CORRIGE
dbyi
= μ 0 jωε~i e zi ( c )
dx
3. On dérive (c) par rapport à x avant de reporter dans cette équation (a)
puis (b); il vient après simplifications:
2
d byi
+ η byi + μ 0 ω ~
2 2
2
εi byi = 0
dx
k 2 = −η − ω μ 0 ~
2 2 2
ε2
Concours Centrale-Supélec P’ 9
Les ondes devant s'atténuer de part et d'autre de la surface, on imposera by1 nul si
x → -∞ et by2 nul si x → +∞ donc:
D1 = C2 = 0
d'où les expressions des champs magnétiques:
k1x − ηz jϕ1
B 1 = B1e e e uy
− k2 x − ηz jϕ 2
B 2 = B2e e e uy
où ϕ1 et ϕ2 sont des phases a priori arbitraires.
B 2 = B2 cos( ωt − β 2 x − βz + ϕ2 ) e
− α x − αz 2
e uy
ηB2 − k x − ηz jϕ
Ex 2 = e 2 e e 2
~
μ jωε
0 2
− k 2 B2 − k2 x − ηz jϕ2
Ez 2 = e e e
μ jωε~
0 2
⎝ σ ⎠ ⎝ ω⎠
mais à l'ordre de l'approximation déjà effectuée:
ε 0ω θ σ ε
= << 1 et = ε 0 r >> ε 0
σ εr ω θ
c'est-à-dire:
2
k1 = jσωμ 0
et puisque Re[k1] > 0, on aura enfin:
1+ j
k1 =
a
1 −1
α1 = = 23,8 m = β1
a
θ −2 −1
α2 = = 119
, 10 m = −β2
aε r
3 2
−1 β 0a −4 −1
β = β 0 = 0,75 m α= = 190
, 10 m
4
La valeur 1/a était prévisible car a est l'épaisseur de peau dans le milieu conduteur
ohmique (1). Le signe négatif montre que l'amplitude du champ magnétique dimi-
nue dans l'eau lors de la propagation vers les grandes profondeurs.
k 2 ⋅ k′2 = 0
et dans ce milieu (non conducteur), les (SEA) et les (SEP) sont orthogonales; dans
ce milieu, l'atténuation et la propagation se font dans des directions orthogonales.
SEA
SEP
k
2
air
eau
k
1
7. On calcule successivement:
Concours Centrale-Supélec P’ 13
ηB0 k x − ηz k * x − η* z kB k x − ηz k * x − η* z
E1 ∧ B 1 * = e 1 e B0 e 1 e uz − 1 0 e 1 e B0e 1 e ux
~
μ 0 jωε1 μ 0 jωε~1
car (ez)* = ez*; d'autre part ez ez* = e2Im[z] d'où:
2
( )
B0 2α x −2αz
E1 ∧ B 1 * = e 1 e ηuz − k1ux
μ jωε~
0 1
On calcule alors:
⎡ η ⎤ ⎡ ηω ⎤ αω
Re⎢ ⎥ = Re⎢ ⎥ =
~
⎢⎣ j ε1 ⎥⎦ ⎣ σ ⎦ σ
et de même:
⎡k ⎤ αω
Re⎢ 1 ⎥ = 1
⎢⎣ j~
ε1 ⎥⎦ σ
d'où le vecteur de Poynting demandé:
2
( αuz − α1ux )
B0 2α1x −2αz
P1 = 2
e e
2μ 0 σ
0
soit, tous calculs faits:
2
B0 βL −2αz
ϖz2 = 2
e
4 μ 0ε 0 ωα 2
10 On calcule de même:
2 0 L
B0 α
ϖ z1 = ∫∫ P 1 ⋅ uz dydx = 2
2μ 0 σ −∞
e ∫ 2α1x
∫
dx dy e
−2αz
0
soit, tous calculs faits:
2
B0 αL −2αz
ϖ z1 = 2
e
4 μ 0σα1
16
R= 6 6
a β0
Problème II
II. A. 1. Un gaz parfait est un gaz fomé de molécules sans interactions intermolé-
culaires.
A basse densité, les molécules se heurtent moins souvent et l'effet des éventuelles
interactions est moins sensible; il y a donc moins d'interactions et le gaz se rap-
proche d'un gaz parfait.
3 Une molécule sera heurtée par une autre si le paramètre d'impact b est
inférieur à 2r, où r est le rayon moléculaire:
r
b
Le libre parcours moyen A est le parcours moyen entre deux chocs. Dans un cy-
lindre de base σ, il y a donc en moyenne une seule molécule sur une longueur A:
N 1
=n=
V σA
d'où l'expression demandée:
1
A=
nσ
Le rayon atomique à prendre en compte est un peu plus grand que celui de l'hy-
drogène puisque la masse molaire est ici 4g.mol-1. On pourrait éventuellement tenir
compte de l'additivité des volumes des nucléons:
3 3
3 πr = 4 3 πa0 ⇒ r = 4a0 ≈ 85pm
4 4 3
donc on aura:
3RT
u=
M
c'est-à-dire qu'on pourra confondre u et la vitesse moyenne puisque:
u 3π
= = 1085
, ≈1
v 8
j n = −D grad n
j
n
S
n n+dn
x
x x+dx
A A
Pendant dt, le nombre de molécules de gaz qui traverseront S vers la droite est
donc égal à n dτ, où le volume dτ à considérer est celui d'un cylindre de base
égale à l'aire S de S et de hauteur v dt, où v est la vitesse des particules (on pourra
aussi bien prendre u que la vitesse moyenne).
Numériquement, on trouve:
D = 2 10-4m2.s-1
A très basse température, ces degrés de liberté de rotation sont gelés par l'aligne-
ment des molécules dans le solide.
E
p Prédominance des termes répulsifs à courte distance
(répulsion des noyaux et effet centrifuge)
r
0
r
Ep ( r ) ≈ U + (
⎟ r − r0 + ) ⎟ r −r
2 ⎟ 0
2
( )
dr ⎠r 2! dr ⎠
0 r 0
⎟ = 0 et ⎟ =k>0
dr ⎟⎠
2
dr ⎠r
0 r 0
donc aussi:
( )
E p r0 + x − U ≈ 21 kx
2
b = NA 43 π ( D2 ) 3
L'application numérique fournit:
b = 2,4mL
Par comparaison, le volume molaire sera de l'ordre de:
RT0
V0 ≈ = 24 L
p0
Problèmes corrigés de Physique 1995
Dans le modèle de J.J. Thomson, l'électron est une particule ponctuelle de charge
-e située dans une sphère uniformément chargée avec la charge +e dans un rayon
a; l'application du théorème de Gauss permet de déterminer le champ électrique
subi par l'électron:
er
E= 3
4 πa ε 0
Si on lui superpose un champ extérieur E0, l'électron se déplace jusqu'à la position
d'équilibre donnée par:
3
4 πa ε 0
E0 + E = 0 donc r = − E0
e
correspondant au moment dipolaire électrique:
3
p = −er = ε 0αE0 où α = 4πa
Plus généralement, la polarisabilité a pour ordre de grandeur le volume de la molé-
cule, soit ici avec un rayon d'une centaine de pm:
α = 5 10-30m-3
[( ) ]
1 2
E p = −p1 ⋅ E2 où E2 = 5
3 p2 ⋅ r r − p2r
4 πε 0 r
mais ici on prendra:
p 2 = p 0 et p1 = αε 0 E2
E p = −αε 0 ⎜⎜ 0
⎟
3 ⎟
⎝ 2πε 0 r ⎠
qui correspond bien à une force attractive de la forme:
2
3 p0 α
− gradE p = − 2 7 ur
2π ε 0 r
d'où l'expression demandée:
2
3 p0 α −78
A≈ 2
≈ 10 SI
2π ε 0
Concours Centrale-Supélec P’ 19