Anda di halaman 1dari 6

Directeur de la publication : Edwy Plenel

www.mediapart.fr
1

millions de dollars accordée par le Qatar à la Fifa si


l’émirat obtenait le Mondial 2022, aux termes d’un
Le Qatar sous la menace de l’affaire du
contrat secret signé par le même Nasser al-Khelaïfi.
Mondial 2022
PAR JEAN-PIERRE PERRIN
ARTICLE PUBLIÉ LE LUNDI 15 JUILLET 2019

Pour Doha, la Coupe du monde de football est un


événement de portée stratégique. Mais le plus grand
succès de la stratégie d’influence du Qatar par le sport
est terni par la multiplication des affaires de corruption
dans l’attribution des compétitions.
L’émir du Qatar Hamad al-Thani, son épouse la cheikha Moza
Pour le Qatar, l’organisation de la Coupe du monde et le président de la Fifa Sepp Blatter, lors de l’attribution du
Mondial 2022 au Qatar, le 2 décembre 2010, à Zurich. © Reuters
de football en 2022 n’est pas seulement une affaire
de prestige et de gros sous. Elle est vitale, quasiment Il y a eu enfin les révélations par Mediapart et The
existentielle. Un échec et le petit émirat gazier révélera Guardian de documents qui impliquent le directeur de
ce qu’il essaye de cacher : sa vulnérabilité dans un cabinet de l’émir Tamim al-Thani dans la corruption
environnement régional où il est entouré d’ennemis, présumée en marge des mondiaux d’athlétisme et
en particulier l’Arabie saoudite, les Émirats arabes montrent qu’il a été informé de « colis » distribués à six
unis, Bahreïn et l’Égypte, qui ont mis en place depuis membres du Comité international olympique (CIO)
le 5 juin 2017 un blocus contre lui et organisé son pour tenter, sans succès, d’obtenir l’organisation des
isolement, économique, diplomatique et politique. Jeux olympiques à Doha.
Ils doivent donc se réjouir de la multiplication Cette accumulation d’affaires accrédite le soupçon
des affaires de corruption sportive impliquant le d’un système de corruption orchestré au plus haut
Qatar. Lesquelles tombent à point nommé puisqu’elles niveau de l’émirat, prêt à tout pour s’affirmer par le
atteignent le cœur du pouvoir qatari au moment où il sport sur la scène internationale.
est le plus fragile. Le plus beau trophée du Qatar est bien sûr la Coupe
Accusé depuis des années d’avoir acheté la Coupe du du monde de foot 2022. C’est aussi le plus suspect
monde, l’émirat est en effet noyé depuis trois mois puisque son attribution fait l’objet de trois enquêtes
sous un nouveau torrent de soupçons. Il y a eu l’impact judiciaires pour corruption en Suisse, aux États-Unis
mondial du placement en garde à vue de Michel et en France.
Platini, le 18 juin, dans l’affaire du Mondial 2022, Lorsque l’émirat est officiellement désigné, le 2
la mise en examen pour corruption de Nasser al- décembre2010, comme le pays hôte de la Coupe
Khelaïfi, patron du PSG et de la chaîne BeIN Sports, du monde, l’événement ne fait pas que des heureux
dans l’affaire des mondiaux d’athlétisme 2017, et le dans la région du golfe Persique. Il est même perçu
scoop du Sunday Times sur la prime secrète de 100 dans le royaume saoudien et dans les Émirats comme
une manifestation supplémentaire de « l’arrogance
qatarie », d’autant plus que les enjeux de prestige et
les retombées économiques sont énormes – à lui seul,
le marché télévisuel potentiel est estimé à 3,2 milliards
de téléspectateurs.
Convaincus qu’ils ont les moyens de l’en empêcher,
Riyad et Abou Dhabi vont donc s’employer à le
torpiller. À coups de millions de dollars. Au départ,
il était envisagé que plusieurs des huit stades prévus

1/6
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr
2

pour accueillir les matchs soient édifiés hors du Qatar, 2003 le CentCom et une centaine d’aéronefs, et en
notamment dans les Émirats, en Arabie saoudite et au achetant, à coups de milliards de dollars, le meilleur
Koweït, qui ont des structures pouvant accueillir plus des armements étatsuniens.
de 40 000 spectateurs, la jauge minimale requise pour En fait, tout oppose le royaume et le minuscule émirat,
de telles rencontres. à commencer par leur volonté commune d’imposer
À présent, on sait qu’aucun d’entre eux ne sera leur hégémonie sur le monde musulman sunnite.
construit hors du territoire national. Dès lors, les Dans cette bataille entre deux États dont la légitimité
Qataris s’efforcent de les bâtir à toute allure chez religieuse repose sur le wahhabisme, le Qatar a
eux. Mais la Fifa a déjà annoncé, le 22 mai dernier, longtemps eu l’avantage. D’abord du fait que l’émir et
qu’elle renonçait à l’idée d’une Coupe du monde ses proches sont les seuls maîtres du jeu.
à 48 équipes « pour des raisons politiques et « À l’inverse, le système bédouin traditionnel s’est
logistiques ». Autrement dit géopolitiques. perpétué dans la monarchie saoudienne, relève
le spécialiste du monde arabe Gilles Kepel. La
succession se faisait de manière latérale à travers
tous les frères puisqu’on mourait à cette époque
très jeune à cause des razzias incessantes, ce qui
faisait que, souvent, le fils, trop jeune, ne pouvait
pas succéder au père. C’est donc son frère qui lui
Le chantier du stade de Lusail, au nord de Doha, le 17 décembre
2018. D'une capacité de 80 000 spectateurs, il accueillera la
succédait pour maintenir la cohérence de la tribu. Ce
finale de la Coupe du monde 2022. © Gouvernement du Qatar système a prévalu dans la monarchie. Il en découlait
L’animosité que lui témoignent ses rivaux arabes dans que, grâce au confort et à la qualité de la gériatrie
le Golfe n’est pas nouvelle. Riyad a toujours voulu que dont bénéficiaient les milliardaires du naphte, des
Doha lui fasse peu ou prou allégeance, à la manière de vieillards accédaient au trône et il fallait partager la
l’émirat voisin de Bahreïn, devenu au fil des années la rente pétrolière entre une myriade de princes – d’où
marionnette du royaume. l’extrême ralentissement du processus décisionnel.
Ce qui va provoquer l’animosité des dirigeants Ce n’est pas le cas au Qatar, qui a une prise de
saoudiens, c’est l’accession au trône en 1995 de décision extrêmement rapide et qui a dès lors taillé des
Hamad ben Khalifa al-Thani, qui a renversé son père, croupières au royaume saoudien. »
le cheikh Khalifa, dont la politique était de s’aligner Mais tout va changer avec l’accession au pouvoir
sur celle de Riyad, et la naissance, l’année suivante, de Mohammed ben Salmane, alias MBS, devenu
de la chaîne satellitaire Al-Jazeera, créée par le nouvel prince héritier en juin 2017 et qui a décidé qu’il n’y
émir en personne – elle revendique aujourd’hui plus de aurait plus qu’un seul preneur de décisions. C’est
25 millions de téléspectateurs, avec des déclinaisons ce que montre l’épisode du Ritz Carlton, lorsque
en anglais et dans les Balkans. environ deux cents personnes, dont onze princes,
Or Al-Jazeera ne manque jamais une occasion de quatre ministres et plusieurs dizaines d’anciens
diffuser des informations défavorables au régime ministres, sont séquestrées dans le palace, où on leur
saoudien ou d’accueillir des opposants. Insupportable fait comprendre, par des méthodes plutôt musclées,
pour Riyad, qui a toujours exigé sa fermeture. Mais qu’il n’y a désormais qu’un seul chef. C’est la
le royaume est d’autant plus impuissant à contrer les fin du système de succession dit adelphique et de
Qataris qu’ils se sont assuré la protection des États- concertation entre frères en Arabie saoudite.
Unis en accueillant à Al-Udeid la plus grande base À présent, MBS a les mains libres pour
américaine à l’extérieur du territoire, qui abrite depuis s’acharner contre le Qatar, pays qui l’obsède encore
plus que l’Iran. Et, fidèle à sa réputation et à son

2/6
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr
3

surnom de « Féroce », il entend faire mordre la compétitions sportives, la création de la chaîne


poussière au régime qatari, d’autant que celui-ci sportive BeIN Sports, l’acquisition du Paris Saint-
continue à vouloir détenir l’hégémonie sur le discours Germain et le sponsoring du FC Barcelone.
islamique sunnite par rapport aux Saoudiens.
Pendant que la monarchie saoudienne demeurait
prisonnière de sa rente pétrolière, le Qatar, qui est
à la fois un État pétrolier et le premier exportateur
mondial de gaz naturel liquéfié, a choisi dès les
années 1990 de s’affranchir de sa dépendance aux
hydrocarbures et de compenser ses importations
massives en diversifiant son économie grâce à une Nasser al-Khelaïfi, président du fonds souverain Qatar Sports investments
(QSI), du PSG et de la chaîne BeIN Sports, mis en examen pour corruption,
politique d’investissements tous azimuts. est un pilier de la stratégie d'influence du Qatar par le sport. © Reuters
D’où la création en 2005 de la Qatar Investment Plus le Qatar s’offre de réussites, plus Riyad les ressent
Authority (QIA), un fonds d’investissement souverain comme autant de menaces. Car, dans le même temps,
qui va mener une politique de conquête extrêmement à travers ses moyens d’information, en particulier
opportuniste et agressive, aussi bien dans les pays Al-Jeezira, et la mobilisation des Frères musulmans
européens, en Asie et en Amérique du Nord que dans sur laquelle il s’appuie pour la conquête du monde
les pays émergents, en particulier l’Amérique du Sud, sunnite, Doha pratique une politique visant à ankyloser
l’Afrique et les pays pauvres d’Asie. l’Arabie saoudite. Il devient ainsi un refuge pour les
QIA profite ainsi de la crise financière de 2008 opposants du royaume.
pour prendre des participations dans des firmes aussi Un homme en particulier réunit toute l’hostilité du
renommées que Porsche, Volkswagen, Barclays, le régime saoudien : le cheikh Youssef al-Qaradaoui,
Crédit suisse et, en France, Vinci, Veolia et Lagardère. un religieux égyptien hystérique, qui est à la fois
C’est aussi l’année où le Qatar lance sa razzia l’éminence grise des Frères musulmans, un grand
sur la pierre française : palaces parisiens ou de la pourfendeur des monarques du Golfe et l’imam
Côte d’Azur, centres commerciaux… Montant de cathodique vedette de la chaîne qatarie. Donc un
ces petites emplettes immobilières : trois milliards protégé de l’émir, dont Riyad va finir par obtenir une
d’euros. relative marginalisation.
L’influence du Qatar reste largement intacte « La stratégie du Qatar et de l’Arabie saoudite, c’est
Il y aura bien d’autres prises de guerre à travers le celle du tigre et de l’éléphant, analyse Gilles Kepel.
monde, en particulier dans les secteurs stratégiques. Le tigre, s’il reste immobile, l’éléphant le piétine et
Détenteur aujourd’hui de plus de 100 milliards l’écrase. S’il est sans cesse en mouvement, l’éléphant
d’actifs, QIA est l’une des pièces maîtresses du ne peut rien faire et c’est le tigre qui lui saute sur
programme stratégique de l’émirat appelé « Qatar le dos, lacère sa carapace de ses griffes et dans les
National Vision 2030 ». Son but : la construction d’un entailles s’installent les mouches pour pondre. À la fin,
soft power à l’échelle de la planète.
La « diplomatie du sport », avec le fonds souverain
Qatar Sports Investments (QSI), dont QIA est
l’un des principaux actionnaires, constitue l’un
des piliers de cette stratégie mondiale d’influence,
comme en témoignent l’organisation d’innombrables

3/6
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr
4

l’éléphant tombe et le tigre en fait son repas. C’était leurs ambassadeurs, ouvrant ainsi la porte à la
la tactique de Hô Chi Minh avec l’armée française en plus grande crise qu’ait jamais connue le Conseil
Indochine. » de coopération du Golfe (CCG), organisation
essentiellement sécuritaire qui réunit les royaumes
pétroliers arabes de la région depuis sa création en
1980.
L’acte II du conflit sera la mise au ban régional du
Qatar, dénoncé comme le financier du terrorisme et
pointé du doigt pour ses relations avec l’Iran. Un
boycott organisé dès la première visite de Donald
Mohammed ben Salmane, alias MBS, prince héritier d'Arabie
saoudite depuis juin 2017 et farouche ennemi du Qatar. © Reuters
Trump en Arabie saoudite, lorsque le président
nouvellement élu déclara que le Qatar était le fourrier
Avec les « printemps arabes », la crise entre les
du terrorisme.
deux pays s’amplifie. Le Qatar soutient les révoltes,
les Frères musulmans et l’accession au pouvoir de Un tweet que Rex Tillerson et James Mattis, alors
Mohammed Morsi en Égypte, et aujourd’hui Fayez el- respectivement secrétaire d’État et secrétaire à la
Sarraj contre le maréchal Haftar en Libye. L’Arabie défense – l’un et l’autre ont été depuis éliminés
saoudite est bien entendu du côté des dictateurs et des –, s’employèrent à minimiser, sachant que le Qatar
autocrates, de Ben Ali à Moubarak, à l’exception de abrite la plus grande base américaine hors du territoire
Bachar al-Assad. national.
Mais, même en Syrie, s’ils veulent l’un et l’autre le
renversement du tyran de Damas, ils n’apportent pas
leur appui aux mêmes groupes d’opposition – Doha
est ainsi partisan du Front al-Nosra, la branche d’Al-
Qaïda en Syrie, placée dès 2012 sur la liste noire des
organisations terroristes par les États-Unis et l’Union
Tamim al-Thani, émir du Qatar depuis l'abdication de son père en 2013. © Reuters
européenne.
Même si Riyad et Abou Dhabi n’ont pas rempli leur
Mais que souhaite le Qatar avec cette politique objectif, qui était d’obliger le Qatar à résipiscence,
d’influence étendue au monde entier ? Pour le ils ont touché l’économie de l’émirat, obligeant la
politologue et consultant pour la région Karim QIA à investir dans l’économie nationale 10 % de ses
Sader, l’objectif de Doha est de « mettre à bas fonds, soit 10 milliards de dollars. Mais celle-ci a vite
les républiques autoritaires arabes et les remplacer retrouvé ses marques.
par un real-islamisme, une bourgeoisie islamiste
urbanisée, ouverte au business. Et d’incarner ainsi le « Ces dernières années, nous avons surtout investi
en Amérique du Nord. Nous sommes des investisseurs
wahhabisme du XXIe siècle. D’où l’achat des griffes de
opportunistes. Si nous voyons une occasion se
luxe Valentino et Balmain, mais aussi la construction
présenter, on fonce », indiquait le cheikh Mohammed
à Doha de la plus grande mosquée du pays sous le nom
ben Abdulrahman al-Thani, le président de la QNA
d’Abdel-Wahhab. Pour le Qatar, la maison des Saoud
et ministre des affaires étrangères, dans une récente
n’a plus de légitimité et il faut un compromis entre le
interview au Financial Times.
wahhabisme et une forme de modernité ».
L’influence du Qatar reste donc largement intacte.
La crise éclate publiquement en mars 2014 lorsque
À preuve, l’organisation du Forum international de
Riyad, Abou Dhabi et Manama accusent nommément
Doha qui, depuis dix-huit ans, permet chaque année
le Qatar d’ingérence dans leurs affaires et rappellent
de prendre le pouls du soft power qatari. Le monde

4/6
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr
5

entier s’y retrouve. Les dirigeants français y ont Cette abdication a sauvé la monarchie qatarie. Hamad
d’ailleurs souvent contribué. Doha n’est pas non plus ben Jassem, lui, va payer l’échec de la politique tous
très regardant sur les personnalités invitées. Certaines azimuts de « frèrisation ». Le 25 juin 2013, il a dû
années, on pouvait y croiser Patrick Balkany, pourtant démissionner à la fois de son poste de premier ministre
déjà bien plombé par les « affaires », ou des chanteurs et de ministre des affaires étrangères. En juillet, il
en goguette, comme Enrico Macias. a également été relevé de ses fonctions de directeur
On y vient essentiellement faire du réseautage, pour adjoint de la Qatar Investment Authority.
le plus grand bénéfice du soft power qatari. Celui À présent, en raison de la multiplication des affaires
de décembre 2018, en dépit du boycott aérien, de corruption sportive, l’organisation de la Coupe du
terrestre et maritime saoudien et émirati, n’a pas été monde est encore davantage sous tension.
un succès moindre que les précédents : il a réuni « Car il y a aussi sans doute une dimension
pendant deux jours près d’un millier de responsables géopolitique à cet événement, souligne David
politiques comme le secrétaire général de l’ONU Rigoulet-Roze, enseignant spécialiste du Golfe et
António Guterres, économiques, sociaux, ainsi que des directeur de la revue Orients stratégiques. Dans le
dirigeants de think tanks et des journalistes. contexte délétère qui prévaut dans le Golfe avec la
Reste que le pouvoir qatari est extrêmement fragile. montée de la tension liée à la crise entre les États-
Même si l’émirat est minuscule et si les nationaux Unis et l’Iran, le Qatar se trouve stigmatisé par
sont peu nombreux – quelque 200 000 personnes ont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis comme
la nationalité qatarie –, une forte opposition, avec un État suspect au moins de “complaisance”, sinon
une branche dure du wahhabisme, existe au sein de “collusion avec l’ennemi”, justement pour avoir
du palais. Un renversement du clan au pouvoir est refusé de s’éloigner de Téhéran. »
dès lors possible, d’autant plus que sa stratégie de « La “fermentation” de cette affaire de l’attribution
« frèrisation » du monde arabe a échoué. du Mondial par la Fifa, dans des conditions
D’où l’abdication en juin 2013 de cheikh Hamad al- manifestement pour le moins contestables, est
Thani au profit de son fils Tamin. Officiellement, éventuellement susceptible de constituer une forme
pour « raisons de santé ». En réalité pour éviter que d’opportunité à saisir de la part des adversaires
son rival, le premier ministre Hamed ben Jassem al- déclarés de Doha au sein du CCG pour nuire à son
Thani, qui représente les ultra-wahhabites, ne prenne image… », ajoute-t-il.
le pouvoir. S’ajoute la dimension sécuritaire de l’événement : s’il
Un chercheur estime qu’il s’agissait aussi d’une y la moindre tension dans l’émirat, ou même dans la
injonction américaine, motivée par le fait que le région, les supporters risquent de ne pas venir voir
groupe islamiste ayant attaqué l’enceinte diplomatique le Mondial. C’est la hantise de Doha.
des États-Unis à Benghazi en septembre 2012,
provoquant la mort de l’ambassadeur Christopher
Stevens, était soutenu par Doha.

5/6
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr
6

Directeur de la publication : Edwy Plenel Rédaction et administration : 8 passage Brulon 75012 Paris
Directeur éditorial : François Bonnet Courriel : contact@mediapart.fr
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS). Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007. Télécopie : + 33 (0) 1 44 68 01 90
Capital social : 24 864,88€. Propriétaire, éditeur, imprimeur : la Société Editrice de Mediapart, Société par actions
Immatriculée sous le numéro 500 631 932 RCS PARIS. Numéro de Commission paritaire des simplifiée au capital de 24 864,88€, immatriculée sous le numéro 500 631 932 RCS PARIS,
publications et agences de presse : 1214Y90071 et 1219Y90071. dont le siège social est situé au 8 passage Brulon, 75012 Paris.
Conseil d'administration : François Bonnet, Michel Broué, Laurent Mauduit, Edwy Plenel Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonné de Mediapart
(Président), Sébastien Sassolas, Marie-Hélène Smiéjan, Thierry Wilhelm. Actionnaires peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr. ou par courrier
directs et indirects : Godefroy Beauvallet, François Bonnet, Laurent Mauduit, Edwy Plenel, à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 4, rue Saint Hilaire 86000 Poitiers. Vous pouvez
Marie-Hélène Smiéjan ; Laurent Chemla, F. Vitrani ; Société Ecofinance, Société Doxa, également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 8 passage Brulon, 75012
Société des Amis de Mediapart. Paris.

6/6

Anda mungkin juga menyukai