PHYSIQUE
OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE
Manuel de Cours
Présenté par :
Dr. Mokhtari Mohamed
PREFACE 5
2 Le Prisme 17
2.1 Le Prisme : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.1.1 Définition : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.1.2 Son action sur un rayon lumineux . . . . . . . . . . . 18
2.1.3 Les relations caractéristiques du prisme et leurs conséquences 20
2.1.4 Condition d’émergence : . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.1.5 Etude des variations de la déviation en fonction de
l’angle d’incidence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3 Miroirs sphériques 29
3.1 Le miroir sphérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.1.1 Stigmatisme du miroir sphérique . . . . . . . . . . . . 30
3.1.2 Relations de conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.1.3 Foyers. Distance focale. Vergence Formule de Newton . 33
3.1.4 Construction de l’image d’un petit objet perpendicu-
laire à l’axe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.1.5 Grandissement linéaire transversal . . . . . . . . . . . 36
1
2 TABLE DES MATIÈRES
4 Les lentilles 39
4.1 Les lentilles convergentes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
4.1.1 Les foyers : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
4.1.2 Les plans focaux : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
4.1.3 La construction graphique des images : . . . . . . . . . 42
4.1.4 Les formules : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
4.1.5 Le grandissement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
4.2 Les lentilles divergentes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.2.1 Les foyers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.2.2 Les plans focaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
4.2.3 La construction graphique des images : . . . . . . . . . 51
5 Bibliographie 53
Table des figures
3
4 TABLE DES FIGURES
l’optique est parmi les différentes parties de la physique celle qui a le plus
évolué eu égard à ses analogies multiples avec la mécanique, l’électromagnétisme
et la physique quantique et au potentiel d’application qu’elle génère dans le
vécu quotidien et la recherche scientifique. L’optoélectronique, l’optique non
linéaire, la photonique, les télécommunications par fibres optiques, l’hologra-
phie, . . . , ne sont que des exemples de ce que l’optique a fourni comme outils
aux autres disciplines et à l’avancement des sciences en général.
L’optique géométrique s’est développée sur la base d’observations simples
et repose sur deux principes et des lois empiriques : la propagation rectiligne
dans un milieu homogène et isotrope ; le principe du retour inverse qui ex-
prime la réciprocité du trajet lumineux entre source et destination ; les lois
de Snell-Descartes pour la réflexion et la réfraction.
Ce cours s’adresse plus particulièrement à des étudiants de premier cycle
universitaire, domaine Science de la matière (SM) et Science de la nature et
de la vie (SNV).Structuré en quatre chapitres, il présente, les fondements et
les lois de l’optique géométrique et aborde l’étude des systèmes sphériques
telque les miroires et les lentilles. L’objectif de ce cours est avant tout la
maı̂trise des concepts de base : réfraction, réflexion, dispersion, image réelle
et virtuelle, construction de rayons dans un système optique centré etc.
5
6 PREFACE
Chapitre 1
7
8CHAPITRE 1. PRINCIPES ET LOIS DE L’OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE
B
n(λ) = A + (1.2)
λ2
avec n2 > n1
Il en résulte que sini2 < sini1 ; les angles i1 et i2 étant compris entre 0 et
π/4, sinus et angles varient dans le même sens, soit i2 < i1 . Le rayon réfracté
se rapproche donc de la normale.
n1
sin ilim = (1.4)
n2
i1 < i2 (1.5)
n1 i = n2 r (1.7)
Ou
i = nr r (1.8)
Dans l’énoncé de cette loi, les angles peuvent être exprimés en radians
ou en degrés. Plus l’angle est grand et plus l’erreur de la loi de Kepler est
importante.
Figure 1.4 – Etude du rayon réfracté par une lame à faces parallèles.
BC δ
sin(i − r) = = (1.9)
AB AB
AD e
cos r = = (1.10)
AB AB
d’où :
cos r
sin(i − r) = δ (1.11)
e
et
esin(i − r)
δ= (1.12)
cos r
14CHAPITRE 1. PRINCIPES ET LOIS DE L’OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE
δ = e(i − r) (1.13)
(n − 1)
δ = ie (1.14)
n
où i est nécessairement exprimé en radians.
Fibre optique
Une fibre optique est un guide de lumière . Elle est constituée d’un
coeur cylindrique d’indice n0 et d’une gaine d’indice n” . Ces deux milieux
sont transparents (Fig. 1.5).
Le diamètre de la gaine est de l’ordre d’une centaine de µm alors que
celui du coeur est de quelques microns.
n
m+r = (1.16)
2
Il y a réflexion totale en J si :
n
n0 sin m = n00 sin (1.17)
2
ou encore si :
n”
sin m = cos r = (1.18)
n0
Finalement :
n”
n2 sin2 i = n02 [1 − ( )] = n02 − n”2 (1.19)
n0
Soit : q
(n02 − n002 )
sin i = (1.20)
n
Avec n0 = 1, 5 et n00 = 1, 48, sin i = 0, 244 et i = 14o .
Si i est inférieur à cette limite, m est supérieur à l’angle de réflexion limite
et le rayon se réfléchit à l’intérieur de la fibre pour ressortir à son extrémité
opposée. q
La quantité (n02 − n002 ) est appelée ouverture numérique de la fibre.
16CHAPITRE 1. PRINCIPES ET LOIS DE L’OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE
Chapitre 2
Le Prisme
2.1 Le Prisme :
Les prismes sont utilisés pour décomposer une lumière en ses différentes
couleurs ou pour mesurer des indices de réfraction. Nous allons définir le
prisme puis déduire de nos connaissances sur la réfraction ses effets sur un
rayon lumineux.
2.1.1 Définition :
Un prisme est formé d’un milieu transparent limité par deux faces planes.
Il est caractérisé par son angle au sommet A et par son indice de réfraction
n. Les schémas ci-contre montrent un plan de section principale du prisme
et un prisme.
17
18 CHAPITRE 2. LE PRISME
Un rayon lumineux frappant une des faces du prisme est réfracté, il tra-
verse ensuite le milieu d’indice n, puis est à nouveau réfracté (Fig. 2.2)
2.1. LE PRISME : 19
Déviation
L’effet du prisme est donc de dévier le rayon lumineux. La déviation,
qui est l’angle entre le rayon incident (initial) et le rayon émergent (réfracté
final), est notée D.
Dispersion
De plus la déviation dépend de l’indice du prisme, lui-même fonction de la
longueur d’onde car le milieu est dispersif. Ceci explique la décomposition de
20 CHAPITRE 2. LE PRISME
la lumière blanche en ses différentes couleurs (Fig. 2.3). Avec des prismes de
verre, on constate expérimentalement que la lumière rouge est moins déviée
que la lumière violette
D = i − r + i0 − r0 = i + i0 − (r + r0 ) = i + i0 − A (2.4)
D = i + i0 − A (2.5)
0 1
sin rlim = (2.7)
n
La condition r0 ≤ rlim
0
impose r ≥ A − rlim 0
car r = A − r d’après la
relation (3). Et ceci impose d’après la relation (1), donc :
i ≥ i0 (2.8)
avec :
0
sin i0 = n sin (A − rlim ) (2.9)
A ≤ 2rlim (2.10)
22 CHAPITRE 2. LE PRISME
Avec
1
sinrlim = (2.11)
n
Lorsque
Etude qualitative
En considérant la relation (1), nous constatons que r est fonction de i.
La relation (3) montre que r0 est fonction de r donc de i. La relation (2)
implique que i0 est fonction de r0 donc de i. Donc la déviation D est fonction
de l’angle i, ce qui semble a priori naturel.
Finalement, toutes les variables sont fonctions de l’angle d’incidence i ;
L’angle du prisme A et l’indice de réfraction n sont des paramètres.
2.1. LE PRISME : 23
Expression de la dérivée.
Nous dérivons la déviation par rapport à l’angle d’incidence, l’angle du
prisme et l’indice étant constants c’est à dire que le prisme est invariable et
que la longueur d’onde est fixée. Il vient, d’après la relation (1) :
dD di0
=1+ (2.13)
di di
Il nous faut calculer di0 /di. La dérivation par rapport à r0 de la relation
(2) nous fournit di0 /dr0 :
dr0 dr0
1+ =0→ (2.15)
dr dr
La dérivation par rapport à i de la relation (1) nous fournit dr/di :
dr dr cosi
cosi = ncosr → = (2.16)
di di ncosr
Finalemet :
di0 di0 dr0 dr
= 0 (2.17)
di dr dr di
Finalemet :
di0 n cos r0 cosi −cosr0 cosi0
= (−1) = (2.18)
di cos i0 nosr cosi0 cosr
D’où :
dD 1 − cosr0 cosi
= (2.19)
di cosi0 cosr
Etude de la dérivée
Deux valeurs particulières
dD cosr0 cosii
=1− = 0 → cosr0 cosi = cosi0 cosr (2.22)
di cosi0 cosr
Les angles sont tous compris entre 0 et 90o , donc les cosinus sont tous
positifs. La dernière égalité est donc équivalente à son carré :
sin2 i0 ) 2 2 0 sin2 i
(1 − )(1 − sin i) = (1 − sin i )(1 − ) (2.25)
n2 n2
1 1
(1 −2
)sin2 i0 = (1 − 2 )sin2 i (2.27)
n n
Comme n est différent de 1, cette équation est équivalente à :
Comme tous les angles sont compris entre 0 et 90o , les sinus sont positifs,
donc cette équation est équivalente à :
Représentation graphique
Au minimum de déviation,
i = i0 = imin (2.31)
(Dmin + A)
Dmin = 2imin = A → imin = (2.32)
2
A
r = r0 = rmin → A = 2rmin → rmin = (2.33)
2
(Dmin + A) A
sin imin = n sin rmin → sin = n sin (2.34)
A 2
Cette dernière relation permet de calculer Dmin connaissant le prisme,
c’est à dire l’indice n et l’angle A. Elle est en fait plus souvent utilisée pour
2.1. LE PRISME : 27
déterminer avec une bonne précision l’indice du prisme pour une longueur
d’onde donnée. On mesure l’angle du prisme et le minimum de déviation, et
on en déduit l’indice n pour la lumière monochromatique choisie :
sin Dmin2 +A
n= (2.35)
sin A2
28 CHAPITRE 2. LE PRISME
Chapitre 3
Miroirs sphériques
29
30 CHAPITRE 3. MIROIRS SPHÉRIQUES
Conditions de stigmatisme
Considérons un rayon lumineux issu d’un point objet A1 sur l’axe prin-
cipal ; il se réfléchit en I sur le miroir et coupe l’axe en A2 qui, s’il y a
stigmatisme, serait l’image de A1 .
On note ω l’angle que fait la normale en I au miroir et l’axe de celui-ci
Stigmatisme rigoureux
- Pour z = 0, on a z 0 = 0 : on a donc stigmatisme rigoureux lorsque A1
est en C.
- Si le point objet A1 est sur le miroir, CA1 et CI sont confondus, donc
0
z = ρ ; α = ω, et i = 0 , ce qui entraı̂ne α = ω = α , soit, d’après la loi des
sinus, CA1 = CA2 et le point A2 est confondu avec le point A1 .
On retrouve donc les deux cas de stigmatisme rigoureux.
32 CHAPITRE 3. MIROIRS SPHÉRIQUES
Stigmatisme approché
* Si A1 est voisin du centre C , alors z = ( avec petit devant ρ ) et
dans l’équation (2) 2cosω 2 est négligeable devant ρ quel que soit : un miroir
sphérique est donc approximativement stigmatique pour les points voisins du
centre C et cela quelle que soit l’inclinaison des rayons sur l’axe .
Le stigmatisme approché est donc réalisé lorsqu’on se place au voisinage
des conditions de stigmatisme rigoureux.
* Siω est petit ,cosω peut être considéré comme constant et égal à 1 et à
chaque valeur de z correspond une valeur dez 0 :
La dernière relation devient :
ρz
z0 = (3.11)
2z − ρ
Origine au sommet
Introduisons dans le premier membre de la relation (3) le sommet S :
1 1 2
+ )= (3.13)
CS + SA2 CS + SA1 CS
Soit
((CS + SA1 ) + (CS + SA2 ))CS = 2(CS + SA1 ).(CS + SA2 ) (3.14)
SA1 → ∞ (3.17)
Soit
34 CHAPITRE 3. MIROIRS SPHÉRIQUES
1
)→0 (3.18)
SA1
on aura donc :
SC
SF2 = (3.19)
2
Le foyer image F2 d’un miroir sphérique est donc situé au milieu de SC.
De la même manière, on trouve la position du foyer objet F1 en écrivant
que :
SA2 → ∞ (3.20)
Soit
1
→0 (3.21)
SA2
Soit :
SC
SF1 = (3.22)
2
Le foyer objet F1 d’un miroir sphérique est donc également situé au milieu
de SC.
Les foyers objet et image d’un miroir sphérique sont confondus en F et
situés au milieu de SC.
SC R
f 0 = SF2 = = (3.23)
2 2
La vergence est définie par :
n
V = (3.24)
SF2
n n 2n
V = = 0 = (3.25)
SF2 f R
3.1. LE MIROIR SPHÉRIQUE 35
La vergence s’exprime en dioptrie (m−1 . Dans le cas où le miroir est placé
dans l’air (n = 1) on a :
1 1 2
V = = 0 = (3.26)
SF2 f R
La vergence est une grandeur algébrique. Le miroir est dit convergent
lorsqu’elle est négative, et divergent si elle est positive.
Rayons particuliers
- Tout rayon incident passant par le centre C, se réfléchit sur lui-même.
- Tout rayon incident passant par le foyer objet F , se réfléchit parallèlement
à l’axe.
- Tout rayon incident parallèle à l’axe, se réfléchit en passant par le foyer
image F2 ,.
- Tout rayon incident en S, se réfléchit symétriquement à l’axe optique.
Remarquons que lorsque l’objet A1 B1 est de petite dimension et que A1
est situé sur l’axe, l’image A2 B2 sera également perpendiculaire à l’axe avec
A2 sur l’axe. Il suffit donc de construire l’image B2 de B1 .
36 CHAPITRE 3. MIROIRS SPHÉRIQUES
Quelques constructions
Objet A1 B1 réel (placé avant F )
Origine au centre
La similitude des triangles ABC et A2B2C donne en grandeur et en signe
A2 B2 CA2
γ= = (3.30)
A1 B1 CA1
Si A1 et A2 sont de part et d’autre de C, alors l’image est renversée.
Origine au sommet
Si l’on considère les triangles A1 B1 S et A2 B2 S, on a :
A2 B2 SA2
γ= =− (3.31)
A1 B1 SA1
Origine au foyer
Les triangles SIF et A2 B2 F étant semblables, on peut écrire :
A2 B2 A2 B F A2
= = (3.32)
SI A1 B1 FS
D’où
A2 B2 F A2
γ= = (3.33)
A1 B1 FS
On a de même
A2 B2 FS
γ= = (3.34)
A1 B1 F A1
3.1. LE MIROIR SPHÉRIQUE 37
-
38 CHAPITRE 3. MIROIRS SPHÉRIQUES
Chapitre 4
Les lentilles
39
40 CHAPITRE 4. LES LENTILLES
le foyer-objet :
le foyer-objet d’une lentille convergente est le point de l’axe tel que tous
les rayons issus de ce point sortent de la lentille parallèlement à l’axe.
La distance focale :
une lentille convergente a un foyer-objet F et un foyer-image F 0 ; ces
deux foyers sont de part et d’autre de la lentille et, quelle que soit la forme
de celle-ci, ils sont équidistants du centre optique O (Fig. 4.4). La distance
de ce point à l’un des foyers est la distance focale f de la lentille.
OF = OF 0 = f. (4.1)
Application :
La définition des foyers permet de construire de façon très simple la
marche de certains rayons.
4.1. LES LENTILLES CONVERGENTES : 41
A0 B 0 A0 B 0
α(rd) = = (4.2)
OB 0 f
Ou :
A0 B 0 = f α (4.3)
Un objet AB situé dans le plan focal objet a son image à l’infini .Si
on considère un œil qui reçoit les rayons à leur sortie de la lentille, ils lui
semblent provenir d’une image A0 B 0 infiniment éloignée , virtuelle et droit
Son diamètre apparent vaut :
AB
α(rd) = A0d
OB 0 = AOB
d = (4.4)
f
Figure 4.6 – Construction graphique : objet réel entre le plan focal objet et
la lentille.
Objet virtuel :
La formule de Descartes :
Considérons un objet réel AB dont une lentille convergents, de centre
optique O et de foyers F et F 0 , donne l’image réelle et renversée A0 B 0 (Fig.
4.7) .
OF 0 IO
0
= (4.6)
IA IJ
Si on ajoute ces deux relations membre à membre, on obtient :
OF OF 0 (OJ + IO) IJ
+ 0
= = =1 (4.7)
IA JA IJ IJ
Si on remarque en fin que AI= OB que JA’ = OB’ et que OF’ = OF on
a finalement :
OF OF
+ =1 (4.8)
OB OB 0
1 1
= (4.9)
OB OF
46 CHAPITRE 4. LES LENTILLES
1 1 1
+ 0 = (4.10)
p p f
4.1.5 Le grandissement :
L’image A0 B 0 est homothétique de l’objet AB . On appelle grandissement
le rapport d’homothétie δ .
Par convention,
- δ > 0 si l’image est droite,
-δ < 0 si elle est renversée
Reprenons le cas de figure précédent : l’objet réel AB donne une image
A B réele et renversée. Traçons le rayon AOA0 (Fig4.8) dans les deux tri-
0 0
A0 B 0 OB 0
= (4.11)
AB OB
Mais, algébriquement, le grandissement δ est négatif, tandis que p et p0
sont tous deux positif ; on est donc conduit à la formule, qui est général :
−p
δ= (4.12)
p
4.2. LES LENTILLES DIVERGENTES : 47
Le foyer- objet F :
Le foyer- objet d’une lentille divergente est le point de l’axe tel que tous
les rayons qui iraient converger en ce point sortent de la lentille parallèlement
à l’axe.(Fig 4.10) .
48 CHAPITRE 4. LES LENTILLES
La distance focale :
f <0 (4.13)
Application :
- Tout rayon incident parallèle à l’axe sort de la lentille comme s’il venait
du foyer-image F 0
-Tout rayon incident qui irait passé par le foyer-objet F sort de la lentille
parallèlement à l’axe.
le principe est le même que pour les lentilles convergentes considérons par
exemple le cas d’un objet réel AB (Fig 4.15).
Bibliographie
53