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LUMIERE ET COULEUR

La lumière visible est une partie du spectre du rayonnement électromagnétique. Ce


spectre s'étend des ondes très courtes (rayonnement cosmique) aux ondes très
longues (ondes radar, micro-ondes, téléphones portables, ondes radio, télévision,
etc...).

La principale caractéristique de la
lumière est sa longueur d'onde. Le
spectre lumineux visible (pour l'œil
humain) est compris entre 400 et 700
nanomètres.
A chacune des longueurs d'onde
correspond une couleur. On ramène
couramment le spectre visible à trois
couleurs:

• Le bleu entre 400 et 500 nm.


• Le vert entre 500 et 600 nm.

• Le rouge entre 600 et 700 nm.


L' œil humain possède dans la rétine des
éléments sensibles à l'intensité lumineuse
(les bâtonnets), et d'autres aux couleurs,
les cônes (R,V,B).

La
décomposition
de la lumière
blanche en une
multitude de
couleurs à été
mise en
évidence par
Isaac Newton
qui fit traverser
un prisme par
un faisceau de
lumière
blanche.
A la sortie du prisme, les rayons lumineux sont déviés proportionnellement à leur
longueur d'onde. Plus elle est courte, plus la réfraction est importante.

Synthèse additive et synthèse soustractive des couleurs :


Synthèse additive :

La lumière blanche peut être recomposée par l'addition


de trois couleurs primaires, le rouge, le vert, le bleu, en
quantités égales. C'est la synthèse additive des
couleurs.

Synthèse soustractive :

Chacune des composantes rouge,


verte, bleue de la lumière blanche
est arrêtée par un filtre de sa
couleur complémentaire.
Le bleu est absorbé par le filtre
jaune, le vert par le filtre magenta,
le rouge par le filtre cyan.
La superposition de ces trois filtres
absorbe toute la lumière blanche.
Absorption et réflexion de la
lumière :

Une surface noire absorbe presque


toute les longueurs d'onde de la
lumière. Pour un objet noir mat, la
réflexion de la lumière est de l'ordre
de 0,004%. Une surface blanche
renvoie toutes les longueurs d'onde
de la lumière. Une feuille blanche
réfléchit 50% de la lumière reçue.
La température de couleur :

La lumière est caractérisée par son intensité et sa composition spectrale qui


détermine sa couleur. Dans une certaine mesure, le cerveau compense la variation
de composition. Dans les cas extrêmes (lever ou coucher de soleil par exemple),
cette compensation n'est plus faite.
Les proportions de rouge de vert et de bleu de la lumière sont modifiées par de
nombreuses causes:
• La pollution.
• La brume.
• L'altitude.
• L' heure, etc...

L'oxygène absorbe les longueurs d'onde les plus courtes, U.V. et bleues. C'est la
cause de la couleur (apparente) du ciel et de l'eau.
La température de couleur d'une source lumineuse s'exprime en KELVINS (K).

A la différence du cerveau, une pellicule photographique ne "compense" pas ces


variations de teinte de la lumière. Ces variations de "qualité" de lumière explique les
dominantes colorées sur les images.

Il existe deux températures de couleur normalisées pour la photographie couleur:

• La "lumière du jour" avec une température de couleur de 5500 K.


• La "lumière artificielle" à 3200 K.

Ceci est important surtout pour les pellicules inversibles (diapositives), car après
traitement la lecture de l'image est directe et les couleurs ne peuvent être modifiées.
Pour les pellicules négatifs couleur, la tireuse corrige les dominantes colorées. Il en
est de même lors d'un tirage avec un agrandisseur.

Composition spectrale d’une


lumière à 5500 K. La
composition totale est
équivalente en radiations
bleues, vertes et rouges.
La température de couleur
"standard" à 5500 K est celle
d'un ciel à midi (heure solaire)
en été, uniformément couvert
d'une légère couche nuageuse
à la pression atmosphérique de
1013 millibars.
Composition spectrale d’une
lumière inférieure à 5500 K. La
composition totale est déficitaire
en radiations bleues.
Avec une pellicule "lumière du
jour", une dominante jaune
apparaît. C'est le cas lors de
prise de vue réalisées avec une
lampe domestique.

Composition spectrale d’une


lumière supérieure à 5500 K. La
composition totale est
excédentaire en radiations
bleues.
Ce type de lumière se rencontre
en montagne par temps clair, et
donne une dominante bleue sur
les images.

Le schéma ci-dessous indique la température de couleur


des principales sources de lumière :
En photographie inversible couleur, les écarts de température de couleur sont
compensés par des filtres. La température de couleur d'une source est mesurée avec
un thermocolorimètre.

L'ECLAIRAGE

L'éclairage d'une prise de vue permet de mettre en valeur des éléments de l'image.
Les conditions de prises de vues sont très diverses, en extérieur, en studio, lumière
"du jour 5500 K", lumière "artificielle 3200 K", ciel couvert, brume ou brouillard, ciel
bleu avec soleil brillant, etc...
La lumière, donc l'éclairage est certainement l'élément principal de la réalisation de
l'image. C'est la lumière qui "sculpte" l'image, lui donne du relief, de la profondeur.
Ceci est particulièrement vrai en photographie noir et blanc.
Les conseils et les exemples qui suivent sont une introduction à l' éclairage. Il faut se
former l'œil en regardant des photographies, rechercher la direction et le type de
lumière (douce, dure).

PHOTOGRAPHIE SIGNIFIE "ÉCRIRE AVEC LA LUMIÈRE".

Le matériel d'éclairage :

Que ce soit du matériel électronique (flash) ou classique (projecteur à lampe


halogène), les résultats et les règles sont identiques.
Ce type d'éclairage à large réflecteur
possède en son centre une lampe à
filament tungstène à large globe opalin.
La lumière fournie est diffuse, donnant un
éclairage doux, sans ombres très denses.
La température de couleur est de 3200 K.
C'est un éclairage "d'ambiance".

Ce type de projecteur
est muni de deux
lampes halogènes qui
peuvent être allumées
individuellement.
Divers accessoires
(verre diffuseur, filtre
de conversion, grille
métallique de
diffusion) peuvent être
incorporés devant les
ampoules.
Comme tous les
projecteurs à lampe
halogène, il est
obligatoire d'avoir un
verre de protection
devant les lampes,
pour retenir les éclats
en cas d'explosion de
la lampe.
Des volets coupe-flux permettent de moduler le flux lumineux. La température de
couleur est de 3200 K.
Ce projecteur fournit une lumière
ponctuelle. Il est muni d'un réglage
de focalisation de la lampe qui
permet d'obtenir un faisceau
lumineux de largeur variable.
La lampe "épiscopique" est munie
sur sa partie arrière d'un miroir qui
focalise le flux lumineux.

La lentille de Fresnel concentre le flux


lumineux.
Ce type de projecteur à éclairage ponctuel est
utilisé pour donner un éclairage à "effet".
La température de couleur est de 3200 K.

Les flash électroniques de studio fournissent un


éclairage souple et puissant.
La puissance du flash est modulable de façon
précise.
Une lampe "pilote" donne une représentation exacte
de la lumière fournie par l'éclair.
De très nombreux accessoires permettent de
concentrer le flux lumineux, de le diffuser, de le
colorer, etc...
Les boîtes à lumière fournissent un éclairage
diffus, des ombres douces.
Il en existe une très grande variété.

Exemple d'accessoires de flash :

• Filtres colorés.
• Bols de différents diamètres.

• Volets coupe flux et "nids


d'abeille" pour concentrer le flux
lumineux.

Des réflecteurs permettent de "déboucher" les


ombres.
Ils existent en différentes couleur, blanc,
argent, doré.

Relation ombre-distance d' éclairage :

La distance entre la source et le


sujet est faible, l'ombre derrière
le sujet est large.
La distance est plus grande,
l'ombre plus étroite.

Si la distance sujet-projecteur est


"infinie", la taille de l'ombre est
égale à celle du sujet

LES FILTRES EN PRISE DE VUE

Un filtre est un élément transparent optiquement neutre, à faces parallèles, qui ne


provoque aucune modification dans la formation optique de l’image, mais une
modification de celle-ci par absorption d’une partie d’énergie lumineuse.
Cette absorption se fait, de manière plus ou moins sélective, sur tout ou partie des
radiations qui composent le spectre lumineux visible ou invisible.
Afin de perturber le moins possible le trajet des rayons lumineux, il doit être le plus
mince possible. Les meilleurs filtres sont fait de gélatine teintée couchée sur une
surface plate. Après refroidissement, la feuille de gélatine est protégée sur ses deux
faces par un vernis.

Cette protection est fragile et


impose de manipuler les
filtres avec précaution.

Conditionnement des Filtres de sélection rouge,


filtres en gélatine. jaune, vert en gélatine.
La manipulation des filtres en gélatine est facilitée
par l’utilisation d’une monture en plastique. Un porte
filtre fixé sur l’objectif maintient les filtres, avec ou
sans monture. Un pare-soleil vient compléter le
dispositif.

Porte filtre pour filtres en verre organique.

Monture qui permet de fixer le porte filtre sur


l'objectif.

Filtre (polarisant) pour porte filtre.

Il existe des filtres en verre minéral ou organique. Ils se montent soit sur un porte
filtre, soit ils possèdent leur propre monture qui se visse sur la partie frontale de
l’objectif. Ces filtres sont moins fragiles que les filtres gélatine, mais malgré les soins
apportés à leur fabrication, ils restent épais et réduisent la qualité optique de l’image.
L’action du filtre se limite à
absorber certaines longueurs
d'onde du spectre lumineux.
Cette absorption, plus ou moins
importante, modifie le rendu
final de l’image.
L’effet des filtres est différent
suivant que l’on photographie en
noir et blanc ou en couleur.
Un filtre laisse passer les
longueurs d’onde de sa propre
Ce filtre absorbe les longueurs d'onde entre 200 et
couleur et absorbe celles de la
480 nanomètres. Il est jaune.
couleur complémentaire. Cette
absorption dépend de la
sélectivité et de la densité du
filtre.
Utilisation des filtres en prise de vue noir et blanc :

En prise de vue noir et blanc, les filtres sont utilisés pour modifier le contraste de
l’image. Sur l’épreuve finale, les objets de la même couleur que le filtre seront
éclaircis, ceux de la couleur complémentaire assombris. Les autres couleurs seront
plus ou moins affectés par le filtre, suivant leur teinte. Un filtre rouge éclaircit un objet
rouge ainsi que, dans une moindre mesure, ceux d’une teinte proche du rouge.
Trois taches de peintures vertes, bleue et
rouge sont photographiées avec une émulsion
négative panchromatique noir et blanc. Les
rendus sont différents suivant les filtres
utilisés. Chaque filtre laisse passer sa propre
couleur et absorbe partiellement les autres
composantes de la lumière. Le négatif reçoit
plus d’énergie lumineuse en provenance de
l’objet de la couleur du filtre. Après
développement, sur le négatif, la densité de
cet objet est supérieure à celle des autres
objets. Sur le positif, sa densité est moindre.

Un filtre éclaircit le sujet de sa propre


couleur.

L’utilisation la plus courante des filtres colorés en noir et blanc est l’augmentation du
contraste entre les nuages et le ciel.
Le ciel étant bleu, un filtre jaune, jaune-orangé ou rouge absorbe plus ou moins le
bleu, suivant leur couleur et leur densité. Cette absorption, augmente, sur le positif, la
densité du ciel, qui paraît plus ou moins contrasté par rapport aux nuages et au sol.

Prise de vue sans filtre.

Prise de vue identique avec filtre


jaune. Le ciel est plus fonce, les
nuages ressortent.
Avec un filtre rouge, le noircissement
du ciel est plus accentué, donnant un
caractère « dramatique » à l’image.

Suivant le même principe, un filtre vert éclaircit le feuillage, un filtre rouge-orangé


atténue les rougeurs de la peau, etc...

Utilisation des filtres en prise de vue couleur :

Ils servent à modifier le rendu chromatique de l’épreuve. Soit pour modifier la


température de couleur d’une source lumineuse, soit pour modifier l’équilibre
chromatique de l’épreuve.
Les filtres de conversion :

Les films couleurs sont conçus pour un illuminant déterminé.


Soit une source lumière du jour, à 5500 K, soit une source
lumière artificielle, à 3200 K.
Les filtres de conversion permettent d’adapter la
température de couleur à l’émulsion employée.
Une source à 3200 K, éclairage tungstène, utilisée avec un
film lumière du jour donne une image à la dominante jaune
prononcée. Cette dominante provient du manque de lumière
bleue de la source utilisée par rapport à celle pour laquelle le
film est équilibré.
Un filtre de conversion de couleur bleu augmente la quantité
de bleu de la source et annule la dominante.
Les filtres de correction :

Pour différentes raisons, le photographe peut être amené à modifier l’équilibre


chromatique de l’épreuve.
Soit pour créer une ambiance particulière à l’image, la "réchauffer" par l’emploi de
filtres rouges ou orangés, ou, au contraire, la "refroidir" à l’aide de filtres bleus, soit
pour corriger une dominante caractéristique de l’émulsion, soit encore pour corriger
une dominante induite par le développement du film.
Ces filtres sont surtout utilisés lors de l’emploi de films inversibles, aucune correction
n’étant possible après le traitement, contrairement au film négatif ou le
photographe peut corriger ou induire des dominantes lors du tirage sur
positif.

Les filtres correcteurs existent dans les trois couleurs primaires (rouge, vert, bleu) et
dans les trois couleurs secondaires (cyan, magenta, jaune), dans différentes
densités.

Les filtres à effet :

Les filtres à effet sont divisés en deux catégories; les filtres proprement dits, et les
systèmes optiques, assimilés aux filtres.

Les filtres dégradés :

Les filtres à effet sont généralement constitués d’une lame transparente teintée sur la
moitié de leur surface, la transition entre la partie teintée et la partie transparente est
adoucie pour ne pas délimiter de zone visible sur l’image.
Ils sont utilisés avec une monture dans laquelle ils peuvent coulisser. Ainsi la partie
de l’image sur laquelle ils influent est délimitée par le photographe.
Il est possible à l’aide de ces filtres de modifier le rendu d’un ciel sans toucher au
reste de l’image.

Les filtres polarisants :


La lumière est un phénomène
ondulatoire. Les ondes qui transportent
l’énergie lumineuse vibrent dans
différents plans que l’on peut ramener à
deux plans perpendiculaires. Certaines
substances transparentes absorbent
l’énergie lumineuse de l’un des deux
plans. Après avoir traversé une telle
substance, les ondes lumineuses qui
n’ont pas été absorbées vibrent dans un
seul plan. La lumière est dite « polarisée
». La moitié de son énergie est
absorbée. Si on superpose deux
surfaces polarisantes, la première
absorbant l’énergie dans le plan vertical,
la seconde dans le plan horizontal, toute
la lumière est absorbée.
Les filtres polarisants diminuent les
reflets sur une surface brillante comme
une vitre (sauf sur les surfaces
métalliques). Ils saturent les couleurs,
notamment celle du ciel polarisée
naturellement. En faisant tourner le filtre
dans sa monture, le photographe
contrôle dans le viseur l’effet produit par
le filtre.
Les systèmes optiques :

Certains accessoires placés devant l’objectif sont improprement assimilés aux filtres .

Ce sont des dispositifs optiques qui modifient le trajet des rayons lumineux. Ils
adoucissent totalement ou partiellement l’image par diminution de la définition de
l’objectif et effet de flare, multiplient sur l’image un point particulier du sujet (effet de
kaléidoscope), diffractent localement la lumière, en particulier les points lumineux qui
forment sur l’image des croix colorées, etc.
Nombre de ces effets peuvent être obtenus par des dispositifs simples : vaseline sur
un filtre neutre, buée sur l’objectif, morceau de bas tendu devant l’objectif, etc.

LES FILMS NOIR ET BLANC

La gamme des films photographiques est très étendue. Cependant, que ce soit un
film négatif noir et blanc, un film négatif couleur ou un film inversible (diapositive)
couleur, ils possèdent de nombreux éléments en commun :

• Le support
• L'élément sensible à la lumière.
• Les couches annexes (anti-halo, anti-curl, anti-abrasion).

Les éléments communs et les caractéristiques communes sont évoqués dans la


partie qui traite des films noir et blanc.

Les films noir et blanc :

Une pellicule photographique est composée de divers éléments superposés. Chacun


des composants a son rôle bien spécifique et participe à la qualité finale du film
photographique.
Le support doit être transparent, de couleur neutre, souple, solide, et doit pouvoir
s'enrouler pour être conditionné en cartouches ou bobines.

L’émulsion photosensible est constituée de cristaux sensibles à la lumière, en


suspension dans de la gélatine. L’élément photosensible le plus couramment utilisé
est le Bromure d’argent (Ag+ Br -) .
La gélatine est obtenue à partir de peaux d’animaux traitées pour les débarrasser
d’impuretés.
La qualité de la gélatine est importante car elle contient les cristaux de bromure
d’argent et participe à la formation de l’image par sa capacité à capter les électrons
libres.
Le bromure d’argent possède
une sensibilité naturelle aux
courtes longueurs d’onde qui
forment le spectre visible. Sa
sensibilité chromatique est
limitée au bleu. Les émulsions
ainsi constituées sont dites non-
chromatisés. Elles ne peuvent
pas traduire les composantes
vertes et rouges du sujet
Afin de restituer en valeur de
gris les autres couleurs, des
colorants sensibilisateurs sont
incorporés à l’émulsion pour
étendre le spectre de sensibilité
au vert (émulsions
orthochromatiques sensibles
au bleu et au vert) puis au rouge
(émulsions panchromatiques
sensibles à tout le spectre
visible).
Ce sont ces dernières qui
constituent la majorité des films
noir et blanc. D’autres
traitements permettent d’étendre
la sensibilité de l’émulsion
jusqu'à l’infrarouge.

Couche anti-abrasion D’autres couches viennent compléter le


Emulsion photo-sensible composée de film :
bromure d'argent, de colorants
• La couche anti-abrasion protège
sensibilisateurs en suspension
le film des agressions
dans de la gélatine
mécaniques.
Couche anti-halo
Support • La couche antihalo absorbe la
Couche anti -curl lumière renvoyée par le support
dans l’émulsion. Cette lumière
parasite nui à la définition de
l’image et à son contraste.
• La couche anti-curl évite que le
film se courbe.

L’emploi d’une émulsion est déterminé par ses caractéristiques. Elles influent sur le
rendu final de l’épreuve ainsi que sur ses conditions d’utilisation. Les principales
caractéristiques sont au nombre de six :

• La rapidité. Exprimée en I.S.O, elle indique la sensibilité de l’émulsion à la


lumière.
• La granularité. Elle désigne la taille des agglomérats d’argent métal qui
forment l’image.
• L’acutance ou micro contraste.
• La latitude de pose. C’est l’aptitude de l’émulsion à restituer les écarts
extrêmes de luminance du sujet.
• Le contraste ou « gamma ». Il exprime le contraste de l’émulsion en fonction
du développement.
• Le spectre de sensibilité. Il donne la sensibilité relative de l’émulsion aux
différentes couleurs du spectre lumineux.
La rapidité :

La rapidité d’un film, ou sensibilité, est l’expression de la quantité de lumière


nécessaire à l’obtention d’un noircissement donné. Le calcul de cet indice de rapidité
est différent suivant le type d’émulsion.
Les films négatifs noir et blanc, les films négatifs couleurs et les films inversibles
couleurs ont chacun une norme différente de détermination de la sensibilité.

Écart de non réciprocité :

Le noircissement d’une émulsion photographique est proportionnel à la lumination


(H) reçue. Cette quantité de lumière est le produit de l’éclairement par le temps (H =
E x T).
Cette relation, exprime une réciprocité entre le noircissement et la lumination.
La lumination donnée par les couples vitesse/diaphragme suivants devrait,
théoriquement, conduire à des noircissements identiques sur le film.
Vitesse d’obturation ½ ‘’ 1’’ 2’’ 4’’
Diaphragme 22 32 45 64
En pratique, les émulsions réagissent différemment à des temps d’exposition longs
(généralement supérieur à 10 secondes), ou très courts (inférieurs au 1/8000éme de
seconde).
Une perte de sensibilité apparaît qui doit être compensée, soit par une ouverture du
diaphragme plus importante, soit par une augmentation du temps de pose. Les
fabricants fournissent dans leurs notices les corrections à effectuer.

La granularité :
L’image photographique est constituée
d’agglomérats d’argent métallique issus
du développement. La dimension de ces
agglomérats est due, dans une large
mesure, à la structure de l’émulsion. Le
développement, si il influe sur la
granularité de l’image finale, est d’une
moindre importance.
Une émulsion constituée de gros
cristaux d’Ag Br est rapide car la surface
plus importante des cristaux capte
mieux la lumière. La grosseur des
Émulsion à grain fin

cristaux induit sur l’épreuve une


granulation plus importante qu’une
émulsion lente, à grains fins.
Les émulsions actuelles conjuguent un
grain modéré et une sensibilité élevée.
La forme des cristaux est telle qu’elle
présente une surface maximum à la
lumière pour un grain minimum.

Émulsion à forte granularité

Elle détermine l’aptitude de l’émulsion à rendre


avec précision la limite de deux surfaces
adjacentes de densités différentes. Une émulsion
à faible acutance donne une limite diffuse entre
deux zones de contraste différents. Ceci diminue
Acutance Acutance
la netteté apparente de l’image, par abaissement
faible élevée
du micro contraste local.
L’acutance est fonction de la diffusion de la
lumière au sein de l’émulsion, de la taille des
cristaux de bromure d’argent, et de l’agitation
durant le développement.
La latitude de pose :
Une émulsion enregistre les
luminations du sujet dans
certaines limites qui
correspondent aux luminations
extrêmes qu’elle peut restituer.
Cette aptitude est représentée
par une courbe qui traduit le
noircissement en fonction de la
lumination. Cette courbe
comprend plusieurs parties :
A - B : Pied. L’accroissement de la densité n’est
• Le seuil. Situé en bas de
pas proportionnel à celui de la lumination. Cette
la courbe, aucune
zone correspond à une sous exposition du film.
densité n’apparaît pour
B - C : Partie rectiligne de la courbe ou
une lumination donnée.
l’accroissement de la densité est proportionnel à
• Le pied. Situé juste après
celui de la lumination. Les luminances du sujet
le seuil, cette partie
doivent se situer dans cette zone : Les basses
curviligne montre un
lumières vers « B », les hautes lumières en « C
accroissement non
».
proportionnel de la
C - D : L’épaule. La courbe s’infléchit. La densité
densité par rapport à
augmente moins vite que la lumination. Les
l’augmentation de la
luminances enregistrées dans cette partie sont
lumination. Cette zone
surexposées.
correspond à une sous-
exposition du film.
• La partie rectiligne. La
pente de la courbe est
constante et correspond
à un accroissement
proportionnel de la
densité par rapport à la
lumination reçue.

• L’épaule. La courbe
s’incurve, les densités
augmentent moins que la
lumination. Cette partie
correspond à une zone
de surexposition.
Le contraste :

Le gamma représente le contraste du négatif en fonction du développement. Il est


modifié par le type de révélateur, par l’agitation et la température du traitement, ainsi
que par la durée du développement.
La valeur du gamma est donnée par la tangente de l’angle formé par l’intersection du
prolongement de la partie rectiligne de la courbe et de l’axe des abscisses portant la
valeur logarithmique de la lumination reçue par le film. Le gamma standard est de
0,7
Gamma trop élevé Gamma faible
Gamma correct.
(sur développement). (sous développement).
Le spectre de sensibilité :
Une émulsion photographique
ne présente pas une sensibilité
équivalente aux différentes
longueurs d’onde composant la
lumière blanche. Le bromure
d’argent, élément photosensible
des émulsions photographiques,
n’est sensible qu’au bleu (dans
le spectre visible). Il est aussi
sensible à l’ultraviolet, aux
rayons « X » et aux autres
longueurs d’ondes plus courtes.
Une émulsion de ce type ne
peut restituer en valeurs de gris
que différentes valeurs de bleu.
Les composantes vertes et
rouges d’un sujet ne seront pas
restituées.
Pour rendre les émulsions
sensibles aux autres couleurs,
on y incorpore des colorants
sensibilisateurs, qui étendent la
sensibilité au vert et au rouge.
Suivant les colorants sensibilisateurs utilisés, on obtient les émulsions suivantes :

• Émulsions non chromatisées, sensibles au bleu.


• Émulsions orthochromatiques, sensibles au bleu et au vert.
• Émulsions panchromatiques, sensibles au bleu, au vert et au rouge.

Les films infrarouges, ont leur sensibilité étendue au delà du spectre visible. Leur
utilisation est réservée à des applications techniques ou à la recherche d’effets
spéciaux. Ils nécessitent l’emploi de filtres et une correction de la mise au point, la
focalisation des rayons infrarouges au plan focal image étant reculée par rapport au
spectre visible.
LES FILMS NEGATIF COULEUR

En plus des informations d'intensité lumineuse, un film couleur doit enregistrer les
informations de couleur.
L’ensemble du spectre lumineux visible peut être ramené à trois couleurs : le bleu, le
vert, le rouge.
Afin de restituer les informations de couleur il
suffit de disposer de trois émulsions sensibles
chacune à une couleur primaire, chacune de
ces couches étant coloré dans la couleur
complémentaire de celle du sujet d’origine.
Un négatif noir et blanc inverse les valeurs de
luminance (le blanc du sujet est restitué par
du noir sur le négatif et inversement, en
passant par toutes les valeurs de gris).
Un négatif couleur doit non seulement
inverser les luminances, mais également les
couleurs. Ainsi la couche sensible au bleu
sera après traitement teintée en jaune
(couleur complémentaire du bleu), la couche
sensible au vert teintée en magenta
(complémentaire du vert), et la couche
sensible au rouge teintée en cyan
(complémentaire du rouge).
Les couches composant le film couleur ne
sont pas teintées à la fabrication. Chacune
des couches d'émulsion comporte, associée
aux cristaux de bromure d’argent, des
copulants qui lors du traitement dans le
révélateur chromogène génèrent les
colorants jaune, magenta et cyan. Si les
couches étaient colorées lors de la fabrication
du film, chacune d’elle se comporterait
comme un filtre et absorberait la couleur qui
lui est complémentaire.
Un film couleur après traitement ne comporte
plus d’argent métal. Il est constitué
uniquement de colorants jaune, magenta et
cyan. Le principe est celui de la synthèse
soustractive.
L’interposition de gélatine colorée rétablit
l’équilibre entre les couches. La gélatine
teintée en jaune absorbe la composante
bleue qui est enregistrée uniquement par la
première couche, la gélatine teintée en
magenta absorbe le vert.

LES FILMS INVERSIBLES COULEUR

Les caractéristiques générales d’un film inversible couleur sont analogues à celle
d’un film négatif, notamment pour la température de couleur. Si une dominante due à
un déséquilibre chromatique sur un négatif peut être corrigée au tirage, la diapositive
est à lecture directe.
La diapositive étant un phototype à lecture directe, sans épreuve papier, impose
deux différences principales avec le négatif :

• Le contraste du film est plus élevé.


• La courbe caractéristique est inversée.

Le contraste.
Le contraste final d’une épreuve issue d’un négatif est la somme du contraste du
négatif et de celui du papier.
Le gamma visuel moyen d’un positif est égal à 1,2. Le négatif possède un gamma de
0,7, le papier de 0,5. Les gammas s’ajoutent et donnent une épreuve finale de 1,2.

Gamma négatif + Gamma papier = Gamma visuel

Un film inversible doit présenter un gamma film égal au gamma visuel, soit 1,2. Pour
y parvenir, les émulsions sont conçues avec un contraste plus élevé, ce qui conduit à
une latitude de pose plus faible. La tolérance d’erreur d’exposition d’un inversible
dépasse rarement ½ diaphragme. Une sur-exposition conduit à une image claire,
aux couleurs désaturées, une sous-exposition fournit une image trop dense.

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