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LIVRE BLANC

Virtualisation des infrastructures : quelle maturité des


entreprises face aux enjeux des applications critiques ?
En partenariat avec Bull et VMware

Karim Bahloul Stéphane Krawczyk


Octobre 2010
IDC France 13, rue Paul Valéry 75116 Paris. Téléphone : +33.1.56 26 26 66 Fax : +33.1.56 26 26 70

INTRODUCTION
Ce livre blanc, réalisé par IDC pour le compte de Bull et de VMware, analyse la
maturité des grandes entreprises françaises en matière de virtualisation des
applications critiques et les enjeux qui y sont associés. Ce livre blanc repose sur une
enquête auprès de 100 entreprises et organisations publiques en France. Toutes les
entreprises interrogées représentent une base installée de 38 600 serveurs dont 73%
sont des serveurs x86 (28 170 serveurs) parmi lesquels 12 300 sont virtualisés.

 Premier constat : La virtualisation se généralise chez les grands comptes. ces


dernières années, les entreprises se sont de plus en plus orientées vers la
consolidation de leurs environnements grâce aux progrès des technologies de
virtualisation et de la conception même des systèmes. La virtualisation de
serveurs devient un environnement standard de déploiement des applications.

 La virtualisation évolue progressivement de la consolidation des infrastructures


vers une volonté d’améliorer la qualité de services en direction des utilisateurs.
Bien que le coût reste parmi les principales préoccupations, la disponibilité des
infrastructures est aujourd’hui au cœur des enjeux des entreprises et la
virtualisation reste un projet prioritaire.

 La portabilité des machines virtuelles constitue un véritable vecteur de la


démocratisation de la virtualisation. En effet, les machines virtuelles n'ont plus
uniquement pour vocation de "s'entasser" les unes au dessus des autres afin de
réduire le nombre de machines physiques utilisées (consolidation), elles
deviennent progressivement un moyen de rendre le système d'information plus
flexible, capable de rapidement s'adapter aux changements de contexte et aux
nouveaux besoins.

 Cependant la virtualisation des environnements critiques passe par une étape


indispensable de mesure de l'impact de la virtualisation sur les performances.
Pour véritablement tirer parti de l'ensemble des bénéfices associés à la
virtualisation, les entreprises devront avoir la certitude que les applications
critiques qu'elles souhaitent porter vers ces environnements virtualisés ne
souffriront pas d'une remise en cause de leur performance.

 Selon IDC, le développement d’un véritable écosystème autour de la


virtualisation des environnements critiques (conseil, accompagnement,
intégration et déploiement) associé à l’évolution des technologies de
virtualisation (matériel et logiciel) permet d’adresser les problématiques relatives
à la virtualisation de ces environnements critiques.
SOMM AIRE

Introduction 1

Objectifs et méthodologie 1
Objectifs .................................................................................................................................................... 1
Méthodologie ............................................................................................................................................ 1

L a v i r t u a l i s a t i o n d e s e r ve u r s , e n v i r o n n e m e n t s t a n d a r d d e d é p l o i e m e n t d e s
applications ? 2
Une phase de changement ....................................................................................................................... 2
La virtualisation se généralise chez les grands comptes .......................................................................... 2
La virtualisation devient l'environnement standard de déploiement des applications ............................... 4

Virtualisation : De la consolidation des infrastructures à l'amélioration de la


qualité 5
Des infrastructures encore coûteuses et difficiles à administrer ............................................................... 5
La disponibilité des infrastructures, au cœur des enjeux .......................................................................... 6
La virtualisation reste un projet prioritaire ................................................................................................. 7
La portabilité des machines virtuelles, vecteur de la démocratisation de la virtualisation ......................... 9

V i r t u a l i s a t i o n e t a p p l i c a t i o n s c r i t i q u e s : u n n o u ve a u p a r a d i g m e 11
Applications critiques et virtualisation de serveurs : où en sont les entreprises ? ..................................... 11
La performance des applications critiques, véritable levier de la virtualisation ......................................... 13
Une étape indispensable : mesurer l'impact de la virtualisation sur les performances ............................. 14

Conclusion/Recommendations 17

©2010 IDC
OBJECTIFS ET METHODOLOGIE

Objectifs
Ce Livre Blanc est la première édition d'un observatoire réalisé par IDC en
collaboration avec Bull et VMware sur la maturité des grandes entreprises françaises
en matière de virtualisation des applications critiques.

Il souhaite répondre à quatre objectifs concrets :

 Réaliser un état des lieux sur la maturité des grands comptes vis-à-vis de la
virtualisation

 Mesurer la propension des entreprises de plus de 1000 salariés à virtualiser


des infrastructures supportant les applications critiques

 Identifier les workloads associés à la virtualisation

 Mesurer l’évolution des freins et des bénéfices identifiés

Méthodologie

Les résultats présentés dans ce Livre Blanc sont issus d'une enquête menée par IDC
au cours du mois de septembre 2010 auprès de décideurs IT de 100 grandes
entreprises françaises de plus 1 000 personnes. Les entreprises sont présentes sur
l’ensemble des secteurs d'activité.

FIGURE 1

Répartition des entreprises interrogées par secteur d'acti vité

Industrie
Public 29%
32%

Commerce
9%

Services
30%

Source: IDC/Bull VMware, 2010

Au sein de cet échantillon, la grande majorité (98%) des personnes interrogées sont
décisionnaires pour ce qui concerne l’architecture du Système d’Information, alors
que 96% sont décisionnaires sur les serveurs, 93% sont décisionnaires en matière
d’infrastructure informatique (systèmes et réseaux) et 91% sont décisionnaires pour
les infrastructures de stockage.

©2010 IDC
LA VIRTUALIS ATION DE SERVEURS,
ENVIRONNEMENT STANDARD DE
DEPLOIEMENT DES APPL ICATIONS ?
Après plusieurs mois de contraction des dépenses sur les serveurs à travers le
monde et en France, le marché des serveurs s’est stabilisé et s’accompagne de
changements considérables dans le comportement d’achat des clients ces derniers
mettant de nouveau l'accent sur la réalisation de nouveaux projets informatiques
stratégiques. La virtualisation fait partie des projets prioritaires que les Directions
Informatiques déploient.

Une phase de changement


La demande actuelle de serveurs pourrait revêtir un aspect très différent de la
demande d’avant crise puisque la nature des discussions relatives à la migration de
plate-forme serveurs ont abouti et que les sujets de conversation concernent de
nouveau la capacité de ces plate-forme serveurs.

En effet, les différentes workloads pourraient être déployées de manières différentes


dans l'avenir. Par exemple, les workloads qui s’exécutaient jusqu’à présent sur des
serveurs SMP (multitraitement symétrique) pourraient être transférées massivement
vers des plate-formes serveurs à quatre-sockets en s’appuyant sur l'utilisation de la
virtualisation, de bases de données évolutives critiques et d’applications d'entreprise
telles que Microsoft SQL Server et SAP qui s’exécutent sur de multiples nœuds de
serveurs.

Les entreprises sont dans une phase importante de changement technologique


puisque les conditions économiques et la réduction des budgets informatiques les
amènent à repenser le fonctionnement de leurs architectures informatiques et a
adopter de nouvelles stratégies leur permettant d’optimiser des ressources de plus en
plus rares.

La nécessité de consolider l'infrastructure physique, les questions énergétiques de


plus en plus préoccupantes, et l'obligation de fournir rapidement aux clients internes
et externes des environnements applicatifs tout en limitant les coûts sont les facteurs
qui poussent les entreprises vers des solutions d'infrastructures innovantes. La
virtualisation des serveurs x86 constitue aujourd’hui l’une des plus influentes.

La virtualisation se généralise chez les


grands comptes
La virtualisation se définit comme un procédé permettant de présenter des
ressources informatiques (application, informations ou environnement utilisateur) en
s’affranchissant des contraintes liées à leur mode de mise en œuvre, leur localisation
géographique ou du type de poste de travail utilisé. L’utilisateur dispose alors d’une
vue logique des données, de la puissance informatique, des capacités de stockage et
de l’ensemble des ressources.

Comme nous avons pu le voir ces dernières années, les entreprises se sont de plus
en plus orientées vers la consolidation de leurs environnements grâce aux progrès
des technologies de virtualisation et de la conception même des systèmes.

Initialement utilisé comme un moyen de consolider rapidement le nombre de serveurs


physiques et donc de réduire les dépenses en matériels, la virtualisation a généré un

©2010 IDC 2
changement beaucoup plus radical ces dernières années. En effet, les constructeurs
et les directions IT utilisent la virtualisation pour résoudre de nombreuses
problématiques allant du gaspillage énergétique aux problèmes de compatibilité des
anciennes machines et des applications historique en passant par la haute
disponibilité des applications critiques ou les plans de reprise d’activités. Sa
pénétration a été si rapide au cours de ces dernières années qu’elle affecte les
volumes de vente de serveurs et leurs taux de renouvellement. Cette rapide
pénétration modifie également la manière dont les constructeurs conçoivent les
processeurs et les serveurs.

Les serveurs x86 dominent aujourd’hui largement le parc de serveurs au sein des
entreprises. C’est ce que confirment les résultats de l’étude puisque ceux-ci
représentent 73% du volume total de serveurs au sein des entreprises interrogées.

L’adoption massive des logiciels de virtualisation sur le marché des serveurs x86 a
permis de généraliser la possibilité d’héberger différents systèmes d’exploitations sur
un seul serveur. Là où la virtualisation était auparavant une technologie peu
répandue, celle-ci s’est développée et est aujourd’hui largement comprise et utilisée
sur le marché des serveurs de volume. Après avoir été grandement utilisée pour la
consolidation des infrastructures, les organisations s’intéressent aujourd’hui à la
virtualisation pour ses bénéfices en termes de disponibilité, de fiabilité et de mise en
place effective d’un plan de reprise d’activité.

FIGURE 2

Virtualisation de serveur pénétration et historique


Question 1 : Avez-vous déployé au sein de votre infrastructure informatique la virtualisation de
serveur sur 1 ou plusieurs serveurs x86, que cela soit pour des environnements de test ou de
production ?
Question 2 : En quelle année avez-vous déployé vos premiers serveurs virtualisés en
environnement x86 ?

Non, mais
en projet 2010 6%
dans les
18
prochains Année de
mois 2009 23%
6%
Non et pas la crise
de projet
10%
2008 15%

2007 27%

2006 14%

56%
Oui, 2005 9%
84%

2004 6%

0% 10% 20% 30%

Source: IDC/Bull VMware, 2010

Beaucoup d’entreprises ont déjà franchi le pas de la virtualisation. C’est ce que


confirment les résultats de l’enquête présentés Figure 2 : 84% des grands comptes
interrogés ont d'ores et déjà déployé une solution de virtualisation de serveurs. Au
delà de ce constat, l’étude montre que les entreprises commencent à engranger des
effets d'expérience importants : en effet, sur l’ensemble des grands comptes ayant
déjà déployé la virtualisation, 56% l’ont fait il y a 3 ans ou plus. Le déploiement des

©2010 IDC 3
solutions de virtualisation de serveurs s'est accéléré en 2009, année de crise pendant
laquelle 23% des grands comptes aujourd'hui équipés ont déployé leur premier
serveur virtualisé.

Au-delà du taux d'adoption de la virtualisation par les entreprises, la diffusion des


serveurs virtualisés au sein des infrastructures ne cesse de progresser. Les résultats
de l’étude montrent que 60% des serveurs x86 qui composent l'infrastructure des
grands comptes interrogés hébergent des solutions de virtualisation, (soit un volume
de 12 300 serveurs).

La virtualisation devient l'environnement


standard de déploiement des applications
Fort de ces effets d'expérience, les résultats de l'étude montrent que les entreprises
ont une confiance importante dans la technologie de virtualisation. Preuve en est, en
l'espace de 2 ans la virtualisation de serveurs, qui était principalement utilisée pour
des applications en test, s’est développée au sein des environnements de production.
En effet, les résultats de l’étude montrent que, sur le volume total de serveurs x86
virtualisés 27% sont utilisés pour des environnements de tests et 73% sont utilisés
pour des environnements en production

Un autre élément confirme le rapide déploiement de la virtualisation au sein des


infrastructures informatiques des grands comptes. Pour 47% des entreprises
interrogées, la virtualisation est devenue l’environnement standard de déploiement
des applications critiques ou non critique auquel il faut ajouter les 28% d’entreprises
qui considèrent que la virtualisation deviendra dans les mois ou les années à venir
l’environnement standard de déploiement des applications.

Cependant, pour 20% des grands comptes interrogés, la virtualisation reste limitée à
certaine catégories d’applications.

FIGURE 3

Approches de la virtualisation de serveurs


Question : A propos de l'approche de la virtualisation de serveurs au sein de votre entreprise,
vous diriez que ...

La virtualisation est devenue l'environnement standard de


déploiement des applications critiques ou non critiques 47%

La virtualisation deviendra dans les prochains mois ou


années l'environnement standard de déploiement des 28%
applications critiques ou non critiques

La virtualisation est limitée à certaines catégories


d'applications 20%

Les solutions de virtualisation ne sont pas suffisamment


matures pour être massivement déployées dans l'entreprise 5%

0% 20% 40% 60%

Source: IDC/Bull VMware, 2010

©2010 IDC 4
VIRTUALIS ATION : D E LA CO NSOLIDATION
DES INFRASTRUCTURES A L' AMELIORATION
DE LA QUALITE

L’entreprise doit s’adapter aux évolutions de marché au risque de disparaître. Cette


réalité – s’adapter à son environnement pour exister – s'applique également au
système d’information de l’entreprise, un système qui se doit d'être évolutif et agile
pour s'adapter aux exigences de l’environnement dans lequel il évolue, un
environnement porté par la réactivité, la complexité et des besoins élevés en termes
de disponibilité et de sécurité.

Des infrastructures encore coûteuses et


difficiles à administrer

Alors que le premier déclencheur des projets de virtualisation fut - et est encore dans
une autre mesure - la volonté de consolider les infrastructures pour en réduire les
coûts, les résultats de l'enquête montrent que le chemin vers une infrastructure
"optimisée" en termes de coût est encore long.

La première difficulté à laquelle les grands comptes sont confrontés reste donc celle
du coût, Mais la notion de coût est ici assez différente de ce qu'elle pouvait être il y a
quelques années. Alors que les coûts d'une infrastructure physique très décentralisée
étaient essentiellement liés au remplacement du matériel et à sa maintenance, le
coût d'une infrastructure désormais centralisée et pour une bonne part virtualisée
intègre de nouveaux composants : les coûts de mise à niveau de l'infrastructure
réseau, les coûts nécessaires à l'adaptation de l'infrastructure de stockage
(problématique d'entrée/sortie notamment), les coûts de gestion d'une infrastructure
mixant à la fois des machines physiques qu'il faut gérer et maintenir mais également
celui des machines virtuelles dont le nombre ne cesse de croître. Les résultats de
l'enquête montrent en effet que le nombre de machines virtuelles (65 000) au sein
des entreprises interrogées est 2 fois supérieur au nombre de machines physiques
(30 000 serveurs). Ainsi, 41% des entreprises interrogées déclarent que la gestion de
leur environnement serveurs représente une difficulté de taille.

©2010 IDC 5
FIGURE 4

Les difficultés en matière d’infrastructure serveurs


Question : En utilisant une échelle allant de 1 à 5, où : 1 = pas important 5 = très important.
Quelle est l'importance des difficultés suivantes à propos de votre infrastructure serveurs ?

L'infrastructure serveurs est trop coûteuse 27% 33% 60%

L'infrastructure serveur manque de flexibilité 24% 23% 47%

La puissance des serveurs est surdimensionnée 21% 25% 46%

L'administration des serveurs est très complexe 25% 16% 41%

Le manque de disponibilité des infrastructures 19% 17% 36%

Les serveurs sont très hétérogènes (en matière d'OS,


19% 16% 34%
marques de serveurs)

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Difficulté forte Difficulté très forte

Source: IDC/Bull VMware, 2010

La disponibilité des infrastructures, au cœur


des enjeux

Au-delà des coûts associés à l’infrastructure qui restent un élément important compte
tenu des réductions budgétaires et des besoins de justification des investissements,
les entreprises sont confrontées à d'autres difficultés. L'une des principales repose
sur le surdimensionnement des infrastructures serveurs. Malgré l'avancement
important des chantiers de virtualisation, nombre d'entreprises considèrent que les
capacités disponibles sont encore sous-exploitées (ou surdimensionnées). Un
argument en faveur d'une plus grande concentration du nombre de machines
virtuelles sur les serveurs physiques supportant la virtualisation (aujourd'hui la
moyenne est 7,6 machines virtuelles par serveur).

Cependant, ce phénomène de concentration des machines virtuelles, qui semble


inéluctable, représente un véritable challenge pour les entreprises lorsque l'on
considère les notions de disponibilité et de qualité de services en direction des
utilisateurs finaux. Alors que la disponibilité des infrastructures serveurs ne
représente aujourd'hui une difficulté majeure "que" pour 36% des entreprises, cette
difficulté risque de peser beaucoup plus lourdement au cours des prochaines années,
au rythme du nombre de machines virtuelles déployées sur chacun des serveurs

©2010 IDC 6
physiques. Ce "risque" - la remise en question de la disponibilité des infrastructures
serveurs - n'est pas compatible avec un déploiement beaucoup plus massif de la
virtualisation en direction d'environnements applicatifs considérés comme critiques
pour le fonctionnement même de l'entreprise. Les entreprises interrogées souhaitent
malgré tout renforcer le mouvement vers un déploiement toujours plus important de la
virtualisation au sein de leurs infrastructures.

La virtualisation reste un projet prioritaire


En effet, alors que les entreprises ont déjà déployé de manière massive la
virtualisation de serveurs - près de 90% des grands comptes, 60% des serveurs
physiques sont concernés, 7,6 machines virtuelles déployées par serveur - les
résultats de l'étude montrent qu'elles ne souhaitent pas en rester là et continuent à
considérer la virtualisation comme un projet prioritaire pour les 18 prochains mois
(55% des entreprises).

FIGURE 5

Les projets prioritaires liés à l’infrastructure informatique


Question : Concernant vos infrastructures informatiques, quelle est la nature des projets
prioritaires que vous avez mené depuis début 2009 ? / que vous allez mener au cours des 18
prochains mois ?

Projets prioritaires au cours des 18 derniers mois Projets prioritaires au cours des 18 prochains mois
Sécurisation des serveurs,
Virtualisation de serveurs 67% des PC et des données, Plan 55%
de Reprise d'Activité

Sécurisation des serveurs,


des PC et des données, Plan 56% Virtualisation de serveurs 55%
de Reprise d'Activité
Uniformisation ou Uniformisation ou
consolidation de 47% consolidation de 46%
l'infrastructure serveurs l'infrastructure serveurs

Réduction de l'encombrement Refonte de la politique de


des serveurs au sein du 32% stockage
32%
Datacenter
Réduction de l'encombrement
Refonte de la politique de des serveurs au sein du 23%
stockage
31%
Datacenter

Refonte du patrimoine Refonte du patrimoine


24% applicatif
22%
applicatif

Virtualisation des postes de Virtualisation des postes de


6% travail
16%
travail

Autres 7% Autres 10%

0% 20% 40% 60% 80% 0% 20% 40% 60% 80%

Source: IDC/Bull VMware, 2010

Cette priorité s'accompagne de deux phénomènes directement liés au poids


croissant de la virtualisation au sein des infrastructures serveurs :

 Le déploiement d'un Plan de Reprise d'Activité (PRA), la sécurisation


des serveurs, des PC et des données : face à une consolidation et une
concentration toujours plus importante des infrastructures serveurs, la

©2010 IDC 7
sécurisation des environnements et le déploiement d'un Plan de Reprise
d'Activité prennent tout leur sens (55% des entreprises). D'autant plus que la
portabilité des machines virtuelles, caractéristique fondamentale de la
virtualisation, facilite la mise en place d'un PRA;

 Les projets de refonte de la politique de stockage restent prioritaires


pour les prochains mois (32% des entreprises). Face à une infrastructure
serveurs qui a fortement évolué au cours des dernières années et qui va
continuer à intégrer toujours plus d'environnements virtualisés, il devient
nécessaire pour les entreprises d'adapter leur infrastructure de stockage
pour que celles-ci ne remettent pas en cause les niveaux de performance et
de disponibilité des environnements applicatifs qu'elles supportent. Cet
enjeu est d'autant plus important que les environnements virtualisés
touchent des applications considérées comme critiques par l'entreprise.

Selon IDC, ces priorités s'inscrivent dans un nouveau paradigme au sein duquel la
virtualisation n'est plus uniquement associée à la consolidation (48%) et à la maîtrise
des couts de l'infrastructure serveurs (43%). Elle est progressivement associée à des
enjeux liés à la flexibilité, la qualité de services ou encore la disponibilité des
applications (30%).

FIGURE 6

Les facteurs déclencheurs de la virtualisation


Question : Quels sont les principaux déclencheurs qui vous ont poussé ou qui pourraient vous
pousser vers la virtualisation des serveurs x86 ? (plusieurs réponses possibles)

Un projet global de consolidation des infrastructures


physiques 48%

La volonté de réduire le coût total de possession des


infrastructures serveurs 43%

La volonté d'améliorer la qualité de services en direction


des utilisateurs (performance/disponibilité des applications) 30%

La volonté de mettre en place un Plan de Reprise d'Activité 17%

La volonté de réduire l'impact environnemental de


l'infrastructure physique 10%

Le déploiement de nouvelles applications 6%

La refonte du patrimoine applicatif 4%

Autres 6%

0% 20% 40% 60%

Source: IDC/Bull VMware, 2010

©2010 IDC 8
La portabilité des machines virtuelles,
vecteur de la démocratisation de la
virtualisation

Cette évolution vers un nouveau paradigme repose sur les caractéristiques


intrinsèques de la virtualisation. Les machines virtuelles n'ont plus uniquement pour
vocation de "s'entasser" les unes au dessus des autres afin de réduire le nombre de
machines physiques utilisées (consolidation), elles deviennent progressivement un
moyen de rendre le système d'information plus flexible, capable de rapidement
s'adapter aux changements de contexte et aux nouveaux besoins. L'une des raisons
qui expliquent l'évolution de la virtualisation vers ce nouveau paradigme repose sur
deux phénomènes majeurs, directement liés l'un à l'autre :

 La portabilité des machines virtuelles : elle est une caractéristique


fondamentale de la virtualisation. Elle rend mobile les serveurs virtuels, de
manière dynamique et sans interruption de service, permettant ainsi de
"porter" le serveur virtuel vers un nouvel environnement physique, en
fonction des besoins de maintenance physique des serveurs ou encore de
l’augmentation des besoins en ressources CPU ou mémoire du serveur
virtuel.

 La démocratisation des environnements applicatifs concernés par la


virtualisation de serveurs : la flexibilité associée à la portabilité des
machines virtuelles est un argument en faveur d'une démocratisation de la
virtualisation de serveurs vers de nouveaux environnements applicatifs
considérés comme "critiques" pour l'entreprise. Ce mouvement s'initie dans
les entreprises mais il soulève de nouveaux challenges à la mesure des
enjeux qui y sont associés : mesure de la disponibilité des environnements
critiques, impacts sur la qualité de services délivrée aux utilisateurs finaux et
plus généralement impacts sur les fondamentaux de l'entreprise :
développement du chiffre d'affaires et du profit, capacité à innover,
amélioration de la qualité des produits et services, amélioration de la
satisfaction des clients et bien entendu réactivité de l'entreprise (time-to-
market).

©2010 IDC 9
FIGURE 7

Les caractéristiques de la virtualisation de serveurs qui répondent aux


objectifs des grands comptes
Question : Quelles sont les caractéristiques liées à la virtualisation de serveurs x86 qui
répondent ou répondraient le mieux aux objectifs de votre entreprise ? (plusieurs réponses
possibles)

La possibilité d'assurer la maintenance des serveurs


physiques sans interruption de service (portabilité des 68%
machines virtuelles)

La possibilité de réduire le nombre de serveurs physiques 67%

Une simplification de la gestion du système d'information à


travers l'harmonisation des environnements et des plates- 56%
formes

La possibilité de déployer un Plan de Reprise d'Activité 50%

la possibilité de réallouer dynamiquement les ressources


physiques pour faire face à des montées en charge 26%
(flexibilité-performance)

La possibilité de conserver des applications fonctionnant


sur des OS qui ne sont plus supportés (par exemple : 19%
Windows NT4)

Autres 4%

0% 20% 40% 60% 80%

Source: IDC/Bull VMware, 2010

Selon IDC, l'évolution de la virtualisation vers un nouveau paradigme associant


réduction des coûts et amélioration de la qualité de services soulève de nombreuses
questions non plus uniquement liées à des problématiques techniques, comme c'était
le cas auparavant, mais également à des enjeux business pour l'entreprise : au cœur
des enjeux, la capacité de l'entreprise à élargir la virtualisation aux environnements
qu'elles considèrent comme critiques pour que ces derniers puissent bénéficier des
bénéfices que la virtualisation apportent.

©2010 IDC 10
VIRTUALIS ATION ET APPLICATIONS
CRITIQUES : UN NOUVE AU P ARADIG ME

La croissance de la virtualisation est tirée par les avantages qu’elle apporte au sein
des infrastructures informatiques des entreprises et s’accompagne d’un changement
de comportement de la part des utilisateurs. En effet, les entreprises déploient la
virtualisation dans des environnements de plus en plus exigeants. Ces changements
dans l’utilisation de la virtualisation sont :

 Un déplacement de la virtualisation jusqu’au niveau des


environnements critiques. Alors que les entreprises se familiarisent avec
l’exploitation des environnements virtualisés, elles sont de plus en plus
nombreuses à envisager d’exécuter des applications considérées comme
critiques sur des serveurs virtualisés. Les récentes innovations
technologiques des constructeurs en termes de CPU ou les améliorations
relatives à la conception des systèmes devraient conforter cette tendance.

 Une augmentation de la concentration des machines virtuelles par


serveurs. Avec l’augmentation de la confiance dans l’utilisation des
technologies de virtualisation, les entreprises tendent à augmenter le
nombre de machines virtuelles hébergées sur chacun des serveurs
physiques.

L'enjeu pour les entreprises est alors de rendre compatible l'intensification de la


virtualisation avec les exigences spécifiquement associées aux environnements
considérés comme critiques : disponibilité maximale des environnements, faible
latence, qualité de service optimale en direction des utilisateurs internes et externes.

Face aux enjeux associés aux environnements critiques, il devient nécessaire pour
les entreprises d'évaluer l'impact réel que peut avoir la virtualisation de serveurs sur
les performances de ces applications.

Applications critiques et virtualisation de


serveurs : où en sont les entreprises ?

Toutes les entreprises n'ont pas la même approche de ce qu'est une application
critique: pour certaines, réalisant une part importante de leur activité via le Web, le
site eCommerce est devenu un canal de vente important dont l'indisponibilité est
synonyme de perte de chiffre d'affaires. Pour d'autres, les applications de
messagerie, celles permettant aux salariés de collaborer et d'échanger avec les
clients, ne doivent en aucun cas souffrir d'indisponibilité ou de réduction de la qualité.
La figure 8 liste les différents applications selon qu'elles sont considérées par les
Directions Informatiques interrogées comme des applications critiques ou non.

Les résultats de l'enquête menée par IDC montrent que les entreprises ont un avis
plutôt positif quant à l'adéquation entre applications critiques et virtualisation de
serveurs. Cette appréciation doit malgré tout être relativisée (Figure 8) :

 Les applications considérées par les entreprises comme les moins critiques
- solutions d'infrastructures et serveurs Web - sont également celles pour
lesquelles la virtualisation est considérée comme étant la plus adaptée. Ce
sont aussi ces applications qui ont été les premières à être portées sur des
environnements virtualisées, avec respectivement 80% et 74% des

©2010 IDC 11
entreprises ayant déployé ces applications sur des environnements
virtualisés.

 Les applications métiers, jugées critiques par une majorité d'entreprises


(74%), sont également considérées comme étant adaptées à un
environnement serveurs virtualisés (67%). Elles sont d'ailleurs 74% des
entreprises à avoir commencé le déploiement de certaines applications
métiers sur des environnements serveurs virtualisés (voir Figure 9). Elles ne
sont cependant que 12% à constater une adéquation parfaite entre leur
niveau de criticité et les contraintes associées à la virtualisation de serveurs.

 La faible adéquation entre la criticité des applications et virtualisation ne fait


que s'accentuer lorsque l'on considère les applications fortement
gourmandes en ressources serveurs, en ressources de stockage et
caractérisées par des besoins importants d'écriture (I/O). C'est le cas de
certaines applications métiers (par exemple dans le secteur de la banque,
ou celui des télécommunications) ou encore dans le cas des applications
transactionnelles nécessitant de gérer un nombre important de données.
Ainsi, seules 44% des entreprises ont d'ores et déjà déployés certaines
applications de gestion (ERP, RH, Comptabilité/Finance, CRM, Business
Intelligence, paye …) sur des serveurs virtualisés. Elles ne sont que 22% à
avoir porté leur application décisionnelle - fortement consommatrice de
ressources - vers un environnement virtualisé;

FIGURE 8

Les applications critiques du système d’information

Applications critiques Virtualisation


Plutôt adapté Très adapté

Applications métiers (Line Applications métiers (Line of


of Business)
74% Business)
54% 12% 67%

Messagerie, Groupware, Messagerie, Groupware,


58% 38% 12% 50%
Collaboratif Collaboratif

Applications de gestion Applications de gestion


49% 47% 9% 55%
d'entreprise d'entreprise

Bases de données 44% Bases de données 33% 8% 41%

Solutions d'Infrastructures Solutions d'Infrastructures IT 56% 24% 80%


39%
IT

Serveurs Web 31% Serveurs Web 55% 29% 84%

0% 20% 40% 60% 80% 0% 25% 50% 75% 100%

Question : Quelles sont les applications que vous considérez Question : Pouvez-vous évaluer les solutions suivantes selon qu'elles sont
comme critiques pour le fonctionnement de votre entreprise, c'est-à- adaptées ou non à un déploiement sur serveur x86 virtualisé ?
dire devant disposer d'un niveau optimal de disponibilité ? N=108
N=108

Source: IDC/Bull VMware, 2010

©2010 IDC 12
 Le cas des bases de données est également intéressant : alors que 61%
des entreprises ont porté certaine bases de données (les moins
structurantes pour l'entreprise), sur des serveurs virtualisés, elles ne sont
que 41% à considérer que la virtualisation est un environnement adapté aux
bases de données critiques. Ce taux tombe à 8% lorsqu'on isole les
entreprises parfaitement convaincue du lien entre virtualisation et bases de
données critiques.

FIGURE 9

Déploiements d’applications et projets dans des environnements serveurs x86


virtualisés
Question : Parmi les catégories d'applications suivantes, quelles sont celles qui ont déjà été
déployées et celles que vous projetez de déployer sur serveurs x86 virtualisés au cours des 18
prochains mois ?

Solutions d'Infrastructures IT 80% 11% 8%

Applications métiers 74% 14% 11%

Serveurs Web 74% 11% 14%

Bases de données 61% 7% 31%

Messagerie, Groupware, Collaboratif 48% 8% 43%

Applications de gestion d'entreprise 44% 9% 46%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

En cours ou déjà déployées Prévu Non

Source: IDC/Bull VMware, 2010

La performance des applications critiques,


véritable levier de la virtualisation

Le mouvement vers une diffusion plus importante de la virtualisation jusqu'au niveau


des applications critiques est engagé et pourrait s'intensifier dans les prochaines
années. D'autant plus que les entreprises identifient clairement les bénéfices qu'elles
peuvent tirer de la virtualisation de serveurs lorsqu'elle est associée aux
environnements considérés comme critiques (voir figure 10, 75% à 80% des
entreprises) : mise en place facilitée d'un PRA, flexibilité face aux besoins de
changement, rapidité de déploiement des applications, disponibilité renforcée des
applications à travers une maintenance simplifiée des serveurs, réactivité de
l'entreprise grâce à des phases de test accélérée.

Cependant, un élément reste en suspens : l'impact de la virtualisation sur la


performance des applications critiques, un facteur déterminant. Les résultats de

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l'enquête montrent que seules 40% des entreprises associent virtualisation et
performance des applications critiques. L'absence d'une corrélation forte entre ces
deux éléments va représenter un frein important au développement de la
virtualisation étant donné le risque associé par les Directions Informatiques à ces
applications critiques.

FIGURE 10

Les bénéfices associés à la virtualisation de serveurs en environnement


applicatifs critiques
Question : En utilisant une échelle allant de 1 à 5, où : 1 = pas important 5 = très important selon
vous, quelle est l'importance des bénéfices suivants associés aux applicatifs critiques sur
serveurs x86 virtualisés ?

Facilite la mise en place d'un Plan de Reprise d'Activité 5% 14% 81%

Amélioration de la flexibilité 7% 12% 81%

Rapidité de déploiement et de mise à jour des applications 9% 13% 78%

Amélioration de la disponibilité des applications 11% 12% 77%

Réduit ou facilite les tests avant la mise en production 14% 10% 76%

Réduction du coût de possession des applications 25% 15% 60%

Amélioration de la performance des applications 29% 31% 40%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Note 1&2 Note 3 Note 4&5

Source: IDC/Bull VMware, 2010

Une étape indispensable : mesurer l'impact


de la virtualisation sur les performances

Selon IDC, pour véritablement bénéficier de l'ensemble des points positifs identifiés
par les Directions Informatiques, celles-ci devront avoir la certitude que les
applications critiques qu'elles souhaitent porter vers ces environnements virtualisés
ne souffriront pas d'une remise en cause de leur performance, celle-ci représentant
l'enjeu majeur associé aux applications critiques (Figure 11).

©2010 IDC 14
FIGURE 11

Les enjeux associés aux environnements applicatifs critiques


Question : En utilisant une échelle allant de 1 à 5, où : 1 = pas important 5 = très important
Quelle est, pour votre entreprise, l'importance des problématiques suivantes en matière de
gestion des applicatifs critiques ?

Les temps de réponse trop importants de certaines


25% 20% 55%
applications

L'intégration des applications sous contrainte de


26% 27% 47%
temps

Le déploiement d'applications sur des


30% 26% 44%
infrastructures de plus en plus complexes

L'exploitation de certaines applications qui ne


31% 27% 42%
supportent pas les montées en charge

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Note 1&2 Note 3 Note 4&5

Source: IDC/Bull VMware, 2010

L'étude menée par IDC montre cependant que de nombreux progrès doivent encore
être réalisés afin de mesurer l’impact de la virtualisation sur les applications critiques.
En effet, alors que la plupart des entreprises ont d'ores et déjà déployé certaines
applications critiques sur des environnements virtualisés, plus de la moitié (52%) n'a
encore jamais évalué l'impact que cela peut entrainer sur les performances des
applications.

Lorsque cette évaluation a été réalisée, les résultats montrent que l’impact sur les
performances des serveurs et des applications peut être très variable :

 24% de l'ensemble des entreprises interrogées (52% des entreprises ayant


réalisé une évaluation) constatent un impact positif sur les performances des
applications critiques;

 5,5% de l'ensemble des entreprises interrogées (12% des entreprises ayant


réalisé une évaluation) ne constatent aucun changement

 17% de l'ensemble des entreprises interrogées (37% des entreprises ayant


réalisé une évaluation) constatent un impact négatif ou très variable selon
les environnements considérés.

L'absence d'évaluation, ou au contraire le constat que les performances sont


négativement impactées ou difficilement maîtrisables, représentent un véritable
risque pour les entreprises. Il devient ainsi stratégique pour ces entreprises, dans le
cas particulier des applications critiques, d'évaluer précisément l'impact que la
virtualisation de serveurs peut entrainer sur les performances et la disponibilité de
ces applications.

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FIGURE 12

Evaluation de l'impact de la virtualisation sur les applications critiques


Question : Avez-vous déjà évalué l'impact de la virtualisation sur les performances des serveurs x86 et des applications ?
Question : Quels impacts avez-vous constaté ?

Non, vous n'avez pas


réalisé d'évaluation 52%

Impact plutôt positif sur


les performances 52%

Oui, pour certaines


applications 33%
Impact nul 12%

Impact très variable


selon les applications 33%
ou les environnements
Oui, systématiquement 14%
Impact plutôt négatif
sur les performances 4%

0% 25% 50% 75% 100% 0% 25% 50% 75% 100%

Source: IDC/Bull VMware, 2010

Cette évaluation permettra alors de dimensionner correctement les infrastructures


réseaux et stockage pour que celles-ci puissent supporter les besoins spécifiques de
ces applications critiques. De même, une analyse fine des niveaux de performance
permettra d'identifier les besoins en matière d'optimisation et d'automatisation de
l'infrastructure serveurs : une étape nouvelle vers une infrastructure serveurs
véritablement dynamique qui permettra d'associer de manière transparente les
besoins des machines virtuelles aux ressources physiques disponibles.

©2010 IDC 16
CONCLUSION/RECOMMENDATIONS

La volonté de renforcer la concentration des machines virtuelles sur un nombre plus restreint de serveurs
physiques, mais également la volonté de profiter des nombreux avantages associés à la virtualisation (flexibilité,
PRA, Time-to-market, maîtrise des coûts) sont autant de facteurs qui poussent les entreprises vers une nouvelle
étape de la virtualisation.

Cependant les résultats de l’enquête menée dans le cadre de la réalisation de ce livre blanc mettent en exergue
certaines contradictions parmi les entreprises interrogées. En effet, les directions informatiques ont la volonté de
porter des environnements critiques sur des plates-formes virtualisées, mais elles expriment également des
craintes liées à la dégradation des performances de ces environnements entrainant une moindre qualité de
services en direction des utilisateurs.

 Selon IDC, la première étape, pour répondre à ces craintes et bénéficier


pleinement des avantages que la virtualisation peut représenter pour les
environnements critiques, repose sur l'évaluation précise de l'impact que la
virtualisation de serveurs peut entrainer sur les performances et la
disponibilité de ces applications critiques. Cet audit permettra alors de
dimensionner comme nécessaire l'infrastructure informatique virtualisée afin
de répondre aux exigences de performance.

 Cette approche passe par une phase destinée à catégoriser les applications
afin de définir les besoins associés à chacune d'entre elles (disponibilité,
performance, continuité de service)

 Le projet de virtualisation, encore plus lorsqu'il concerne les environnements


critiques de l'entreprise, doit être considéré dans sa globalité et intégrer
dans la réflexion l'ensemble des composants d'infrastructure : les capacités
de serveurs bien sur mais également le dimensionnement des réseaux, le
stockage des données, la stratégie de backup et de protection des données
ainsi que la sécurisation de cet ensemble. L'entreprise ne peut pas prendre
le risque que ces environnements, considérés comme critiques, soit
confronté par exemple à des phénomènes de goulot d'étranglement au
niveau des entrées/sorties ou à un réseau trop faiblement dimensionné. Les
conséquences pourraient être particulièrement dommageables pour
l'entreprise.

 Selon IDC, c'est à ces conditions que l'entreprise pourra déployer les
applications critiques dans un environnement virtualisé, première étape vers
la constitution d'une infrastructure dynamique. La mise en place de couches
d'automatisation permettant de gérer dynamiquement ces environnements
est un facteur clé de transformation facilitant la création de catalogues de
services que la Direction Informatique peut refacturer aux différents
départements de l'entreprise. Cette évolution est le premier pas vers la
constitution d'un véritable Cloud privé permettant d'exploiter de manière
flexible l'ensemble des ressources informatiques de l'entreprise.

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