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Dissertation littéraire:

Commentez ce jugement de Taine : « Du roman à la critique et de la critique au


roman, la distance aujourd’hui n’est pas grande… Si le roman s’emploie à nous
montrer ce que nous sommes, la critique s’emploie à nous montrer ce que nous
avons été. L’un et l’autre sont maintenant une grande enquête sur l’homme, sur
toutes les variétés, toutes les situations toutes les floraisons, toutes les
dégénérescences de la nature humaine. Par leur sérieux, par leur méthode, par
leur exactitude rigoureuse, par leur avenir et leurs espérances, tous deux se
rapprochent de la science ». Taine vous semble-t-il rendre compte de l’évolution
du roman et de la critique depuis son époque jusqu’à nos jours ?

Introduction :
Au 19 è siècle, toutes les productions sont soumises à la méthode scientifique
mêmes les plus libres et les plus personnelles comme le roman et la critique.

Premier axe : La méthode scientifique dans le roman et dans la critique


1. A la base, la documentation, la récolte des faits : il s’agit de mener une enquête
sur la les effets et rassembler les documents nécessaires avant d’appliquer la
méthode scientifique.
Dans le roman les réalistes et les naturalistes font une abondante documentation
avant d’écrire. L’exemple le significatif est le cas de Gustave Flaubert qui a étudié
l’arsenic pour représenter l’agonie d’Emma et Zola a visité les mines et voyage
avant d’entamer son écriture.
2. Le classement : C’est une étape intermédiaire entre l’établissement des faits et
l’établissement des lois.
Exemple :
En critique, Sainte-Beuve a fait l’histoire naturelle des esprits ou ce qu’on
appelle les familles d’esprits.
Dans le roman, Zola a fait une taxonomie de ses personnages en fonction
de leurs caractères. Il y a le meneur, l’alcoolique, etc. Et Balzac a fait de même en
classant ses œuvres selon une méthode similaire à celle des sciences naturelles.
3. Le postulat de déterminisme : Taine dit qu’il faut étudier les situations humaines,
soumises à des causes, à des lois inexplicables. L’écrivain dépond en effet de « sa
race », de « son milieu » et de « son moment ». Zola n’étudie ses personnages de
manière abstraite, mais en fonction des milieux déterministes, et au sein d’une
famille déterminée.
4. Les lois de la nature humaines : « floraison et dégénérescences »
Les lois et la nature humaine se sont condamnées à un processus d’évolution. Or,
le problème de l’hérédité s’oppose à la conscience intellectuelle du temps.
En critique, les lois des genres évoluent, selon Brunetière, comme des espèces
humaines. Elles connaissent une « floraison et dégénérescence ».
Dans le roman, Zola met l’accent sur l’hérédité intellectuelle et bourgeoise qui
conditionne la culture.
De plus, une certaine loi et rigueur vont s’imposer sur la critique et le roman. Ces
genres faciles et aimables vont devenir les travaux austères de Taine, de Zola et de
Goncourt.
Deuxième axe : L’échec partiel.

Après avoir reposé sur un postulat déterministe, la méthode scientifique et le


système de Taine seront critiqués par la philosophie spirituelle qui cherche à
adopter une autre méthode beaucoup plus souple et intuitive. Les points critiqués
sont les suivants :
1. Le problème de la vulgarité : le naturalisme traite des sujets bas, des personnages
peu évolués et vulgaires appartenant à des milieux inférieurs. En contrepartie, ce
mouvement se trouve incapable de peindre des héros supérieurs qui sont moins
soumises à la race, au milieu et au moment et qui ne se contrarient pas par le
problème de l’hérédité, voire aux influences des forces physiques.
2. Le problème de la psychologie obscure : la méthode psychologique entreprise par
les naturalistes se veut obscure dans la mesure où elle n’étudie les forces
déterministes, les remous profonds, imprévisibles de l’être humaine et qui ne
relèvent pas de la loi psychologique.
3. Le problème de la création artistique : les effets causaux et aux circonstances
extérieures sont désormais dépassés par cette nouvelle méthode. Celle-ci est
respectueuse et sympathique du moment créateur et être empathique avec
l’auteur. Cette critique est dite impressionniste. Ce qui est demandé
normalement dans la création littéraire est la liberté de l’expression. Néanmoins,
la méthode scientifique rend la production littéraire systématique.
Troisième axe : Ce qui est servi de la méthode positiviste dans la
critique et dans le roman :
1. Le sérieux : le roman devient de plus en plus une œuvre lourde de l’humanité
posant les questions sociales ou politiques, les problèmes les plus graves. En
outre, il n’est plus le genre frivole de la période classique du siècle des lumières.
Le roman doit au naturalisme, notamment à Zola d’être devenu le genre de
vulgarisation politique et philosophique par excellence, ainsi qu’il est utilisé pour
traiter les cas les plus important de la conscience nationale et internationale.
La critique garde de l’héritage tainien et réclame le nom de la science. La critique
journalistique dirige l’opinion profondément en posant les grands problèmes de
son temps non uniquement littéraire, mais aussi politique religieux
2. Le sens de l’enquête : le critique et le roman s’applique à recueillir les faits, à
s’informer solidement, avec un scientisme différent à celui de Zola.

Le roman devient riche d’une vaste recherche, ainsi qu’il devient volontiers une
somme précédé d’une enquête, le résultat d’une grande expérience globale.

La critique devient sérieuse précédée d’une longue documentation,


contrairement au lansonisme qui est exhaustif et des dénombrements
incomplets.
3. La survivance du déterminisme : le romancier abandonne la prétention
naturaliste d’établir des lois à la base des faits qu’il accumule. Il laisse cette tâche
aux psychologues, aux sociologues et aux spécialistes de l’économie politique. Au
lieu de constater la dépendance de l’homme à son milieu, on lui recommande de
rester en rapport avec ce milieu.
De même que pour la critique, elle suit des chemins analogues. L’habitude
ne semble pas se perdre pour étudier un écrivain, de le situer dans son milieu,
dans sa famille, dans les diverses circonstances matérielles de sa famille.

Conclusion :
La conception de Taine semble naïve et dogmatique, tout en ayant une
confiance aveugle dans la science. Par conséquent, elle a reçu un camouflet
violent de la part de la critique impressionniste.

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