Fiche lecture résumé mintzberg management des organisations
ilyas_azzioui
1. hèse que les besoins sociaux sont naturellement pris en charge
par l’entreprise qui poursuit ses propres buts économiques. Elle ne peut s’appliquer seule sans « pression ». Incitation Elle part du principe que l’entreprise n’entreprend des programmes souhaitables sur le plan social que si elle est incitée économiquement à le faire – généralement à travers des incitations de l’Etat. Restauration L’entreprise devrait retourner à ses anciens statuts en d’autres termes être à nouveau placée sous le contrôle direct de ses propriétaires légaux : les actionnaires. C’est la seule façon d’assurer la poursuite implacable des buts économiques. 26 2. 27. CHAPITRE 16 - REMARQUE SUR UN BIEN VILAIN MOT : « EFFICIENCE » Dans ce chapitre, Mintzberg suggère que le management tel qu’il est pratiqué aujourd’hui est à l’origine de problèmes plus que solutions. à cause de la façon dont le concept de l’efficience est mis en oeuvre.. En effet, dans la pratique l’efficience ne signifie pas le plus grand bénéfice pour un coût donné ; il signifie le plus grand bénéfice mesurable pour un coût donné mesurable. En d’autres termes, l’efficience signifie une efficience démontrée, prouvée et calculée. Le culte de l’efficience devient le culte du quantifiable. Ceci a trois conséquences fondamentales : 1- Parce que les coûts sont plus facilement quantifiables que les bénéfices, l’efficience se réduit souvent à faire des économies. 2- Parce que les coûts économiques sont plus facilement quantifiables que les coûts sociaux, l’efficience entraîne une augmentation de ces derniers qui sont considérés comme des « effets externes ». 3- Parce que les bénéfices économiques sont plus facilement quantifiables que les bénéfices sociaux, l’efficience conduit les organisations à adopter une morale économique qui peut parfois signifier une immoralité sociale. CHAPITRE 17 – UNE SOCIÉTÉ DEVENUE INGÉRABLE, COMME RÉSULTAT DU MANAGEMENT Dans ce chapitre Mintzberg tente de démontrer que le management tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, et les organisations telles qu’elles fonctionnent aujourd’hui, génèrent de graves dangers pour nous tous, si on les considère tous deux dans le cadre d’une société faite de grandes institutions. Pour ce faire, il a attiré l’attention sur un ensemble de tendances de notre société qu’il considère à la fois de grosses conséquences, à savoir : 1- Notre société est une société d’organisations 2- Notre société d’organisation est pour une bonne part une société de grandes organisations. 3- La bureaucratie mécaniste domine notre opinion sur la façon dont les organisations devraient être établies. 4- Une forme irrationnelle de "rationalité" sous-tend notre attirance pour la bureaucratie mécaniste . 5- Notre société de grandes organisations de type bureaucratie mécaniste "rationnelle" dicte un âge du MANAGEMENT, que l’on a nommé le management professionnel et qui se révèle bien souvent léger, superficiel et parfois immoral. 6- Les bureaucraties mécanistes conduites par un management professionnel, en mettant l’accent sur la quantification, nient le sens de l’engagement et réduisent ainsi les systèmes humains à des structures vides et impersonnelles. 27 3. 28. 7- Toute forme d’organisation sème le germe de sa propre destruction ; dans le cadre de la bureaucratie mécaniste, dénuée d’engagement humain, cela se manifeste par un développement de la politisation. 8- Les grandes organisations politisées ont de plus en plus tendance à se soutenir elles-mêmes par des moyens politiques, risquant ainsi la destruction, non pas seulement des organisations dépassées mais également de toute notre société faite d’organisations. 28