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Analyse de discours résumé du cours par Mr Mounir Ijouane

par flsh agadir le Jeu 15 Jan - 20:54


L’analyse du discours

La production verbale :
1. C’est l’activité sémiotique considérée comme un tout et qui est située dans
l’instance de l’énonciation aboutissant à la formation de l’énoncé qui peut être
sous forme de parole ,texte, phrase, discours.

2. L’énoncé : est le résultat de l’énonciation /une suite d’éléments de langage,


qui a un sens complet. Il est exprimé en termes nets et sous une forme précise.

3. L’énonciation : c’est l’action, la manière d’énoncer/acte individuel


d’utilisation de la langue ,qui produit un énoncé.

4. 1960 : c’est la date clé de l’analyse du discours.

5. Erving Goffman : sociologue et linguiste américaine, a observé les malades


mentaux et ses analyses se centrent sur l’action individuelle et aussi sur
l’interaction entre les individus.

6. Ludwig Wittgenstein: philosophe britannique qui s’intéresse à la logique et à


la philosophie du langage.il voulait montrer les limites du langage et les limites
de la faculté de connaissance chez l’homme.

7. Michel Foucault : philosophe français dont le travail porte sur le rapport entre
le pouvoir et la politique.

8. Michael Bakhtine : historien et théoricien russe, il est aussi un précurseur de


la sociolinguistique : « la société existe avant l’œuvre, parce que l’écrivain est
conditionné par elle.

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Historique de l’analyse du discours

Il y a eu dans l’histoire de grandes massives de savoir et de pratiques qui se sont


consacrées à l’étude des textes :
Pour l’occident, on songe immédiatement à la rhétorique et à la philologie
Depuis l’année 1960, un champ de recherche nouveau s’est développé sous le
nom : analyse du discours.
Ludwig wittman /Ervin Goffman/Michel Foucault sont des penseurs qui ont
joué un rôle important.
La date 1960/1970 : la linguistique a subi des changements : la linguistique a
été sous l’impulsion du structuralisme et le générativisme pour renouveler les
études philologiques et grammaticales avec de nouvelles hypothèses sur le
fonctionnement du langage et d nouvelle méthodes d’analyse des systèmes
linguistiques.

Après cette période la linguistique s’est trouvée remise en question par des
apports multiples : la psycholinguistique /la sociolinguistique /la pragmatique/la
communication et l’ethnographie.

L’analyse du discours est née de la convergence progressive de mouvements


différents apparus surtout en Europe et aux états unis.

Ces mouvements tournent autour des productions transphrastiques : on cherche


donc à comprendre la signification sociale.

1952 : Le terme « analyse du discours » a été introduit par le linguiste


américaine Zillig Harris dans un article intitulé « discourse analysis » ou
discours désignait une unité linguistique constituée de phrases donc de textes.

Il travaillait dans une perspective structuraliste / il se basait sur la récurrence de


certains éléments.

1980 : il s’est constitué un espace de recherche mondiale qui a intégré les


courants théoriques qui s’étaient développée indépendamment les uns des autres
dans des disciplines et dans des pays distincts.

1986 : la publication par Teun A.Van Dijk d’un ouvrage collectif « hand book of
discourse analysis » qui rassemble des travaux extrêmement divers menés de
part et d’autre de l’Atlantic.

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L’analyse du discours dans l’école française

La France était l’un des principaux pays de l’analyse du discours.


En 1969 : la revue langage a consacré un numéro spéciale 8 à ce nouveau
domaine.
Michel Pécheux a édité « l’analyse automatique du discours ».
Il est un philosophe, et non pas un linguiste, il est un psychanalyste et pour lui
on analyse le discours pour dégager l’idéologie. C’est aussi un disciple
d’Althusser (ce dernier est marqué de la pensée marxiste et les classes
sociales).
Michel Foucault a publié « archéologie du savoir », il parle du rapport entre le
pouvoir et la politique.
Jean Dubois : on doit analyser tous les textes et non pas les textes prestigieux
ou littéraires.
La position de l’école française de l’analyse du discours s’intéresse :
A la relation du sujet parlant au processus de production de phrases =
énonciation.
A la relation du discours au groupe sociale à qui il est destiné.

• Remarque : Jean Dubois et Michel Pêcheux sont imprégnés du structuralisme


alors que Foucault s’en démarque.
• L’analyse du discours est une entreprise transdisciplinaire voire post
disciplinaire qui traverse l’ensemble des sciences humaines et sociales.
• Ce champ d’analyse du discours résulte de la convergence de courants de
recherches issues de disciplines très diverses : la linguistique, la sociologie, la
pragmatique, la communication.
• L’AD est une technique de recherche en sciences sociales permettant de
questionner ce qu’on fait en parlant au-delà de ce qu’on dit.
• Mainguineau propose la définition suivante :
« L’analyse du discours est l’analyse du texte et de l’articulation du milieu
sociale dans lequel, il est produit »
Donc les principales questions à lesquelles l’analyse du discours est censé
répondre sont : Comment /Pourquoi : comment préparer l’énoncé et pourquoi
faire, par oppositions aux questions traditionnelles : Qui/Quand/Quoi/Ou.
• Madeleine Grawitz (sociologue français) soutient que toutes les recherches
menées dans les domaines de l’analyse du discours partent néanmoins du
principe que les énoncés ne se présentent pas comme des phrases ou des suites
de phrases mais comme des textes. Or le texte est un mode d’organisation
spécifique qu’il faut étudier comme tel en le rapportant aux conditions dans
lesquelles il est produit. Considérer la structure d’un texte en le rapportant à ses

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conditions de production, c’est l’envisager comme discours.

Quelques notions opératoires

• Signe : indice « c’est un fait immédiatement perceptible qui nous fait


connaitre quelque chose sur un autre fait qui ne l’est pas »
• Signal : « fait qui a été produit artificiellement pour servir d’indice »
Exemple : dans la plage, on arbore un drapeau noire = danger.
• Symbole : « signal qui marque un rapport analogique constant dans une culture
donnée avec ce qu’il signifie ».
• Le signe linguistique est donc une représentation mentale, une entité psychique
et non physique ».
• Entre signe et signe : la syntaxe
• Entre signifiant et signifié : la sémantique
• Entre signe et son utilisateur : la pragmatique.
D’après Charles William Maurice, la pragmatique est l’un des trois domaines
distingués dans l’appréhension de toute langue. La pragmatique s’intéresse aux
trois choses :
La relation des signes avec leurs utilisateurs
A leurs emplois
A leurs effets

La phrase
En analyse du discours une autre définition de la notion de la phrase a été
proposée : c’est une unité linguistique de communication, une unité du discours,
elle aurait donc une fonction d’un autre genre que celle traditionnellement
admise par la syntaxe. Dans cette optique, la phrase pourrait être réalisée par la
combinaison d’un énoncé et d’une énonciation, c'est-à-dire la communication
d’un message dans une situation particulière à l’aide d’acte du langage.

En fin du compte, on peut affirmer que la phrase est ce que le locuteur décide de
faire en fonction de ses besoins communicatifs ou encore ce que le récepteur
décide de recevoir comme phrase : le locuteur et le récepteur ne partagent pas
forcément la même culture linguistique (les conditions de
construction/déconstruction).
D’un point de vue syntaxique certains opposent énoncé et phrase, énoncé est
défini comme l’unité de communication élémentaire : une séquence verbale
douée de sens et syntaxiquement complète et la phrase comme un type d’énoncé
celui qui s’organise autour du verbe.

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D’un point de vue pragmatique, la phrase correspond souvent à une suite de
mots organisés conformément à la syntaxe et énoncé la réalisation d’une phrase
dans une situation déterminée
Le texte et le contexte :
• Un texte contient un énoncé ou plusieurs énoncés.
• Le contexte d’un élément x quelconque c’est en principe tout ce qui entoure cet
élément. Lorsque x est unité linguistique (de nature et de dimension variables :
mot/phrase/énoncé) l’entourage de x est à la fois de nature linguistique
(environnement verbale) et non linguistique (environnement situationnelle,
sociale, culturelle).
• Le terme (contexte) est utilisé pour renvoyer surtout soit à l’environnement
verbale de l’unité (que d’autres préfèrent d’appeler « cotexte ») soit à la
situation de communication, l’identité des interlocuteurs, leur environnement
physique et sociale, le lieu et le temps où les propos sont tenus.
• Le texte : si on accepte de définir le texte comme une suite d’énoncés
(éventuellement réductible à un seul) la grammaire du texte elle-même –
définissable comme l’ensemble des règles permettant l’interprétation des textes -
devra s’attribuer deux objectifs :
1. Fixer les règles d’interprétations liées au contexte linguistique
indépendamment de tout engagement énonciatif (composante locutoire du texte)
2. Fixer les règles d’interprétation liées au contexte énonciatif (composante
illocutoire du texte).

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Langage/langue/parole/discours

Langage : il y a langage chaque fois qu’il y a système de signes destiné à


transmettre une information, par exemple : les disciplines scientifiques ou
mathématiques ont leur langage artificiel. Les langues du monde sont appelées :
langage naturel, ces derniers utilisent :
La syntaxe : qui détermine les règles permettant de combiner les signes
linguistiques et de construire les phrases.
La sémantique : qui donne le moyen d’interpréter ces phrases et de les mettre
en contact avec le référent. Pragmatique : (AD) qui concrétise l’usage que
peuvent faire les phrases des interlocuteurs visant à agir les uns sur les autres.
L’être humain prend en conscience ce qu’il fait.

Les fonctions du langage :


1. L’élaboration de l’expression de la pensée qui est l’essence même du langage,
un acte de représentation de la pensée.
2. L’établissement d’un rapport entre le locuteur et l’auditeur : le locuteur veut
soit transmettre un élément de connaissance, soit obtenir une information ou
donner un ordre.

La conception que l’on se fait aujourd’hui du langage humain s’appuie sur des
caractères que l’homme ne partage pas avec les animaux : l’homme parle, la
parole et la pensée distinguent l’homme de l’animal. Les caractéristiques de la
parole : l’articulation/la reformulation/renvoyer le même contenu avec un autre
code ou une autre langue.

La langue : dans son sens courant la langue est un langage commun à un groupe
social, à une communauté linguistique, c’est le moyen de mise en œuvre du
langage, cette faculté d’expression de la communication verbale entre les
hommes.
Condition de toute vie sociale, soumise à un ensemble de normes explicites ou
implicites, une langue est une institution : elle préexiste au sujet qui va la parler,
elle n’appartient, en propre, à aucun canal d’individu. Il s’agit néanmoins d’une
institution très singulière différente de toutes les autres puisqu’elle permet de
faire passer de génération en génération l’ensemble du savoir et des valeurs
d’une société, c’est pourquoi Saussure dans son cours de linguistique générale
l’a comparé à un trésor partagé entre les membres d’une communauté.

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Langue/parole :

La langue : chez Saussure la langue est vue comme un phénomène social,


comme un fait collectif, c’est en fait un produit sociale de la faculté du langage
et un ensemble de conventions que le corps sociale adopte pour permettre
l’exercice de cette faculté par les individus.
La parole quant à elle est individuelle, elle peut être définie comme
l’exploitation individuelle et concrète de la langue par un ou des individus à un
moment donné.
Ainsi, d’un côté, la langue est une réalité imminente socialement qui assure la
transmission et le renouvellement de la culture, d’un autre côté, elle se présente
comme un agencement arbitraire d’éléments associés selon des règles qui
semblent obéir à des principes abstraits : quand un sociologue ou un historien
tournent leur regard vers la langue, les structures auxquelles, ils sont confrontés,
leur paraissent difficiles à interpréter en terme du fonctionnement sociale. En
fait, c’est cette combinaison paradoxale qui est la condition même du pouvoir du
langage qui permet d’accomplir des taches sociales extrêmement diversifiées.
Faut-il se référer à la linguistique ou à la science sociale ?

Aujourd’hui ce partage se fait en termes de langue ou du discours ou le langage


est envisagé à travers ses usages sociaux.

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