Sauf précision contraire, E désignera un K espace vectoriel. Soit u ∈ L(E) et p un projecteur de E. Montrer que u et p
commutent ssi Ker p et Im p sont stables par u.
Exercice 1 (Jean-Baptiste)
Soit f ∈ L(E) tel que f 3 −3f 2 +2f = 0. On pose F = Ker f , Exercice 9 (Benjamin H)
G = Ker (f − Id) et H = Ker (f − 2Id). Soit a ∈ K∗ et f ∈ L(E) non inversible tel que f 3 − 2af 2 +
Montrer que E = F ⊕ G ⊕ H. a2 f = 0. Montrer que Im f et Ker f sont supplémentaires
dans E.
Exercice 2 (Matthieu V)
Soit p un projecteur de E. Exercice 10 (Younes)
n
1. Montrer que p est un projecteur de E ⇔ Id−p projecteur Soit E = Rn , F = {(x , ..., x ),
X
1 n xi = 0} et G =
de E. i=1
2. Soient p1 et p2 des projecteurs de E tels que p1 ◦ p2 = Vect {(1, 1..., 1)}. Montrer que E = F ⊕ G.
0. On pose q = p1 + p2 − p2 ◦ p1 . Montrer que q est
un projecteur de E, Ker q = Ker p1 ∩ Ker p2 , Im q = Exercice 11 (Elodie)
Im p1 + Im p2 . Soit f : R3 → R3 définie par f (x, y, z) = (3x−4y −2z, 4x−
Exercice 3 (Aurélien) 7y − 4z, −5x + 10y + 6z). Calculer f ◦ f , donner la nature de
Ker f ◦ f =Ker f f et ses éléments caractéristiques.
Montrer que E = Ker f ⊕ Im f ⇔
Im f ◦ f = Im f
Exercice 12 (Georges)
Exercice 4 (Nazim) Soit E = C([−1, 1], R), K = {f ∈ E, f constante}, I0 =
Z 1
Soit f un projecteur. Montrer que Im f = Ker (f − Id) et {f ∈ E, f (x)dx = 0} et Φ0 = {f ∈ E, f (0) = 0}.
E = Ker f ⊕ Ker (f − Id). −1
Soient p et q deux projecteurs qui commutent. Montrer quep◦q Montrer que E = K ⊕ I0 et E = K ⊕ Φ0 .
est un projecteur, que Im (p◦q) = Im p∩Im q et Ker (p◦q) =
Ker p + Ker q. Exercice 13 (Julien B)
Soit E = F(R, R). On considère F l’ensemble des fonctions
Exercice 5 (Florian) affines et G = {f ∈ E, f (0) = f (1) = 0}. Montrer que
Soient u et v deux endomorphismes de E qui commutent : E = F ⊕ G.
u ◦ v = v ◦ u. Montrer que Ker et Im u sont deux sev de E
stables par v. Exercice 14 (Xavier)
Soit E = R[X] l’ensemble des polynômes à coefficients
Exercice 6 (Kévin) réels. On considère l’application fa : E → E définie par
Les questions sont indépendantes. fa (P ) = (X 2 − 1)P 0 − aXP où a ∈ R. Montrer que fa est un
endomorphisme de E. On prend a = 1. Déterminer Ker f1 . f1
1. Soient E, F et G trois K-ev, f ∈ L(E, F ) et g ∈
est-elle injective ? f1 est-elle un automorphisme ? (On pourra
L(F, G). Montrer que Ker g ◦ f = f (Ker g), Ker f ⊂
−1
rechercher le degré de fa (P ) en fonction du degré de P ). On
Ker (g ◦ f ), Im (g ◦ f ) = g(Im f ) et Im (g ◦ f ) ⊂ Im g.
prend a = 2. Déterminer Ker f2 . f2 est-elle injective ?
2. Soient p et q deux projecteurs. Montrer que p + q est un
projecteur ssi p ◦ q = q ◦ p et qu’alors Ker (p + q) = Exercice 15 (Sébastien)
Ker p ∩ Ker q et Im (p + q) = Im p + Im q. Soit F = {(x, y, z, t, u) ∈ R5 , x+y +z = 0 et x+u−t = 0}
et G = {(x, y, z, t, u) ∈ R5 , x + y − z + t = 0}. Déterminer
Exercice 7 (Mathieu L) des bases de F , G et F ∩ G.
Soient E, F et G trois K-ev, f ∈ L(E, F ) et g ∈ L(F, G).
Montrer que Ker (f ◦ g) = Ker f ⇔ Ker g ∩ Im f = {0} et
Im (g ◦ f ) = Im g ⇔ Ker g + Im f = F .
Exercice 8 (Laura)
1
Exercice 16 (Charles) (1, −1, 1). Montrer que la famille {u, v, w} forme une base
Soit n ∈ N, E = Rn [X] l’espace des polynômes de degré de R3 . Donner les coordonnées du vecteur (2, 1, 3) dans cette
inférieur ou égal à n et f : E → E définie par f (P ) = P −P 0 . base.
Montrer que f est un endomorphisme injectif de E puis que
c’est un automorphisme de E. (On pourra s’aider de g : P 7→ Exercice 27 (Bastien)
n+1
X Montrer que la famille {1, X − a, (X − a)2 , ..., (X − a)n }
P (k) ).
forme une base de Rn [X].
k=0
Ker Φ.
Exercice 22 (Jean-Baptiste)
Soit F = {(x, y, z, t) ∈ R4 , x−3y+2z+t = 0 et y+z−4t = Exercice 32 (Ghali)
0}. Montrer que F est un sev de R4 . En déterminer une base Soit E dendimension n. Soit f ∈ L(E) un endomorphisme nil-
et sa dimension. potent (f = 0). Montrer que Id − f est inversible et préciser
son inverse.
Exercice 23 (Jean-Baptiste)
Soit f : K[X] → K×K[X] définie par f (P ) = (P (0), P 0 (0)). Exercice 33 (Erwan)
3
Montrer que f est un isomorphisme d’espace vectoriel. En dé- On pose E = R , v1 = (1, 1, −1), v2 = (1, 2, 4), v3 =
duire que K[X] est de dimension infinie. (3, −1, a) et v4 = (2, 3, b) avec a et b des réels. Déterminer
a et b pour que Vect {v1 , v2 } = Vect {v3 , v4 }.
Exercice 24 (Xavier)
Soit F = Vect ({u, v, w, t}) avec u = (1, 2, 1, 0), v = Exercice 343 (Charles) 3
(4, −2, 1, 1), w = (7, 2, 4, 2) et t = (11, 4, 1, 3). Montrer que Soit f : R → R définie par f ((x,3 y, z) = (x + 2y, z −
F est un sev de R4 , préciser une base de F et sa dimension. x, x + 4y + z). Montrer que f ∈ L(R ). Déterminer une base
de Ker f et de Im f .
Exercice 25 (Sébastien)
Dans R3 [X] on définit les polynômes U = X 2 + X + 1, V = Exercice 35 (Laurent) 3
X 3 − 2X + 1 et W = X 2 + 3X. La famille (U, V, W ) est-elle Soit λ ∈ R. On pose E = R , x = (2 − λ, −3, 2), y =
libre ? Si oui, la compléter pour obtenir une base de R3 [X]. (−4, 1 − λ, 6) et z = (−2, −1, 6 − λ). Déterminer en fonction
de λ la dimension du sev engendré par {x, y, z}.
Exercice 26 (Pierre-Olivier)
Dans R3 on considère u = (1, 1, −1), v = (−1, 1, 1) et w = Exercice 36 (Ghali)
Soient E1 , E2 , F trois sev de E. On suppose que E1 ⊂ E2 .
2
Montrer que E1 ∩ F = E2 ∩ F et E1 + F = E2 + F ⇒ E1 = Exercice 48 (Aurélien)
E2 . On pose u = (1, 2, 3), v = (3, 2, 1). Donner une condition sur
x, y, z pour que (x, y, z) ∈ Vect {u, v}.
Exercice 37 (Mathieu L)
Soit E de dimension n, u ∈ L(E). On dit que u est nilpotent Exercice 49 (Kévin A)
s’il existe p ∈ N∗ tel que up = 0. Montrer que si u est nil- Soit E de dimension finie n, f ∈ L(E). Montrer que f 2 =
potent, un = 0. 0 et n = 2rg(f ) ⇔ Im f = Ker f .
3
Exercice 59 (Florian)
Soit E de dimension finie, f et g des applications linéaires
de E dans F . Montrer que |rg(f ) − rg(g)| ≤ rg(f + g) ≤
rg(f ) + rg(g).
Exercice 60 (Anne-Sophie)
Soit F et G deux sev de E. Soit f : F ×G → F +G définie par
f ((a, b)) = a + b. Montrer que f est linéaire, surjective et que
Ker f = F ∩ G. En déduire que si F et G sont de dimension
finie, F + G également et dim(F + G) + dim(F ∩ G) =
dim F + dim G.
Exercice 61 (Tiphaine)
Soit E de dimension finie. Montrer que deux des trois pro-
priétés suivantes entraînent la troisième : 1. F ∩ G = {0},
2. F + G = E et 3. dim F + dim G = dim E.
Exercice 62 (Tiphaine)
Soit F = {(x, y, z, t) ∈ R4 , x + y = z et y + z + t = 0} et
G = Vect {(1, 1, 2, 1)}. La somme F + G est-elle directe ?
Exercice 63 (Hugo)
Soit f : R3 [X] → R définie par f (P ) = P (α), α un réel fixé.
Montrer que f est une application linéaire. Déterminer Ker f
et Im f . Répondre aux mêmes questions pour g : R3 [X] →
R1 [X] définie par g(P ) = P (α)X + P (β).
Exercice 64 (Nathaniel)
Soient u, v ∈ L(E), E de dimension finie. Montrer que
rg(u) + rg(v) − dim E ≤ rg(u ◦ v) ≤ min {rg(u), rg(v)}.
Exercice 65 (Aurélien)
Soit E de dimension finie et u ∈ L(E) qui vérifie u2 = −Id.
Montrer que u est bijective et que dim E est paire.
Exercice 66 (Laura)
Soit (x, y, z) une famille libre de E. On pose u = y + z, v =
z + x et w = x + y. Montrer que la famille (u, v, w) est libre.
Exercice 67 (Emeline)
On pose E = {(x, y, z, t) ∈ R4 , 3x + 4y − 2z = 0}. Montrer
que E est un sev de R4 . Déterminer une famille génératrice de
E puis la dimension de E.
Exercice 68 (Mathilde)
Soit (a, b, c) ∈ (R∗ )3 . Pour α réel on définit la fonction ϕα :
x 7→ sin(α + x). Montrer que {ϕa , ϕb , ϕc } est une famille
liée. Déterminer la dimension de Vect {ϕa , ϕb , ϕc }.