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Ce vendredi, les carabineros, un corps de la police


chilienne, n’ont pas tardé à arriver, pourchassant ceux
Les dix jours où le Chili a basculé
PAR YASNA MUSSA
qui sautaient les tourniquets du métro pour ne pas
ARTICLE PUBLIÉ LE JEUDI 31 OCTOBRE 2019 payer le billet, l’équivalent de 1,03 euro dans un pays
où le salaire minimum atteint à peine les 382,20 euros
par mois. À partir de ce jour, rien n’a plus été pareil
au Chili.

Pendant plus de trente ans, les gouvernements


successifs qui ont présidé aux destinées du Chili ont
renforcé le modèle économique néolibéral mis en
place sous la dictature militaire d’Augusto Pinochet.
Mais le mouvement de révolte surgi il y a près de deux
semaines a provoqué la pire crise politique depuis le
De jeunes manifestants dans le métro de Santiago
retour de la démocratie : le peuple chilien a soif de (Chili) le 18 octobre 2019. © REUTERS/Carlos Vera
changement.
En quelques heures, le pays a basculé dans le
Santiago (Chili), correspondance.–Ámbar est en chaos. Des stations de métro ont été incendiées,
colère. Devant son lycée, accompagné de ses des barricades dressées, les images des policiers
camarades, il exprime sa rage : « La société est en train tabassant les lycéens et lançant des gaz lacrymogènes
de se révolter, car nous les lycéens et étudiants nous à l’intérieur des rames ont été rapidement diffusées
avons dit “ça suffit”. Nous en avons assez des abus sur les réseaux sociaux. Du jour au lendemain, la
contre nos parents, contre nos familles. C’est horrible télévision a commencé à montrer des images des
de voir son pays, son peuple, baisser la tête devant supermarchés incendiés, des scènes de révolte et de
des injustices qui ne devraient pas exister. »Non loin destructions. Une semaine auparavant, pourtant, le
de là se trouve la station de métro Pedro de Valdivia, président Sebastián Piñera se vantait, dans un entretien
située dans un quartier de l’est de la capitale. télévisé, que le Chili était « une véritable oasis », un
Nous sommes le vendredi 18 octobre. En ce matin pays jouissant d’une démocratie stable au milieu d’une
de printemps austral, tout semble normal : les gens « Amérique latine en pleine convulsion ».
profitent des terrasses des cafés, les employés de Aujourd’hui, dix jours après ce premier vendredi de
bureau font une pause pour fumer dans la rue, les révolte, le mécontentement est de plus en plus évident.
vendeurs ambulants occupent les trottoirs, quelques Il saute aux yeux. Aux coins des rues ou au milieu
touristes prennent des photos. Sauf que des centaines d’elles, les Chiliens organisent des « cacerolazos »,
de lycéens courent dans les rues de Santiago pour ces concerts de casseroles typiques des manifestations
échapper à la police. Dans le sous-sol, dans les stations populaires en Amérique latine. Faire du bruit pour
de métro, ils se sont organisés pour frauder afin de rompre le silence que le pouvoir cherche à imposer sur
protester contre la hausse des tarifs de 800 à 830 l’effet de ses politiques publiques.
pesos chiliens, soit quelque 3 centimes d’euros. Ce
« Ce sont les jeunes qui, dans ce nouveau siècle,
qui a ainsi commencé de manière spontanée s’est
mobilisent le pays et mettent sur la table les problèmes,
transformé en une révolte générale : d’abord en se
non seulement ceux conjoncturels propres à la
propageant aux différents lycées de la capitale puis
réalité qu’ils vivent, comme par exemple l’éducation,
en mobilisant les universitaires, les travailleurs et,
mais aussi des sujets comme le type de société
finalement, les usagers du métro.
qu’ils veulent, en critiquant celui que nous avons

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actuellement », souligne Raúl Zarzuri, sociologue et les générations et c’est transversal, aussi, en ce qui
professeur à l’Université de l’académie d’humanisme concerne les couches économiques », explique le
chrétien. sociologue.
Selon ce spécialiste de la participation citoyenne, «Ce ne sont pas 30 pesos, mais trente ans»
la situation actuelle détonne « car les lycéens ont Le samedi 19 octobre, le pays s’est réveillé en
commencé à lancer des actions de désobéissance civile pleine convulsion. Pendant la nuit, le siège de
face à la hausse des tarifs et [que]cela s’est connecté la multinationale Enel avait été incendié. Enel
à un sentiment de colère et de rage qui s’est accumulé fournit l’électricité à une grande partie des Chiliens.
depuis de nombreuses années. Cela ne vient pas d’un Le service est privé et le coût des factures n’a
seul gouvernement, mais de plusieurs, et c’est ce qui cessé d’augmenter. Cette image de l’édifice en
explique que les gens ont commencé à se mobiliser ». flammes est devenue le symbole sans équivoque du
Les chiffres macroéconomiques, les faibles niveaux de mécontentement. Même si on n’en connaît toujours
délinquance et de corruption par rapport à ses voisins pas les causes, l’entreprise affirme que l’incendie a été
régionaux, ont fait du Chili un pays apparemment intentionnel.
exemplaire, cité par d’autres responsables politiques Cette nuit de fureur a parcouru tout le pays et
qui affirmaient vouloir suivre le modèle du « miracle l’a plongé dans l’incertitude pendant plusieurs jours
chilien ». Cependant, selon un rapport du groupe de la à tel point que le président Sebastián Piñera a
Banque mondiale (World Bank Group), le Chili figure décrété l’état d’urgence dans différentes villes et
parmi les dix pays les plus inégalitaires au monde, provinces de la région métropolitaine (Santiago et
le premier parmi les membres de l’Organisation ses alentours). À cela s’est ajouté un couvre-feu,
pour la coopération et le développement économiques imposé pendant une semaine dans treize des seize
(OCDE). régions. « Nous sommes en guerre contre un ennemi
Ainsi aller à l’université coûte cher – quelque 300 puissant », a lancé Piñera le lendemain. La phrase
euros par mois – et la plupart des étudiants sont a choqué une grande partie du pays et fait naître le
endettés. Leur dette a été multipliée par trois en hashtag
#NoEstamosEnGuerra(#NousNeSommesPasEnGuerre), très
dix ans et 160 000 d’entre eux n’arrivent pas populaire sur les réseaux sociaux. L’on n’avait jamais
à la payer. En 2006 et 2011, c’était l’un des vu une telle réponse de la société chilienne depuis la
principaux motifs des grands mouvements étudiants dictature d’Augusto Pinochet.
qui ont secoué le pays. Les manifestants réclamaient « Cacerolazos » incessants, rencontres politiques,
aussi une éducation gratuite et de qualité. L’une manifestations en direction des places principales
des particularités du mouvement actuel est que les des villes : le mouvement a pris en un instant. À
revendications portent sur le coût des hausses du tarif mesure que les gens se rassemblaient, augmentait la
de métro pour leurs parents, les jeunes bénéficiant présence policière et militaire, selon un scénario sans
d’un tarif spécial. « Ils se trouvent dans un contexte précédent pour une génération qui est née sous un
familial où du fait de la précarité dans laquelle vivent régime démocratique et qui n’a pas peur de défier
leurs parents, ils sont directement affectés. Les adultes l’autorité, contrairement aux précédentes, souligne
ne peuvent pas sortir dans la rue pour protester
aussi facilement, ils ne peuvent pas risquer de perdre
leur travail, par conséquent ce sont les jeunes qui
prennent la relève. D’autres jeunes se sont joints à
cet appel assez spécifique, car cela traverse toutes

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Antoine Faure, chercheur en sciences politiques à santé, ni pour les retraites ; par conséquent, on est face
l’université Finis Terrae de Santiago. « Cela réactive à une accumulation de carences qui touche une classe
une mémoire, une mémoire de combat », dit-il. moyenne très endettée. Les économistes appellent ce
phénomène la contagion de la consommation ». Cette
contagion nourrit la frustration de ceux qui voient
leurs voisins s’offrir des automobiles plus grandes, des
vêtements plus chers, alors que dans le même temps le
marché offre de nouvelles manières de s’endetter. Un
cycle infernal.
L’une des principales demandes des manifestants
Des policiers à Santiago (Chili) le 19 octobre 2019. © REUTERS/Ivan Alvarado
est la fin du système de retraite par capitalisation,
D’ailleurs, même après le couvre-feu, des groupes dépendant de fonds privés, appelés au Chili les
de jeunes continuaient à manifester multipliant les « AFP » (Administradoras de Fondo de Pensiones,
« cacerolazos » et entonnant des chansons de gestionnaires des fonds de pensions), qui représentent
protestation. 83 % du produit intérieur brut du pays, un des taux
Les déclarations du président, la programmation des les plus élevés au monde. Imaginé par le frère aîné
télévisions saturant les écrans de scènes de violences, du président, José Piñera, ministre du travail et des
la répression policière dans les rues ont ramené les retraites sous la dictature militaire (1973-1990), le
Chiliens au souvenir d’une époque pas si lointaine, système est l’un des héritages les plus significatifs du
rouvrant une blessure qui ne s’était jamais cicatrisée. régime d’Augusto Pinochet.
La situation était pourtant impensable quelques jours Yolanda Ramírez a 79 ans. Elle est retraitée et reçoit
auparavant : des files d’attente se forment devant les à peine 160 euros par mois. Faute de pouvoir boucler
supermarchés pour s’approvisionner. La peur de la ses fins de mois, elle travaille du lundi au samedi de
pénurie est de retour dans ce pays qui fut le laboratoire 7 h 30 à 16 heures comme femme de ménage dans
du système néolibéral en Amérique latine dans les un collège de l’est de Santiago, ce qui lui permet de
années 1980 et qui est gouverné actuellement par la gagner 370 euros. Incapable de payer seule un loyer,
droite. Ramírez, qui a pourtant travaillé toute sa vie comme
Une pancarte brandie par une manifestante sur assistante maternelle dans des crèches, est obligée
l’avenue Alameda, la principale artère de Santiago, désormais de vivre avec ses deux nièces dans la ville
résume tout : « Ce ne sont pas 30 pesos, ce sont 30 de Recoleta, au nord de la capitale.
ans. » Le slogan sera repris par tous. Aux coins des « J’ai pris ma retraite à 63 ans. Mon salaire, mes
rues, sur les balcons, s’impose aussi le slogan : « Ohhh, économies, tout cela a été volé par l’“AFP”. Ils m’ont
le Chili s’est réveillé, le Chili s’est réveillé ! » Un pays volée parce que finalement j’ai une misère pour vivre :
surendetté, où l’on achète les courses de la fin du mois 13 millions [16 000 euros – ndlr]. Et c’est ce dont je
en empruntant, semble s’être en effet réveillé de son dispose jusqu’à la fin de ma vie », raconte-t-elle d’une
rêve néolibéral. Ou plutôt de son cauchemar. voix brisée dans le salon de sa maison. Cette situation
« Il y a une classe moyenne dénuée de toute protection est vécue par tous ceux qui n’occupaient pas des
qui est assez importante en nombre », explique emplois qualifiés : concierges, personnel d’entretien,
Claudia Sanhueza, économiste et directrice du Centre chauffeurs de bus, employées domestiques…
d’économie et de politiques sociales de l’université En août 2016, avait surgi le mouvement citoyen
Mayor. Pour Sanhueza, également diplômée de « No Más AFP » (« Assez des AFP »), qui
l’université de Cambridge, dans le pays, « il n’y a proposait un système de retraites par répartition,
pas de droits sociaux, ni dans l’éducation, ni dans la plus solidaire, tripartite – employeur, État et

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travailleur – et administré par l’État. Le mouvement grande partie des commerces fermés ou les réseaux de
avait organisé depuis de nombreuses manifestations. transport et les systèmes de distribution paralysés, de
Sa revendication est aujourd’hui reprise par le vivre avec des bruits d’hélicoptère toutes les nuits.
mouvement d’octobre, qui en fait une priorité.
Un rassemblement historique
Nous sommes le vendredi 25 octobre, après une
semaine hors du commun pour le Chili. Quelques
heures avant qu’entre en vigueur la septième nuit de
couvre-feu, un appel a été lancé pour la plus grande
manifestation dans l’histoire du pays. La place Italie, Vue aérienne de la manifestation monstre du 25 octobre
lieu névralgique de la ville, où se sont déroulés tant de 2019 à Santiago (Chili). © REUTERS/Pablo Sanhueza

célébrations populaires, de meetings politiques et de Il faut dire que les conséquences du mouvement se
protestations, se remplit progressivement. font sentir au-delà des frontières. Selon la compagnie
Une jeune femme âgée d’une vingtaine d’années d’assurances Moody’s Analytics, le conflit a fait
brandit une pancarte, où elle a écrit : « Je n’ai pas peur monter de 8 % le risque pays et la bourse a plongé
de mourir, j’ai peur de prendre ma retraite. » Ceux de manière inattendue. « Le problème, c’est que
qui l’accompagnent réclament l’éducation gratuite, la les économistes considèrent le fonctionnement des
démission de Piñera ou du ministre de l’intérieur, marchés, pas celui des sociétés. Ils pensent que les
son cousin, Andrés Chadwick. Au coin d’une rue, un marchés, ce sont les sociétés. Au Chili, presque tous
homme s’est déguisé en extraterrestre et il tient un les aspects de la vie sont organisés comme des
écriteau : « Cecilia, nous venons te chercher. » Il fait marchés », souligne l'économiste Claudia Sanhueza.
allusion à l’enregistrement d’une conversation de Raúl Zarzuri abonde en ce sens et assure que « toutes
l’épouse du président diffusé par la presse, où elle les politiques néolibérales mises en place au Chili,
s’inquiétait des troubles et y voyait une « invasion avec plus ou moins de modifications, ont affecté un
étrangère, d’extraterrestres ». point central de notre vie : la vie quotidienne ». Le
Autant de phrases montrant la déconnexion entre la sociologue y voit l’un des points centraux de ce
population confrontée à une vie quotidienne difficile « printemps chilien ». « C’est là où nous produisons
et les élites du pays qui profitent à plein de la et reproduisons notre vie, non dans un sens matériel
croissance et des réussites économiques. Difficile mais symbolique. Et, en ce sens, la critique que nous
pour ces dernières de voir du jour au lendemain le adressons aux politiques est de ne pas être connectés
Chili ralenti par les manifestations, d’observer une avec la vie quotidienne », ajoute-t-il.
De nombreuses déclarations malheureuses de
certains membres du gouvernement ont illustré ce
phénomène, qui a servi de terreau à l’embrasement
généralisé. Ainsi celle du désormais ancien ministre de
l’économie, Juan Andrés Fontaine, qui avait invité les
gens à « se lever plus tôt » pour éviter d’être affectés
par la hausse des tarifs – à certaines heures matinales,
le métro est moins cher. Conséquence inattendue : on a
vu pour la première fois des Chiliens de classes plutôt
privilégiés, vivant dans des quartiers résidentiels,
rejoindre les manifestants.

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En cet après-midi du 25 octobre, un million deux identifiés. L’ancien ministre de l’intérieur, Andrés
cent mille personnes sont rassemblées dans la capitale, Chadwick, a assuré n’avoir «aucune responsabilité
selon les autorités municipales, un record historique. politique dans cette situation », alors que son
Une mobilisation qui n’a pas nécessité de dirigeants secrétaire d’État, Rodrigo Ubilla, a refusé de donner
politiques. Des voix spontanées ont repris des aux journalistes une quelconque information sur ces
classiques de chanteurs engagés, au premier rang morts et les circonstances dans lesquelles elles ont eu
desquels « El Derecho de Vivir en Paz » de Víctor lieu.
Jara, le musicien assassiné juste après le coup d’État Après avoir levé le couvre-feu le samedi 26 octobre,
de Pinochet. le président Piñera a assuré avoir entendu le peuple.
Dans tout le pays, les gens sont descendus dans la Il a même demandé pardon dans une adresse
rue, défiant le couvre-feu mais aussi les violences télévisée. Et lundi, il a composé son nouveau
policières. Quelques jours auparavant surgissaient gouvernement. Des ministres importants sont partis,
des dénonciations d’actes de torture présumés, en particulier l’impopulaire Andrés Chadwick. La
commis juste en dessous de la place Italie, dans le porte-parole Cecilia Pérez s’est vu confier la charge
métro Baquedano. Un des juges chargés d’enquêter, du ministère des sports. Au Parlement, les députés
Daniel Urrutia, explique à la télévision qu’« en ce préparent une « mise en accusation constitutionnelle »
moment on viole les droits humains d’une grande – un processus qui peut mener à une destitution –, la
partie de la population ». première portée contre un président en exercice dans
Tant les réseaux sociaux que certaines chaînes de l’histoire du Chili. Mercredi, le président a indiqué
télévision diffusent des images crues de tabassages, renoncer, « avec un profond sentiment de douleur », à
d’arrestations sélectives, de tirs à bout portant, organiser la conférence mondiale sur le climat COP25
ainsi que des témoignages déchirants d’agressions en décembre et le sommet du forum de Coopération
sexuelles. L’Institut national des droits de l’homme économique Asie-Pacifique prévu un mois avant.
(INDH) actualise, au moins deux fois par jour, le bilan À l’issue de la « manifestation du million », aussi
terrible des victimes des agents de l’État. Parmi les bien Piñera que son gouvernement insistent sur le
affiches des manifestants, on peut voir aussi « La fait qu’ils ont compris les citoyens, tout en appelant
presse ment » ou « La télévision est complice », une à un retour à la normalité. Mais lundi, alors qu’on
critique directe de la couverture des médias nationaux annonçait l’arrivée d’observateurs de l’ONU pour
qui ont surtout insisté, dénoncent les manifestants, sur enquêter sur les violations des droits de l’homme,
le « vandalisme ». mais aussi mardi et mercredi, les Chiliens sont sortis
Le dernier chiffre publié par l’INDH recense 120 de nouveau dans les rues. Le son des « cacerolazos
plaintes judiciaires, dont cinq pour meurtres, 18 pour » retentit une nouvelle fois. On assiste encore à la
agressions sexuelles et 76 pour tortures. Au total, fermeture de stations de métro en raison d’opérations
3 535 personnes ont été arrêtées et 1 132 hospitalisées de fraude massive. Les manifestations vont jusqu’au
après avoir été blessées. La violence a été telle palais présidentiel de La Moneda pour demander plus.
que l’ordre des médecins du Chili a dénoncé la Et surtout que Piñera démissionne, que le Chili se
perte d’un œil par près d’une centaine de personnes réveille car, comme on peut le lire sur une affiche :
visées par des tirs. Parmi les 19 individus tués « La plus grande crainte est que tout s’arrête et que
durant ces jours de révolte, seulement 15 ont été tout continue comme avant. »

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