1 - INTRODUCTION
2.1 - La norme
2.2 - La mise en oeuvre
3 - ASPECTS STRATEGIQUES
3.1 - Rappels des intérêts du Giga en LAN 3.2 - Contre le Giga
1 - INTRODUCTION
1.1 - Historique
Ethernet, l'ancien protocole pour réseau, âgé maintenant de plus de seize ans, se sent pousser des
ailes. Après le 10, puis le 100, c'est aujourd'hui le mille Mbps qui arrive sur le marché. Même si les
premiers matériels Gigabit sont apparus en juin 1996. Le Gigabit Ethernet est apparu officiellement
lors du salon d'Atlanta en septembre 1996. L'édition 97 de Networld + Interop qui s'est déroulée en
mai dernier à Las Vegas a mis bel et bien le Gigabit Ethernet en avant. Les constructeurs réseaux ont
désormais testé l'interopérabilité de leurs premiers équipements et ne parlent plus de prototypes mais
de fonctions avancées de commutation de niveau 3 et de services de qualité.
En novembre 1995, l'IEEE (comité 802.3) a créé un groupe de travail sur les réseaux haute vitesse,
ce groupe avait en charge l'étude d'un réseau Ethernet dont la bande passante serait de l'ordre du
Gigabit. En mars 1996, le projet est validé par l'IEEE sous le nom 802.3z. Les premières
spécifications dans la perspective d'une normalisation ont été soumises, par l'Alliance des
constructeurs créée en mai 1996 (voir ci-dessous), au groupe IEEE 802.3z en Janvier 1997. Malgré
l'enthousiasme des constructeurs, la sortie du standard Gigabit Ethernet n'est prévue que pour le
premier semestre 1998.
1.2 - Alliance
Créée en mai 1996, lancée par 3Com, Compaq et Sun, l'Alliance Gigabit Ethernet rassemble plus de
100 équipementiers dont entre autres Bay Network, Cabletron, Cisco, DEC, HP, IBM voire également
des pionniers de l'ATM comme Fore Systems, ou encore des start-up telle que Ipsilon. Toutes les
principales industries du secteur informatique, réseau ou semi-conducteur sont représentées. Son but
premier est de promouvoir l'Ethernet 1 Gb auprès de l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics
Engineer). Elle facilitera également les tests de produits pour assurer leur interopérabilité ainsi que la
diffusion d'informations au communauté d'utilisateurs concernant les décisions techniques provisoires
et l'avancement des recherches dans la définition du produit.
Actuellement les constructeurs les plus optimistes vantent les mérites des standards 802.1p, 802.1q et
RSVP sur lesquels pourraient s'appuyer la norme 802.3z.
En effet, 802.1p instaure la priorité entre les divers flux sur le réseau, 802.1q permet d'étiqueter les
trames du réseau afin de les attribuer à différents réseaux virtuels et enfin RSVP rend possible la
réservation de bande passante sur le réseau. Mais aucun d'entre eux n'est en mesure d'affirmer
aujourd'hui que son équipement sera conforme à la norme Gigabit Ethernet. A l'origine des premières
spécifications du Gigabit, on trouve la technologie " Fiber Channel ". En effet, cette technologie avait
déjà été choisie par le groupe de travail de l'IEEE sur les réseaux haute vitesse comme couche
physique en janvier 1996. Cette technologie est adaptée à l'Ethernet pour des transmissions sur fibre
multimode. Le Gigabit a vu son champ d'utilisation s'élargir à la fibre monomode et au câblage en
paire torsadée de catégorie 5 et au coaxial. Le Gigabit Ethernet devrait être alors affecté par deux
standards. Le premier devrait concerner le full duplex sur fibre optique et cuivre sur courte distance.
Sa sortie est prévue au premier semestre 1998. Le second pour le half duplex sur cuivre à plus longue
distance n'est attendu qu'en 1999.
Pour ce qui est de l'administration de réseau, l'IETF vient d'accepter la premiére spécification de la
MIB RMON ayant trait au Gigabit Ethernet qui sera approuvée debut 1998.
2.1- La Norme
· Le Giga
Ethernet
utilise le
même
format que
la trame
Ethernet et
802.3. Il
conserve
une taille
minimale
de paquets
de 64
octets et le
contrôle de
flux défini
en 802.3.
· Son
rapport
débit réel/
débit
théorique
semble être
inférieur à
celui de
l'Ethernet
classique
qui lui est
de 30 %. Ce
rapport est
toutefois
lié à la
taille des
trames
circulant
sur le
réseau.
Dans le
pire des
cas où
toutes les
trames ont
une
longueur
inférieure à
64 octets,
le débit réel
serait de
l'ordre de
120 Mbps
soit 12% de
la Bande
totale et un
peu mieux
que le
100Mbps.C
es faibles
performanc
es sont
liées à
l'extension
du carrier
length.
Cependant,
le contexte
d'augmenta
tion
constante
des
besoins en
bande
passante et
donc de la
taille des
trames
permet au
Gigabit
d'offrir des
débits réels
de 400 à
500 Mbps
avec les
trames
moyennes
des
application
s actuelles.
· Le Giga Ethernet conserve dans le cas du Half Duplex la méthode d'accès de son aïeul :
le CSMA/CD. En effet, en Full Duplex, les stations transmettent et reçoivent les données
sur des paires différentes, donc ni collisions ni méthode d'accès. Les opposants au
Gigabit sur Ethernet critiquent le mainti en du CSMA/CD en précisant que le fait qu'il ne
soit pas déterministe le rend peu approprié aux hauts débits. Selon eux, " les
essoufflements déjà apparus pour le 100 Mb/s ne feront qu'empirer".
La réponse vient de la norme 802.3z. Les spécifications de l'Ethernet 10Mbps pour ce qui est de la
détection de collisions et donc du CSMA/CD sont telles que des stations distantes de 2 Km pouvaient
détecter d'éventuelles collisions. Cette distance est liée à la trame minimum sur Ethernet qui est de 64
octets et au RTD de 51.2 micro-sec. Le passage au Gigabit et donc à un débit 100 fois supérieur
impose une diminution proportionelle des distances. Or des réseaux de 20 mètres ne sont pas
exploitables. La norme 802.3z conserve le domaine de collision du 100Mbps qui est de 200 m. Le
mécanisme utilisé au niveau de la couche MAC est l'extension du carrier length à 512 bytes au lieu de
512 bits (64 octets).
L'explication de cette extension nous est donnée par AL LOUNSBURY dans un article de DATACOM.
Avec 802.3z, l'émission d'une trame inférieure à 512 octets implique l'émission d'un signal particulier.
On met donc le même temps que pour envoyer des trames de 64 octets à 100 Mbps, la détection de
collision est alors possible. En réalité, on devrait pouvoir envoyer une trame de 640 octets et pas 512.
Mais l'IEEE a jugé l'extension à 640 octets trop importante et l'a limitée à 512 octets, il aussi diminué
le nombre de répéteurs de 2 en 100Mbps à 1 en Gbps et a éliminé la marge dont disposaient les
constructeurs pour correspondre aux spécifications. Toutes ces modifications qui ne sont pas
mathématiques permettent aux distances maximales du Gigabit d'être exploitables.
· Les distances de propagation ont été fortement réduites et posent problèmes . Celles liées
aux CSMA/CD carrier length en sont un exemple. Le passage du débit de 10 M à 1000 Mb/s
et donc aux hautes fréquences se heurte, en effet, aux limites des normes érigées par les
instances internationales de type ISO et oblige donc à une baisse importante des distances.
Le groupe de spécification a pu, cependant, augmenter ces distances inexploitables en
recourant à un codage plus simple du signal. En effet, la norme impose le codage 8B sur 10B
du Fiber Channel qui permet d'éliminer les séquences de 0 et de 1 trop sensibles au bruit. La
baisse du niveau de bruit permet ainsi d'allonger les distances de câblage. Les premiers
équipements sont ainsi basés sur la technologie Fiber Channel, adaptée pour du Gigabit sur
Fibre Optique Multimode avec des transceivers à 1250 Mb/s. Son utilisation a été ensuite
élargie à la fibre Monomode. Les avancées technologiques dans le domaine des composants
silicone des asics des équipements réseaux et dans la transmission numérique ont permis de
porter de tels débits sur du câble coaxial puis du cuivre, beaucoup moins coûteux.
Côté cuivre, il y aura deux standards. D'abord pour les liaisons à l'intérieur d'un local technique
(petites distances) on utilisera le standard du Fiber Channel avec un codage 8B/10B à une vitesse de
1250 Mb/s sur câble STP à 150 Ohms IBM. Pour les distances allant jusqu'à 100 m, on utilisera de
l'UTP 5 pour lequel la norme utilisée sera communiquée plus tard en raison des difficultés que posent
ce câblage moins performant.
Un des principaux intérêts du Giga Ethernet est sa simplicité de mise en œuvre. En effet, le Giga
Ethernet est en parfaite compatibilité avec les 70 Millions de nœuds Ethernet présents dans le monde.
Hormis de part et d'autre du lien Gigabit, aucun nouveau dispositif n'est à déployer.
L'upgrade peut se faire en conservant le même câblage, les mêmes systèmes d'exploitation, les
mêmes protocoles, les mêmes applications et par conséquent les mêmes outils et stratégies
d'Administration du réseau.
Les premières applications du Gigabit sont destinées aux réseaux demandant une augmentation de
Bande Passante entre routeurs, switches, hubs, répéteurs ou serveurs. Pour l'instant, il n'est pas
prévu de le déployer jusqu'aux stations.
Cet autre scénario demande le passage des liens à 100 Mb/s entre les répéteurs ou les switches Fast
Ethernet à des liens à 1 Gb/s entre des switches 100/1000. Une telle Bande Passante permet ainsi
aux switches 100/1000 de supporter en sortie un plus grand nombre de segments Fast Ethernet
commutés ou partagés.
Un switch Backbone Fast Ethernet qui regroupe de multiples switches 10/100 devra être upgradé par
un switch Gigabit Ethernet supportant plusieurs switches 100/1000 et d'autres équipements comme
des hubs ou des routeurs munis d'interfaces à 1 Gb/s. Des répéteurs Gigabits peuvent également être
installés selon les besoins. Une fois le backbone installé, les pools de serveurs peuvent être
connectés directement au backbone s'ils sont munis de cartes Gigabit en augmentant ainsi les sorties
vers les applications gourmandes en Bande Passante. Le Réseau peut également supporter un plus
grand nombre de segments, plus de Bande par segment et bien sur plus de noeuds par segments.
Un backbone FDDI dans un bâtiment ou un réseau de type Campus peut être upgradé en remplaçant
le hub ou le concentrateur FDDI ou bien le routeur Ethernet - FDDI par un switch ou un répéteur
Gigabit. La seule autre modification nécessaire est l'installation d'interfaces Gigabit Ethernet dans les
routeurs, hubs ou répéteurs. L'investissement en Fibre Optique est conservé et la bande passante
totale sur chaque segment est ainsi fortement augmentée.
Au départ, seules des start-up comme Gigalabs, Rapid City disposaient d'une offre de commutation
Gigabit Ethernet, les grands constructeurs les ont suivies.
Certains grands constructeurs ont développé eux-mêmes leurs produits à l'instar de 3COM ou de
Digital. D'autres ont racheté des start-up comme Cisco qui a acquis Granite Systems pour plus de 200
millions de dollars en mai 1996.
Ces trois constructeurs annoncent dans un premier temps des modules Gigabit Ethernet destinés à
équiper leurs châssis de commutation multi-technologies (Ethernet, Fast Ethernet, Token Ring, FDDI,
ATM). Ces modules sont construits à partir de la technologie de chaque constructeur pour chaîner
plusieurs châssis de commutation à hauts débits.
· 3COM
3COM est le premier acteur majeur de l'interconnexion à annoncer une solution complète construite
autour de la technologie Ethernet à 1 Gbps. Il est le premier à sortir une famille complète de produits
aux pré-standards Gigabit Ethernet pour le troisième trimestre de 1997.
Son offre s'appuie sur un commutateur Gigabit Ethernet à huit ports, le Superstack II Switch 9000 SX.
Cet équipement sera destiné à fédérer les flux Ethernet 10/100 Mbps, Token Ring ou FDDI du réseau,
grâce aux différents modules Gigabit Ethernet qui équiperont les commutateurs existants du
constructeur.
· CISCO
Malgré l'acquisition de Granite System et comme la majorité des autres constructeurs, CISCO ne
prévoit pas de sortir de produits Gigabit Ethernet d'ici au début de l'année prochaine 1998.
CISCOa choisi une technologie propriétaire baptisée Fast Ether Channel. Jugeant Gigabit Ethernet
immature, le constructeur propose, en attendant, une solution de migration avec Fast Ether Channel
qui sera intégrée dans les commutateurs de la gamme Catalyst 5000 et les routeurs de la gamme
7000. Fast Ether Channel, par l'intermédiaire de l'agrégation de liens Fast Ethernet full duplex, permet
d'atteindre 800 Mbps ou plus, par sauts de 200 Mbps.
Le constructeur a déjà reçu pour Fast Ether Channel, le support de constructeurs comme Adaptec,
Compaq, Hewlett Packard, Silicon Graphics, Sun, Xircom et Intel qui supporte déjà cette technologie
sur sa carte serveur 10/100 Mbps, l'Ether Express Pro/100. Restent alors les commutateurs Gigabit
Ethernet qui ont pour objectif de venir désengorger le backbone de l'entreprise.
· DIGITAL
Digital, bien qu'ayant annoncé au salon Interop de Las Vegas sa gamme Gigabit, ne commercialisera
pas non plus ses produits avant le début de 1998. Digital envisage d'intégrer le Gigabit à ses plates-
formes de commutation existantes Gigaswitch et Multiswitch.
· IBM
IBM a annoncé pour sa part un accord de licence avec la start-up Alteon, destiné à étendre son
architecture SVN (Switched Virtual Network) avec des serveurs équipés de cartes AceNIC d'Alteon.
En contre partie, Alteon intégrera dans ses cartes la technologie MSS (Multiprotocol switched
services) d'IBM pour une intégration directe des serveurs Gigabit Ethernet dans l'environnement
réseau d'IBM.
IBM lancera par ailleurs d'ici à la fin de l'année 97 un commutateur Gigabit Ethernet pourvu d'une
capacité de commutation de 20 millions de paquets par seconde et supportant jusqu'à 16 ports à 1
Gbps.
-Rapid City devrait passer sous peu dans le giron de Bay Networks.
-Gigalabs propose un commutateur 1 Gbps à 8 ports. Cet équipement supportera la technologie Giga-
Pipe native I/O switching du constructeur.
-Packet Engines annonce un concentrateur 14 ports Gigabit Ethernet full-duplex. Le FDR12, c'est son
nom, dispose de 12 ports 1000Base-SX (spécification IEEE 802.3z) et d'un port 100Base-TX et
10Base-T.
-Plaintree a présenté son WaveSwitch 9200 avec un module de commutation de niveau 3 qui sera
disponible début 98.
-Adaptec lance à son tour un logiciel Duralink Port Aggregation. Ceci apporte les performances du
Gigabit Ethernet aux produits Adaptec. Il dispose de 12 ports Fast Ethernet et un port virtuel unique
qui présente alors une bande passant de 1.2 Gbps.
-Cabletron, qui a déjà doté son châssis de commutation MMAC Plus d'un module Gigabit Ethernet, n'a
pas avancé de date officielle pour le lancement de tels modules sur le reste de ses équipements et
s'est restreint à annoncer la version bêta d'un module Gigabit Ethernet pour le haut de gamme de ses
chassis de commutation.
Nb de
Technologies
Disponibilité Prix en frs ports
supportées
Giga
3Com
Superstack II Switch 9000 SX 3 tri. 97 à partir de 99000 frs 8 -
e
Rapid City
350000 frs pour 64
F1200 (châssis de commutation) Disponible ports 10/100 Mbit et 14 Ethernet, Fast
4 ports Giga
Digital
Ethernet, Fast,
Gigaswitch/ Ethernet (commutateur) 4 tri. 97 - -
e
Gigabit Ethernet
Vnswitch 900VG (module pour châssis
4 tri. 97 - - Ethernet, Fast
e
Multiswitch 900)
FDDI, ATM,
EtherWorks/ 1000 (carte adaptateur) 4 tri. 97 - -
e
Token ring
Alteon
90000 frs pour 2
Aceswitch 160 - port Fast et 6 port 6 -
Giga
Foundry Networks
39000 frs pour 8
Fastiron - ports 10/100 Mbits 2 -
et 1 port Giga
75000 frs pour 8
Netiron - ports 10/100 Mbits 2 -
et 1 port Giga
Nbase Communication
180000 frs pour 12
Gigaframe - 12 -
port Giga
Packet Engines
à partir de 108000
FDR12 - 12
frs
ßLNT
Millenium 4000 - - 8 -
Il est à noter également qu'un nouveau type d'équipement pour Gigabit va faire son apparition sur le
marché : les " Buffered Distributors ".
Cet équipement semble être un mélange entre répéteur et switch et devrait être vendu à un prix
moyen à ces deux équipements. Un tel équipement agit comme un répéteur en fournissant une bande
passante partagée entre chaque segment. Mais à l'instar d'un switch, il peut recevoir sur plusieurs
ports de façon simultanée et stockée des trames localement. Sa spécificité réside dans le fait que
l'approche de la saturation de ses buffers met en oeuvre le contrôle de flux 802.3x qui demande au
noeud émetteur l'arrêt de ses émissions le temps de vider les buffers. Un tel équipement permettrait
d'éliminer les noeuds d'étranglement et donc la destruction de trames. Ceci ne serait bien sûr possible
que sur un réseau dont tous les équipements supportent 802.3x et 8023.z .
3 - ASPECTS STRATEGIQUES
En plus d'une bande passante importante et d'une intégration facile aux architectures existantes, le
Gigabit Ethernet présente de nombreux avantages qui le soulignent comme " la " technologie des
réseaux locaux haut débit :
De plus, selon les " Pros Gigabit " comme Brenddan Hannigan auteur d'une étude menée par le
cabinet américain FOREST Research affirme " Ethernet et IP dans les réseaux locaux seront les
seules technologies à continuer de croître en performances et à diminuer en termes de prix, balayant
TOKEN RING, FDDI et ATM ".
De plus, les " Con's Gigabit " estiment que le battage marketing réalisé autour de la technologie
Gigabit Ethernet a été monté par des start-up dans le seul but de se faire racheter. A l'image de
Granite que le géant Cisco a acquise fin 1996.
CONCLUSION
Voici présentées ci-dessus les grandes lignes de la technologie Gigabit. Après l'éclat suscité par les
nombreuses annonces commerciales faites lors des principaux salons professionnels, l'euphorie doit
laisser place a des solutions techniques complétes et concrétes qui seules permettront aux utilisateurs
potentiels de faire leur choix. L'augmentation nécessaire de la Bande Passante dans les réseaux
locaux est indéniable. Le Gigabit Ethernet semble avoir les atouts pour y réussir en douceur sur
l'existant Ethernet (Le Gigabit Token Ring fait également ses premiers pas ...). Le premier semestre
1998 sera déterminant pour l'avenir et la forme que prendra le Gigabit, A
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