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NOVEMBRE 1993

№ ISSN 0397 • 4529

DETERMINATION DE LA
C H A R G E MAXIMALE
D'UTILISATION DES
ÉLINGUES NON
RÉUTILISABLES

Essais-Méthodes de calcul
Application à 10 produits-
An nexes

J. PAUREAU et E. PARISOT

INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE ET DE SECURITE

SIEGE SOCIAL :
30, RUE OLIVIER-NOYER, 75680 PARIS CEDEX 14

CENTRE DE RECHERCHE :
AVENUE DE BOURGOGNE, 54501 VANDŒUVRE CEDEX
AVANT-PROPOS

Cette note démontre la relation permettant de calculer

la charge maximale d'utilisation des élingues non

réutilisables et les expressions des coefficients

entrant dans cette relation.

Elle ne peut être lue indépendamment de l'article

rappelé en bibliographie, dont elle constitue les

annexes.
ANNEXE D

Méthode de calcul de la CMU des élingues non réutilisables

SYMBOLES

Paramètres - constantes

C : Coefficient d'affaiblissement

C s : Coefficient de sécurité intrinsèque

g : accélération de la pesanteur

K : raideur du système élingue-câble de levage supposé présenter un comportement


élastique linéaire

K : raideur équivalente d'un brin d'élingue supposé se comporter de manière parfaitement


élastique et linéaire et qui présenterait l'allongement Al sous t(o)

I : longueur des brins

m : masse de la charge

N : nombre de brins de levage

S : coefficient de soulagement des brins

t : temps

V : vitesse d'attaque des boucles d'élingues par les crochets

8 : accélération du crochet à l'attaque de rélingue


a : angle d'un brin avec la direction de la force de levage

p u : angle d'inclinaison de la charge autour d'un des axes principaux de la charge (u = 1,2)

6 : composante d'allongement des brins (voir relation [1-3]) due à une dissymétrie de
formes ou d'efforts

e : composante résiduelle de tension des sangles (voir Fig. 1.1)

(p : angle de phase

(o : pulsation du mouvement oscillatoire de la charge en cours de levage

Force?

F (M)r valeur moyenne de la force de rupture d'un élément d'élingue en un point M

F * (M) :
r valeur réelle ou mesurée de la force de rupture d'un élément d'élingue en un point M

F : force de levage

R : valeur moyenne de la force de rupture de la sangle

t : tension d'un brin

t(o) : tension des brins aux crochets d'une charge axisymétrique pré-élinguée

t (M) tension d'un brin en un point M, entre le crochet et la base

V{M') : tension d'un brin en un point M' de la base

Indices

a : d'affaiblissement par une singularité

D : non axisymétrique
d : de chargement dynamique

e : d'endommagement

F : de dissymétrie d'efforts

G : global

j : de boucle courante

M : relatif à un point M

m : d'état mécanique donné

max : de valeur maximum

0 : d'état initial

q : de dispersion de la qualité

v : d'état vieilli

x d'inclinaison de la charge

x : d'état au temps x

6 : température différente de 20°C

1 - Relation

La C M U des élingues non réutilisables, à la température d'utilisation e différente de 20°C,


s'exprime par la relation suivante :

N R
~ . . o cos a
CMU =
e
g. C r A maxC.C_
G0 d (o)0 [ 1 -1 ]
2 - Démonstration

Supposons une charge pré-élinguée parfaitement symétrique. Le levage de cette charge va tendre

chaque brin sous une force qui, au crochet, s'exprime par la relation :

t(o) = F/N cos a [1 -2]

Les frottements des brins contre la charge provoquent un certain soulagement de ceux-ci. Ces
frottements sont essentiellement concentrés en partie inférieure de la charge sur les zones
incurvées des brins. Les deux tiers de leur longueur sont peu affectés ou ne sont pas affectés par
ces frottements. L'irréversibilité introduite par les frottements est donc assez limitée et la loi de
comportement des brins peut donc s'exprimer avec un assez bon degré d'approximation par une
relation biunivoque du type :

Al = f[t(o)]

où Al représente l'allongement des brins sous la tension t(o).

Lorsqu'une dissymétrie est introduite soit dans la configuration de la charge pré-élinguée soit par
l'inclinaison de cette dernière, soit par leur combinaison, les allongements des brins d'une
boucle j s'écrivent :

A l j = Al + 5DJ
D [1 - 3 ]

et les tensions aux crochets :

ÎDj(0) = f 1
[Al + ÔDj] [1-4]

1
où f est la fonction inverse de la fonction f.

Cette relation peut s'écrire sous la forme :

tDj(o) = K (Al + ÔDJ) + e ( A l + ÔDJ) [1-5]

où K désigne la raideur équivalente du brin qui se comporterait de manière parfaitement élastique


et linéaire et qui présenterait l'allongement Al sous la tension t(o) ; e est une fonction traduisant

l'écart entre la tension du brin et celle qui solliciterait le brin idéal de raideur K (fig. 1.1).
Fig. 1.1 : Tensions en fonction des allongements d'un brin d'élingue

ÔDJ varie avec l'inclinaison de la charge. Cette inclinaison est définie par les angles de rotation p1
et p2 de cette charge autour de ses axes principaux.

Soit 8FJ, la valeur de ÔDJ pour pi = p2 = 0 et A Ô j , l'augmentation de ÔDJ due à l'inclinaison de la


X

charge. Admettons l'indépendance de Ôpj et de ÔDJ. Alors,

ÔDJ = ôpj + Aô j X [1-6]

Compte tenu de l'expression [1-6], la relation [1-5] s'écrit :

8 Aô e(Al ô
+ )
W°> " ta [1 + — + —J J
+
°J ( 0 )
Al Al K Al [1-7]

puisque t(o) = K Al par définition de K.

Pour les faibles inclinaisons de la charge, ce qui est habituellement le cas, il peut être écrit avec
un bon degré d'approximation d'après la figure 1.1 :

dt (o)
l
e (Al+Ô^.) = e[Al+ô .] + [—-
c K ] Aô .
j [1-8]
La relation [1-7], compte tenu de [1-8] s'écrit donc :

8 e [AU8 1 dt (o) 1

t . ( 0 ) = t(0){1+
n + Ü + ^ — A S .}
°J Al KA\ K Al dS. i x

soit encore :

t D j (o).t(o)[C F j C -(C x i F j -1)(C -1)] x j

en posant :

Ô eÎAl + ô
PI F i l
L F i J
C F i =1 +- ^ + ^ A | [1-10]
Al KA\

C..H-LÍEÍA5.
X
J K Al dS. X
J
J [1-11]

Les termes entre parenthèses étant petits, l'expression [1-9] peut s'écrire avec une bonne
approximation :

tDj(o) = C F j Cxjt(o) [1-12]

D'après les relations [1-10] et [1-11]

C t(o) = t(o) + K 8
Fj F j + e [Al + 8 ] = t Fj F j ( 0 )

et

dt .(o)
C .t(o) = t(o) + — AS . = t .(o)
j x
dôv
'J J X X

relations dans lesquelles l'indice D prend les valeurs F ou x selon que la dissymétrie a pour origine
celle des tensions ou l'inclinaison de la charge.
C F J est le coefficient multiplicateur de la tension des brins aux crochets correspondant à un
allongement donné ÔFJ de ces brins, dû à une inégalité initiale de leur longueur.
C j est le coefficient multiplicateur de la tension des brins aux crochets correspondant à un
X

allongement A 5 j de ces brins, dû à l'inclinaison de la charge.


x

Remarque

Le fait de négliger le produit des termes entre parenthèses dans la relation [1-9] conduit à
majorer les tensions, ce qui va dans le sens d'une plus grande sécurité.

Du fait du frottement des sangles sur la charge lors du levage et de la reprise éventuelle des efforts
par les croisillons de la base, la tension d'un brin j en un point quelconque M est liée à la traction
toj(o) de ce même brin au crochet par la relation [2-11], d'où :

tDj(M) = t j(o) D S(M) [1-13]

D'autre part, d'après les relations [5] et [8] de la référence (1),

tDj(M) < F \ ( M ) / C S

Cette relation est à fortiori vérifiée lorsque F* (M) < F ( M ) .


r r

Dans ces conditions, d'après la relation [2-9],

F\(M) = F (M)/Cq(M) r

soit

tDj(M) < F ( M ) / C C q ( M )
r s [1-14]

D'après les relations [2-5], [2-12] et [2-13], la référence au point M étant sous-entendue, on
peut, pour une singularité de rélingue, écrire la relation :

Fr aex = Ro/Cao C o Cmvx e [1-15]

En divisant chaque membre par la valeur du produit C C ( M ) , puis en identifiant F aex à F dans
s q r r

l'inégalité [1-14], on obtient l'inégalité suivante :

tDj(M) < R / ( C
0 a o Ceo C m v x C ) q M C s [1-16]
l'indice M indiquant que les valeurs des coefficients entre parenthèses sont pris au point M .
En reportant dans [1-12] l'expression de t(o) tirée de [1-2], puis l'expression de toj(o) ainsi
obtenue dans [1-13] et enfin l'expression de toj(M) obtenue de cette manière dans [1-16],

on obtient pour la force de levage satisfaisant les conditions de sécurité, l'expression :

NR cos a
F<—°-
C M
G< > „-.7!

avec

CQ(M) = ( C a o C e o C xm C S C C ) M C
V q F X S [1-18]

où l'indice j des coefficients C F J et C j est sous-entendu.


X

En substituant dans [1-17] la valeur maximale de F par son expression tirée de la relation [1] de
la référence (1), on obtient l'inégalité

N R cos a
m<—°-
C м c
^ G< > d „ . , 9 l

Cette relation doit être satisfaite pour la plus grande valeur de C Q ( M ) . Par raison de sécurité, les
situations les plus défavorables dues aux tolérances de fabrication et aux conditions d'utilisation,
mais qui restent néanmoins dans le cadre de la normalité, doivent être envisagées. Les valeurs
maximales de C o» Cq» C F et C sont alors considérées comme fixées. La valeur de C est également
e x s

fixée par le niveau de sécurité requis, alors

CG(M) : (C e o C C C C ) (C
Q F x s a o C m V x S) M [1-20]

La charge maximale d'utilisation est la valeur de m satisfaisant la relation [1-19] pour la valeur
maximum Ccmax de C Q ( M ) . Alors,

N R cos a
CMU = — -
^ Gmax d [1-21]

Cette relation est valable quelle que soit la température d'utilisation pourvu que R , CQmax et Cd 0

soient déterminés à la température d'utilisation. Admettons, pour simplifier que la raideur du


système grue/charge élinguée et donc que Cd soit insensible à la température d'utilisation. Notons
avec l'indice e, les facteurs déterminés à la température e et sans indice de température, les
facteurs déterminés à 20°C. Convenons dès maintenant que R 0 représente la résistance minimale
des sangles à 20°C. La C M U à la température d'utilisation e différente de 20°C se déduit de la
relation [1-21] :

C M U 9 = NR^sa I 1 2 2 J

U
9^Gemax (o)e^d

où :

CGemax est la valeur de C G G ( M ) , valeur de C Q ( M ) à e°C et C( )e le rapport de la résistance des


0

sangles à la rupture à 6°C à R .


0
Définition et détermination des coefficients

de la relation [1-18]

1 - Définitions

La référence au point M courant est omise dans les relations [2-1] à [2-7]. Les définitions des
coefficients des paragraphes 1.1 à 1.7 sont valables quelle que soit la température.
Les forces et résistances à la rupture doivent alors être définies à cette dernière.

1.1 Coefficient d'affaiblissement d'une singularité de sangle vieillie

[2-1]

Il se calcule à partir de l'essai de traction effectuée sur la sangle, aux singularités.


Celles-ci sont constituées par :

- la présence d'un joint,


- la courbure imposée par les crochets de levage.

L'affaiblissement dû au crochet est déterminé par application de la méthode d'essai de la norme


BS 3481 dans laquelle le crochet est simulé par une pièce métallique comportant un perçage de
formes bien définies.

1.2 Coefficient d'endommagement d'un élément d'élingue vieillie

Cex = F a i /Fra ex
r
[2-2]

L'endommagement étant impossible à quantifier de manière non arbitraire, ce coefficient est fixé
forfaitairement à 1,1 ce qui correspond à un endommagement léger de rélingue.

1.3 Coefficient d'affaiblissement et d'endommagement d'un élément d'élingue


vieillie

Caex = Rx/Fr aex [2-3]


1.4 Coefficient de vieillissement d'un élément d'élingue dans un état mécanique
donné m (m = a, m = e ou m = ae)

Cvx = Fr mo/Fr mx [2-4]

Pour la sangle pleine non endommagée,

=
Cvx RQ/RX

Le vieillissement climatique affecte différemment les performances de la sangle pleine, de la


sangle sollicitée par le crochet et des joints. Ces performances ont donc été mesurées avant et
après exposition aux conditions climatiques du site de NEUVES-MAISONS pendant 3 ou 4 mois de
l'été 1990.

1.5 Coefficient d'affaiblissement, d'endommagement et de vieillissement d'un


élément d'élingue

Caevx = Ro/^r aex [2-5]

1.6 Coefficient de dissymétrîe de la charge pré-élinguée

CFj = [tDj(0)/t(0)] Cxj . [2-6]

1.7 Coefficient d'inclinaison de la charge

Cxj = [ t D j ( 0 ) / t ( 0 ) ] c Fj = 1 [2-7]

1.8 Coefficient de sécurité intrinsèque

Cs = Min[F *(M)/t(M)]
r [2-8]

Pour obtenir une marge de sécurité suffisante ce coefficient ne doit pas être inférieur à 2.

1.9 Coefficient de dispersion de la qualité

F -F
r r

C (M) = 1 + -
q M [2-9]
1.10 Soulagement des brins

1.10.1 Equilibre des forces

Les joints de sangle sont généralement situés sur la base des élingues, soit en l'un de leurs angles,
soit au milieu de l'un de leurs côtés. Ils sont souvent les éléments les plus vulnérables des
élingues. En revanche, ils bénéficient d'un soulagement partiel des brins dû en partie au
frottement de ces derniers contre la charge et en partie à la reprise partielle des tensions des
brins verticaux par les croisillons diagonaux, lorsqu'ils existent, ou la feuille en matière
plastique dans le cas de l'élingue UNISLING.

L'équilibre du noeud N de la figure 2.1 s'écrit :

ti + t 2 t'l + t'2 f
+ t3 [2-10]

Fig. 2.1 : Représentation des efforts agissant dans les brins d'une boucle

Le soulagement en un point M' d'un brin j de la base, s'exprime par la relation :

S(M') = fj(M')/tj(o) [2-11]


1.11 Coefficients de température

Les coefficients d'affaiblissement C A et de vieillissement C V (les autres coefficients étant fixés


forfaitairement) et la résistance normale R de la sangle dépendent de la température d'utilisation
0

de l'élingue.

A une température 0 différente de 2 0 ° C , les coefficients ci-dessus et R 0 s'expriment par des

relations de la forme :

=
Cpe CpC(p)e [2-12]

=
^oe / C(o)e [2-1 3 ]

où l'indice p définit le coefficient considéré.

C(p)e est le coefficient de température affectant le coefficient C P ; C ( ) e et le coefficient de


0

température affectant R . 0

De la même manière,

(M) = C ( M ) C G ( G ) e (M) [2-14]

où C G G ( M ) est le coefficient de température affectant C Q ( M ) avec, d'après les relations [1-20],

[2-12] et [2-13],

C M C C C
(G)e( )-[ (ao)e (v)e] (o)e
M
M

1.12 Relations entre les coefficients

D'après les relations [2-1], [ 2 - 2 ] et [2-3],

Caex = Сах Сет [2-1 5]

A partir de la relation [2-3] dans laquelle on pose т = о et des relations [2-4] et [2-5], on

obtient l'expression :

Caevx = Caeo Cmvx [2-1 6]


Calcul du coefficient de levage dynamique

4 -

(b)

Fig. 3.1 : Charge pré-élinguée en cours de levage


a) représentation réelle
b) représentation mécanique
Le système élingue-câble de levage est assimilé à un ressort de raideur K

D'après la figure 3.1,

F - m g = my [3-1]

F : force de levage
y : hauteur de levage de la charge

D'autre part, on suppose que rélingue, les rallonges accrochées au crochet de levage et le câble de
levage présentent un comportement élastique linéaire et une raideur globale K. Alors :

F = K (x-y) [3-2]
d'où

F = K(x-y) [3-3]

x : enroulement du câble de levage sur le tambour depuis l'instant où le système se trouvait dans la
configuration brins tendus sans effort.

En substituant dans [3-3] l'expression de y tirée de [3-1], on obtient pour F l'expression :

F = K(x+g-F/m)

soit encore,

2
F + o ) F = K(x-g) [3-4]

avec :

2
o = K/m

L'accélération "x du crochet est supposée constante. Posons alors :

x = y

La solution générale de l'équation [3-4] s'écrit classiquement :

F=F 0 sin(cûf-<p) + m(g+y) [3-6]

où F 0 et (p sont des constantes calculables à partir des conditions particulières.

Conditions particulières

Soit t = o, l'instant auquel la force de levage atteind le poids de la charge. Alors

F0 sincp = my
d'où

coscp = (1-sin <p)°. 2 5


= [1-(mY/F ) ] - 0
2 0 5
[3-7]

De plus,

y=o

Par raison de continuité,


y =o

Par dérivation des relations [3-6] et [3-2], on obtient :

F = F 0 m cos((ûf -q>) [3-8]

et

F-K(x-y) [3-9]

A t=o, F0 tiré du [3-8] s'écrit, compte tenu de [3-9] où y = o,

F 0 - K V / ( ù cos <p [3-10]

où V = x(o) est la vitesse d'attaque de l'élingue par les crochets.


En substituant l'expression [3-7] de cos q> dans la relation [3-10], on obtient après calcul

0,5
2
K h)
— +
m
O)

La valeur maximum de F est donc, d'après [3-6]

0,51
K
F
max = m
9 1+ 1+ [3-11]
m v9y

Le terme entre crochets étant par définition égal à Cd-


BIBLIOGRAPHIE

PAUREAU J. et PARISOT E. - Détermination de la charge maximale d'utilisation des


élingues non réutilisables. Essais. Méthodes de calcul. Application à 10 produits -
A publier dans les Cahiers de Notes Documentaires

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