Anda di halaman 1dari 13

REUSSIR AU MAROC !

REUSSIR
AU
DR CFCIM

MAROC !

N°89 35/47 Juin 2010


PROJECT MANAGER : AURELIE

EDITO DU PRÉSIDENT DE LA CFCIM

Le Maroc bouge. Pays ouvert et dynamique, le Royaume chérifien connaît depuis plus d‟une
décennie un formidable développement socio-économique. Une croissance continue
accompagnée d‟importantes réformes de fond, qui ont permis d‟améliorer le climat général
des affaires et d‟attirer l‟investissement étranger. Mais ce n‟est pas tout. Les nombreux
chantiers lancés ces dernières années au niveau des infrastructures (port de Tanger-Med,
routes, autoroutes, rail) ainsi que les différents plans sectoriels mis en place par les autorités
marocaines (Plans Emergence, Azur, Rawaj, Maroc Vert, Energie solaire,…), donnent une
visibilité accrue aux entreprises françaises désirant explorer les opportunités du marché
marocain.

Trait d‟union entre l‟Europe et l‟Afrique, partenaire privilégié de l‟UE depuis l‟obtention du
statut avancé en 2008, le Maroc devient en effet incontournable dans un monde en pleine
mutation et ultra-concurrentiel, où les parts de marché à l‟export sont - aujourd‟hui plus que
jamais - âprement disputées. Premier partenaire commercial du Royaume, la France compte
de nombreuses sociétés implantées à travers le pays, les grands groupes du CAC40
(quasiment tous présents au Maroc) servant souvent de « locomotives » aux PME/PMI
hexagonales.

La Chambre Française de Commerce et d‟Industrie du Maroc (CFCIM), partenaire d‟UBIFrance


et des CCI de France, a pour rôle d‟accompagner ces entreprises dans leurs projets de
développement au Maroc. Forte de 3 500 entreprises adhérentes, la CFCIM dispose d‟un
éventail de moyens et d‟actions pour « booster » les relations commerciales entre la France et
le Royaume. En témoigne le prochain grand événement professionnel français au Maroc,
organisé par la CFCIM du 10 au 13 novembre 2010 : le salon France Expo. Une 5ème édition
qui, j‟en suis convaincu, permettra une nouvelle fois aux opérateurs français d‟exposer leur
savoir-faire et de tisser des liens toujours plus étroits avec leurs homologues marocains.

Bernard DIGOIT

N°89 36/47 Juin 2010


I - LE MAROC, UN PAYS OUVERT ET EN MOUVEMENT
Cinquième puissance économique d‟Afrique, le Royaume du Maroc, au même titre que la Chine, l‟Inde, le
Brésil ou la Pologne, est un pays émergent dynamique. Durant les cinq dernières années, l‟économie
marocaine a été portée par une croissance moyenne de 5% par an.

L‟essentiel de l‟activité économique se situe sur l‟axe Casablanca – Tanger. Elle se concentre notamment sur :
 Casablanca (4 M d‟hab.), capitale économique avec sa zone portuaire totalisant 60% des échanges
commerciaux et sa place financière comprenant 30% du réseau bancaire. Côté industrie, la métropole
est également en pôle position avec 38% des établissements industriels employant 46% de la
population active du Maroc.
 Rabat (2,4 M d‟hab.), est le grand centre politique et administratif du pays et concentre le Palais
Royal, les instances gouvernementales ainsi que les ambassades.
 Tanger (2,5 M d‟hab.), véritable plaque tournante du trafic maritime avec l‟ouverture du port Tanger
Med, la ville du détroit de Gibraltar dispose de 4 zones industrielles dont 1 zone franche.

Choix du mouvement et de l’ouverture

Mouvement tout d‟abord avec la mise en place de réformes de fond nécessaires. Ainsi, les mesures liées aux
privatisations et aux libéralisations systématiques, à la propriété intellectuelle, au droit des établissements,
aux marchés publics ou encore aux mouvements de biens et de capitaux ont nettement amélioré le climat des
affaires.
Dans le même temps, l‟ouverture du pays à travers les différents accords de libre échange (UE, USA, Agadir,
Turquie, Ligue Arabe) et les démantèlements douaniers permettent au Maroc de cibler un marché potentiel de
plus d‟un milliard de consommateurs dans 55 pays. Le Maroc devient également un partenaire privilégié de
l‟Union européenne puisque le pays bénéficie depuis le 13 octobre 2008 du «statut avancé», impliquant un
renforcement des relations dans le domaine politique et une intégration progressive du Royaume dans le
marché intérieur de l'Union. Le partenariat avec l‟UE prévoit la mise en place d‟une zone de libre-échange en
2012 et la fin du démantèlement progressif des droits de douane.

Ces facteurs ont permis l‟accélération très nette de l‟économie marocaine, largement soutenue par
l‟avènement d‟une nouvelle génération de leaders politiques et économiques décidés à engager ces réformes
structurelles. Le Maroc a su ainsi attirer de nombreux investissements étrangers étrangers(en moyenne
1.6 Mds d‟euro par an sur les 5 dernières années) stimulés par les grands projets d‟envergure programmés.

Croissance économique de 5,6% en 2008

En 2008, le pays a enregistré de bonnes performances économiques malgré un contexte difficile entaché par
l‟augmentation des prix des matières premières et la crise internationale : une croissance économique de
5,6%, une croissance des recettes fiscales de 20%, un excédent budgétaire de 0,4%, une inflation maîtrisée
de 3,9%. La croissance est également portée par le dynamisme intérieur et la consommation des ménages
qui continue à montrer des signes de consolidation.

Toutefois, le Maroc enregistre, au niveau de sa balance des paiements, un déficit de l‟ordre de 3 à 4% ainsi
qu‟un déficit commercial structurel. Ce déficit extérieur est en général compensé par les réserves de change
tirées vers le haut par les recettes des Marocains Résidents à l‟Etranger (MRE), par le biais des transferts de
fonds et des recettes de voyages. Les réserves de change ont toutefois diminué de 3,5% à fin octobre 2009
par rapport à fin octobre 2008, corollairement à la contraction des rentrées de devises en provenance des
MRE qui ont baissé de 8 à 9% en 2009, du fait de la crise économique.

En 2009, les conséquences de la crise internationale sur de nombreux pays partenaires du Maroc a eu un
impact sur plusieurs secteurs essentiellement orientés vers l‟international, à savoir : le textile, l‟automobile,
l‟électronique ou encore l‟aéronautique. En dépit des nombreuses mesures prises pour soutenir ces industries,
le volume des commandes en provenance des partenaires commerciaux devrait encore se contracter en 2010,
impliquant ainsi un impact négatif sur les exportations marocaines. Les entreprises marocaines devraient donc
connaître une légère baisse de leur chiffre d‟affaires à l‟export et faire face à la contrainte de trouver
rapidement de nouveaux débouchés.

N°89 37/47 Juin 2010


II - FRANCE – MAROC : DES ÉCHANGES TOUJOURS PLUS POUSSÉS
Les échanges commerciaux entre le Maroc et ses partenaires ont progressé de 25% en 2008. La France, en
sus d‟être le premier bailleur de fonds bilatéral du Maroc, est le premier partenaire commercial du pays en
2008 avec 15,6% des échanges extérieurs marocains. Les échanges franco-marocains se sont élevés à plus
de 85 Mds DH (environ 8 Mds €) en 2008. Les importations marocaines depuis la France représentent plus de
50 Mds DH (environ 4.5 Mds €) et ont essentiellement concernés les biens intermédiaires (composants
électroniques, tissus et produits sidérurgiques), les biens d‟équipements (équipements de
télécommunications, équipements informatiques, etc.), les biens de consommation (principalement des
produits pharmaceutiques) et les produits agricoles (en particulier le blé).

Toutefois, en dépit de la progression régulière (+ 9,3% en 2007 des importations du Maroc en provenance de
la France), la part de marché de la France est en légère baisse, au profit des pays émergents tels que la
Chine (5ème fournisseur du Maroc en 2007) ou la Turquie (10ème fournisseur), de pays producteurs de pétrole
(la Russie, l‟Arabie Saoudite, l‟Iran) et de concurrents européens, notamment l‟Espagne et l‟Italie, qui
détiennent respectivement 10,1% et 6,5% des parts de marchés.

Le premier client du Maroc est la France, puisqu‟elle représente 23% de ses exportations. Les produits
principalement concernés sont le textile, les composants électriques et électroniques et les produits
agroalimentaires (80% des achats de la France).

Produits Importations Produits Exportations


Composants électroniques 7,20% Vêtements confectionnés 15,90%
Blé 5,60% Composants électroniques 15,60%
Machines et appareils divers 3,60% Fils et câbles pour l‟électricité 10,50%
Voiture de tourisme 3,30% Articles de bonneterie 10,10%
Fils et câble pour l‟électricité 2,70% Tomates fraîches 4,60%
Gaz de pétrole et autres Engrais naturels et chimiques 3,20%
2,60%
hydrocarbures
Légumes frais, congelés ou
Appareils de coupure 2,70%
2,60% en saumure
électrique
Fruits frais, congelés ou en
Produits chimiques 2,40% 2,40%
saumure
Médicaments 2,30% Chaussures 2,10%
Voitures industrielles 2% Conserves de légumes 1,50%
Matières plastiques Poissons en conserve 1,40%
1,90%
industriels

On dénombre plus de 750 filiales françaises implantées au Maroc et plus de 340 sociétés à capitaux français
ou détenues par une personne physique de nationalité française. La quasi-totalité des entreprises du CAC 40
et des grands groupes français sont présents dans le pays.

PRINCIPAUX INDICATEURS
Population : 31,5 millions d‟habitants
PIB : 688 Mds de DH, soit environ 61 Mds d‟€ (2008)
Taux de croissance : 5,6 % (2008), entre 3,5 % et 5 % (prévision 2009)
Taux d'inflation : 3,9 (2008), 2 % (prévision 2009)
Exportations vers la France : 35,2 Mds de DH (2008), 19 Mds DH (à fin août 2009)
Importations de France : 50,1 Mds de DH (2008), 25,9 Mds DH (à fin août 2009)
Position de la France : 1er fournisseur, 1er client, 1er bailleur de fonds, 1er investisseur
IDE : 32,525 Mds DH (2008), 15,25 Mds DH (à fin août 2009)
Taux de change (au 1er juin 2010) : 1 € = 11 dirhams environ

N°89 38/47 Juin 2010


III - LES SECTEURS PORTEURS DU MARCHÉ MAROCAIN
Les opportunités pour les entreprises françaises
Les différents programmes de développement lancés par le Maroc offrent de nombreux relais de croissance
pour les sociétés françaises. Parmi ceux-ci figurent notamment :

 Le secteur industriel : automobile, aéronautique, agroalimentaire, électronique, industrie mécanique


 Le secteur touristique
 Le secteur agricole
 Le secteur du transport
 Le secteur du BTP
 Le secteur énergétique : les énergies renouvelables et le développement durable

Zoom sur les principaux programmes de développement

a. NOUVELLE STRATEGIE INDUSTRIELLE – PLAN EMERGENCE

La stratégie industrielle marocaine a été lancée en 2005. Cette


stratégie volontariste, baptisée « plan Emergence », ambitionne de
redynamiser l‟économie marocaine et se base sur deux piliers
essentiels. D‟une part le renforcement et la redynamisation du tissu
industriel marocain ainsi que son accroissement concurrentiel et
d‟autre part une politique volontariste orientée vers de nouveaux
secteurs prometteurs pour lesquels le Maroc dispose d‟avantages
compétitifs. Ainsi, sept secteurs considérés comme stratégiques et
porteurs ont été ciblés. Orientés vers l‟export, ces sept moteurs de
croissance devraient représenter 70% de la croissance industrielle
au Maroc à partir de 2015, doper la croissance annuelle du PIB de
1,6% (soit 90 Mds DH additionnels) et créer 400 000 emplois.

Offshoring : Positionnement sur le nearshore francophone et hispanophone – Ambitions : + 100 000 emplois
+ 15 Mds DH en VA (1.3 Mds €).
Automobile : Création d‟une base industrielle autour d‟un tissu d‟équipementiers – Ambitions : + 70-80 000
emplois - +10 Mds DH en VA (900 millions €).
Electronique : Focalisation sur l‟électronique de spécialité et intégré – Ambitions : + 10 000 emplois - +5
Mds DH en VA (450 millions €).
Transformation des produits de la mer : Valorisation industrielle et commerciale des pélagiques et
développement des produits congelés – Ambitions : 35 000 emplois - + 3 Mds DH en VA (270 millions €).
Aéronautique : Offre intégrée – Ambitions : + 10 000 emplois - + 3 Mds DH en VA.
Textile et cuir : Repositionnement sur le fast fashion et co-traitance – Ambitions : 50 000 emplois - + 5 Mds
DH en VA.
Agroalimentaire : Développement de 8 à 10 filières à fort potentiel autour de projets intégrés – Ambitions :
6 000 emplois - + 5 Mds DH en VA.

La création de zones et plateformes industrielles dédiées, un cadre incitatif attrayant ainsi qu‟un programme
de formation intégré, spécialement conçus pour accélérer le développement de ces branches viennent
renforcer la politique industrielle marocaine.

b. LE SECTEUR TOURISTIQUE – VISION 2010

Erigé en priorité nationale dès 2001, le secteur du tourisme, dans le


cadre de la « Vision 2010 », ambitionne d‟attirer 10 millions de touristes
d‟ici 2010 et de hisser la capacité nationale à 230 000 lits. Les
investissements devraient atteindre plus de 9 Mds d‟€ pour
l‟aménagement d‟infrastructures hôtelières, d‟animation et de stations
balnéaires. Ces dernières seront mises en place dans le cadre du « plan
Azur » avec la réalisation de six complexes et la création de 120 000 lits
dont 85 000 lits hôteliers. Malgré l‟avancée de certains projets, le
programme dans son ensemble accuse un certain retard.

N°89 39/47 Juin 2010


Pour mener à bien le programme de développement du tourisme, le Maroc a signé un accord avec l‟UE
permettant l‟ouverture de son ciel. Par ailleurs, le Maroc souhaite également développer son tourisme interne
dans le cadre du plan « Biladi » en créant une capacité d‟hébergement minimale de 30 000 lits dont 11 000
lits en villages vacances familiaux et résidences touristiques et 19 000 lits en campings pour un
investissement de 270 à 370 MDH (24.4 à 33.4 millions €) par station.
Enfin, pour stimuler le tourisme urbain, le plan « Mada In » a permis la création des PDRT (programmes de
développements régionaux touristiques), contrats liant le gouvernement, une région, les collectivités et CRT
(conseil régional du tourisme) sur dix ans.

c. LE SECTEUR AGRICOLE – PLAN MAROC VERT

Le Maroc reste fortement dépendant du secteur agricole qui


contribue pour 11 à 18 % du PIB selon les années. Le plan « Maroc
Vert » prévoit de faire de l‟agriculture un pilier de l‟économie
marocaine, avec l‟augmentation du niveau de production de
certaines cultures (olives, agrumes, maraichage et fruits), pour
arriver à un PIB de 100 Mds de DH (9 Mds €) d‟ici dix ans.
Le plan vise une agriculture moderne et compétitive, tant dans les
productions que dans les industries agroalimentaires. Il vise
également à accompagner la petite agriculture à travers
l‟intensification et la professionnalisation des petites exploitations
agricoles dans les zones rurales difficiles pour valoriser les produits
du terroir.
Afin de renforcer ces projets, le plan s‟appuie sur la refonte du cadre sectoriel, relative notamment aux
politiques de l‟eau, du foncier et de l‟organisation interprofessionnelle.
Au total, le programme, prévoit la création d‟un million d‟entreprises, à travers 1 500 projets touchant
1 400 000 agriculteurs. Une enveloppe de 50 Mds de DH (4.5 Mds €) lui est consacrée, en plus de l‟appoint du
fonds Hassan II et d‟investissements privés.

d. GRANDE DISTRIBUTION - PLAN RAWAJ

Le plan Rawaj est un plan d‟action pour la grande distribution doté


d‟un budget de 39 millions de dirhams (3.5 millions d‟euro). Il se
décline en deux axes majeurs : le premier cherche à assurer au
consommateur l‟accès à l‟offre de produits et le second vise à
accompagner les acteurs du commerce dans leur développement. En
ce qui concerne le petit commerce, le plan propose de remédier au
déficit constaté en techniques modernes de vente et de gestion et de
mettre en place un système de labellisation afin d‟améliorer la qualité
du service. Pour ce qui est de la grande et moyenne distribution, il
s‟agit de pallier le manque de personnel qualifié et le prix trop élevé
du foncier qui entravent le développement de ce type de surface ainsi
que l‟absence de normes rigoureuses dans le secteur des produits
frais.
Par ailleurs, en plus de certaines mesures telles que l‟amélioration des supply-chain (fournisseur, distributeur,
détaillant), le développement de plates-formes logistiques et l‟amélioration des conditions
d‟approvisionnement en produits frais, le plan prévoit de doubler, d‟ici 2012, la superficie et le nombre
d‟employés dans les grandes et moyennes surfaces, le nombre de points de vente de commerces en
réseaux et enfin le nombre de projets pour les nouveaux modèles de commerces (malls, outlets et galeries
marchandes).

N°89 40/47 Juin 2010


e. LE SECTEUR AGROALIMENTAIRE

Le secteur agroalimentaire occupe une place très importante dans


l‟économie marocaine : il contribue au PIB industriel à hauteur d‟un
tiers et au PIB national à hauteur de 8%.
Le plan Emergence prévoit notamment le développement de huit à
dix filières à haut potentiel à travers le renforcement des filières
existantes telles que les fruits et légumes, les corps gras, l‟huile
d‟olive, les agrumes d‟une part et d‟autre part l‟émergence de
nouvelles filières à valeur ajoutée telles que le bio et les plats
cuisinés. Cela se fera par le biais de projets intégrés tels que les
pôles « Agro » ou « Agrotech » dans les principales régions agricoles
du Maroc.
La première expérience est en cours de réalisation à Meknès. Une deuxième agropole, destinée
principalement à la production des agrumes, est lancé à Berkane. Une troisième est en préparation à Béni
Mellal et d‟autres régions devraient suivre.Le plan devrait permettre la création de 6 000 emplois dans le
secteur ainsi que l‟augmentation de 5 millions de dirhams de valeur ajoutée. En outre, il est prévu de
renforcer l‟industrie des conserves de poissons via la création de plates-formes régionales de transformation
dans les régions d‟Agadir, de Dakhla et de Laâyoune.
Le volontarisme des pouvoirs publics marocains pour moderniser le secteur agroalimentaire ouvre des
perspectives intéressantes. En amont, l‟offre du marché des équipements agroalimentaires, aujourd‟hui
technologiquement limitée, présente une marge de croissance non négligeable. Enfin, il convient de souligner
que bien qu'étant un pays à vocation agricole et maritime, le Maroc reste toutefois partiellement dépendant
en termes de besoins alimentaires. A l‟importation, il existe notamment un potentiel pour les produits
agroalimentaires à forte valeur ajoutée.

f. PLAN HALIEUTIS 2020 – INDUSTRIE DE LA PECHE

L'industrie de la pêche demeure un des piliers de l'économie


marocaine. Le nouveau plan vise à augmenter les exportations qui
devraient atteindre, à l‟horizon 2020, 2,13 milliards d'euros contre 820
millions en 2007. La contribution du secteur au PIB devrait passer de
1.4 milliard à 2.1 milliards d‟euros.
Quant aux emplois directs, ils devraient atteindre 115 000 contre
61 650 actuellement. Le gouvernement prévoit d‟investir 9 milliards de
dirhams (914 millions d‟euros) pour la mise en place des sections
industrielles à Tanger, ainsi que dans les ports du Sud d'Agadir et de
Laâyoune-Dakhla.
Il convient enfin de souligner qu‟une des composantes majeures du plan Halieutis réside dans le
développement de l'aquaculture en vue de résoudre le problème de la surpêche. Une installation d'aquaculture
sera inaugurée à Ras El Ma en 2010 et devrait permettre la production de 40 000 écrevisses par an.

g. LE SECTEUR ENERGETIQUE

Pauvre en énergie fossile, le Maroc importe 97% de ses


approvisionnements en énergie pour satisfaire les besoins grandissants
de son économie et de sa population (+ 8% par an en moyenne). Près
de 70% de l‟électricité que le pays consomme est produite à base de
charbon et de fuel importés. Les autorités marocaines ont ainsi porté
leur choix sur une diversification des sources et des ressources. Selon
leur faisabilité économique et technique, l‟électronucléaire, les centrales
aux schistes bitumeux, l‟éolien, le solaire de puissance, le gaz et la
biomasse occuperont une place importante dans le bouquet électrique
au Maroc d‟ici 2030.
Ainsi, dans le cadre de la stratégie énergétique du pays, ce sont plus de 90 Mds DH qui seront investis d‟ici
2015. Déjà un grand projet de production électrique d‟origine solaire dans la région d‟Ouarzazate a été
présenté en novembre 2009. Le montant des investissements s‟élève environ à 70 Mds DH (6.3 Mds €) de
dirhams pour une production escomptée de 500 mégawatts. Il est prévu à l‟horizon 2020 la réalisation de 4
autres sites à Laayoune, Boujdour, Tarfaya et Aïn Beni Mathar. A terme, ce projet s‟étendra sur une superficie
de 10 000 hectares pour une production de 2 000 mégawatts.

N°89 41/47 Juin 2010


h. LES TIC - MAROC NUMERIC 2013

Le nouveau plan de développement pour les technologies de


l‟information et de la communication a été officiellement présenté
le 10 octobre 2009. Il vise à positionner le Maroc comme un hub
technologique régional et à faire des technologies de l‟information
un vecteur du développement humain ainsi qu‟une source de
productivité pour les autres secteurs économiques et pour
l‟administration publique. Plus concrètement, Maroc Numeric 2013
doit générer à l‟horizon 2013 un PIB additionnel direct de
7 milliards de dirhams (630 millions €) et un PIB additionnel
indirect de 20 milliards de dirhams (1.8 Mds €). Ce plan doit aussi
permettre de passer de 32 000 emplois pour le secteur en 2008 à
52 000 emplois en 2013.
Quatre priorités stratégiques ont été définies : l‟accès à Internet, l‟e-gouvernement, l‟informatisation des
entreprises et enfin le développement de l‟industrie des TIC.
La modernisation des secteurs publics et privés voulue par le gouvernement marocain est conditionnée par
l‟investissement dans les TIC. Dès lors, ce secteur représente un potentiel de croissance non négligeable,
aussi bien à travers la mise à niveau des PME et l‟introduction des TIC au sein de certaines entreprises qu‟à
travers la mise à niveau de l‟administration et des collectivités locales.

i. INFRASTRUCTURE ET TRANSPORT

L‟un des axes majeurs de développement du Maroc vise le renforcement


et le développement de ses infrastructures : autoroutes (400 km entre
2008 et 2012), routes (construction de 2 000 km par an d‟ici 2010),
aéroports, ports (Tanger Med, Tanger Med II). Pour ce faire, le
gouvernement envisage un renforcement de ses investissements entre
2008 et 2012. Au total plus de 11 mds d‟€ seront consacrés à ces
projets. Par ailleurs, dans le but de désengorger les principales villes du
pays, 13 nouvelles villes verront le jour. Le pays a également lancé sa
ligne à grande vitesse, dont la première phase reliant Casablanca et
Tanger s‟achèvera en 2013.
Enfin, plusieurs villes à l‟instar de Casablanca et Rabat ont d‟ores et déjà lancé les travaux de construction de
leur tramway.

N°89 42/47 Juin 2010


IV - LA CHAMBRE FRANÇAISE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU
MAROC
La Chambre Française de Commerce et d‟Industrie du Maroc (CFCIM) est une association de droit marocain à
but non lucratif, crée en 1913, dont le rôle est de promouvoir le développement des relations commerciales
entre la France et le Maroc. Présente sur l‟ensemble du territoire marocain grâce à ses délégations régionales
dans les principales villes du Royaume, elle compte plus de 3 400 entreprises adhérentes, tous secteurs
d‟activité confondus. La CFCIM dispose également d‟un bureau permanent à Paris. Par ailleurs, la CFCIM
assure, pour le compte d‟UBIFRANCE, l‟appui commercial aux entreprises françaises qui souhaitent s‟implanter
et exporter.

Les métiers de la CFCIM s‟articulent autour de 4 pôles :

 Informer : information ciblée sur mesure, dossiers thématiques, sectoriels et enquêtes, listes
sectorielles de contacts professionnels, revue de presse quotidienne électronique, publications CFCIM-
UBIFRANCE (S‟implanter au Maroc, L‟essentiel d‟un marché, guides répertoires sectoriels), forums et
rendez-vous techniques, forums en régions, conjoncture (revue mensuelle de la CFCIM), opportunités
d‟affaires, renseignement de notoriété.

 Conseiller : cellule d‟accueil et d‟appui à l‟investisseur, domiciliation physique et accueil de VIE, aide
au recrutement, assurance rapatriement, assurance santé recouvrement de créances à l‟amiable,
domiciliation postales, assistance à la présentation de visas d‟affaires, location de bâtiments et terrains
industriels.

 Développer : prospection au Maroc (test sur l‟offre, programme personnalisé de rendez-vous


d‟affaires, études de marchés sur mesure), prospection en France et à l‟étranger, organisation de
salons professionnels (France Expo, Med-Allia, Kimia, Interagro, Marocotel, etc…).

 Former : Ecole Française des Affaires (formation Bac +2 en commerce et gestion), formation continue,
programme CFCIM-ESC Toulouse (bachelor, master, MBA), formation à distance (CFCIM-CNAM).

V - LES ACTIONS DE LA CFCIM


Journées pays/Missions collectives
Notre Chambre organise, en partenariat avec les CCI de France, des journées de présentation du Maroc
destinées aux opérateurs français de chaque région. Ces journées peuvent déboucher sur des missions
collectives au Maroc, la CFCIM organisant alors une série de rendez-vous ciblés en B-to-B avec des opérateurs
marocains. Pour plus d‟informations, contactez la CCI de votre région.

Colloque énergies renouvelables 14 juin 2010, Casablanca


Ce colloque « énergies renouvelables », organisé par la Chambre Française de Commerce et d‟Industrie du
Maroc et Ubifrance, donne l‟opportunité aux entreprises françaises de présenter leurs savoir-faire et de
bénéficier de rencontres collectives et individuelles avec des décideurs locaux.

Le Maroc bénéficie d’un environnement porteur à l’implantation d’énergies renouvelables,


notamment grâce à un taux d‟ensoleillement et une vitesse de vent très favorables. Le secteur est en
pleine évolution et source d’opportunités avec, entre autres, des projets comme EnergiPro pour l‟éolien
et le programme solaire du MASEN concernant les villes de Ouarzazate, Aïn Béni Mathar, Laayoune, Boujdour
et Tarfaya.
Le gouvernement marocain a pris des engagements durables et forts sur le sujet des ENR. En
novembre 2009, le Maroc a présenté son Plan Solaire d‟un investissement de 70 milliards de dirhams (environ
7 milliards d‟euros) et en mars 2010, la Ministre de l‟Energie, des Mines, de l‟Eau et de l‟Environnement, Mme
Benkhadra, a présenté devant Jean-Louis Borloo, les acteurs institutionnels et professionnels français, les
projets majeurs de ce plan.
Le colloque associe des sessions plénières et collectives de présentation du marché marocain, de ses
opportunités, des projets en cours et à venir. Un programme de rendez-vous personnalisés avec des
partenaires ciblés. Des ateliers thématiques spécifiques et des évènements Networking.

Contact : Nathalie Rocamora - nrocamora@cfcim.org

N°89 43/47 Juin 2010


CFIA Maroc : 29 septembre – 2 octobre 2010
Le 2ème Carrefour des Fournisseurs de l‟Industrie Agroalimentaire, organisé par la CFCIM du 29 septembre au
2 octobre 2010, est une opportunité unique de se positionner sur les différents marchés du Maghreb, de
rencontrer de nouveaux clients de qualité désirant optimiser leurs productions dans une région de plus en plus
pointue au niveau agroalimentaire.
La CFCIM regroupe tous les secteurs intervenant dans la transformation des produits agroalimentaires :
bureaux d‟étude, ingénierie, équipements, process, manutention, hygiène, sécurité, étiquetage, emballages,
ingrédients, etc.

Contact : Karim Adil - kadil@cfcim.org

France Expo 2010 : 10-13 novembre 2010


Evénement professionnel français au Maroc, le salon France Expo présente les technologies et savoir-faire
régionaux dans tous les secteurs. Une opportunité exceptionnelle pour atteindre de nombreux objectifs dans
un pays à fort potentiel de développement et où la France dispose d‟une excellente image et d‟une présence
économique importante. 10 000 visiteurs sont attendus pour cette 5e édition, mais aussi 350 exposants, 9000
m2 d‟expositions, des tables rondes et conférences thématiques, une importante couverture médiatique et
des formules de participation intéressantes.

Contact : Karim Adil - kadil@cfcim.org

Le Centre de médiation de la CFCIM


Lancé en janvier 2010, le Centre de médiation de la CFCIM est désormais opérationnel. La CFCIM dispose
donc d‟un instrument efficace de règlement des litiges à l‟amiable au profit de ses 3500 entreprises
adhérentes et de leurs partenaires. Fruit d‟un partenariat avec le Centre de médiation et d‟arbitrage de Paris
(CMAP), leader français en matière de résolution alternative des conflits commerciaux, ce Centre dispose de
médiateurs agrées et a commencé à traiter ses premiers dossiers.
Afin de familiariser les chefs d‟entreprise et leurs conseils, les avocats et experts-comptables, la CFCIM a édité
un guide médiation intitulé « Résoudre autrement vos conflits ». Ce guide leur permet de déceler les
avantages de la médiation et d‟en cerner la différence avec l‟arbitrage ou l‟expertise.

Contact : Dominique Brunin - dbrunin@cfcim.org

N°89 44/47 Juin 2010


Parc industriel d’Ouled Salah
La CFCIM, en partenariat avec l‟Etat marocain, a lancé la construction d‟un nouveau parc industriel à Ouled
Salah, dans la région de Casablanca. Le projet prévoit la location de longue durée de terrains et de bâtiments
industriels ; la création d‟une structure de gestion qui s‟occupe de réaliser et d‟entretenir les infrastructures ;
la création d‟un guichet unique pour accompagner les investisseurs dans leurs démarches administratives. Les
retombées socio-économiques d‟un tel projet sont considérables pour la collectivité :
 Implantation de 150 entreprises industrielles
 Création de 7000 à 8000 emplois directs
 Création de 4000 emplois indirects
 Investissement total de 3 Milliards de Dirhams, dont la moitié en IDE
 Production d‟un flux financier important pour la commune, issu des taxes payées par les
industriels et par les dividendes perçues

Le lancement des travaux d‟équipement du Parc devraient démarrer au mois de juin 2010. La livraison des
premiers lots se fera à partir de mai 2011.

VI - QUELQUES CONSEILS POUR UNE ENTREPRISE SOUHAITANT


APPROCHER LE MAROC
Liens naturels
Les liens historiques rapprochant la France et le Maroc, ainsi que la langue, la proximité géographique et
culturelle, sont autant de facteurs avantageux permettant la facilité des échanges entre entreprises
françaises et marocaines.
Néanmoins, il est important de noter que les attentes des acteurs économiques marocains évoluent et
s‟orientent vers une culture de résultats, à savoir :
 des produits, solutions et services innovants à forte valeur ajoutée
 une expertise métier et des références
 une approche commerciale efficace et réactive
 une politique de prix adaptée
 des produits et des services adaptés au marché
 une relation de partenariat « gagnant-gagnant »
 un transfert de technologie
 une stratégie commune pour accéder à d‟autres marchés, notamment africains
 un engagement sur les résultats
 une présence locale souhaitée.

Relations humaines
Les relations humaines sont essentielles au Maroc et peuvent être la base d‟un bon partenariat. Une
présence régulière soutenue par une expertise sera fortement appréciée. Néanmoins, la patience, la
persévérance, la prudence sont essentiels pour toutes négociations. Par ailleurs, une grande partie des
entreprises fonctionne de manière patriarcale ainsi, le centre décisionnaire demeure du ressort du directeur
général ou du propriétaire de la société.

N°89 45/47 Juin 2010


VII – TÉMOIGNAGES D’ENTREPRISES IMPLANTÉES AU MAROC
Comment pénétrer le secteur industriel marocain et aborder les partenaires adéquats ?

Pascal PIVETEAU, Directeur de l’entreprise SADENA

« J‟avais besoin du soutien, de la connaissance et de l‟expertise de la CFCIM »

Pouvez-vous nous présenter brièvement votre entreprise ?


La société s‟appelle Sadena, elle faisait partie à l‟origine du groupe Arcelor et opère dans le secteur de la
découpe des métaux et le négoce des aciers en France. Ses activités ont démarré en 1948, pour devenir un
acteur important sur le marché français. Sadena, c‟est 23 millions d‟euros de chiffre d‟affaires et une équipe
de 90 personnes. Mais en 2008 nous avons connu une crise sans précédent en France, qui a fait baisser nos
activités dans des proportions très importantes.

C’est ce qui vous a poussé à vous installer à l’étranger ?


Pas seulement. J‟étais déjà sur une problématique de production sur une zone autre que la France. Après
avoir prospecté sans résultats en Europe de l‟est, je me suis intéressé aux opportunités offertes par le marché
marocain. Fin 2008, j‟ai donc décidé d‟engager une mission de prospection avec l‟aide de la Chambre
Française de Commerce et d‟Industrie du Maroc. La CFCIM a diligenté une étude sur l‟ensemble de mon
secteur, en amont et en aval, à savoir les clients, les fournisseurs et les concurrents. Ne connaissant pas le
Maroc sur le plan industriel, j‟avais besoin du soutien, de la connaissance et de l‟expertise de la CFCIM. En
arrivant dans le Royaume, je ne savais pas encore que j‟allais m‟associer avec un groupe marocain. Sur trois
jours, j‟ai pu réaliser au moins une dizaine de rendez-vous. L‟un d‟eux, distributeur d‟acier, souhaitait
apporter de la valeur ajoutée à ses produits grâce à la découpe des métaux.

Comment vous êtes-vous dirigé vers la CFCIM ?


Je travaille déjà avec la CCI de Lyon et avec différentes CCI Françaises à l‟étranger, notamment en Pologne et
en Slovaquie, ce qui me permet de gagner du temps. En France nous n‟avons pas les moyens ni le personnel
pour chercher les adresses, contacter les gens, voir l‟adéquation entre ce dont on a besoin et ce que les
entreprises marocaines peuvent proposer. Un autre avantage de la CFCIM, c‟est la crédibilité des rendez-vous.
Quand vous arrivez au Maroc, vous êtes présentés par la CFCIM donc vous êtes crédibles, bien introduits. Si
vous arrivez par vous-même, c‟est un peu plus compliqué. Et puis il y a l‟expérience, l‟expertise de la CFCIM,
que nous n‟avons pas.

Quel premier bilan tirez-vous de cette expérience ?


C‟est un bilan extrêmement positif : dès le premier rendez-vous j‟ai rencontré les bons associés. Ils sont très
structurés, très organisés, et notre association, qui s‟est faite en juillet 2009, prend forme au fil du temps.
C‟est un peu plus long que prévu parce que nous avions des recrutements en cours et des délais techniques
qui ne nous permettaient pas d‟aller plus vite, mais aujourd‟hui, nous avons noué beaucoup de contacts avec
des clients et des fournisseurs. C‟est une opération qui promet un vif succès.

Quels conseils pourriez-vous donner à un entrepreneur qui souhaite s’installer au Maroc ?


Ce qui est extrêmement important, c‟est d‟avoir une étude préliminaire. Dans le cadre de mon association, il a
fallu encore un an avant de m‟associer à ce groupe marocain. Cette association est le fruit d‟un long travail
d‟études. Donc pour ceux qui sont désireux de s‟implanter au Maroc, il est essentiel de passer du temps à
l‟étude et de se faire accompagner, notamment par des structures telles que la CFCIM. Sinon, vu que vous
n‟avez pas la connaissance très précise du terrain et de la spécificité du pays, vous risquez de faire des
erreurs qui coûtent cher. Je vois l‟avenir au Maroc positivement. C‟est un pays en croissance, qui ne demande
qu‟à progresser, qui a envie de réussir son développement économique. Il faut également être attentif au
choix de ses futurs partenaires, être patient et ne pas perdre de vue ses objectifs. Les études préliminaires
(études de marchés, validation produits-marché) sont, en ce sens, très importantes. Passer par la CFCIM est
un élément capital pour mener à bien son projet.

N°89 46/47 Juin 2010


Créer une filiale au Maroc pour accompagner ses partenaires

Thierry STALIN, Directeur d’ECI INGENIERIE

« Il faut faire preuve de patience »

Quel votre secteur d’activité ?


La société ECI Ingénierie est une société d‟études et d‟ingénierie industrielle spécialisée dans les secteurs
suivants : Chimie, Pétrochimie, Energie et Industries diverses.

Quel était votre situation sur le marché français avant votre implantation ?
Implantée en Haute-Normandie, notre société effectue 70% de ses activités sur la vallée de la Seine entre
Paris, Rouen et Le Havre. A travers un contrat-cadre, notre société intervient également sur des projets
d‟ingénierie en France et au Benelux.

Pourquoi avoir choisi de développer votre activité dans un pays étranger ?


ECI Ingénierie intervient en France auprès de grands comptes comme Total, Lafarge, Wartsila, Sanofi Aventis,
BASF, Bayer. Les accords de prestations de services que nous avons avec ces clients nous ont amené à
réfléchir et à nous organiser afin de les accompagner dans leurs projets de développement dans la région de
l‟Afrique centrale (CEMAC) et au Maroc.
Après une étude de marché que nous avons réalisé auprès d‟un cabinet, nous avons pris la décision d‟ouvrir
un bureau à Casablanca afin de développer nos services auprès des industriels de la région du Grand
Casablanca, de Rabat,...

Pourquoi et comment avez-vous fait appel à la CFCIM ? En quoi a-t-elle bien répondu à vos
besoins ?
Nos premières démarches de prospection sur le Maroc ont été initiées à partir de missions collectives
organisées par la CCI International-Normandie avec la CFCIM comme support local. Nous avons ensuite
contacté la CFCIM à Casablanca afin de poursuivre nos prospections : contact et support administratif aux
entreprises.

Aujourd’hui, quel bilan tirez-vous de cette expérience ?


Après 18 mois d‟implantation, nous avons réalisé un travail important de prospection et de présentation de
nos activités auprès des principaux acteurs industriels sur le Maroc. Nous avons identifié un certain nombre de
projets qui permettraient de pérenniser et développer notre structure sur Casablanca. Le développement de
cette filiale est conforme par rapport au prévisionnel et à nécessiter des correctifs par rapport à notre
business plan.

Quels conseils donneriez-vous à un entrepreneur français désireux de s’implanter dans ce pays ?


Faire preuve de patience, prendre en compte le relationnel et les réseaux qui sont importants dans la
démarche commerciale. Les premiers résultats sont attendus dans un délai approximatif de 2 ans.

Pour plus d’informations, contactez :


Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc
Adresse : 15 avenue Mers Sultan 20130 CASABLANCA - Maroc
Tel : (+212)5.22.20.90.90 - Fax : (+212).5.22.20.01.30
@ : cfcim@cfcim.org - WebSite : www.cfcim.org

Notre Bureau à Paris


Faïza Hachkar
46, avenue de la Grande Armée - 75017 Paris
Tel : 00 33 1 40 69 37 87 - @ : fhachkar@cfcim.org

N°89 47/47 Juin 2010

Anda mungkin juga menyukai