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Applications de la diagonalisabilité a) Montrer que la matrice J est diagonalisable dans Mn (C)


b) Application : calculer
Exercice 1 [ 00811 ] [correction]
a0 a1 ··· an−1


Calculer An pour
.. .. ..


an−1 . .
 
2 1 1
.

A= 1 2 1  .. .. ..
. . . a1
1 1 2
a1 ··· an−1 a0

Exercice 2 [ 00812 ] [correction]


Soit Exercice 6 Mines-Ponts MP [ 02692 ] [correction]
Les matrices
 
cos θ 2 sin θ    
A= 1 1 2 3 1 3 2
2sin θ cos θ
 3 1 2  et  2 1 3 
a) Déterminer deux réels α, β tel que A2 = αA + βI2 . 2 3 1 3 2 1
b) Calculer An pour n > 1.
sont-elles semblables ?

Exercice 3 [ 00813 ] [correction]


a) Déterminer les valeurs propres de Exercice 7 X MP [ 02980 ] [correction]
  Soit ϕ une application de M2 (C) vers C vérifiant :
1 3 0  
A= 3 −2 −1  λ 0
∀A, B ∈ M2 (C), ϕ(AB) = ϕ(A)ϕ(B) et ϕ =λ
0 −1 1 0 1

b) Combien y a-t-il de matrice M telle que M 2 = A dans Mn (C) ? dans Mn (R) ? Montrer que ϕ = det.

Exercice 4 [ 00814 ] [correction] Exercice 8 Centrale PC [ 01279 ] [correction]


Soit   a) Démontrer que, si deux endomorphismes u et v d’un espace vectoriel E
5 3 commutent, alors, les sous-espaces propres de u et l’image de u sont stables par v.
A= ∈ M2 (R)
1 3 Dans les deux cas suivants :
a) Diagonaliser la matrice A en précisant la matrice de passage P
   
20 12 −4 12 −12 −16 −8 −4
b) Soit M ∈ M2 (R) une matrice telle que M 2 + M = A.  −4 −3 9 −5  1 −1 
 et A =  4 13

Justifier que la matrice P −1 M P est diagonale. A=  −4

1 5 −5   4 5 9 −1 
c) Déterminer les solutions de l’équation M 2 + M = A. −8 −10 6 −2 8 10 2 6
b) Préciser les matrices qui commutent avec A (structure, dimension, base
Exercice 5 [ 00815 ] [correction] éventuelle).
Soit pour n > 2 la matrice c) Etudier dans M4 (R), puis dans M4 (C), l’équation
 
0 1 (0)
X2 = A
 .. .. 
 . 0 . 
J =  (nombre de solutions, un exemple de solution quand il y en a, somme et produit
 .. 
 0 . 1  des solutions quand elles sont en nombre fini).
1 0 ··· 0 Enoncé fourni par le CENTRALE-SUPELEC (CC)-BY-NC-SA

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Exercice 9 [ 03145 ] [correction] Exercice 13 [ 03276 ] [correction]


Soit G un sous-groupe de (GLn (R), ×) vérifiant On considère trois suites réelles (un )n>0 , (vn )n>0 et (wn )n>0 vérifiant
∀M ∈ G, M 2 = In

 un+1 = −un + vn + wn

a) Montrer que G est commutatif. vn+1 = un − vn + wn

b) En déduire que les éléments de G sont codiagonalisables. 
wn+1 = un + vn − wn
c) En déduire
CardG 6 2n A quelle condition sur (u0 , v0 , w0 ), ces trois suites sont-elles convergentes ?
d) Application : Montrer que s’il existe un isomorphisme entre (GLn (R), ×) et
(GLm (R), ×) alors n = m.
Exercice 14 [ 03454 ] [correction]
Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E de dimension n ∈ N? .
Exercice 10 CCP MP [ 03215 ] [correction] On suppose que f possède exactement n valeurs propres distinctes. Montrer que
Soit A ∈ M3 (R) telle que seuls les polynômes en f commutent avec f (indice : on pourra introduire un
SpA = {−2, 1, 3} polynôme interpolateur convenable).
a) Exprimer An en fonction de A2 , A et I3 .
b) Calculer
+∞ Exercice 15 CCP PSI [ 03810 ] [correction]
X A2n
ch(A) = a) Trouver les valeurs propres des matrices M ∈ M2 (R) vérifiant
n=0
(2n)!
 
2 1 1
M +M =
1 1
Exercice 11 [ 03252 ] [correction]
Soit f un endomorphisme d’un R-espace vectoriel E de dimension n possédant b) Déterminer alors les matrices M solutions à l’aide de polynômes annulateurs
exactement n valeurs propres. appropriés.
a) Déterminer la dimension des sous-espaces propres de f .
b) Soit g un endomorphisme de E vérifiant g 2 = f . Montrer que g et f commutent.
En déduire que les vecteurs propres de f sont aussi vecteurs propres de g. Exercice 16 CCP MP [ 02502 ] [correction]
c) Combien y a-t-il d’endomorphismes g de E solutions de l’équation Soient E un R-espace vectoriel de dimension finie et u ∈ L(E), v ∈ L(E)
g2 = f diagonalisables vérifiant
u3 = v 3
Montrer que u = v.
Exercice 12 X MP [ 03270 ] [correction]
a) Déterminer les entiers k pour lesquelles l’équation
eiθ + eikθ = 1
admet au moins une solution θ ∈ R.
b) Soit Sk l’ensemble des suites réelles u telles que
∀n ∈ N, un+k = un + un+k−1
A quelle condition sur k, Sk contient-il une suite périodique non nulle.

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Corrections Exercice 4 : [énoncé]


a) det(A − λI) = (λ − 2)(λ − 6).
(
5x + 3y = 2x
 
Exercice 1 : [énoncé] 1
⇔ x + y = 0 et est vecteur propre associé à la valeur
A est diagonalisable avec SpA = {1, 4}. x + 3y = 2y −1
Pour Pn un polynôme vérifiant Pn (1) = 1n et Pn (4) = 4n , on a An = P (A). propre 2.
(  
4n − 1n 5x + 3y = 6x 3
Pn = 1n + (X − 1) ⇔ −x + 3y = 0 et est vecteur propre associé à la valeur
3 x + 3y = 6y 1
convient et donc propre 6.
4n − 1 4 − 4n On a A = P DP −1 avec
An = A+ I3
3 3 
1 3
 
2 0

P = et D =
−1 1 0 6
Exercice 2 : [énoncé]
a) α = trA = 2 cos θ et β = − det A = − cos 2θ conviennent. b) Si M est solution alors P −1 M P est solution de l’équation X 2 + X = D donc
b) Les racines de X 2 − 2 cos θX + cos 2θ sont cos θ + sin θ et cos θ − sin θ. P −1 M P et D commutent or D est diagonale à coefficients diagonaux distincts
Réalisons la division euclidienne X n par X 2 − 2 cos θX + cos 2θ. donc P −1 M P est diagonale
c) Les coefficients diagonaux a, b vérifient a2 + a = 2 et b2 + b = 6 donc a = 1 ou
X n = X 2 − 2 cos θX + cos 2θ Q(X) + R(X)

a = −2 et b = 2 ou b = −3. Au termes des calculs on obtient les solutions
       
avec deg R < 2, 1 7 3 −2 −3 1 3 1 −11 −3
, , ,
R(cos θ + sin θ) = (cos θ + sin θ)n 4 1 5 −1 0 1 −1 4 −1 −9
et
R(cos θ − sin θ) = (cos θ − sin θ)n Exercice 5 : [énoncé]
On obtient a) En développant selon la dernière ligne
(cos θ + sin θ)n − (cos θ − sin θ)n
−λ 1 0 ··· 0

R= (X − cos θ − sin θ) + (cos θ + sin θ)n
2 sin θ ..

. .
0 −λ 1 . .
et donc
..

det(J − λ.In ) = . . .. . .. . .. = (−1)n+1 + (−λ)n = (−1)n (λn − 1)

(cos θ + sin θ)n − (cos θ − sin θ)n 0
An = (A − (cos θ + sin θ)I2 ) + (cos θ + sin θ)n In

. .. . ..

2 sin θ 0
1

1 0 ··· 0 −λ
Exercice 3 : [énoncé] J possède exactement n valeurs propres qui sont les racines n ème de l’unité
a) sp(A) = {1, 3, −4}. 2ikπ
ω0 , ..., ωn−1 avec ωk = e n .
b) Il existe une matrice P inversible tel que A = P DP −1 avec D = diag(1, 3, −4). b) Soit P ∈ GLn (C) la matrice de passage telle que J = P DP −1 avec
Si M ∈ Mn (C) est solution de l’équation M 2 = A alors (P −1 M P )2 = D et donc D = diag(ω0 , ..., ωn−1 ).
P −1 M P commute avec la matrice D. Or celle-ci est diagonale à coefficient
diagonaux distincts donc P −1 M P est diagonale de coefficients diagonaux a, b, c
 
a0 a1 ··· an−1
vérifiant a2 = 1, b2 = 3 et c2 = −4. La réciproque est immédiate. Il y a 8 solutions  an−1 . . .
 .. .. 
. . 
 = a0 I + a1 J + a2 J 2 + · · · + an−1 J n−1
possibles pour (a, b, c) et donc autant de solutions pour M . Les solutions réelles A= . 
 .. . .. . ..

sont a fortiori des solutions complexes or toutes les solutions complexes vérifient a1 
trM = a + b + c ∈ C\R. Il n’existe donc pas de solutions réelles. a1 · · · an−1 a0

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donc Exercice 8 : [énoncé]


n−1
a) C’est du cours.
X b) On charge le package permettant les manipulations linéaires puis on définit la
P −1 AP = a0 I + a1 D + a2 D2 + · · · + an−1 Dn−1 = diag(( ak ωik )06i6n−1
matrice
k=0
with(linalg):
puis A:=matrix(4, 4, [20, 12, -4, 12, -4, -3, 9, -5, -4, 1, 5, -5, -8,
Y n−1
n−1 X -10, 6, -2]);
−1
det A = det(P AP ) = ak ωik On recherche les éléments propres de cette matrice
i=0 k=0 eigenvects(A);
On peut conclure que A est diagonalisable semblables à diag(8, 4, 12, −4) et
concrétiser cette diagonalisation
Exercice 6 : [énoncé]  P:=concat(vector([-2, 3/2, 3/2, 1]), vector([-2, 1, 1, 2]),
La colonne t 1 1 1 est vecteur propre associé à la valeur propre 6. vector([-4, 1, 1, 2]), vector([-1, 1, 0, 1]));
Les deux matrices ont le même polynôme caractéristique et celui-ci a pour racines evalm(inverse(P)&*A&*P);
√ √ On peut faire la même étude avec la deuxième matrice
−3 + i 3 −3 − i 3 B:=matrix(4, 4, [-12, -16, -8, -4, 4, 13, 1, -1, 4, 5, 9, -1, 8, 10,
6, et
2 2 2, 6]);
Ces deux matrices sont semblables à eigenvects(B);
 √ √  Q:=concat(vector([-4, 1, 1, 2]), vector([1, 0, -3, 1]), vector([0,
−3 + i 3 −3 − i 3 1, -3, 2]), vector([-2, 1, 1, 2]));
diag 6, ,
2 2 evalm(inverse(Q)&*B&*Q);
et on observe que la deuxième matrice est semblable à diag(−4, 8, 8, 4).
et donc a fortiori semblables entre elles dans Mn (C), mais aussi, et c’est assez Puisque dans les deux cas la matrice A est diagonalisable, les matrices commutant
classique, dans Mn (R). avec A sont celles laissant stables les sous-espaces propres de A.
Dans le premier cas, les matrices commutant avec A sont de la forme P DP −1
avec D matrice diagonale et P la matrice de passage définie dans le code Maple
Exercice 7 : [énoncé] précédent..
ϕ(I2 ) = 1 donc si P est inversible alors ϕ(P −1 ) = ϕ(P )−1 . Par suite, si A et B L’ensemble de ces matrices est une sous-algèbre de dimension 4 de M4 (K).
Dans le deuxième cas, les matrices commutant avec A sont de la forme Q∆Q−1
sont semblables
  ϕ(A)
alors  = ϕ(B).
  
µ 0 1 0 1 0 avec ∆ diagonale par blocs de la forme suivante
Puisque et sont semblables, ϕ = µ puis
0 1 0 µ 0 µ  

λ 0 a 0 0 0
ϕ = λµ. Ainsi pour A diagonale, ϕ(A) = det A et plus généralement  0 b c 0 
0 µ ∆= 
 0 d e 0 
cela vaut encore pour A diagonalisable. Si A est une matrice deM2 (C), non
λ α 0 0 0 f
diagonalisable, celle-ci est semblable à une matrice de la forme .
0 λ
Si λ = 0 alors A2 = 0 et et Q la matrice de passage définie dans le code Maple précédent
 donc ϕ(A)
= 0 =  det A.    L’ensemble de ces matrices est une sous-algèbre de dimension 6 de M4 (K).
λ α 1 0 λ α λ α
Si λ 6= 0 alors puisque = et que est c) Dans les deux cas, si X est solution de l’équation X 2 = A alors X commute
0 λ 0 2 0 2λ 0 2λ
avec A et la droite vectorielle sous-espace propre associée à la valeur propre
diagonalisable, on obtient 2ϕ(A) = 2λ2 = 2 det A et on peut conclure.
strictement négative de A est stable par X (aussi l’argument det A < 0 permet
d’affirmer l’incompatibilité de l’équation X 2 = A dans M4 (R)).

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Dans M4 (C), les solutions de l’équation X 2 = A sont à rechercher parmi les Soit M un autre élément de G. Puisque A et M commutent, les sous-espaces
matrices commutant avec A et sont donc de la forme P DP −1 (ou Q∆Q−1 ) avec propres de A sont stables par M et on peut donc écrire
D (ou ∆) de carré convenable.
M0
 
Dans le premier cas, on obtient 16 solutions de la forme Or,n−r
P −1 M P =
On−r,r M 00
 √ 
2 2ε1 (0)
2ε2  −1 Sachant M 2 = In , on a M 02 = Ir et M 002 = In−r de sorte que les ensembles G0 et


P P
G00 formés des matrices M 0 et M 00 ainsi obtenues sont des sous-groupes de
 2 3ε3 
(0) 2iε4 respectivement (GLr (R), ×) et (GLn−r (R), ×). Par hypothèse de récurrence, il
existe P 0 et P 00 inversibles telles que
avec εi = ±1.
Une solution particulière est obtenue par ∀M 0 ∈ G0 , P 0−1 M 0 P 0 ∈ Dr (K) et ∀M 00 ∈ G00 , P 00−1 M 00 P 00 ∈ Dn−r (K)
evalm(P&*diag(2*sqrt(2), 2, 2*sqrt(3), 2*I)&*inverse(P));
La somme des solutions est nulle et le produit des solutions vaut A8 . et en posant alors
Dans le second cas, on obtient une infinité de solution de la forme 
P0 Or,n−r

Q= P ∈ GLn (R)
  On−r,r P 00
2iε1 √ (0)
Q 2 2S  Q−1 on a
(0) 2ε2 ∀M ∈ G, Q−1 M Q ∈ Dn (K)

avec εi = ±1 et S ∈ M2 (C) vérifiant S 2 = I2 . Récurrence établie.


Une solution particulière est obtenue par c) Les matrices appartenant à G sont semblables, via une même matrice de
evalm(Q&*diag(2*I, 2*sqrt(2), 2*sqrt(2), 2)&*inverse(Q)); passage, à des matrices diagonales dont les coefficients diagonaux ne peuvent
qu’être 1 et −1. Il n’existe que 2n matrices de ce type dans Mn (R), on en déduit

CardG 6 2n
Exercice 9 : [énoncé]
a) Pour tout élément A ∈ G, on a A−1 = A. On en déduit que pour tout A, B ∈ G, d) Soit ϕ un isomorphisme de (GLn (R), ×) vers (GLm (R), ×).
Considérons l’ensemble G formé des matrices diagonales M de Mn (R) vérifiant
AB = (AB)−1 = B −1 A−1 = BA M 2 = In . G est un sous-groupe de (GLn (R), ×) de cardinal exactement 2n .
Puisque pour tout M ∈ G,
b) Montrons le résultat par récurrence forte sur n > 1.
Pour n = 1, la propriété est immédiate. ϕ(M )2 = ϕ(M 2 ) = ϕ(In ) = Im
Supposons le résultat vrai jusqu’au rang n − 1 > 1.
Soit G un sous-groupe de GLn (R) vérifiant la propriété de l’énoncé. l’ensemble ϕ(G) est un sous-groupe de (GLm (R), ×) vérifiant
S’il n’existe pas d’autre élément dans G que In et −In , la propriété est acquise. ∀M 0 ∈ ϕ(G), M 02 = Im
Sinon, il existe un élément A ∈ G autre que In et −In . Puisque A2 = In , on a Par l’étude qui précède, on peut affirmer
Cardϕ(G) 6 2m
ker(A − In ) ⊕ ker(A + In ) = Rn et puisque
Cardϕ(G) = CardG = 2n
Il existe donc une matrice inversible P vérifiant on en déduit n 6 m.
  Un raisonnement symétrique donne m > n et permet de conclure.
Ir Or,n−r
P −1 AP =
On−r,r −In−r

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Exercice 10 : [énoncé] et donc


a) Puisque de taille 3 avec 3 valeurs propres distinctes, la matrice A est 3ch3 + 2ch2 − 5ch1
α=
diagonalisable et son polynôme minimal est 30
De même, on obtient
ΠA = (X + 2)(X − 1)(X − 3)
3ch3 − 8ch2 + 5ch1 5ch1 + ch2 − ch3
La division euclidienne de X n par ΠA s’écrit β= et γ =
30 5
X n = ΠA Q + R avec deg R < 3

Le polynôme R peut s’écrire Exercice 11 : [énoncé]


a) Puisque f possède n valeurs propres en dimension n, il est diagonalisable et ses
R(X) = a(X − 1)(X − 3) + b(X − 3) + c valeurs propres sont simples. Les sous-espaces propres de f sont donc de
dimension 1.
et l’évaluation de la relation division euclidienne en −2, 1 et 3 donne b) g ◦ f = g 3 = f ◦ g.
Puisque f et g commutent, les sous-espaces propres de f sont stables par g.
 n
 15a − 5b + c = (−2)
 Si x est vecteur propre de f associé à la valeur propre λ alors g(x) appartient au
2b + c = 1 même sous-espace propre et puisque celui-ci est une droite et que x est non nul,
g(x) est colinéaire à x. Ainsi x est vecteur propre de g.
c = 3n


c) Notons λ1 , . . . , λn les valeurs propres de f et considérons une base de vecteurs
puis propres de f dans laquelle la matrice de f est
3n+1 − (−2)n+1 − 5


 a = D = diag(λ1 , . . . , λn )
30



3n − 1
b= Un endomorphisme g de E vérifiant g 2 = f a une matrice diagonale dans la base
2


de vecteurs propres de f précédente.


n
c=3

Résoudre l’équation g 2 = f revient alors à résoudre l’équation ∆2 = D avec ∆ la
et enfin matrice diagonale
∆ = diag(α1 , . . . , αn )
3n+1 − (−2)n+1 − 5 2 3n+1 + (−2)n+3 + 5 3n − (−2)n − 5
R(X) = X + X +− L’équation ∆2 = D équivaut à
30 30 5
En évaluant la relation de division euclidienne en A, on obtient ∀1 6 i 6 n, αi2 = λi
3n+1 − (−2)n+1 − 5 2 3n+1 + (−2)n+3 + 5 −3n + (−2)n + 5 Si les λi ne sont pas tous positifs ou nuls, il n’y a pas de solutions.
An = R(A) = A + A+ I3
30 30 5 Si les λi sont tous positifs ou nuls alors les solutions de l’équation g 2 = f sont les
endomorphismes représentés dans la base de vecteurs propres de f par les matrices
b) En vertu de ce qui précède
p p
chA = αA2 + βA + γI3 diag(± λ1 , . . . , ± λn )

avec Si aucune des valeurs propres n’est nulle, il y a 2n solutions et si l’une d’elle est
nulle, il y a 2n−1 solutions.
+∞ +∞ +∞
!
1 X 32n X 22n X 1
α= 3 +2 −5
30 n=0
(2n!) n=0
(2n)! n=0
(2n)!

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Exercice 12 : [énoncé] La suite v de terme général vn = e−inθ vérifie alors


Supposons que l’équation étudiée admet une solution θ.
En passant aux parties réelle et imaginaire on obtient ∀n ∈ N, vn+k = vn + vn+k−1
(
cos θ + cos kθ = 1 et donc la suite u = Rev est un élément non nul de Sk . Puisque
sin θ + sin kθ = 0 nπ
un = cos
3
La deuxième équation donne
la suite u est périodique et non nulle.
θ = −kθ [2π] ou θ = π − kθ [2π] Inversement, montrons qu’il est nécessaire que 6 divise k + 1 pour qu’il existe une
suite périodique non nulle dans Sk . On vérifie aisément que Sk est un R-espace
Si θ = π − kθ [2π] alors cos θ + cos kθ = 0 et le système initial n’est pas vérifié. vectoriel de dimension k dont une base est formée par les suites e0 , e1 , . . . , ek−1
Si θ = −kθ [2π] alors déterminées par
cos θ + cos kθ = 1 ⇔ cos θ = 1/2 ∀0 6 n 6 k − 1, ej (n) = δn,j et ∀n ∈ N, ej (n + k) = ej (n) + ej (n + k − 1)
ce qui donne θ = π/3 [2π] ou θ = −π/3 [2π]. Considérons l’endomorphisme T : (un ) 7→ (un+1 ) opérant sur RN .
Cas θ = π/3 [2π] On vérifie aisément que T laisse stable Sk ce qui permet d’introduire
On obtient ( l’endomorphisme induit par T sur Sk que nous noterons encore T . Affirmer
θ = π/3 + 2pπ l’existence d’une suite périodique non nulle dans Sk signifie que 1 est valeur
(k + 1)θ = 2qπ propre d’une puissance T q de T .
La matrice de T dans la base (e0 , . . . , ek−1 ) est
avec p, q ∈ Z.
On a alors 
0 ··· ··· 0 0

(6p + 1)(k + 1) = 6` .. .. 
 1 ...

. . 
Puisque 6` ∧ (6p + 1) = 1, le théorème de Gauss donne 6 | (k + 1).  
Inversement, si 6 | (k + 1) alors on peut écrire k + 1 = 6` et pour θ = π/3

 0 . .. . . . ... 0  
 
 . .
 .. .. ... 0 1 

eiπ/3 + ei(6`−1)π/3 = eiπ/3 + e−iπ/3 = 1
0 ··· 0 1 1
donc l’équation étudiée admet au moins une solution.
Cas θ = −π/3 [2π] car T (ek−1 ) = ek−1 + e0 . Le polynôme caractéristique de T est
Une étude semblable conduit à la même condition.
−X 0 ··· 0 0
Finalement, l’équation étudiée possède une solution réelle si, et seulement si,
. .

. . . .
1 −X . . .
6 | (k + 1)
.. ..

χT (X) = 0

. . 0 0

b) Supposons que 6 divise k + 1. Pour θ = π/3 on a . ..
..

. 1 −X 1

eiθ + eikθ = 1
0 ··· 0 1 1−X

donc en multipliant par e−ikθ Par l’opération L1 ← L1 + XL2 + X 2 L3 + · · · + X k−1 Lk , on obtient

e−ikθ = 1 + e−i(k−1)θ χT (X) = (−1)k X k − X k−1 − 1




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Les valeurs propres complexes de T sont alors les racines du polynôme Finalement, les suites (un )n>0 , (vn )n>0 et (wn )n>0 convergent si, et seulement si,
u0 = v0 = w0 (et ces suites sont alors en fait constantes. . . )
X k − X k−1 − 1
On vérifie que ce polynôme et son polynôme dérivé n’ont pas de racines en
commun ; on en déduit que T admet exactement k valeurs propres complexes Exercice 14 : [énoncé]
distinctes. L’endomorphisme T est diagonalisable dans le cadre complexe, il en est Il est bien connu que les polynômes en f commutent avec f .
de même de T q dont les valeurs propres sont alors les puissances qème des valeurs Inversement, soit g un endomorphisme commutant avec f .
propres de T . Ainsi 1 est valeur propre de T q si, et seulement si, il existe λ ∈ C tel Notons λ1 , . . . , λn les valeurs propres deux à deux distinctes de f et e1 , . . . , en des
que vecteurs propres associés. La famille (e1 , . . . , en ) est une base de E diagonalisant
λk − λk−1 − 1 = 0 et λq = 1 f et les sous-espaces propres de f sont de dimension 1. Puisque f et g commutent,
ses sous-espaces propres de f sont stables par g et donc, pour tout k ∈ {1, . . . , n},
Un tel nombre complexe peut s’écrire λ = e−iθ et l’on parvient alors à l’existence
il existe µk tel que g(ek ) = µk ek . Considérons alors un polynôme interpolateur P
d’une solution à l’équation
vérifiant
eiθ + eikθ = 1
∀k ∈ {1, . . . , n} , P (λk ) = µk
et donc à la condition 6 | (k + 1).
On a pour tout k ∈ {1, . . . , n},

Exercice 13 : [énoncé] P (f )(ek ) = P (λk )(ek ) = µk ek = g(ek )



Introduisons la colonne Xn = t un vn wn et la matrice
  Puisque les applications linéaires P (f ) et g sont égales sur une base, on peut
−1 1 1 conclure
A= 1 −1 1  P (f ) = g
1 1 −1
de sorte qu’on ait Xn+1 = AXn et donc Xn = An X0 .
Exercice 15 : [énoncé]
Après réduction, on a A = P DP −1 avec
Posons  

1 0 0
 
1 1 1
 1 1
A=
D =  0 −2 0  , P =  1 −1 0  1 1
0 0 −2 1 0 −1 On obtient aisément SpA = {0, 2}
n n −1 a) Soit M une matrice solution de l’équation M 2 + M = A.
On a alors A = P D P puis
Si λ est valeur propre de M alors λ2 + λ est valeur propre de A et donc
Xn = P Dn P −1 X0
λ2 + λ = 0 ou λ2 + λ = 2
−1
La suite (Xn ) converge si, et seulement si, la suite (P Xn ) converge. Or
On en déduit
P −1 Xn = Dn P −1 X0 λ ∈ {0, −1, 1, −2}
−1
converge si, et seulement si, les deux dernières coefficients de la colonne P X0 b) Posons
sont nuls ce qui donne X0 de la forme
    P (X) = X(X + 1)(X − 1)(X + 2) = (X 2 + X)(X 2 + X − 2)
λ λ
X0 = P  0  =  λ
   
On a
0 λ P (M ) = A(A − 2I2 ) = O2

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 4 novembre 2013 Corrections 9

Puisque M annule un polynôme scindé à racines simple, la matrice M est Si xj 6= 0E , on obtient µj = λ et donc µj xj = λxj .
diagonalisable. Si xj = 0E , l’identité µj xj = λxj reste vraie.
Notons λ et µ ses deux valeurs propres. Puisque λ2 + λ et µ2 + µ correspondent On en déduit
aux deux valeurs propres de A, on a, quitte à échanger λ et µ : v(x) = λx = u(x)

λ ∈ {0, −1} et µ ∈ {1, −2} Ainsi les endomorphismes v et u coïncident sur Eλ (u). Or, l’endomorphisme u
étant diagonalisable, E est la somme des sous-espaces propres de u. Les
Il y a alors quatre situations possibles : endomorphismes v et u coïncident donc sur E.
Cas λ = 0 et µ = 1
On a M (M − I2 ) = O2 donc M 2 − M = O2 . Combinée à la relation M 2 + M = A,
on obtient
1
M= A
2
Cas λ = 0 et µ = −2
Un raisonnement analogue donne

M = −A

Cas λ = −1
On obtient
1
M = A − I2 et M = −I2 − A
2
Inversement, on vérifie par le calcul que ces matrices sont solutions.

Exercice 16 : [énoncé]
Soient λ ∈ Sp(u) et x ∈ Eλ (u) non nul. On a

v 3 (x) = u3 (x) = λ3 x

Or v est diagonalisable donc, en notant µ1 , . . . , µp les valeurs propres de v, on a la


décomposition en somme directe
p
E = ⊕ Eµj (v)
j=1

p
xj avec xj ∈ Eµj (u). L’égalité v 3 (x) = λ3 x donne
P
On peut alors écrire x =
j=1

p
X p
X
µ3j xj = λ 3 xj
j=1 j=1

Les espaces Eµj (v) étant en somme directe, on peut identifier les termes de ces
sommes
µ3j xj = λ3 xj

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