b) Combien y a-t-il de matrice M telle que M 2 = A dans Mn (C) ? dans Mn (R) ? Montrer que ϕ = det.
Dans M4 (C), les solutions de l’équation X 2 = A sont à rechercher parmi les Soit M un autre élément de G. Puisque A et M commutent, les sous-espaces
matrices commutant avec A et sont donc de la forme P DP −1 (ou Q∆Q−1 ) avec propres de A sont stables par M et on peut donc écrire
D (ou ∆) de carré convenable.
M0
Dans le premier cas, on obtient 16 solutions de la forme Or,n−r
P −1 M P =
On−r,r M 00
√
2 2ε1 (0)
2ε2 −1 Sachant M 2 = In , on a M 02 = Ir et M 002 = In−r de sorte que les ensembles G0 et
√
P P
G00 formés des matrices M 0 et M 00 ainsi obtenues sont des sous-groupes de
2 3ε3
(0) 2iε4 respectivement (GLr (R), ×) et (GLn−r (R), ×). Par hypothèse de récurrence, il
existe P 0 et P 00 inversibles telles que
avec εi = ±1.
Une solution particulière est obtenue par ∀M 0 ∈ G0 , P 0−1 M 0 P 0 ∈ Dr (K) et ∀M 00 ∈ G00 , P 00−1 M 00 P 00 ∈ Dn−r (K)
evalm(P&*diag(2*sqrt(2), 2, 2*sqrt(3), 2*I)&*inverse(P));
La somme des solutions est nulle et le produit des solutions vaut A8 . et en posant alors
Dans le second cas, on obtient une infinité de solution de la forme
P0 Or,n−r
Q= P ∈ GLn (R)
On−r,r P 00
2iε1 √ (0)
Q 2 2S Q−1 on a
(0) 2ε2 ∀M ∈ G, Q−1 M Q ∈ Dn (K)
CardG 6 2n
Exercice 9 : [énoncé]
a) Pour tout élément A ∈ G, on a A−1 = A. On en déduit que pour tout A, B ∈ G, d) Soit ϕ un isomorphisme de (GLn (R), ×) vers (GLm (R), ×).
Considérons l’ensemble G formé des matrices diagonales M de Mn (R) vérifiant
AB = (AB)−1 = B −1 A−1 = BA M 2 = In . G est un sous-groupe de (GLn (R), ×) de cardinal exactement 2n .
Puisque pour tout M ∈ G,
b) Montrons le résultat par récurrence forte sur n > 1.
Pour n = 1, la propriété est immédiate. ϕ(M )2 = ϕ(M 2 ) = ϕ(In ) = Im
Supposons le résultat vrai jusqu’au rang n − 1 > 1.
Soit G un sous-groupe de GLn (R) vérifiant la propriété de l’énoncé. l’ensemble ϕ(G) est un sous-groupe de (GLm (R), ×) vérifiant
S’il n’existe pas d’autre élément dans G que In et −In , la propriété est acquise. ∀M 0 ∈ ϕ(G), M 02 = Im
Sinon, il existe un élément A ∈ G autre que In et −In . Puisque A2 = In , on a Par l’étude qui précède, on peut affirmer
Cardϕ(G) 6 2m
ker(A − In ) ⊕ ker(A + In ) = Rn et puisque
Cardϕ(G) = CardG = 2n
Il existe donc une matrice inversible P vérifiant on en déduit n 6 m.
Un raisonnement symétrique donne m > n et permet de conclure.
Ir Or,n−r
P −1 AP =
On−r,r −In−r
avec Si aucune des valeurs propres n’est nulle, il y a 2n solutions et si l’une d’elle est
nulle, il y a 2n−1 solutions.
+∞ +∞ +∞
!
1 X 32n X 22n X 1
α= 3 +2 −5
30 n=0
(2n!) n=0
(2n)! n=0
(2n)!
Les valeurs propres complexes de T sont alors les racines du polynôme Finalement, les suites (un )n>0 , (vn )n>0 et (wn )n>0 convergent si, et seulement si,
u0 = v0 = w0 (et ces suites sont alors en fait constantes. . . )
X k − X k−1 − 1
On vérifie que ce polynôme et son polynôme dérivé n’ont pas de racines en
commun ; on en déduit que T admet exactement k valeurs propres complexes Exercice 14 : [énoncé]
distinctes. L’endomorphisme T est diagonalisable dans le cadre complexe, il en est Il est bien connu que les polynômes en f commutent avec f .
de même de T q dont les valeurs propres sont alors les puissances qème des valeurs Inversement, soit g un endomorphisme commutant avec f .
propres de T . Ainsi 1 est valeur propre de T q si, et seulement si, il existe λ ∈ C tel Notons λ1 , . . . , λn les valeurs propres deux à deux distinctes de f et e1 , . . . , en des
que vecteurs propres associés. La famille (e1 , . . . , en ) est une base de E diagonalisant
λk − λk−1 − 1 = 0 et λq = 1 f et les sous-espaces propres de f sont de dimension 1. Puisque f et g commutent,
ses sous-espaces propres de f sont stables par g et donc, pour tout k ∈ {1, . . . , n},
Un tel nombre complexe peut s’écrire λ = e−iθ et l’on parvient alors à l’existence
il existe µk tel que g(ek ) = µk ek . Considérons alors un polynôme interpolateur P
d’une solution à l’équation
vérifiant
eiθ + eikθ = 1
∀k ∈ {1, . . . , n} , P (λk ) = µk
et donc à la condition 6 | (k + 1).
On a pour tout k ∈ {1, . . . , n},
Puisque M annule un polynôme scindé à racines simple, la matrice M est Si xj 6= 0E , on obtient µj = λ et donc µj xj = λxj .
diagonalisable. Si xj = 0E , l’identité µj xj = λxj reste vraie.
Notons λ et µ ses deux valeurs propres. Puisque λ2 + λ et µ2 + µ correspondent On en déduit
aux deux valeurs propres de A, on a, quitte à échanger λ et µ : v(x) = λx = u(x)
λ ∈ {0, −1} et µ ∈ {1, −2} Ainsi les endomorphismes v et u coïncident sur Eλ (u). Or, l’endomorphisme u
étant diagonalisable, E est la somme des sous-espaces propres de u. Les
Il y a alors quatre situations possibles : endomorphismes v et u coïncident donc sur E.
Cas λ = 0 et µ = 1
On a M (M − I2 ) = O2 donc M 2 − M = O2 . Combinée à la relation M 2 + M = A,
on obtient
1
M= A
2
Cas λ = 0 et µ = −2
Un raisonnement analogue donne
M = −A
Cas λ = −1
On obtient
1
M = A − I2 et M = −I2 − A
2
Inversement, on vérifie par le calcul que ces matrices sont solutions.
Exercice 16 : [énoncé]
Soient λ ∈ Sp(u) et x ∈ Eλ (u) non nul. On a
v 3 (x) = u3 (x) = λ3 x
p
xj avec xj ∈ Eµj (u). L’égalité v 3 (x) = λ3 x donne
P
On peut alors écrire x =
j=1
p
X p
X
µ3j xj = λ 3 xj
j=1 j=1
Les espaces Eµj (v) étant en somme directe, on peut identifier les termes de ces
sommes
µ3j xj = λ3 xj