Vincent MAHOUT
vincent.mahout@insa-toulouse.fr – p. 1/28
Introduction
Littérature anglophone : Describing function method
vincent.mahout@insa-toulouse.fr – p. 2/28
Introduction
Littérature anglophone : Describing function method
But de la méthode : prédiction d’existence de cycle limite .
vincent.mahout@insa-toulouse.fr – p. 2/28
Introduction
Littérature anglophone : Describing function method
But de la méthode : prédiction d’existence de cycle limite .
Idée de base : avoir une approche comparable à l’approche
fréquentielle du linéaire
vincent.mahout@insa-toulouse.fr – p. 2/28
Introduction
Littérature anglophone : Describing function method
But de la méthode : prédiction d’existence de cycle limite .
Idée de base : avoir une approche comparable à l’approche
fréquentielle du linéaire
Souci de base : en non linéaire la transformée de Laplace
n’est pas applicable
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Introduction
Littérature anglophone : Describing function method
But de la méthode : prédiction d’existence de cycle limite .
Idée de base : avoir une approche comparable à l’approche
fréquentielle du linéaire
Souci de base : en non linéaire la transformée de Laplace
n’est pas applicable
Investigateur principal de la méthode Nikolay Krylov
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Limites de la méthode
La méthode ne s’applique pas à n’importe quel système
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Limites de la méthode
La méthode ne s’applique pas à n’importe quel système
Principale restriction : le système est de type boucle fermée
et doit pouvoir se décomposer en un (ou plusieurs) fonctions
non linéaires suivie(s) d’une partie linéaire stable
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Limites de la méthode
La méthode ne s’applique pas à n’importe quel système
Principale restriction : le système est de type boucle fermée
et doit pouvoir se décomposer en un (ou plusieurs) fonctions
non linéaires suivie(s) d’une partie linéaire stable
Schéma de base :
e(t) u(t) W(t) y(t)
+
NL L(jw)
-
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Limites de la méthode
La méthode ne s’applique pas à n’importe quel système
Principale restriction : le système est de type boucle fermée
et doit pouvoir se décomposer en un (ou plusieurs) fonctions
non linéaires suivie(s) d’une partie linéaire stable
Schéma de base :
e(t) u(t) W(t) y(t)
+
NL L(jw)
-
W (t) = ϕ (u(t))
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Principe de la méthode (1)
Rappel en linéaire : à une excitation sinusoïdale
u(t) = U0 sin(ωt)
y(t) = Y0 sin(ωt + ψ)
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Hypothèse sur le sous-système NL
Considérons le schéma suivant
u(t)=u0sin(wt) W(t)=?
NL
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Hypothèse sur le sous-système NL
Considérons le schéma suivant
u(t)=u0sin(wt) W(t)=?
NL
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Hypothèse sur le sous-système NL
Considérons le schéma suivant
u(t)=u0sin(wt) W(t)=?
NL
vincent.mahout@insa-toulouse.fr – p. 5/28
Hypothèse sur le sous-système NL
Considérons le schéma suivant
u(t)=u0sin(wt) W(t)=?
NL
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Hypothèse sur le sous-système NL
Considérons le schéma suivant
u(t)=u0sin(wt) W(t)=?
NL
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Décomposition en série de Fourier
Le décomposition en série de Fourier de la fonction
périodique W (t) est :
∞
X
W (t) = W0 + (an sin(ωnt) + bn cos(ωnt))
n=1
avec
1
R 2π
W0 = 2π 0 ϕ (u0 sin (ωt) , u0 ω cos (ωt)) d (ωt)
1 2π
R
an = π 0 ϕ (u0 sin (ωt) , u0 ω cos (ωt)) sin (nωt) d (ωt)
1 2π
R
bn = π 0 ϕ (u0 sin (ωt) , u0 ω cos (ωt)) cos (nωt) d (ωt)
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Décomposition d’un signal carré
Signal carré d’amplitude U0 = 1 et de pulsation ω = 1 rad.s−1
W0 = 1/2
an = 0, ∀n pair
2
a = , ∀n impair
n nπ
bn = 0, ∀n
0
p 2p
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Commentaires
1
Rπ 1 1
W 0 = 2π 0
1.d (t) = 2π
(π − 0) = 2
1
Rπ 1 π 2
a1 = π 0
sin (t) d (t) = π
(− cos(t)) 0 = π
π
π
a2 = π1 0 sin (2t) d (t) = π1 − cos(2t)
R 1 1
= − + =0
2 π π
0
π
1 π 1 cos(3t) 1 1 2
R
a3 = π 0
sin (3t) d (t) = π
− 3
= 3π
+ 3π
= 3π
0
π
π sin(nt)
bn = 1 1
R
cos (nt) d (t) = − =0
π 0 π n
0
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A.N de la décomposition d’un signal
carré
0.6
Harmoique d’ordre 1
0.4
0.2
0
−0.2
−0.4
−0.6
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
1.5
Signal reconstruit
0.5
−0.5
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
2
wr (t) = W0 + sin(t)
π
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A.N de la décomposition d’un signal
carré
0.6
Harmoique d’ordre 3
0.4
0.2
0
−0.2
−0.4
−0.6
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
1.5
Signal reconstruit
0.5
−0.5
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
2 2
wr (t) = W0 + sin(t) + sin(3t)
π 3π
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A.N de la décomposition d’un signal
carré
0.6
Harmoique d’ordre 5
0.4
0.2
0
−0.2
−0.4
−0.6
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
1.5
Signal reconstruit
0.5
−0.5
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
2 2 2
wr (t) = W0 + sin(t) + sin(3t) + sin(5t)
π 3π 5π
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A.N de la décomposition d’un signal
carré
0.6
Harmoique d’ordre 7
0.4
0.2
0
−0.2
−0.4
−0.6
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
1.5
Signal reconstruit
0.5
−0.5
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
2 2 2 2
wr (t) = W0 + sin(t) + sin(3t) + sin(5t) + sin(7t)
π 3π 5π 7π
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A.N de la décomposition d’un signal
carré
0.6
Harmoique d’ordre 9
0.4
0.2
0
−0.2
−0.4
−0.6
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
1.5
Signal reconstruit
0.5
−0.5
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
2 2 2 2 2
wr (t) = W0 + sin(t)+ sin(3t)+ sin(5t)+ sin(7t)+ sin(9t)
π 3π 5π 7π 9π
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A.N de la décomposition d’un signal
carré
0.6
Harmoique d’ordre 45
0.4
0.2
0
−0.2
−0.4
−0.6
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
1.5
Signal reconstruit
0.5
−0.5
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
45
X 2
wr (t) = W0 + sin(kt)
k=1
kπ
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Conséquence de le 2de hypothèse
Seconde hypothèse : On suppose que le système linéaire
L(jω) se comporte globalement comme un filtre passe-bas .
La première hypothèse est que le système NL délivre un
signal périodique lorsqu’il est excité par u(t) = u0 sin(ωt)
L(jω) voit un signal assimilable à
∞
X
W (t) = W0 + (an sin(ωnt) + bn cos(ωnt))
n=1
u(t)
NL
W(t)
L(jw) y(t) ?
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Conséquence de le 2de hypothèse
En utilisant le théorème de superposition applicable au
système linéaire on a l’équivalence suivante
W0 L(jw)
L(jw)
a1 sin(wt) + b1 cos(wt)
+
L(jw)
a2 sin(2wt) + b2 cos(2wt) +
L(jw)
an sin(nwt) + bn cos(nwt)
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Conséquence de le 2de hypothèse
Si (seconde hypothèse) L(jw) coupe les fréquences hautes ,
la sortie sera approximativement un signal ne comportant
plus que la première harmonique
W0 L(jw)
L(jw)
a1 sin(wt) + b1 cos(wt)
+
L(jw)
a2 sin(2wt) + b2 cos(2wt) +
L(jw)
an sin(nwt) + bn cos(nwt)
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Conséquence de le 2de hypothèse
Si on considère maintenant que le système est bouclé, il en
résulte qu’avec les hypothèses envisagées, il est possible que
l’oscillation soit entretenue .
NL L(jw)
- u(t) W(t) y(t)
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Mise en équation
Disparition des harmoniques supérieures ⇒ on peut réduire
W (t) à sa composante de 1er harmonique :
soit encore
où
R 2π
a1 1
q=
U0
= πU0 0
ϕ (u0 sin (ωt) , u0 ω cos (ωt)) sin (ωt) d (ωt)
q′ = b1 1
R 2π
U0
= πU0 0
ϕ (u0 sin (ωt) , u0 ω cos (ωt)) cos (ωt) d (ωt)
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Fonction de transfert généralisée
On adoptant la notation sous forme complexe
avec ( p
B(U0 , ω) = q 2 +q ′2
q′
Φ(U0 , ω) = arctan q
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Fonction de transfert généralisée
On adoptant la notation sous forme complexe
avec ( p
B(U0 , ω) = q 2 +q ′2
q′
Φ(U0 , ω) = arctan q
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Fonction de transfert généralisée
On adoptant la notation sous forme complexe
avec ( p
B(U0 , ω) = q 2 +q ′2
q′
Φ(U0 , ω) = arctan q
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Cas particuliers
Premier cas : les éléments non linéaires sont sans
dynamique (ou sans inertie)
⇒ Pas de dépendance direct à ω
( R 2π
1
q = πU0 0 ϕ (u0 sin (ωt)) sin (ωt) d (ωt)
1
R 2π
q = πU0 0 ϕ (u0 sin (ωt)) cos (ωt) d (ωt)
′
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Cas particuliers
Premier cas : les éléments non linéaires sont sans
dynamique (ou sans inertie)
⇒ Pas de dépendance direct à ω
( R 2π
1
q = πU0 0 ϕ (u0 sin (ωt)) sin (ωt) d (ωt)
1
R 2π
q = πU0 0 ϕ (u0 sin (ωt)) cos (ωt) d (ωt)
′
ϕ(u) = −ϕ(−u)
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L’air du catalogue
Petite classification des différents éléments non linéaires
Les éléments non linéaires avec ou sans intertie
Inertie
Avec Sans
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L’air du catalogue
Petite classification des différents éléments non linéaires
Les éléments non linéaires avec ou sans discontinuités
Inertie
Avec Sans
Discontinuité
Avec
Sans
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L’air du catalogue
Petite classification des différents éléments non linéaires
Le relais simple ...pas d’inertie mais discontinuité
Inertie
Avec Sans relais simple
j(u)
Discontinuité
Avec
Sans
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L’air du catalogue
Petite classification des différents éléments non linéaires
Le saturateur...ni inertie ni discontinuité
Inertie
Avec Sans relais simple
j(u)
Discontinuité
Avec
Sans
j(u)
Saturateur
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L’air du catalogue
Petite classification des différents éléments non linéaires
Inertie
relais et hystéresis Avec Sans relais simple
j(u) j(u)
u u
Discontinuité
Avec
Sans
j(u)
Saturateur
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L’air du catalogue
Petite classification des différents éléments non linéaires
Inertie
relais et hystéresis Avec Sans relais simple
j(u) j(u)
u u
Discontinuité
Avec
Sans
j(u) j(u)
u u
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Étude du relais simple
Représentation graphique :
W=j(u)
-M
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Étude du relais simple
Représentation graphique :
W=j(u)
U0
u
-U0
-M
u=U0 sin(wt)
0
On applique en entrée du
p
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Étude du relais simple
Représentation graphique :
W=j(u) W=j(wt)
U0
u wt
-U0 0 p 2p
-M
u=U0 sin(wt)
0
La sortie du relais en
p
fonction de la pulsation wt
se fait par lecture
graphique
2p
wt
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Étude du relais simple
Représentation graphique :
W=j(u) W=j(wt)
U0
u wt
-U0 0 p 2p
-M
u=U0 sin(wt)
0
A partir d’une
pulsation, on lit la valeur
p
du sinus
2p
wt
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Étude du relais simple
Représentation graphique :
W=j(u) W=j(wt)
U0
u wt
-U0 0 p 2p
-M
u=U0 sin(wt)
0
A partir d’une
pulsation, on lit la valeur
p
du sinus
On en déduit la valeur
de la fonction NL à ce
2p
point
wt
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Étude du relais simple
Représentation graphique :
W=j(u) W=j(wt)
U0
u wt
-U0 0 p 2p
-M
u=U0 sin(wt)
0
A partir d’une
pulsation, on lit la valeur
p
du sinus
On en déduit la valeur
de la fonction NL à ce
2p
point
On reporte au graphe 3
wt
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Étude du relais : q et q’
Calcul des coefficients de linéarisation harmonique :
R 2π
1
q = πU0 0 ϕ (u0 sin (ωt)) sin (ωt)d (ωt)
=
=
=
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Étude du relais : q et q’
Calcul des coefficients de linéarisation harmonique :
R 2π
1
q = πU0 h0 ϕ (u0 sin (ωt)) sin (ωt)d (ωt) i
π 2π
= πU1 0 0 M sin (ωt) d (ωt) + π −M sin (ωt) d (ωt)
R R
=
=
vincent.mahout@insa-toulouse.fr – p. 16/28
Étude du relais : q et q’
Calcul des coefficients de linéarisation harmonique :
R 2π
1
q = πU0 h0 ϕ (u0 sin (ωt)) sin (ωt)d (ωt) i
π 2π
= πU1 0 0 M sin (ωt) d (ωt) + π −M sin (ωt) d (ωt)
R R
M
π 2π
= πU0 [− cos (ωt)]0 − [− cos (ωt)]π
=
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Étude du relais : q et q’
Calcul des coefficients de linéarisation harmonique :
R 2π
1
q = πU0 h0 ϕ (u0 sin (ωt)) sin (ωt)d (ωt) i
π 2π
= πU1 0 0 M sin (ωt) d (ωt) + π −M sin (ωt) d (ωt)
R R
M
π 2π
= πU0 [− cos (ωt)]0 − [− cos (ωt)]π
= 4M
πU0
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Étude du relais : q et q’
Calcul des coefficients de linéarisation harmonique :
R 2π
1
q = πU0 h0 ϕ (u0 sin (ωt)) sin (ωt)d (ωt) i
π 2π
= πU1 0 0 M sin (ωt) d (ωt) + π −M sin (ωt) d (ωt)
R R
M
π 2π
= πU0 [− cos (ωt)]0 − [− cos (ωt)]π
= 4M
πU0
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Cas d’une parabole ϕ(u) = γu2
2
W=gu W=j(wt)
gU0
U0
u wt
-U0 0 p 2p
u=U0 sin(wt)
0
p
2p
wt
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Cas d’une parabole ϕ(u) = γu2
γ
R 2π 2 3
q = πu0 0
u0 sin (ωt)dωt
γu0
R 2π 1
= π 0 2
(1 − cos(2ωt)) sin(ωt)dωt
γu0 2π γu0 2π
R
= 2π
[− cos(ωt)]0 − 2π 0 cos(2ωt) sin(ωt)dωt
γu0 2π
R
= 0 − 4π 0 sin(3ωt) − sin(ωt)dωt
γu0
1 2π
= 0 − 4π − 3 cos(3ωt) + cos(ωt) 0 = 0
γ
R 2π 2 2
q′ = πu0 R 0
u0 sin (ωt) cos(ωt)dωt
γu0 2π 1
= π 0 2
(1 − cos(2ωt)) cos(ωt)dωt
γu0 2π γu0 2π
R
= 2π
[− sin(ωt)]0 − 2π 0 cos(2ωt) cos(ωt)dωt
γu0 2π
R
= 0 − 4π 0 cos(3ωt) − cos(ωt)dωt
γu0
1 2π
= 0 − 4π 3 sin(3ωt) − sin(ωt) 0 = 0
donc N (u0 ) = 0 =⇒ ???
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Cas d’une parabole ϕ(u) = γu2
2
W=gu W=j(wt)
W0
U0
u wt
-U0 0 p 2p
pulsation de 2wt
u=U0 sin(wt)
0
p
2p
wt
x1
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Que veut-on faire ?
Méthode = prédiction d’existence d’un cycle limite (stable ou
instable)
x2
x1
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Que veut-on faire ?
Méthode = prédiction d’existence d’un cycle limite (stable ou
instable)
x2
x1
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Critère du revers ... le retour
Version simplifiée (et réductrice) du critère de Nyquist.
Stabilité : en parcourant L(jω) dans le sens des ω croissants,
on laisse le point −1 à gauche
1
Partie Imaginaire Plan de Nyquist
0.5
0 l
-0.5
ble
able
sta
-1
t st
In
men
e
Stabl
ique
-1.5
Crit
-2
-3 -2 -1 0 1
Partie Réelle
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Critère du revers ... le retour
Autre représentation possible :
L(jw) L(jw)
Hbf(jw) = Hbf(jw) = 1
Partie Imaginaire
Partie Imaginaire
1+L(jw) k +L(jw)
)
jw
jw
L(
L(
Plan de Nyquist Plan de Nyquist
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Critère du revers ... le retour
Et maintenant en non linéaire.
Le point − k1 devient une courbe .
u(t) W(t) y(t)
e(t)=0 NL L(jw)
-
L(jw)
Partie Imaginaire
Hbf(jw) =
C(u0) +L(jw)
Partie Réelle
)
jw
L(
C(u0)
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Mise en équation
Supposons que les hypothèses soient vérifiées et qu’un cycle
limite existe.
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Mise en équation
Supposons que les hypothèses soient vérifiées et qu’un cycle
limite existe.
Il est alors possible de "remplacer" l’élément NL par son
équivalent (linéarisation harmonique) et on vérifie :
u(t) = −y(t) = U0 sin(ωt)
W (t) = ϕ (u(t)) = N (U0 , ω)
y(t) = L(jω)W (t)
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Mise en équation
Supposons que les hypothèses soient vérifiées et qu’un cycle
limite existe.
Il est alors possible de "remplacer" l’élément NL par son
équivalent (linéarisation harmonique) et on vérifie :
u(t) = −y(t) = U0 sin(ωt)
W (t) = ϕ (u(t)) = N (U0 , ω)
y(t) = L(jω)W (t)
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Application Graphique
Considérons le cas des éléments sans inertie, on a donc à
vérifier L(jω) = C(U0 )
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Application Graphique
Considérons le cas des éléments sans inertie, on a donc à
vérifier L(jω) = C(U0 )
Dans le plan de Nyquist, ⇛ Intersection de 2 courbes, une
L(jω) graduée en ω et une C(U0 ) graduée en U0
Partie Imaginaire
Intersections = solutions
possibles
w*2
u*0,2
Partie Réelle
)
jw
L(
w*1
u0*,1
C(u )
0
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Application Graphique
Considérons le cas des éléments sans inertie, on a donc à
vérifier L(jω) = C(U0 )
Dans le plan de Nyquist, ⇛ Intersection de 2 courbes, une
L(jω) graduée en ω et une C(U0 ) graduée en U0
Partie Imaginaire
Intersections = solutions
possibles
w*2
u*0,2
Partie Réelle
)
jw
L(
w*1
u0*,1
C(u )
0
Partie Imaginaire
+
P2 P2
- Partie Réelle
P2
)
jw
L(
+ -
P1 P1
P1
C(u )
0
Dans l’exemple
∗ci-dessus,
prédiction
d’existence
de 2 cycles
limites P 1 ≈ U0,1 , ω1∗ et P 2 ≈ U0,2
∗
, ω2∗
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Stabilité du cycle limite
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Stabilité du cycle limite
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Stabilité du cycle limite
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Stabilité du cycle limite
vincent.mahout@insa-toulouse.fr – p. 22/28
Critère géométrique de stabilité
Critère de Loeb : Soit un cycle limite détecté comme
l’intersection du lieu de Nyquist L(jω) et du lieu critique C(U0 )
possédant une pulsation ω ≈ ω ∗ et une amplitude U0 ≈ U0∗ .
Cette oscillation est stable si l’intersection est telle qu’en
parcourant le lieu de Nyquist L(jω) dans le sens des ω
croissants on laisse sur sa gauche la direction des U0
croissants sur le lieu critique.
Partie Imaginaire
E
STABL
+
P2 P2
- Partie Réelle
P2
T
INS ABLE
+ -
P1 P1
L(j P1
w) C(u0)
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Critère algébrique de stabilité
Le point d’intersection vérifie
1 + L(jω)N (U0 ) = 0
X(ω, U0 ) + jY (ω, U0 ) = 0
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Exemple typique
On se propose de trouver la limite du gain K pour laquelle
l’asservissement suivant est le siège d’un cycle limite
+ e 1 u 1 y
r=0 K
- -1 p(1+p)(2+p)
Relais Gain
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Exemple typique
+ e 1 u 1 y
r=0 K
p(1+p)(2+p)
Calcul du lieu critique - -1
Relais Gain
4M
On avait calculé pour le relais simple N (U0 ) = πU0
Partie Imaginaire
Ce qui donne le tracé simple u0®¥ u0=0 Partie Réelle
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Exemple typique
+ e 1 u 1 y
r=0
Calcul de la réponse harmonique - -1
K
p(1+p)(2+p)
Gain
de l’élément linéaire
Relais
K
KL(p) = p(1+p)(2+p)
K
⇒ KL(jω) = jω(1+jω)(2+jω)
K(2−ω)
= − ω(1+ω3Kω
2 )(4+ω 2 ) − j ω(1+ω 2 )(4+ω 2 )
Re (KL(jω)) → 3K
Partie Imaginaire
ω→0⇒ 4
Im (KL(jω)) → −∞
Re (KL(jω)) = 0
ω→∞⇒ -3K/4 -3K/40
w=2 w®µ
Partie Réelle
Im (KL(jω)) = 0 -2
Re (KL(jω)) = − 3K
ω=2⇒ 40
Im (KL(jω)) = 0 w®0
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Exemple typique
Partie Imaginaire
Il y a bien intersection entre les
deux lieux
Il existe une possibilité de cycle u0®¥ -3K/4 -3K/40 u0=0 Partie Réelle
-2
2
K=2
K = 5
1.5
1 0.5
0 K y
dy/dt
Gain
s3 +3s2 +2s 0
Relay −0.5
Transfer Fcn −1
−1.5
−2
−1.5 −1 −0.5 0 0.5 1 1.5
y
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Cas des éléments NL avec inertie
Sans inertie : C(U0 ) ⇒ une seule courbe dans Nyquist
graduée en U0
Avec inertie : C(U0 , ω) ⇒ réseau de courbes dans Nyquist
graduée en U0 , une courbe pour une valeur particulière ω
Partie Imaginaire
w** = w1 ?
mathématique" que s’il y a *
w = w2 ?
correspondance des ω w
**
Partie Réelle
)
jw
tracé pour trouver la (ou les)
L(
C(u0,w1)
bonne(s) courbe(s) qui w
*
C(u0,w2)
propose(nt) une intersection... C(u0,w3)
...peu commode
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Cas des éléments NL avec inertie
Sans inertie : C(U0 ) ⇒ une seule courbe dans Nyquist
graduée en U0
Avec inertie : C(U0 , ω) ⇒ réseau de courbes dans Nyquist
graduée en U0 , une courbe pour une valeur particulière ω
Partie Imaginaire
L(jω)
A(ω, U0 ) = C(U 0 ,ω)
, chaque Intersection en -1
Û
cycle limite (u0,2, w*)
courbe, pour un u0 fixé, est
graduée en ω -1 Partie Réelle
w*
Cycle limite ⇔ Intersection avec A(w,u0,1)
le point −1 : A(w,u0,2)
ǫf (t) = ef (t) − y(t)
q ′ dǫf
W (t) = N (ǫf )ǫf = qǫf + ω dt
y(t) = L(p)W (t) = R(p) W (t)
Q(p)
⇒ [1 + (q + jq ′ ) L(jω)] ǫ0 = e0 exp−jΦ
Cette équation admet une solution si :
A(ǫ0 , ω) = Re ([1 + (q + jq ′ ) L(jω)] ǫ0 ) = e0 cos(Φ)
B(ǫ0 , ω) = Im ([1 + (q + jq ′ ) L(jω)] ǫ0 ) = e0 sin(Φ)
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Oscillations forcées : qq éléments
L’amplitude ǫ0 de l’oscillation de sortie dépend de l’amplitude
e0 et la fréquence ω du sinus d’excitation.
Tracé pour
différentes valeurs
de e0
w w
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Oscillations forcées : qq éléments
Autre représentation possible : l’amplitude ǫ0 en fonction de
l’amplitude e0 . Réseau de courbes pour différentes valeurs de
ω
Droites
Courbes
e0 e0
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Oscillations forcées : 2 cas intéressants
Cas d’une synchronisation. Pour ω = ω ∗ on a la configuration
suivante :
e0
e’’0 e’0 e0
e0
e’’0 e’0 e0
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Oscillations forcées : 2 cas intéressants
Exemple de simulation
1
K y
Gain
s3 +3s2 +2s
Relay
Transfer Fcn
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Oscillations forcées : 2 cas intéressants
e=1
1.5
3
1
2
1 0.5
dy(t)/dt
y(t)
0 0
−1 −0.5
−2
−1
−3
−1.5
0 10 20 30 40 50 60 70 −2 0 2
Temps (s) y(t)
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Oscillations forcées : 2 cas intéressants
e = 1.5
1.5
3
1
2
1 0.5
dy(t)/dt
y(t)
0 0
−1 −0.5
−2
−1
−3
−1.5
0 10 20 30 40 50 60 70 −2 0 2
Temps (s) y(t)
vincent.mahout@insa-toulouse.fr – p. 28/28
Oscillations forcées : 2 cas intéressants
e=2
1.5
3
1
2
1 0.5
dy(t)/dt
y(t)
0 0
−1 −0.5
−2
−1
−3
−1.5
0 10 20 30 40 50 60 70 −2 0 2
Temps (s) y(t)
vincent.mahout@insa-toulouse.fr – p. 28/28
Oscillations forcées : 2 cas intéressants
e = 2.5
1.5
3
1
2
1 0.5
dy(t)/dt
y(t)
0 0
−1 −0.5
−2
−1
−3
−1.5
0 10 20 30 40 50 60 70 −2 0 2
Temps (s) y(t)
vincent.mahout@insa-toulouse.fr – p. 28/28
Oscillations forcées : 2 cas intéressants
e=3
1.5
3
1
2
1 0.5
dy(t)/dt
y(t)
0 0
−1 −0.5
−2
−1
−3
−1.5
0 10 20 30 40 50 60 70 −2 0 2
Temps (s) y(t)
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