Chapitre I
Le solaire photovoltaïque
I.1. Introduction
L’énergie solaire photovoltaïque provient de la conversion directe de l’énergie
provenant des photons, comprises dans le rayonnement solaire, en énergie électrique, par le
biais de capteurs fabriqués avec des matériaux sensibles aux longueurs d’ondes du visible
(cellules Photovoltaïque PV).
I.2. Générateur photovoltaïque GPV
I.2.1. Effet photovoltaïque
La conversion d’énergie solaire PV repose sur un phénomène physique appelé : effet
photovoltaïque, qui est la conversion directe de la lumière en électricité quand des photons
frappent une cellule faite généralement du silicium. Cette dernière est un composant
électronique semi-conducteur dans lequel l'absorption des photons, grains élémentaires de la
lumière, libère des "électrons" chargés négativement et des "trous" chargés positivement. Ces
charges électriques sont séparées par un champ électrique interne et collectées par une grille à
l'avant et un contact à l'arrière. La cellule PV constitue ainsi un générateur électrique
élémentaire (Figure I.1).
Grille
pée N
Zone do V
Jonction P/N
I
Zone dopée P
Figure
métalliqu (I.1) : Coupe transversale d’une cellule PV [1].
e
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
I=IPh-Id-Ip
I=Icc-Is[exp(V+I.RS /nvT ) -1]-(V+I.RS /Rph ) (I.1)
Avec :
I ph : photo-courant, ou courant généré par l'éclairement (A)
I 0d : courant de saturation de la diode (A)
R s : résistance série (W)
R sh : résistance shunt (W)
k : constante de Boltzmann (k = 1,38.10 -23 )
q : charge de l'électron (q = 1,602.10 -19 C)
T : température de la cellule (°K)
La diode modélise le comportement de la cellule dans l'obscurité. Le générateur de
courant modélise le courant I ph généré par un éclairement.
Enfin, les deux résistances modélisent les pertes internes :
Résistance série R s : modélise les pertes ohmiques du matériau.
Résistance shunt R sh : modélise les courants parasites qui traversent la cellule.
B- Cas idéal
Idéalement, on peut négliger Rs et I devant U, puis travailler avec un modèle
simplifié (figure (I.3)):
I=Iph-I0d[exp(q.u/kT)-1]-U/Rsh (I.2)
Comme la résistance shunt est beaucoup plus élevée que la résistance série, on peut encore
négliger le courant dévié dans R sh . On obtient :
I=Iph-I0d[exp(q.u/kT)-1] (I.3)
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
I.3. La jonction PN
I.3.1. Dopage de type n (négatif)
Consiste à introduire dans la structure cristalline semi conductrice des atomes étrangers
qui ont la propriété de donner chacun un électron excédentaire (charge négative), libre de se
mouvoir dans le cristal. C'est le cas du Phosphore (P) dans le Silicium (Si). Dans un matériau
de type n, on augmente fortement la concentration en électrons libres.
Figure (I.4) : Types de cellules photovoltaïques. (A) Silicium monocristallin, (B) Silicium
poly cristallin, (C) Silicium amorphe [1]
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
MODEL 50M ( 36 )
Eclairement standard, G 1000W/m 2
Température standard, T 25°C
Puissance maximale 50W
Tension à vide 21..87 V
Courant de court-circuit 3.04 A
Tension au point de puissance maximale 17.98V
Courant au point de puissance maximale 2.78A
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
La zone 1 : où le courant reste constant quelle que soit la tension. Pour cette région, le
générateur photovoltaïque fonctionne comme un générateur de courant.
La zone 2 : correspondant au coude de la caractéristique. La région intermédiaire entre les
deux zones précédentes, représente la région préférée pour le fonctionnement du générateur,
où le point optimal (caractérisé par une puissance maximale) peut être déterminé.
La zone 3 : qui se distingue par une variation de courant correspondant à une tension presque
constante. Dans ce cas, le générateur est assimilable à un générateur de tension [1].
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
�(�=�)=�𝒑� (I.4)
B-Tension à circuit ouvert (Vco)
Elle est obtenue quand le courant qui traverse la cellule est nul. Elle dépend de la
barrière d’énergie, et décroît avec la température. Elle varie peu avec l’intensité lumineuse.
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
Elle traduit l’existence de shunts à travers l’émetteur également, connue sous le nom de
résistance de court-circuit.
Différentes méthodes de détermination des résistances shunt et série ont été proposées
par des chercheurs. La méthode la plus simple est la méthode graphique qui consiste à
évaluer Rsh, Rs à partir de la pente de la caractéristique (I-11), au point de court-circuit pour
Rsh, et au point de circuit-ouverte pour Rs.
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
Avec :
�𝐂𝐂𝐍�=𝐍�×�𝐂𝐂 (� .10)
�𝐂𝐎=�𝐂𝐎𝐍� (�.11)
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
l’impédance de la charge à laquelle il est connecté [19]. Ce choix est principalement lié à la
simplicité, la fiabilité et le faible coût (figure (I .14)) [7].
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
13
Chapitre I Le solaire photovoltaïque
13