0.85 Ast=0.85
Ф (cm2) 1T10&1T12 2T10 2T10 1T10&1T12
Tableau12 : resultats du calcul des armatures des travées de la poutrelle.
Sur appuis :
Appuis A1 A2 A3 A4 A5
Mu(MNm) 0.0015 0.0036 0.0023 0.0036 0.0015
0.007 0.02 0.011 0.02 0.007
Cas ≤ 0.186 ≤ 0.186 ≤ 0.186 ≤ 0.186 ≤ 0.186
0.009 0.03 0.014 0.03 0.009
Z (m) 0.17 0.17 0.17 0.17 0.17
Ast (cm2) 0.203 0.50 0.31 0.50 0.203
Ast≥ 0.2≤0.85 As 0.5≤0.85 A 0.3≤0.85 0.5≤0.85 0.2≤0.85
t=0.85 st=0.85 Ast=0.85 Ast=0.85 Ast=0.85
Ф (cm2) 1T12 1T12 1T12 1T12 1T12
Tableau13 : resultats du calcul des armatures des appuis de la poutrelle.
=3.33MPa
=3.33MPa
→ St > Stmax
er
Placer le 1 cours d’armature transversale à une distance du nu de l’appui égale à S tmax
/2=5cm.
Disposer les autres cours d’armature à une distance constante égale à S tmax=10cm.
L 200
D’autre part : (n-1).g = L g = =
n 1 8
g = 25cm.
D’après la formule de Blondel, on a :
59 cm ≤ 2h+g ≤ 66cm ( 2 x 17+ 25 = 59 cm → vérifié)
17
tg = = 0,68 = 34.220.
25
b. Palier
Désignation ep (m) Densité (KN/m3) Poids KN/m2
Poids propre du palier ep 25 0,15 25,00 3,75
Revêtement en carrelage 0,02 22,00 0,44
Mortier de pose 0,02 20.00 0,40
enduit de plâtre 0,02 10,00 0,2
Tableau15 : Descente de charge (palier)
Charge permanente : G=4,79 KN/m².
Surcharge d'exploitation : Q=2,5 KN/m².
Pour la détermination des moments et de l’effort tranchants maximum qui sollicitant cette
poutre, on considère que la poutre est chargée par la charge maximale q max = 14.26 KN/ml sur tout
la longueur de la poutre.
Mmax =
é é
Espacement entre les armatures :
esp = 20cm min 3h ;33cm = min 45 ; 33 cm = 33 cm On prend : esp = 25cm
Armatures de répartition Ar
A 4.617
Arep
1,15cm 2
4 4
Ar : 3T8 Ar = 1,509 cm2/ml
T8 e = 25cm min 4h ; 33cm2 = min 45 ; 33 cm = 33cm condition vérifiée.
3.2- Calcul des armatures aux niveaux des appuis (poutre palière)
:
On prend dans notre calcul une section de largeur unité donc :
F V 0 R A R B (q2 1,15) (q1 2,00)
R A R B 40.27KN
2.002 1.15
B
M / 0 R A q1 1.15
2
2.00 q2 3.15
2
R A 18.66KN
1.152 2.00
M / A 0 RB 2 q2 2.00 2 1.15q1 3.15
R B 21.61KN
b= 100cm ; d = e - 2 = 13cm ; ; = 0.3 5.304 KN.m
é é
Espacement entre les armatures :
esp = 20cm min 3h ; 33cm = min 45 ; 33 cm = 33 cm On prend : esp = 25cm
Armatures de répartition Ar :
qu .l 2 27.46 * 3.252
M0= 36.26 KN.m
8 8
Mt= 0,8.M0 = 29.01 KN.m
Ma= 0,3.M0 = 10.88 KN.m.
Tx=ql/2=(27.46 ×3.25) / 2=44.62 KN
a. En travée
29,01 103
0,2 l = 0.392
25 20 14,2
2
1,25 1 1 2 0.29
1 0,40 0,88
M tmax 29010
A 3,79 cm 2
d s 0,88 20 435
f t 28
Amin 0,23 b d 0,48 cm 2
fe
Amax Acal ; Amin 3,79 cm 2
Choix : 3T14
b. aux appuis :
10,88 103
0,076 l = 0.392
25 20 14,2
2
1,25 1 1 2 0,099
1 0,40 0,96
M tmax 10880
A 1.303 cm 2
d s 0,96 20 435
f t 28
Amin 0,23 b d 0.48 cm 2
fe
Amax Acal ; Amin 1.03 cm 2 → Choix : 3T12
c. Armatures transversales :
h 7.14 mm
35
min b 10 25 mm
14 mm
Soit 8 mm
Choix : T8 At= 0.503cm2
Calcul de l'espacement :
u = Vu / b.d = 44.62*10-3/(0.25*0.20) = 0.89 MPa
min 0,9 d , 40 cm 18 cm
Af
t min t e 25.15 cm. .
bo 0,4
At 0,3 f e
12,50 cm
o s u
b 0 ,3 f t 28
Soit t 12 cm.
BUT DE L’ÉTUDE
I. Contreventement
Le terme général contreventement défini un élément de structure servant à conserver la
verticalité des colonnes, la résistance et la stabilité de construction face aux charges horizontales
tel le vent et les séismes. Habituellement, c'est un élément de structure en diagonale reliant les
hauts et bas des colonnes d'une structure rotules. Une structure rotule est une structure dont les
connexions ne sont pas conçues pour résister à des moments de flexion intenses. Ainsi, on ne peut
se fier aux connexions pour stabiliser latéralement la structure et on doit se servir d'éléments de
contreventement reliant le haut d'une colonne à la base d'une autre.
Le contreventement est nécessaire à la conception, la construction et la protection des
édifices et des villes contre le phénomène sismique.
2. Contreventement vertical
Le contreventement vertical d’une construction est constitué de l’ensemble des éléments
structuraux qui concourent à sa résistance aux actions autres que gravitaires, principalement
horizontales telles que le vent, les séismes, la poussée des terres.
Les systèmes de contreventement doivent être conçus pour résister, non seulement aux
efforts horizontaux, mais aussi aux moments de torsion qui sont dus à :
Les excentricités « théoriques », c'est-à-dire les écarts entre centre d’inertie et le
centre de torsion aux différents niveaux du bâtiment
Les excentricités « accidentelles » résultant, par exemple, de la dégradation de
certaines raideurs pour les éléments dont le comportement devient inélastique ou
d’une distribution particulière de surcharges.
Les déphasages dans l’excitation sur l’étendue de la fondation du bâtiment pour les
ondes sismiques dont la longueur d’ondes sont comparables aux dimensions de la
fondation.
Le contreventement peut être réalisé par :
On peut contreventer une structure par des murs de refends tels des murs de blocs de
bétons ou des murs de béton coulés sur place.
Il est généralement très rigide ce qui présente l’avantage de limiter à des valeurs très
petites les déformations imposées aux éléments non structuraux (remplissages, cloisons,
fenêtres,….).
Vus en plan, les murs en béton ont la plupart du temps une géométrie basée sur des
assemblages de panneaux rectilignes. Par exemple, un mur en forme de L (en plan) est constitué
de deux panneaux rectilignes solidaires au niveau de l'arête du L.
Généralement, un voile est fondé en pied de bâtiment et monte verticalement dans le
bâtiment, avec éventuellement des changements de section à certains niveaux.
Un cas particulier de ce genre de structures est celui des immeubles a noyau (central ou
décalé), ou les services (escaliers, ascenseurs…) sont concentres dans un système de voiles ferme
assurant le contreventement de la structure. Donc le contreventement par voiles peut être interne
(refends internes, cage escaliers, noyau central Externe (voiles de façades : Pignon).
Fig. 23 : Formes de voiles (la rigidité à la torsion augmente dans le sens de la flèche)
2.4- Conclusion :
Les récents séismes ont montrés avec régularité le meilleur comportement des structures
en voiles en béton armé par rapport aux structures en portiques béton armé. Pour les structures à
voiles. Pour cela nous optant pour des voiles intérieurs et dans les deux sens longitudinal et
transversal.
1. Zonage sismique
Pour simplifier le calcul des charges sismiques et uniformiser les exigences de
dimensionnement des structures à travers de grandes régions du pays, on utilise l’approche des
zones. Le rapport A (dit coefficient d’accélération), entre l’accélération maximale Amax du sol et
l’accélération de la gravité g, dans les différentes zones, est donné dans le tableau16 :
Zones A= Amax/g
Zone 1 0.01
Zone 2 0.08
Zone 3 0.16
Tableau16 : Coefficient d’accélération
2. Influence du site
L’intensité du séisme est en un lieu donné, dépend dans une large mesure de la nature des
sols traversés par l’onde sismique et des conditions géologiques et géotechniques locales. Les
conditions locales du sol sont très importantes en effet si la fréquence du sol est proche de celle de
la structure, on est en présence d’une amplification dynamique du sol. A chaque type de site
correspond un coefficient d’influence donné :
3. L’action d’oscillation D
3.1- Evaluation de la période fondamentale
4.1- Classe I
Les constructions groupées dans cette classe sont destinées à des activités sociales et
économiques vitales pour la population et qui devraient rester fonctionnelles, avec peu de
dommage pendant le séisme. On distingue notamment selon l’usage :
Les constructions de première nécessité en cas de séisme tels que : les hôpitaux, les
établissements de protection civile, les grands réservoirs et châteaux d’eau, les
centrales électriques et de télé communication, les postes de police, les stations de
pompage d’eau…
Les constructions publiques, tels que les établissements scolaires et universitaires, les
bibliothèques, les salles de fêtes, les salles d’audience, de spectacles et de sport, les
grands lieux de culte, les établissements bancaires…
Les constructions destinées à la production ou au stockage des produits à haut risque
pour le public et l’environnement…
4.2- Classe II
Sont groupé es dans cette classe les constructions n’appartenant pas à la classe1, tels que,
les bâtiments courants à usage d’habitation, de bureaux ou commercial.
Le coefficient d’importance I est é gal à 1,3 pour les bâtiments de classe I et à 1 pour tous
les autres bâtiments.
5. Importance de la ductilité
5.1- Exigence et niveaux requis de ductilité
Le système structural de tout bâtiment conçu pour résister aux efforts sismiques doit
présenter une ductilité suffisante au cours du séisme. Trois niveaux de ductilité sont définis selon
le comportement requis de la structure. Chaque niveau traduit la capacité de la structure à dissiper
l’énergie provenant du séisme :
Le tableau 3.2 illustre le niveau de ductilité requis pour les deux classes de bâtiments en
fonction de l’intensité du séisme.
6. Amortissement
L’amortissement représente les frottements internes développés dans la structure en
mouvement. Il est fonction des matériaux composant la structure, du niveau des contraintes dans
le matériau et de l’intensité du mouvement.
L’amortissement est défini par un coefficient , exprimé en pourcentage d’un
amortissement critique, donné par le tableau22 :
Pour les méthodes simplifiées ou calculs statiques équivalents, les forces sont déterminées
par une approche réglementaire simplifiée, basée dans notre étude de cas sur le règlement
parasismique marocain : RPS2000, elles impliquent ainsi la substitution au modèle dynamique des
équivalents statiques qui sont censés produire les mêmes effets.
Les difficultés et les incertitudes de calcul dans le domaine post-élastique conduisent à se
contenter, en pratique, des méthodes de calcul linéaire équivalent, basées sur la prise en
considération d’un modèle élastique. Dans ces méthodes ou l’on ne s’intéresse qu’aux maxima des
sollicitations s’exerçant sur la structure, l’action sismique est introduite sous forme de spectre de
réponse.
Il convient de remarquer que le calcul spectral, qu’il s’agit de méthodes simplifiées ou
d’une analyse modale, ne donne que des valeurs de dimensionnement qui risquent d’être
individuellement dépassées, et surtout ne peuvent pas être atteinte simultanément. C’est pourquoi
l’utilisation de cette méthode ne peut être dissociée de l’application rigoureuse des dispositions
constructives garantissant à la structure :
Une ductilité suffisante.
La capacité de dissiper l’énergie vibratoire secousses sismiques majeures
L’analyse modale est la méthode de calcul des effets maximaux d’un séisme sur une
structure.
Un spectre de réponse caractérise la sollicitation sismique.
La structure est supposée a comportement élastique ce qui permet le calcul des
modes propres.
La réponse d’une structure est prépondérante au voisinage des fréquences de
résonance.
On résume ci-dessous les étapes à suivre dans une analyse modale spectrale :
Déterminer la matrice de masse du système ;
Déterminer la matrice de rigidité du système ;
Déterminer la matrice des fréquences;
Déterminer la matrice modale ;
Calculer la matrice de masse généralisée pour chaque mode de vibration ;
Calculer le facteur de participation modale pour chaque mode de vibration ;
Calculer le cisaillement maximum possible a la base a partir du spectre de
dimensionnement ;
En utilisant une combinaison des réponses modales, calculer le cisaillement probable a la
base ;
L’approche statique équivalente, adoptée par RPS 2000, est requise dans le cas où la
hauteur du bâtiment n’excède pas 60 m et sa période fondamentale ne dépasse pas 2 secondes en
plus que le bâtiment doit être régulier conformément aux critères de régularité suivante :
La structure doit présenter une forme en plan simple, tel que le rectangle, et une
distribution de masse et de rigidité sensiblement symétrique vis à vis de deux directions
orthogonales au moins, le long desquelles sont orientés les éléments structuraux.
En présence de parties saillantes ou rentrantes leurs dimensions ne doivent pas dé passer
0.25 fois la dimension du coté correspondant :
a +b ≤ 0.25 B, tel qu’illustré dans la figure 4.1
A chaque niveau, la distance entre le centre de masse et le centre de rigidité, mesurée
perpendiculairement à la direction de l’action sismique, ne doit pas dépasser 0.20 fois la
racine carrée du rapport de la raideur de torsion sur la raideur de translation.
L’élancement (grand coté L/petit coté B) ne doit pas dé passer la valeur 3.5: L/B ≤ 3.5
Dans le cas d’un rétrécissement graduel en élévation, le retrait à chaque niveau ne doit pas
dépasser 0.15 fois la dimension en plan du niveau précédent sans que le retrait global ne dé
passe 25% de la dimension en plan au niveau du sol.
Dans le cas d’un élargissement graduel sur la hauteur, la saillie ne doit pas dépasser 10%
de la dimension en plan du niveau précédent sans que le débordement global ne dépasse
25% de la dimension en plan au niveau du sol.
Pour les bâtiments dont la hauteur totale ne dépasse pas 12 m ; les pourcentages relatifs à
la configuration peuvent être ramenés à 40%.
Aussi, la valeur de l’effort latéral sismique V servant au calcul ne doit pas être inférieure
à 0.90 fois la valeur obtenue par l’approche statique équivalente.
Niveau Terrasse
surface Si Xi(gi) Si * Xi(gi) Yi(gi) Si * Yi(gi)
1 40,25 2,12 85,33 24,44 983,71
2 20,26 6,32 128,04 23,01 466,18
3 16,70 10,70 178,69 22,39 373,91
4 11,40 11,19 127,57 19,01 216,71
5 8,80 7,78 68,46 18,61 163,77
6 20,33 5,18 105,31 15,23 309,63
7 12,22 7,88 96,29 11,85 144,81
8 9,92 2,12 21,03 11,05 109,62
9 76,44 6,50 496,86 6,94 530,49
Somme 216,32 1364,97 3182,07
Xg 6,31
Yg 14,71
Le calcul de centre de torsion peut être donné par le calcul du centre de gravité des inerties
considérées par les expressions suivantes :
Continuant l’application du calcul de centre de torsion sur le 6ème étage (les calculs pour
les autres étages sont classés dans l’annexe).
Le rayon de torsion est donné sur chaque direction par la relation suivante :
Paroi Iix (m4) Xi² (m) Iix *Xi² (m6) Iiy (m4) Yi² (m) Iiy * Yi² (m6)
V1 0,0022 60,140025 0,1303 0,5721 427,6624 244,6808
V2 0,0022 60,140025 0,1303 0,5721 230,4324 131,8385
V3 0,0010 51,2656 0,0496 0,0508 224,4004 11,4019
V4 0,0010 51,2656 0,0496 0,0508 188,5129 9,5784
V5 0,5209 35,7604 18,6287 0,0021 360,6201 0,7573
V6 0,5209 89,6809 46,7176 0,0021 360,6201 0,7573
V7 0,0508 60,5284 3,0755 0,0010 206,2096 0,1993
Total 1,0989 408,78095 68,7815 1,2511 1998,4579 399,2136
ème
Tableau27 : calcul de rayon de torsion niveau RDC, 1, 2, 3, 4, 5, et 6 étage.
Les variations de la rigidité et entre deux étages successifs ne doivent pas dépasser respectivement
30 % Cela se traduit mathématiquement par les formules suivantes :
pour la rigidite suivant x.
Les variations de la masse entre deux étages successifs ne doivent pas dépasser respectivement 15
%. Cela se traduit mathématiquement par les formules suivantes :
Avec : m : la masse de chaque étage et I : l’inertie des voiles.
Pour les ratios par rapport aux masses, on a les résultats suivants :
niveaux Masse (T) Le rapport (%)
3.2- Conclusion
Ft = 0 si T ≤ 0.7 s
Ft = 0.07TV si T > 0.7 s
Fn= (V - Ft ) (Wn hn / S(Wi hi)) i varie de 1 à n (figure)
Où :
n est la force horizontale de
calcul, appliquée au niveau n.
Wn est la charge totale au niveau
n.
hn est la hauteur du niveau
considéré à partir du sol.
T : période fondamentale de la
structure
Fig. 28 : Répartition verticale des forces
sismiques
Dans ce qui précède, nous avons trouvé que la période fondamentale de vibration suivant
les directions Ox et Oy est égale à : Tx = 0.58s ≤ 0.7s ; Ty = 0.39s ≤ 0.7s
Donc, Ft = 0 et la force sismique correspondant à chaque étage du bâtiment est calculée en
appliquant la formule (1). On présente les résultats sous forme d’un tableau :
Fn= (V - Ft) (Wn hn / ∑(Wi hi)) i varie de 0 à 6 (1)
Connaissant les efforts extérieurs, nous déterminons leur répartition entre les différents
éléments de contreventement qui sont étudiés comme des systèmes isolés. Les contraintes sont
obtenues par les formules habituelles de la résistance de matériaux.
Chaque élément de résistance est conçu pour résister aux effets extrêmes des différents cas
de chargement. La force horizontale regroupant l’effet de la translation et de la torsion répartie sur
chaque voile est donnée par :
L’excentricité structurales suivant Ox n’est pas significatif son maximum est 0.90m au
niveau RDC se qui est négligeable en comparaison avec la dimension du bâtiment suivant
Ox Lx = 13m.
L’excentricité structurales suivant Oy est plus significatif que celle suivant Ox, cependant,
elle atteint une valeur maximale de 4.8m au 6 ème étage se qui ne représente pas une grande
importance en comparaison avec la dimension du bâtiment suivant Oy (Ly = 29.20m).
Sens X : La direction où l’effort sismique considérée est parallèle aux voiles V1, V2, V3 et V4
et perpendiculaire au voiles V5, V6, V3 et V4:
Les efforts sismiques répartis sur les voiles sont endossé par les voiles V1, V2, V3 et
V4. Les voiles perpendiculaires ne reprennent quasiment aucun effort.
On peut remarquer aussi que les efforts repris par les voiles sont proportionnels à leurs
inerties (donc longueurs), et à leur distance par rapport au centre de torsion du bâtiment.
Par exemple, l’effort repris par VE est > a celui repris par VG puisque LE>LG. Aussi
même si LE=LF, on a l’effort repris par VE est > à celui repris par VF, puisque VE est
plus éloigné du centre de torsion que VF.
Pour des raisons de fonctionnalité et de limitation du coût résultant des dommages liées aux
actions sismiques, les déplacements inter-étages dus au séisme de calcul ne doivent pas dépasser des
valeurs limites normatives. Le RPS 2000 limite le déplacement relatif Δe pour les bâtiments de classe
II comme suit :
a) La stabilité est considérée satisfaite si : ≤ 0.010
b) La stabilité est considérée non satisfaite si :
- ө: indice de stabilité
- W : poids au-dessus de l’étage considéré
- F : action sismique au niveau considéré
- h : hauteur de l’étage
- : dé placement relatif
- K : coefficient de comportement
Les déplacements dus a l’effort tranchant p applique au voile sont obtenus a partir des
équations RDM suivantes :
Tableaux 35 : les déplacements des étages sous l'effet de chaque effort tranchant.
Déplacement du voile V1 et V2
Niveau hn Iix Iiy Vx (KN) Vy(KN) ΔX (mm) ΔY (mm) Δrel(mm)
PH 6ème 21 0,0022 0,5721 702,5741 1,4170 90,7619 0,0007 10,34409
PH 5ème 18 0,0022 0,5721 622,5021 1,2217 80,4178 0,0006 15,30580
PH 4ème 15 0,0022 0,5721 504,0222 1,0249 65,1120 0,0005 11,52680
PH 3ème 12 0,0022 0,5721 414,7950 0,8289 53,5852 0,0004 12,67789
PH 2ème 9 0,0022 0,5721 316,6574 0,6325 40,9073 0,0003 12,67789
PH 1ème 6 0,0022 0,5721 218,5198 0,4365 28,2294 0,0002 12,67789
PH RDC 3,00 0,0022 0,5721 120,3822 0,2405 15,5515 0,0001
Déplacement du voile V3 et V4
Niveau Iix Iiy Vx (KN) Vy(KN) ΔX (mm) ΔY (mm) Δrel (mm)
PH 6ème 0,0010 0,0508 58,2126 0,7500 16,8504 0,0041 1,9460
PH 5ème 0,0010 0,0508 51,4899 0,6540 14,9044 0,0036 2,8099
PH 4ème 0,0010 0,0508 41,7825 0,5428 12,0945 0,0030 2,1519
PH 3ème 0,0010 0,0508 34,3484 0,4401 9,9426 0,0024 2,3524
PH 2ème 0,0010 0,0508 26,2218 0,3331 7,5902 0,0018 2,3524
PH 1ème 0,0010 0,0508 18,0952 0,2298 5,2379 0,0013 2,3524
PH RDC 0,0010 0,0508 9,9686 0,1266 2,8855 0,0007
Déplacement du voile V5 et V6
Niveau Iix Iiy Vx (KN) Vy(KN) ΔX (mm) ΔY (mm) Δrel (mm)
PH 6ème 0,5209 0,0021 1,8101 541,6771 0,0010 72,1757 8,2766
PH 5ème 0,5209 0,0021 1,5876 479,5614 0,0009 63,8991 11,6264
PH 4ème 0,5209 0,0021 1,3024 392,3054 0,0007 52,2727 9,7495
PH 3ème 0,5209 0,0021 1,0650 319,1353 0,0006 42,5232 10,6960
PH 2ème 0,5209 0,0021 0,8130 238,8618 0,0004 31,8271 9,8638
PH 1ème 0,5209 0,0021 0,5611 164,8343 0,0003 21,9633 9,8638
PH RDC 0,5209 0,0021 0,3091 90,8069 0,0002 12,0996
Déplacement du voile V7
Niveau Iix Iiy Vx (KN) Vy(KN) ΔX (mm) ΔY (mm) Δrel
PH 6ème 0,0508 0,0010 1,2373 33,51378 0,01 9,7010 1,3320
PH 5ème 0,0508 0,0010 1,0973 28,912046 0,01 8,3690 1,3523
PH 4ème 0,0508 0,0010 0,8874 24,24025 0,00 7,0167 1,3409
PH 3ème 0,0508 0,0010 0,7307 19,60771 0,00 5,6757 1,3467
PH 2ème 0,0508 0,0010 0,5578 14,955373 0,00 4,3290 1,3416
PH 1ème 0,0508 0,0010 0,385 10,320444 0,00 2,9874 1,3416
PH RDC 0,0508 0,0010 0,2121 5,6855138 0,00 1,6457
Le bâtiment est de classe II, la déformation limite entre étages selon le RPS2000 est égale à :
Avec h : hauteur de l’étage. Les valeurs pour chaque étage sont données ci-dessous :
La modélisation est la création des modèles de calcul à partir de la structure réelle prédéfinie
dans la phase de la conception. Le modèle choisi est suppose reproduire d’une manière approchée le
comportement réel de la structure que ce soit pour le calcul statique ou pour l’analyse dynamique.
Nous avons décidé de rédiger cette partie sous forme de tutoriel afin d’offrir à toute personne
désireuse d’avoir une idée sur la méthodologie de modélisation sur CYPECAD, un guide illustré tout
en indiquant les principales valeurs et options adoptées pour le projet. Il faut noter que nous avons
d’abord utilisé le Logiciel AutoCAD pour la réalisation des plans de coffrage. Il sera également
réutilisé par la suite notamment pour l’établissement des fonds et des plans de ferraillage.
Pour la modélisation de notre structures nous avons recours au logiciel appelé CYPECAD
fourni par l’entreprise espagnole CYPE qui a plus de 25 ans d'expérience dans l'architecture, de
l'ingénierie et de la construction, et animé par une équipe de plus de 130 professionnels le fait pour
lequel plus de 50.000 utilisateurs font confiance à leurs produits.
CYPE développe des applications pour les acteurs de la Construction en charge de la
conception, du calcul, du dimensionnement et de la vérification d'ouvrages et d'installations techniques
du bâtiment, dans les domaines suivants :
Etudes Fluides et Second-Œuvre : pour les études techniques et la vérification des
conformités des bâtiments ( ).
Economie, Gestion et suivi de Projet : pour le chiffrage et le descriptif technique du
projet de construction ( ).
Etudes Structures et Gros-Œuvre : pour le dimensionnement de bâtiments et d’ouvrages
de génie civil (CYPECAD, Structures 3D, Ponts-Cadres PICF…)
Pour notre cas nous avons considéré les actions sismiques ou nous avons choisie le règlement
et la méthode de calculs sismiques utilisés d’âpres les vérifications déjà faites en plus de l’introduction
de tous les paramètres du séisme. En suite nous décrivons les dimensions de notre bâtiment : le
nombre d’étage, la hauteur de chaque étage et les charges d’exploitation et les charges permanente
considéré sans prendre en compte le poids des éléments structuraux qui seront introduit
automatiquement par CYPECAD. Avec la possibilité de unir les étage si il y n on a des étage pareille
ou éditer les étage pour avoir des
niveaux enterré dans le sol.
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ensuite importés dans le CYPECAD en cliquent sur l’icône où ils serviront de fond pour
permettre le dessin des poteaux de constructions, si non nous les introduit directement sur le fond de
CYPECAD, le cas utilisé pour notre cas.
Les poteaux sont introduites par l’option « Introduction-Poteau, voile et amorce » en
introduisant les le niveaux du départ et celui d’arrivé des poteaux, en cochant l’icône sans liaison
puisque nous voulons adopté radier général et aussi les sections predimensionnées pour chaque étage.
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Dans chaque une des phases prédite est bien de voire la structure en trois dimensions par
l’option « Groupe-Vue 3D bâtiment ». Pour notre cas on obtient les vus illustré par les images ci-
dessous :
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En plus les règles RPS 2000 définissent pour les voiles de contreventement les éléments
suivants :
La largeur doit au moins être égale à quatre fois l'épaisseur ;
Zone critique : Les zones critiques du voile dans la direction verticale sont les
régions s’étendant de la base du mur sur une longueur lc définie comme suit : lc = max (H/6, L)
avec H et L respectivement la hauteur et la largeur du bâtiment.
Le modèle le plus simple d’un voile est celui d’une console encastrée à sa soumise à un effort
normale Pu, un effort tranchant Vu et un moment fléchissant Mu qui est maximal dans la section
d’encastrement.
Selon les règlements parasismiques, il convient que les armatures verticales nécessaires Pour la
vérification de la résistance à ELU, en flexion composée soient concentrées dans les éléments de rives,
aux 02 extrémités de la section transversale du voile ou trumeau.
A la base du voile sur une hauteur critique, des cadres sont disposés autour de ces armatures
afin d’assurer la ductilité de ces zones.
Concernant notre construction les voiles sont dimensionnés par le logiciel CYPECAD qui nous
donne les résultats suivants :
Du S-sol jusqu’au 2ème étage pour les deux cotés gauche et droit du voile le plus solliciter :
Arm. Ver : HA16e=20 cm
Arm. Hor : HA12e=25 cm
Arm. Trans : 1Ha10=30cm
Et du 3ème au cage d’escalier :
Arm. Ver : HA12e=20 cm
Arm. Hor : HA12e=25 cm
En plus que pour tous les voiles et à tous les étage F.U. est comprit entre 90et 100% avec F.U.
= Le facteur de respect indique le pourcentage de l'aire dans laquelle le ferraillage et l'épaisseur du
béton sont suffisants.
2. Déformations du au séisme :
D’âpres une lecture de la distribution des déplacements du aux charges verticaux, charge selon
X et les charge selon Y en se basant sur la légende fournie par le logiciel CYPECAD, nous retirons les
observations suivantes :
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Le déplacement du bâtiment du au charges verticales ne sont pas du tous significatif tel que
sa valeur maximale atteinte 3.36mm. Le fait qui résulte du bon travail de la structure portante
.
Fig. 32 : Déplacement du au charge vertical
Le déplacement suivant X s’accrois du bas en haut avec une concentration dans la partie
frontale des niveaux terrasse, 6ème et 5ème étage, pourtant le déplacement n’excède pas la valeur du
déplacement limite adopté dans notre cas (150mm) valeur. Comme il est illustré sur la photo ci-
dessous.
Le déplacement de la structure suivant Y s’accroit du bas en haut d’une façon que l’étage dans
sa globalité subit le même déplacement et qui ne devient important que dans le niveau cage d’escaliers,
terrasse et le 6ème jusqu’à atteindre 32.34mm qui reste toujours mois que 150mm la valeur du
déplacement limite dans notre cas.
Fig. 34 : Déplacement suivant l’axe Y
En comparent le déplacement selon les
axe X et Y nous constatons que la structure
peut subir un déplacement suivant X plus
important que celui suivant Y ce qui découle
de la différence marquante entre les
dimensions en plan de la structure
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L'estimation du prix se fera sur la base du tableau récapitulatif des quantités données par
le logiciel CYPECAD, et les ratios de calcul
Les résultats sont donnés seulement pour la structure porteuse sans prendre en considération le
prix de la maçonnerie, avec: Prix du béton:1400DH /m3 et prix des armatures HA500:17DH/Kg.
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Conclusion
Grâce à l’application pratique des connaissances théoriques acquises durant les deux années de la
formation master, à la résolution des difficultés rencontrées dans les applications et à la lecture des différentes
références bibliographiques et côtoiement d’ingénieurs et de chercheurs dans le domaine du génie civil, nous
avons pu effectuer ce travail. Dans lequel, nous avons défini les objectifs recherchés du projet, qui est reflétée
dans le dimensionnement, l’analyse sismique et la modélisation d’une structure parasismique en béton armé.
Nous avons finalement d’une manière générale, réalisé une conception justifiée en tenant compte de la sécurité
et nous pouvons dire en conclusion que notre bâtiment est correctement dimensionné pour le respect des normes
parasismiques R.P.S. 2000.
Ce projet nous a permis d’assimiler davantage l’utilisation du logiciel CYPCAD qui nous a permis
d’effectuer l’analyse sismique dont les résultats nous ont permis d’aboutir aux ferraillages des différents
éléments de la structure. Ce logiciel est un outil qui facilite énormément les calculs mais l’utilisateur doit
toujours garder une vision critique vis-à-vis des résultats. Ce logiciel est un outil qui facilite énormément les
calculs mais l’utilisateur doit toujours garder une vision critique vis-à-vis des résultats.
D'un point de vue personnel, le PFE a été une étape nécessaire et complémentaire à notre formation de
master Génie civil, en intégrant un bureau d'études pendant quatre mois, et côtoyons d’autres professionnels
tels que des ingénieurs et des techniciens a été également très enrichissant. Comme bilan nous réalisons que le
milieu professionnel est un milieu ou la formation, la mise à jour et l’amélioration continue sont indispensables.
Alors au lieu de se dire que notre formation s’achève, disons plutôt qu’elle ne fait que commencer.
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Les livres:
www.almohandiss.com
http://www.ihf.fr/zone_sismique.htm
http://www.structureparasismic.com/Reglement.html
Outils informatiques
Logiciel AUTOCAD
Logiciel CYPECAD
Logiciel EXCEL
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