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re STI2D

STL

Physique
Chimie
Jean-Pierre Durandeau

Jean-Marie Bélières

Jean-Louis Berducou

Paul Bramand

Marie-Jeanne Comte

Jean-Claude Larrieu-Lacoste

Cédric Mazeyrie
Table des matières
1 Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 Comment fabriquer des molécules géantes ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3 Comment se protéger du chaud et du froid ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4 Quelles énergies pour l’habitat ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
5 Comment accumuler de l’énergie ?  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
6 Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
7 Comment chauffer avec des appareils électriques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
8 Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ?  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
9 Comment est distribuée l’énergie électrique ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
10 Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
11 Comment s’éclairer efficacement ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
12 Comment s’isoler des bruits de voisinage ?  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
13 Quel est le principe d’une échographie ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
14 Antiseptiques et désinfectants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
15 Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ?  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
16 Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
17 Comment mesurer une vitesse ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
18 Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

Couverture : npeg.fr
Maquette et mise en page : Nicolas Balbo
Schémas : Domino

© HACHETTE LIVRE 2011, 43, quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15 
ISBN 978-2-01-181502-6
www.hachette-education.com
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes de l’article L. 122-4 et L. 122-5, d’une part, que les « copies ou 
reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et, d’autre part, 
que « les analyses et courtes citations » dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale 
ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite ».
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du centre français de 
l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait donc une contrefaçon sanctionnée 
par les Articles 425 et suivants du Code pénal.
Avant-propos
Le livre du professeur, qui accompagne le manuel de  • Tester ses capacités
l’élève, comporte les corrigés des activités et des exer- Ces exercices simples traitent des capacités énoncées 
cices proposés dans chaque chapitre. dans le programme. Chaque exercice concernant une 
seule capacité, l’élève peut  en vérifier plus facilement 
Les activités dans le manuel l ’acquisition.
Nous n’avons pas choisi une méthode déductive fon-
• Applications technologiques
dée  sur  la  présentation  d’un  cours  préalable  suivi 
Les exercices concernés relèvent d’un niveau de dif-
d’exercices d’application, car  le  dogmatisme qu’elle 
ficulté  supérieur :  il  s’agit  d’appliquer  ses  connais-
peut engendrer nous paraît inadapté dans les classes  
sances et ses savoir-faire dans des contextes différents 
d’enseignement technologique.
de ceux des activités et de l’essentiel du cours, en par-
La  démarche  adoptée  privilégie  la  construction  des 
ticulier dans la vie professionnelle. Nous avons inté-
connaissances et des capacités à partir de situations 
gré dans cette rubrique des exercices dont le thème 
problèmes puisées dans l’environnement technique 
est le « développement durable ».
de l’élève  et formulées dans le langage courant.
• Le coin du chercheur
Les exercices Ces  exercices  demandent  une  plus  grande  autono-
Dans le livre du professeur, nous fournissons les solu- mie et davantage de recherche : le travail en groupes 
tions des exercices figurant dans les cinq rubriques  se prête particulièrement à la résolution de ces exer-
du manuel de l’élève. cices.

• Tester ses connaissances


Le livre du professeur constitue un outil indissociable 
Cette forme de présentation et d’évaluation (Q.C.M.) 
du manuel, au service des collègues pour le bénéfice 
se répand de plus en plus et présente l’avantage de 
de leurs élèves. Nous acceptons bien volontiers leurs 
développer l’esprit critique. Cette rubrique permet à 
suggestions et critiques.
chaque élève de tester rapidement les connaissances 
fondamentales du chapitre.

• Apprendre à résoudre Pour  aider  le  professeur  dans  sa  tâche,  le  Livre
Cette rubrique comporte deux exercices portant sur  numérique permet de projeter en permanence 
le même thème ; le premier est progressif, le second,  tous  les  documents  (vidéos,  animations..  )  néces-
plus  direct,  nécessite  une  plus  grande  initiative  de  saires  à  la  mise  en    œuvre  et  à  l’exploitation  du 
l’élève. manuel de l’élève.

 3
1 Comment s’habiller, naturel ou synthétique ?

DOCUMENTS
■ Activité 1 : Comment connaître le matériau constituant un vêtement ?
1.  Les étiquettes 1 et 3 correspondent à du lin et du coton, matières d’origine végétale.
2.  L’étiquette 2 : le tissu est constitué de polyamide et d’élastanne, matières synthétiques.

■ Activité 2 : Comment distinguer différentes molécules ?


Quels atomes les composent ?
1.  Ces molécules possèdent toutes des atomes de carbone et d’hydrogène.
2.  Les molécules de la première ligne ne comportent que des liaisons simples, celles de la seconde 
ligne possèdent une double liaison entre 2 atomes de carbone.
3.  Les molécules de la 3e et de la 4e ligne possèdent d’autres atomes : azote ou oxygène.
4.  Les molécules de la chimie organique contiennent essentiellement des atomes de carbone, 
d’hydrogène, d’azote et d’oxygène.

■ Activité 3 : Comment repérer quelques groupes fonctionnels ?


1.  Groupe « alcool » : le butan-2-ol et la thréonine ; groupe « acide carboxylique » : acide 
propanoïque et thréonine ; groupe « amine : éthanamine et thréonine ; groupe « ester » : méthanoate 
d’éthyle ; groupe « amide » : propanamide.
2.  La thréonine possède un groupe acide carboxylique, un groupe alcool et un groupe amine : c’est 
un acide aminé.

EXERCICES

Tester ses connaissances H H H H


| | | |
Q.C.M.  H—C—C—C—C—H
| | | |
1 : A et C ; 2 : A ; 3 : B ; 4 : A ; 5 : A ; 6 : C ; 7 : A ; 8 : A et B ;  H H H H
9 : A et B ; 10 : B et C.
Pentane

Apprendre à résoudre H
|
H H H H H—C—H
| | | |
Alcanes de même formule brute
H—C—C—C—C—H
H
|
H
| |
Niveau l COMPRENDRE |
H
| |
H H| H—C—C—C—H
a. Le seul isomère du butane est le 2-méthylpropane :  H—C—H
|
|
H H
|
|
H H H—C—H
|
|
H—C—H   H  
H
|
H
| |   2-méthylbutane   2,2-diméthylpropane
H—C—C—C—H Nommer les alcènes
| | |
H H H Niveau l APPLIQUER
a. Le propène, seul alcène à 3 atomes de carbone. 
b. Le pentane ; le 2-méthylbutane et le 2,2-diméthyl- b. Le but-1-ène : CH3 — CH2 — CH = CH2 
propane, de formules développées : et le but-2-ène : CH3 —CH = CH — CH3.

4 • CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ?
Tester ses compétences 8. Du modèle à la formule

1. Tissus des vêtements H H H


| | | H
U
Sont  d’origine  naturelle :  la  laine  et  la  soie  (origine  H —C — C — C — N
animale), le coton et le lin (origine végétale). | | | U
H
a. H H H
2. Atome de carbone
a. Le  carbone  possède  4  électrons  sur  sa  couche  H O
externe, il emprunte donc 4 électrons aux atomes voi- | ||
H —C — C — O — H
sins pour compléter sa couche externe à 8 électrons. |
b. La valence du carbone est 4 : on dit que le carbone  b. H
est tétravalent.
O H H
3. Modèle moléculaire du propène || | |
a. Valence du carbone : 4, valence de l’hydrogène : 1. H—C—O—C—C—H
| |
b. 4  liaisons  lient  chaque  atome  de  carbone  aux  c. H H
atomes  voisins,  donc  8  électrons  sont  mis  en  com-
mun. 9. De la formule au modèle moléculaire
c. Les atomes d’hydrogène complètent leur couche 
a.
externe  à  2  électrons :  cette  mise  en  commun  de  2 
électrons s’appelle la règle du duet.

4. L’ammoniac
a. 4  doublets  électroniques  (dont  1  doublet  non 
liant) entourent l’atome d’azote.
b. Les  4  doublets  d’électrons  se  repoussent et  les  3 
atomes d’hydrogène forment un triangle équilatéral, 
base de la pyramide dont le 4e sommet est occupé par  b.
le doublet non liant.
c. Le  modèle  a  bien  la  forme  d’une  pyramide  à 
base triangulaire, dont le 4e sommet est occupé par 
l’atome d’azote.

5. Le dichlore
La molécule de dichlore est linéaire.

c.

6. Formules semi-développées
Alcool : b et f ; acide carboxylique : d ; amine : c ; ester : 
e ; amide :a.

7. Acide lactique
d.
L’acide lactique contient
une fonction
« alcool » et une fonction
« acide carboxylique ».

CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? • 5
Applications technologiques 13. Bois, coton
a. Dans la molécule de glucose, 5 fonctions alcool :
10. Solvants industriels
a.  dichlorométhane
CH2OH glucose
Cl
| C O
H—C—H H H
| H
Cl C OH H C
b.  1,1,1-trichloroéthane
OH C C OH
Cl H
| | H OH
Cl — C — C — H  
| |
Cl H b. Formule brute du glucose : C6H12O6 ;
c.  trichloroéthène c. Formule brute du motif : C6H10O3.
d. M (motif ) = 6 × M(C) + 10 × M(H) + 3 × M(O) 
Cl H = 130 g.mol–  1 ;
U U
C=C
U U Encadrement : 
Cl Cl
130 000 g.mol–  1 < M(cellulose) < 455 000 g.mol–  1.
d.  éthylènediamine
14. Acétate de cellulose
H H
H | | H a et  b. Entourées en pointillé les fonctions ester, en 
U U
N— C — C — N gris, les fonctions alcool :
U | | U
H H
H H O
C CH3
11. Tissus d’ameublement
a. Acide  téréphtalique :  2  fonctions  acide  carboxy- O CH3 O C
lique ; éthylène glycol : 2 groupes alcool. CH2 O
O CH
HO CH
b. L’éthylène  glycol  est  un  dialcool,  car  il  possède  CH O CH
CH CH O
2  fonctions alcool – OH. O CH
CH CH
c. A gauche la partie provenant de l’acide, à droite la  HO CH O C O
partie provenant du glycol : O C H3C O
C
CH3
O

15. Carburants de moteurs


a. Heptane : 
CH3 —(CH2)5 — CH3
et 2,2,4-triméthylpentane : 
CH3 — C(CH3)2 — CH2 — CH(CH3) — CH3.
12. Les mousses de polyuréthane
b. Hexadécane : 
a. Les atomes C, N et O ont leur couche externe à 8 
CH3 — (CH2)14 — CH3
électrons.
b. C  établit  4  liaisons,  N  établit  3  liaisons  et  O,  et 2,2,4,4,6,8,8-heptaméthylnonane : 
2 liaisons. CH3 — C(CH3)2 — CH2 — C(CH3)2 — CH2 — 
c. Les groupes « uréthane » –NH – COO – : CH(CH3) — CH2 — C(CH3)2 — CH3

O CH O 16. Le TFE
Formule développée du TFE : 
O C N C C N C O CH2 CH2
F F
H HC CH H U U
C=C
U U
CH F F

6 • CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ?
17. Industrie : le reformage catalytique Le coin du chercheur
a. H3C – (CH2)5 – CH3  a.  but-1-ène
→ H3C – CH(CH3) – CH2 – CH(CH3) – CH3
b. H3C – (CH2)4 – CH3 → C6H6 + 4H2 CH2 = CH — CH2 — CH3
c. et d. Cet alcane est obtenu à partir de l’heptane ; la  b. but-2ène
réaction est celle du a. :
CH3 — CH = CH — CH3
H3C – (CH2)5 – CH3 
            Heptane c.  2-méthylprop-1-ène
→ H3C– CH(CH3) – CH2 – CH(CH3) – CH3. CH2 = CH — CH3
            2,4-diméthylpentane |
CH3
18. Industrie : le vapocraquage
a. H3C – CH3 → CH2 = CH2 +  H2 (déjà équilibrée) ; d. méthylcyclopropane
b. H3C – CH2 – CH2 – CH3 → 2CH2 = CH2 +  H2 H3C CH
c. H3C – CH2 – CH2 – CH3 → CH3 – CH = CH2 +  CH4
19. Préparation industrielle des alcools
a. H2C = CH2 + H2O   → CH3 – CH2OH . H2C CH2
b. C’est le catalyseur ; il n’intervient pas dans la réac-
tion. e.  cyclobutane
c. 1  mole  d’éthanol  formée  pour  1  mole  d’éthène  H2C CH2
consommée.
d. M(éthène) =  28 g.mol–  1 ; M(éthanol) =  46 g.mol–  1 
donc la masse d’éthène nécessaire est : 
H2C CH2
m(éthène) = 12 × 28 ⁄ 46 =  7,3 tonnes.

CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? • 7
2 Comment fabriquer des molécules géantes ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment réaliser la polymérisation
et la dépolymérisation du plexiglas ?
1.  Un liquide transparent se dépose dans le tube : le monomère du plexiglas appelé méthacrylate 
de méthyle.
2.  Dans cette expérience, le plexiglas est fondu (dépolymérisé) puis synthétisé à nouveau.
Cette récupération de matière est réalisable avec la plupart des matières des thermoplastiques.

■ Activité 2 : Comment synthétiser un nylon ?


1.  Les deux liquides ne se mélangent pas : la phase la plus dense est la phase organique contenant 
le dichlorure de sébaçoyle.
2.  La réaction de polycondensation s’effectue à l’interface entre les deux liquides. On peut dérouler 
le fil de polyamide jusqu’à épuisement d’un des deux réactifs.

■ Activité 3 : Comment synthétiser un polymère à partir


de substances naturelles ?
Dans le cas des bioplastiques, il n’y a pas d’utilisation de matières fossiles, la matière première est 
renouvelable, les produits sont biodégradables (ils s’éliminent naturellement, assez rapidement). La 
production est peu onéreuse.
Inconvénient : ces polymères possèdent des propriétés mécaniques moins intéressantes et sont 
donc réservés aux emballages.

DOCUMENTS
■ La fabrication des composites
Répondre aux questions
1.  Articles de sport en composite : raquettes, skis, surfs, planches à roulettes, cadres de vélo, coques 
de chaussures de montagne, cannes à pêche…
2.  Lors de la pultrusion, le composite est mis en forme dans la filière de préformage. La 
polymérisation de la résine s’effectue dans la filière de durcissement. La cadence de la chaîne est 
réglée par l’appareil de traction.
3.  En 8 heures de fonctionnement soit 480 min, on forme 480 × 0,6 = 288 m de barres.
288 ÷ 0,75 = 384. On forme donc 384 barres.

8 • CHAPITRE 2 - Comment fabriquer des molécules géantes ?
EXERCICES

Tester ses connaissances 2. Interactions entre chaînes


Q.C.M. Les  liaisons  hydrogène  relient  les  atomes  d’hydro-
1 : A, B et C ;  2 : A et C ; 3 : A et C ; 4 : B et C ;  gène  avec  les  atomes  d’oxygène  les  plus  proches  et 
5 : A et C ; 6 : A. qui leur font face dans la chaîne voisine.

Apprendre à résoudre
Le PVC a c d
e f
Niveau l COMPRENDRE b
( CH2 — CHCl —
a. Le motif du PVC :  — ) 
1 2 3 4 5 6 7
( CH2 — CHCl —
b. La formule du polymère est :  — )n
c.  Formule : CH2  = CHCl, le chlorure de vinyle ou 
chloroéthène.
g m o p
Un polyamide, le nylon 4-6 n q
Niveau l APPLIQUER
a. HOOC – (CH2)4 – COOH et H2N – (CH2)4 – NH2 ;  8 9 10 11 12 13 14

O H
|| |
HO — C — (CH2)4 — C — OH H — N — (CH2)6 — N — H
|| |
O + H
acide 1,6-hexanedioïque hexane-1,6-diamine
Liaisons  hydrogène  établies  entre  :  (b  ;  2),  (b  ;  3), 
O H (e ; 5), (e ; 6), (n ; 10), (n ; 11), (q ; 13), (q ; 14).
|| |
→ HO— C — (CH2)4 — C — N — (CH2)6 — N — H + H2O 3. Le polyéthène
|| |
O H a.  …CH2 = CH2 + CH2 = CH2 + … →  …. – CH2 – CH2 – 
groupe amide eau CH2 – CH2 - ….
b. Motif du polymère : b. n(CH2 = CH2) → — ( CH2 — CH2 —
) n

( OC — (CH2)4 — CO — NH — (CH2)6 — NH —
— ) 4. Le rilsan
a. H2N – (CH2)10 – COOH + H2N – (CH2)10 – COOH 
c. Il y a expulsion de molécules d’eau. →  H2N – (CH2)10 – CO  – NH – (CH2)10 – COOH + H20
b. La fonction « amide » s’est formée :
Tester ses compétences O
||
1. Liaisons dans la chaîne
—C—N—
a. O |
|| H
1. — CH2 — CH2 — C — O —
c. Le polymère formé : 
2. — CH2 — CH2 — ( HN — (CH2)10 — CO —
— ) n

O 5. Quel monomère ?
|| a. Le motif est:    –CH2 – CH(CH3) – ; 
3. — C — N — CH2 — CH2 — b. Simple liaison carbone-carbone ; on a donc une 
|
polymérisation par addition ;
H
c. Le monomère est le propène : 
b. Les  liaisons  sont  assurées  par  les  groupes 
CH2 = CH – CH3.
d’atomes :
Le  polymère  est  donc  le  polypropène  appelé  aussi 
O O
|| || polypropylène dont le logo industriel est le n°5.
1.  — C — O — 2.  — CH2 — 3.  — C — N —
| 6. Types de polymérisation
          H Polyaddition : b ; polycondensation : a et c.

CHAPITRE 2 - Comment fabriquer des molécules géantes ? • 9
7. Le nylon 6-10 11. Préparation d’une fenêtre
a. Les logos des flacons de produits chimiques indi- a. Δl (PMMA) = l0. λ.Δt = 1 500 × 7 × 10–  5 × 50 
quent des produits nocifs et corrosifs, donc on opère  = 5,25 mm. 
sous la hotte avec blouse, gants et lunettes. b. Δl (aluminium) = 1 500 × 2,2 × 10–  5 × 50 = 1,65 mm.
b. La diamine, moins dense, se place au-dessus du 
c. Δl(PMMA) – Δl(aluminium) = 5,25 – 1,65 = 3,60 mm. 
diacide.  L’opérateur  pince  une  partie  de  l’interface 
Comme 3,6 mm < 5 mm, le jeu de 5 mm prévu par le 
des deux liquides et étire un fil de nylon (polyamide) 
constructeur est suffisant pour cet écart de tempéra-
autour d’un agitateur en verre. 
ture.
Dessin :
12. Le caoutchouc naturel
a. La molécule contient 2 doubles liaisons ; 
b. Le  nom  du  monomère  est  :  2-méthylbuta-1,3-
diène ; 
Fil de nylon c. Le motif du polymère est :

( H2C — C = CH — CH2 —
— )
Hexane, 1-6-diamine |
CH3

Dichlorure de sébacoyle Il comprend 5 atomes de carbone et 8 atomes d’hydro-


gène.
d. Les ponts soufrés s’installent au niveau d’un car-
bone lié par une double liaison : celle-ci disparaît. Les 
8. Élimination des matières plastiques fibres sont reliées par des atomes de soufre et consti-
a. Le  polyméthacrylate  de  méthyle,  le  polystyrène  tuent un réseau : le polymère améliore ses propriétés 
peuvent être dépolymérisés. mécaniques (élasticité) et reprend aisément sa forme 
b. Les  thermoplastiques  en  général,  aux  additifs  initiale après un étirement.
près, sont recyclables.
13. Le kevlar
c.
a. La  molécule  A  contient  2  groupes  «  amine  »  ;  la 
( CH2 — CHCl —
— )n + 5n⁄2 O2 (g) molécule B, 2 groupes « acide carboxylique ».
→ 2n CO2 (g) + n HCl (g) + n H2O (g)
b. La  fonction  «  amide  »  assure  la  liaison  entre  les 
Le gaz polluant est le chlorure d’hydrogène. 
deux molécules.
c. n(COOH – C6H4 – COOH) + n(H2N – C6H4 – NH2)  
Applications technologiques → —
( CO – C6H4 – CO – NH – C6H4 – NH —
) + 2n (H2O). 
n
9. Analyse d’un monomère Le kevlar appartient à la famille des polyamides. 
a. Masse molaire moyenne : 97 g.mol–1.  d. Dans la conformation n° 1, il y a répulsion entre 
b. Masses des différents atomes : C : 24 g ; H : 2 g ;  les atomes d’hydrogène des deux cycles trop proches 
Cl : 71 g.  donc  la  conformation  linéaire  n°  2  est  la  plus  fré-
La formule brute est : C2H2Cl2. quente.
c. Les deux différentes formules développées : e. Les  nombreuses  interactions  entre  les  atomes 
H Cl H Cl d’oxygène et ceux d’hydrogène de deux chaînes voi-
| | | | sines entraînent la forte solidité du polymère.
C = C ou C = C
| | | |
H Cl Cl H Le coin du chercheur
Les gouttes d’eau, de 1 à 4 mm de diamètre (20 000 
10. Tissu de paysage de jardin fois  plus  grosses)  ne  traversent  pas  les  pores  d’une 
a. À 25 °C, la limite d‘élasticité est de 36 kN.m–  2 ;  membrane  Windstopper  ou  Goretex  qui  ont  eux-
à – 40 °C, de 54 kN.m–  2. Donc une bonne résistance  mêmes un diamètre moyen de 0,2 mm.
à froid.  À l’état gazeux, les molécules d’eau  provenant de la 
b. À 25 °C : 200 % soit 60 cm d’allongement ; à – 40 °C :  transpiration, de diamètre 0,4 nm, sont 500 fois plus 
20 % soit 6 cm d’allongement, donc un allongement  petites  que  les  pores  ;  elles  traversent  aisément  la 
10 fois plus faible. membrane. 

10 • CHAPITRE 2 - Comment fabriquer des molécules géantes ?
3 Comment se protéger du chaud et du froid ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelle est la caractéristique des revêtements ou vêtements
qui protègent du froid ?
Trois canettes sont recouvertes de  température (°C)
revêtements différents, on verse  40
simultanément, à l’aide d’entonnoirs, 
250 mL d’eau chaude à 40 °C environ 
dans chaque canette, on insère 
les capteurs, on remue et on lance 
l’acquisition.
On obtient :
–  courbe 1, avec un emballage de 
protection à bulles d’air (5 mm) ; 38
–  courbe 2, avec un emballage de 
protection en mousse (2 mm) ;
–  courbe 3, avec un tissu en coton.
1. On peut classer la résistance des 
revêtements à la perte de chaleur en  1
fonction de la chute de température 
de l’eau des canettes. Plus la chute de 
2
température est importante sur la durée  36
de l’expérience et moins le revêtement 
résiste à la perte de chaleur. 3
Ainsi dans cette expérience le 
classement des matériaux du plus 
résistant au moins résistant est : 0 10
temps (min)
–  l’emballage de protection à bulles d’air 
(5 mm) ;
–  l’emballage de protection en mousse (2 mm) ;
–  le tissu en coton.
2. Le revêtement qui emprisonne le plus d’air est l’emballage de protection à bulles d’air (5 mm), 
suivi de l’emballage de protection en mousse (2 mm) et celui qui en contient le moins est le tissu en 
coton.
3. On remarque que plus le revêtement emprisonne de l’air et mieux il permet de garder la chaleur 
de la canette. On en déduit que les vêtements qui protègent bien du froid emprisonnent de l’air.

CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 11
■ Activité 2 : Quelle est la caractéristique des revêtements ou vêtements
qui protègent de la chaleur due aux rayonnements solaires ?
Trois lampes identiques sont placées devant  température (°C)
trois écrans (papier blanc, papier noir, 
1
couverture de survie), à même distance.  100
Derrière chaque écran une sonde de 
température est placée tout contre.  
On enregistre l’évolution de la température 
durant 15 minutes.
Carton noir
1. La couverture de survie est le 
revêtement qui limite le mieux l’élévation 
de température du capteur, avant le papier 
blanc, et le carton noir.
50
2. La couverture de survie possède une 
surface réfléchissante qui renvoie les 
rayonnements lumineux de la lampe. Elle  2
Papier blanc
protège ainsi le capteur de température de 
l’énergie lumineuse de la lampe.
Couverture 3
De même le papier blanc diffuse la lumière 
de survie
de la lampe, alors que le carton noir 
absorbe les rayonnements de la lampe, ce 
qui provoque la forte augmentation de sa  0
température. 0 5 10 15
Pour se protéger de la lumière du Soleil,  temps (min)
il faut utiliser des revêtements qui la 
réfléchissent.

■ Activité 3 : Comment s’effectuent les transferts thermiques


d’un corps chaud vers un corps froid ?
Expérience 3
Une cuve de spectrophotomètre remplie d’encre noire, et placée dans une cloche à vide 
(p ≈ 100 à 200 hPa, car en dessous le liquide risque de bouillir), est éclairée par une lampe de bureau 
de 40 W, un condenseur concentre le faisceau sur la cuve. Une sonde de thermomètre électronique 
plonge dans le liquide, un pressiomètre électronique permet de surveiller la pression et de remettre 
en route, si nécessaire, la pompe à vide.
Pour atteindre l’équilibre thermique dans la cuve il faut attendre environ 45 minutes :
température (°C)
34

32

30

28

26

24

0 5 10 15 20 25 30 35 40
temps (min)

12 • CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ?
1. L’expérience 1 montre que la chaleur de l’eau, contenue dans le récipient métallique, est 
conduite à travers les tiges vers leurs extrémités, ce qui provoque la fusion de la paraffine.
2. Pour la conduction thermique des matériaux courants testés les tables donnent, à titre 
d’exemples :

Matériau Conductivité thermique (W.m–  1.K–  1)
cuivre 390
aluminium 237
carbone 129
zinc 116
fer 80
plomb 35
verre 1,2

3. L’expérience n° 2 illustre la convection ; elle montre que des courants d’eau se déplacent dans le 
récipient chauffé. La chaleur se déplace avec la matière qui est chauffée.
4. L’eau chauffée se dilate, sa masse volumique diminue, et la poussée d’Archimède de l’eau 
environnante plus froide, lui donne un mouvement ascendant.
5. Dans l’expérience n° 3 l’encre noire de la cuve est chauffée par la lumière émise par la 
lampe. Cette lumière se propage dans la cuve vidée d’air, ce qui montre que les rayonnements 
électromagnétiques transportent de l’énergie à travers le vide.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Mesure de la résistance thermique globale d’un corps chaud recouvert par
différents revêtements
Question préliminaire
θ +θ 
S.  2 1 − θext .  .∆ t
 2 
RG =
meau .ce au . (θ 2 − θ1 )
Dans cette relation (3) les grandeurs qui peuvent être connues ou fixées, déterminées avant 
l’expérience, sont :
–  la surface d’échange, S ;
–  la température de la pièce, θext ;
–  la masse de l’eau que l’on introduira, meau et ceau ;
–  les températures θ1 et θ2.
Seules les durées de refroidissement des canettes seront données par l’expérience.

Réalisation expérimentale
1.  Il est en effet possible d’utiliser deux capteurs de température et de suivre en même temps 
l’évolution des températures des deux canettes.
2.  Pour que la comparaison soit possible entre les deux situations (avec et sans couverture de 
survie), il est nécessaire d’introduire les mêmes volumes d’eau chaude dans les deux canettes.
3.  Le volume des canettes étant de 33 cL, on peut introduire dans chacune 250 mL d’eau. Il faut 
donc chauffer un volume de 500 mL d’eau. 
Pour simuler le refroidissement du corps humain la température de l’eau des canettes doit être 
voisine au début de l’expérience de 37 °C. Il convient donc de chauffer l’eau à une température 
supérieure à 40 °C pour qu’après son introduction dans les canettes la température de celles-ci 
passe en décroissant par 37 °C.
4.  Les volumes d’eau sont mesurés à l’aide de l’éprouvette graduée.

CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 13
5.  On mesure le diamètre des canettes et leur hauteur.
6.  Il faut un écart de 1 °C entre θ1 et θ2, qui peuvent être par exemple 38 °C et 37 °C.

Résultats de l’expérience
Ces résultats ont été obtenus avec une masse d’eau introduite dans les canettes de 250 g à une 
température de 42 °C. La surface des canettes, de 50 cL, est :
S = 396 cm2 = 3,96 × 10–  2 m2.

température (°C)
42

40

Avec couverture de survie

38

Sans couverture de survie


36

34
0 10 20 30 40
temps (min)

Exploitation de l’expérience
1.  Les durées obtenues, pour un refroidissement des canettes entre θ2 = 38,5 °C et θ1 = 37,5 °C, avec 
une température de la salle θext = 22,1 °C, sont :
–  pour le coton : t = 4,5 min = 270 s ;
–  pour le coton + couverture de survie : t’ = 7,25 min = 435 s.

θ +θ 
S.  2 1 − θext .  .t
 2 
2.  Avec  RG = , on a :
meau .ce au . (θ 2 − θ1 )
–  pour le coton seul RG ≈ 0,16 m2.°C.W–  1
–  pour le coton plus la couverture de survie : R’G ≈ 0,26 m2.°C.W–  1.
3.  L’augmentation relative de la résistance thermique due à la couverture de survie est égale à 63 %.
4.  La canette munie de la couverture de survie met environ une demi-heure de plus pour atteindre 
la température de 35 °C.

14 • CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ?
EXERCICES

Tester ses connaissances Tester ses compétences


Q.C.M.
1. De la neige au soleil
1 : A, B et C ; 2 : B et C ; 3 : A ; 4 : C ; 5 : B ; 6 : A et B ; 
La boule de neige enveloppée d’aluminium est proté-
7 : B ; 8 : C.
gée de l’énergie des rayons solaires et, comme l’alumi-
nium est un bon conducteur thermique, elle reste à la 
Apprendre à résoudre température de la neige du sol et ne devrait donc pas 
Calcul de flux thermique fondre.
Niveau l COMPRENDRE À  l’inverse  l’écharpe  de  couleur  noire  absorbe  les 
a. S = 2 × L × l rayonnements solaires et réchauffe la boule de neige 
L = 210 cm = 2,1 m et l = 70 cm = 0,7 m. qui devrait fondre assez rapidement. De plus comme 
S = 2 × 2,1 × 0,7 = 2,94 ≈ 3 m2. l’écharpe de laine est un mauvais conducteur ther-
S.(θ i − θe ) mique,  elle  isole  la  boule  de  neige  de  la  couche  de 
b. Φ = . neige au sol qui ne peut pas la refroidir.
RG
c. RG = 4 clo = 4 × 0,155 = 0,62 m2.°C.W–  1. 2. Deux tasses
3 × ( 2 8 − 1 5) a. Le polystyrène expansé a une très faible conductivité 
d. Φ = ≈ 63 W.
0, 6
62 thermique, proche de celle de l’air, et comme l’épais-
e. La puissance thermique fournie par le corps de la  seur des parois est importante, et que la boite est bien 
personne pendant son sommeil est : fermée,  elle  ne  permet  pas  ou  très  peu  les  échanges 
P = 1,6 × 40 = 64 W. thermiques entre l’intérieur et l’extérieur de la boîte.
Cette  puissance  permet  de  compenser  les  pertes  b. Le corps chaud transfère au corps froid de l’éner-
thermiques du sac de couchage, la personne ne res- gie  thermique  jusqu’à  ce  que  l’équilibre  thermique 
sentira donc pas le froid. soit atteint.
c. Par convection et rayonnement. L’air, qui sépare 
Calcul d’une résistance thermique
les deux tasses est un très mauvais conducteur ther-
de vêtements
mique.
Niveau l APPLIQUER
d. Comme  les  tasses  sont  identiques  et  contien-
a. Le flux thermique, Φ, qui doit être évacué par le 
nent les mêmes quantités de boissons, on aurait pu 
vêtement,  doit  être  égal  à  la  puissance  thermique 
attendre comme température d’équilibre la moyenne 
totale,  PT,  que  libère  le  corps  du  randonneur,  pour 
des deux températures initiales soit :
que la température interne du corps soit constante.
(90 + 20)⁄2 = 55 °C.
La  puissance  thermique  totale  libérée  par  le  corps 
La  température  d’équilibre  observée  est  inférieure, 
est :
45 °C. On peut en déduire que l’enceinte de polysty-
PT = PS . S.
rène a des pertes thermiques.
Le flux des pertes thermiques à travers les vêtements 
e. Entre 15 et 20 minutes, alors que l’équilibre ther-
est donné par la relation :
mique est atteint entre les deux tasses, on peut noter 
S.( θ i − θe )
Φ= . la baisse de leur température. L’enceinte de polysty-
RG rène perd bien de l’énergie thermique.
S.(θ i − θe )
Comme PT = Φ, on a :   PS . S =  . 3. La neige, un isolant thermique
RG
a. La conductivité thermique de la neige augmente 
On en déduit :
avec sa densité.
( θ − θe ) (33 − ( − 25)) b. Plus  la  densité  de  la  neige  est  faible,  plus  elle 
RG =  i  =   ≈ 0,48 m2.°C.W–  1.
PS 120 contient  de  l’air.  Comme  l’air  est  un  bon  isolant 
b. La résistance thermique des vêtements exprimée  thermique, plus la neige contient de l’air, moins elle 
en unité clo est : conduit la chaleur.
0, 4
48 c. C’est la neige fraîche qui est le meilleur isolant.
RG =   ≈ 3,1 clo.
0,155
4. Les pieds sur le tapis !
Il faut donc choisir une tenue polaire légère de 3 clo.
a. Le pied gauche sur le carrelage enregistre une sen-
sation de froid vif, ce qui n’est pas le cas du pied droit 
sur le tapis.

CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 15
b. Tous les objets et les matériaux de la pièce sont en  thermique ainsi que la convection. Le rayonnement 
équilibre thermique, à la même température, 16 °C. thermique est arrêté par l’argenture sur les faces du 
c. Comme les sensations de chaud et de froid dépen- verre par réflexion.
dent de la matière en contact avec la peau, et pas seu- c. Le  bouchon  est  le  point  de  moindre  résistance 
lement de sa température, le corps humain n’est pas  thermique.
un bon thermomètre. d. On  pourrait  remplir  le  vase  d’eau  chaude  et 
d. La différence de sensation s’explique par la diffé- prendre une photographie infrarouge du vase, pour 
rence  de  conductivité  thermique  des  matériaux,  la  faire apparaître le lieu des pertes thermiques.
terre cuite conduit beaucoup mieux la chaleur que la 
laine, qui contient de l’air entre ses fibres. Il en résulte  9. Le Fill power ou pouvoir gonflant
que le pied gauche cède plus rapidement sa chaleur  a. Le cuin est par définition le rapport d’un volume 
au carrelage que le pied droit au tapis. D’où la sensa- de duvet par sa masse. Ce qui correspond bien à l’in-
tion de froid ressentie par le pied gauche. verse d’une masse volumique obtenue en divisant la 
masse par le volume.
5. Bon conducteur de la chaleur ou pas ?
b. Un duvet de 800 cuin a :
λ (W.m-1.°C–  1) Matériaux
–  un volume : 
λ < 0,05 Azote (gaz) (0,026) ; paille (0,04)
V = 800 × (1 inche)3 = 800 × (2,54)3 = 1,31 × 104 cm3 ;
Bois (0,1 à 0,4) ; Eau liquide (0,58) ; papier 
0,5 < λ < 2, 0 –  pour une masse : m = 28,35 g.
(0,13) ; huile de moteur (0,15)
100 < λ  Aluminium (210) ; argent (406) Le volume massique de ce duvet est donc :
1, 3
311 × 104
6. Un igloo   Vmassique = ≈ 4,62 × 102 cm3.g–  1.
28, 35
S.(θ i − θe )
a.   Φ = c. La  résistance  thermique  du  duvet  augmente 
RG avec  la  quantité  d’air  qu’il  emprisonne.  Donc,  plus 
S.(θ i − θe )10 × (5 − ( − 4
40)) le volume massique du duvet sera grand, et mieux il 
b.   RG =  =  = 3 m2.°C.W–  1.
Φ 150 résistera  aux  pertes  thermiques.  La  résistance  ther-
e mique d’une couette est donc inversement propor-
c. La relation, R =  donne : e = R . λ ; 
λ tionnelle à la masse volumique du duvet.
e = 3 × 0,15 = 0,45 m. d. La  qualité  d’une  couette  est  liée  à  son fill power 
L’épaisseur des blocs de neige pour construire l’igloo  qui  augmente  avec  le  volume  massique  du  duvet. 
doit donc être au minimum égale à 45 cm. Plus le volume de duvet est grand et plus sa masse est 
petite et meilleure est la qualité du duvet. Contraire-
7. Des objets et des pratiques de tous les jours
ment à ce que l’on pourrait penser, il faut limiter la 
a. Comme le bois est un mauvais conducteur de la 
masse de duvet dans le sac de couchage, pour éviter 
chaleur,  une  cuillère  en  bois  permet  d’éviter  de  se 
de la tasser.
brûler.
b. Les  faces  externes  des  casseroles  sont  réfléchis- e. Le compartimentage permet d’éviter que le duvet 
santes  afin  de  limiter  les  pertes  thermiques  par  ne glisse dans le sac de couchage, et n’assure plus la 
rayonnement, entre l’intérieur et l’extérieur de la cas- protection contre le froid au niveau des surfaces les 
serole. plus en hauteur du dormeur allongé.
c. Le couvercle permet de limiter le refroidissement  f. C’est un avantage au niveau du poids, il est préfé-
de la soupe chaude par convection et par rayonne- rable de porter un sac léger.
ment.
10. Un congélateur
d. L’augmentation de la surface chaude du radiateur 
a. La source chaude est la pièce et la source froide 
augmente la surface rayonnante.
l’intérieur du congélateur. Le transfert d’énergie ther-
e. Les tentures devant les fenêtres piègent une épais-
mique s’effectue donc de la pièce vers l’intérieur du 
seur d’air isolante entre la fenêtre froide et la pièce, et 
congélateur.
constituent ainsi un bon isolant thermique.
f. Les volets font écran au rayonnement solaire qui  b. Le congélateur ne perd pas de la chaleur, mais en 
pénètre dans la maison à travers les vitrages. gagne, ce qui est un inconvénient. C’est donc un gain 
d’énergie thermique et non une perte.
8. Le vase Dewar c. S = (2 × 1,2 + 2 × 0,6) × 0,8 + 2 × (1,2 × 0,6) = 4,32 m2.
a. Les trois modes de propagation de la chaleur sont : 
S.(θ c − θ f ) 3 2 × ( 20
4, 32 20 − ( − 1
188) )
la conduction, la convection et le rayonnement. d. Φ =  =  ≈  46 W. 
b. Le vide entre les deux parois limite la conduction  RG 3, 6

16 • CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ?
11. Mesure en laboratoire de la résistance Actualités techniques
thermique d’une moquette
13. Les revêtements thermiques
a. Le refroidissement est assuré par un courant d’eau 
a. Un  bouclier  thermique  permet  de  protéger  les 
froide.
pièces de l’avion, ou des engins spatiaux, qui ne sup-
b. L’échantillon est un carré de 300 mm de côté, soit 
porteraient pas les hautes températures. De plus pour 
0,3 m. S = 0,3 × 0,3 = 0, 09 m2.
ce qui concerne les engins spatiaux il assure la survie 
c. L’épaisseur des échantillons ne doit pas dépasser  des cosmonautes lors de la rentrée dans l’atmosphère 
50 mm, soit 5 cm. terrestre.
S.(θ i − θe ) S.(θ i − θe ) b. Les céramiques ont une faible conductivité ther-
d. La relation, Φ = , donne  RG = .
RG Φ mique, sont légères et résistent aux hautes tempéra-
Avec les valeurs données on a :  tures.
0 9 × (1
0, 09 188, 4 ) c. Le  rendement  des  moteurs  d’avion,  augmente 
RG = ≈ 0,11 m2.°C.W–  1. avec  leur  température  de  fonctionnement.  Donc  la 
15
e. La résistance thermique de la moquette est infé- consommation  des  moteurs  d’avion  diminue  avec 
rieure à la valeur maximum, 0,17 m2.°C.W–  1, et peut  leur température de fonctionnement. Les céramiques 
être utilisée sur un plancher chauffant. devront donc être capables de supporter des tempé-
ratures encore plus élevées.
12. Les fibres textiles
a. Les  fibres  creuses  contiennent  de  l’air,  qui  pré- Le coin du chercheur
sente la résistance thermique la plus élevée possible.  Photographie n° 1 : elle nous montre qu’une couche 
Ces fibres résisteront donc mieux aux pertes de cha- de très faible épaisseur (150 mm) est capable de faire 
leur que les fibres pleines qui auront une résistance  chuter  la  température  de  150 °C.  Ce  qui  montre  la 
thermique plus faible. grande résistance thermique (ou la faible conducti-
b. La paraffine permet de capter la chaleur du corps  vité) des céramiques.
si sa température est trop élevée, en cas d’efforts par  Photographie n° 2 :  elle  nous  montre  l’orga-
exemple. Pour cela la paraffine solide change d’état :  nisation  tubulaire  de  la  céramique,  qui  pour-
en passant de l’état solide à l’état liquide (fusion) elle  rait  ressembler  à  celle  d’un  tapis  de  laine,  ou 
emmagasine de l’énergie. Elle restitue cette chaleur  d’une  fourrure.  Elle  emprisonne  de  l’air  entre 
en repassant à l’état solide si la température du corps  les tubes, ce qui diminue sa conductivité.   
diminue, en le réchauffant.

CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 17
4 Quelles énergies pour l’habitat ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelles sont les énergies les plus utilisées dans l’habitat ?
1.  Le chauffage est le plus important poste de dépense d’énergie puisqu’il représente à lui seul 65 % 
de l’énergie consommée.
Le gaz est la source d’énergie la plus utilisée pour le chauffage (39,5 %), ce qui représente 26 % de 
l’énergie totale consommée (0,395 × 0,65). Le gaz est de plus utilisé pour la cuisson et l’eau chaude 
sanitaire.
L’électricité est la deuxième source d’énergie utilisée pour le chauffage, 31,3 %, soit 20,3 % 
(0,313 × 0,65) de l’énergie totale. De plus l’électricité spécifique représente 16 % de la 
consommation totale.  
Le chauffage électrique et l’électricité spécifique représentent un pourcentage de 20,3 + 16 = 36,3 %  
de l’énergie totale. De plus, l’électricité est aussi utilisée pour la cuisson et l’eau chaude sanitaire.  
Le pourcentage de l’électricité dans la consommation d’énergie de l’habitat est donc supérieur
à 36,3 %.
On peut donc dire que l’électricité est la source d’énergie la plus utilisée dans l’habitat  
(chauffage + électricité spécifique + cuisson + ECS) suivie du gaz (chauffage + cuisson + ECS).

2. Le froid est produit par les congélateurs et les réfrigérateurs. L’énergie consommée par ces 
appareils correspond à 25 % de l’électricité spécifique, soit à 4 % (0,25 × 0,16) de l’énergie totale 
consommée.
Comme l’électricité correspond à environ 36,3 % de l’énergie totale consommée, la fraction de 
l’énergie électrique utilisée pour la production de froid est égale à :
100 × (4 ⁄ 36,3) = 11 %.

■ Activité 2 : Quelle quantité d’énergie consommons-nous par an


dans l’habitat ?
Le site eco-watt.fr (http://www.eco-watt.fr/) permet d’effectuer les calculs à partir des 
consommations d’énergies et de la surface habitable. C’est un moyen rapide de vérification des 
calculs de conversion des énergies.

■ Activité 3 : Comment calculer l’énergie consommée par un appareil ?


1.  La courbe E = f(t) est une droite passant par l’origine. C’est une relation linéaire et E est donc 
proportionnel à t.
2. La pente de la droite permet de retrouver la puissance nominale que consomme l’appareil.
3. E = P . t

18 • CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ?
EXERCICES

Tester ses connaissances Tester ses compétences


Q.C.M.
1. Les énergies renouvelables pour quels
1. : A et B ; 2. : C ; 3. : B ; 4. : C ; 5. : A ; 6. : A.
usages ?
a.
Apprendre à résoudre Utilisation

Eau chaude 

Production 
Chauffage

Éclairage
sanitaire

de froid
 central
Choix d’un congélateur armoire
Niveau l COMPRENDRE
Énergie
a. Ecoénergie = 263 – 234 = 29 kWh.an–  1.
Éolienne x x x
b. Ecofinancière = 29 × 0,13 = 3,77 euros.an–  1. Solaire photovoltaïque x x x
c. La différence des prix d’achat est : Solaire thermique x x
 D = 372 – 234 = 138 euros. Bois x x
Le nombre d’années pour amortir cette somme est : Géothermie et aérothermie x x
n = 138 ⁄ 3,77 = 37 années.
d. Comme  la  durée  d’amortissement  excède  de  b. L’énergie électrique produite par une éolienne ou 
beaucoup  la  durée  de  vie  de  l’appareil,  il  est  préfé- par les panneaux solaires photovoltaïques permet, en 
rable d’un point de vue financier, d’acheter l’appareil  théorie, de satisfaire tous les usages de l’énergie dans 
de classe A. la maison (chauffage, électroménager, éclairage…).
c. Les limites de la production de l’énergie électrique 
e. L’économie  financière  de  consommation  d’élec- par l’éolien et le photovoltaïque sont liées au climat 
tricité par an devrait être au minimum :
(vent  et  couverture  nuageuse),  à  l’alternance  jour/
Ecofinancière = 138 ⁄ 15 = 9,20 euros.
nuit.  L’énergie  n’est  pas  nécessairement  disponible 
Le prix du kWh correspondant est :
lorsque l’on en a le plus besoin. De plus la quantité 
Prix = 9,2 ⁄ 29 = 0,32 euro par kWh.
d’énergie  produite,  en  particulier  par  le  photovol-
Soit environ deux fois et demie celui actuel.
taïque, est petite au regard des besoins pour le chauf-
Capteurs solaires pour l’eau chaude sanitaire fage d’une maison.
Niveau l APPLIQUER
2. Cuisson d’un poulet
a. Eap = 3 000 × 40 % = 1 200 kWh. a. E = P . t ; avec E en kW, et t en heures.
b. L’économie de consommation électrique annuelle  b. P = 1 500 W = 1, 5 kW ; t = 1,25 h (15 minutes = ¼ h).
avec un chauffe-eau solaire est : E = P . t = 1,5 × 1,25 = 1,9 kWh.
Ec = 3 000 – 1 200 = 1 800 kWh. c. Le coût de la cuisson est : 1,9 × 0,13 = 0,25 euro.
Soit  une  économie  financière  par  an  de :  126 euros 
3. Le moteur chauffe
(1 800 × 0,07).
a. Eélec. = P . t = 285 × 4 = 1 140 J.
Le  surcoût  d’achat  et  d’installation  du  chauffe-eau 
b. Eméca. = Pu . t = 170 × 4 = 680 J.
solaire serait amorti au bout de :
c. r = Eméc. ⁄ Eélec. = 680 ⁄ 1 140 = 0,60 soit 60 %.
3 000 ⁄ 126 ≈ 24 ans.
d. L’énergie perdue, lors de la transformation d’éner-
c. C’est un investissement sur un long terme. gie  (électrique  en  travail),  se  retrouve  sous  forme 
C’est une attitude citoyenne pour limiter la consom- d’énergie thermique (énergie dégradée) qui chauffe 
mation d’énergies non renouvelables et la production  le moteur.
de CO2.
Le  prix  de  l’énergie  augmentera  (et  probablement  4. Puissances d’appareils domestiques
beaucoup) dans les prochaines années. Or l’énergie  Chauffe-
Aspi- Ordi- Radio- Sèche-
solaire est gratuite. Appareil eau 
rateur nateur réveil linge
instantané
Puissance 1 400 W 11 kW 100 W 5 W 2,5 kW

5. Consommation des appareils


électroménagers et panneaux photovoltaïques
a. Consommation annuelle du lave-linge :
E = P . t = 48 × 4 × 1 = 192 kWh.an–  1.

CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ? • 19
b. L’énergie consommée par semaine d’utilisation du  Salon-Séjour – Salle à manger : P’ = 454 ⁄ 2 = 227 W ; 
fer à repasser est E = 264 ⁄ 48 = 5,5 kWh par semaine. t’ = 135 050 ⁄ 227 ≈ 595 heures par an ; soit par jour :
Comme  la  puissance  du  fer  à  repasser  est  égale  à  595 ⁄ 330 ≈ 1,8 h.
1 000 W soit 1 kW, le fer à repasser est utilisé 5,5 heures  d. La consommation d’énergie des lampes à incan-
par semaine (t = E ⁄ P = 5,5 ⁄ 1). descence est, par an, égale à :
c. E = P . t = 0,5 × 335 × 4 = 670 kWh. E = 0,66 × 365 ≈ 241 kWh par an.
d. Pour produire cette énergie il faudrait une surface  Cette  consommation  sera  divisée  par  5  avec  les 
de panneaux solaires voltaïques : lampes basse consommation soit :
S = 4 400 ⁄ 60 = 73 m2.
E’ = 241 ⁄ 5 ≈ 48 kWh.
Cette surface est trop grande pour pouvoir être instal-
L’économie serait alors de 193 kWh par an.
lée sur la toiture d’une maison de ville.
e. Consommation  électrique  moyenne  par  an  des 
ménages pour l’éclairage de leur logement en 2013 :
Applications technologiques
365 – 193 = 172 kWh par an.
6. Attention aux veilles !
a. Télévision,  lecteur  CD,  décodeur  ADSL,  impri-
8. La consommation d’un lave-linge
mante, écran d’ordinateur… a. La résistance électrique est le siège d’une transfor-
b. L’énergie consommée est donnée par la relation :  mation d’énergie électrique en chaleur, et le moteur 
E = P . t d’énergie électrique en travail mécanique.
P = 60 W = 60 × 10–  3 kW ;  b. Résistances électriques : 
t = 1 an = 24 × 365 = 8,76 × 103 heures. t1 = 17 minutes = 17 ⁄ 60 ≈ 0,28 h.
E = 60 × 10–  3 × 8,76 × 103 ≈ 525 kWh. Moteur pour le lavage : 
Le coût de cette consommation est : t2 = 43 minutes = 43 ⁄ 60 ≈ 0,72 h.
C = 525 × 0,13 = 68,25 euros par an. Moteur pour l’essorage : 
c. La part de l’électricité consommée pour la veille  t3 = 15 minutes = 15 ⁄ 60 = 0,25 h.
des appareils, par rapport à la consommation d’élec- c. E = P1.t1 + P2.t2 + P3.t3 
tricité d’un ménage, est : = 1,7 × 0,28 + 0,13 × 0,72 + 0,17 × 0,25 ≈ 0,61 kWh.
525 d. L’énergie pour chauffer l’eau à 90 °C est bien supé-
p =  × 100  ≈ 10 %.
5500 rieure à celle nécessaire pour la chauffer à 40 °C.
d. Comme il y a 27,6 millions de ménages en France, 
e. ET⁄an = 242 × 0,66 = 160 kWh. 
l’énergie électrique consommée par an pour la fonc-
Coût = 160 × 0,13 ≈ 21 €.
tion veille des appareils est :
Etotale = 27,6 × 106 × 525 × 103 = 14,5 × 1012 Wh  9. Le chauffage au bois
= 14,5 TWh. a. En tenant compte du rendement de la chaudière 
La production d’énergie électrique éolienne ne per- la masse de bois est :
met pas de couvrir l’énergie des appareils en veille. 35000
e. Couper  l’alimentation  de  ces  appareils  lorsque  m =  ≈  9 115 kg.
4, 8 × 0, 8
80
l’on ne les utilise pas.
b. La masse volumique est donnée par la relation
7. L’éclairage du logement et les économies m m 9115
ρ= ,  d’où :  V = = ≈ 14 m3.
d’énergie. V ρ 650
a. Les pièces qui consomment le plus d’énergie pour  c. Il  faut  pouvoir  disposer  d’un  espace  important 
l’éclairage sont dans l’ordre : pour pouvoir installer un silo de cette taille.
–  Salon-Séjour- Salle à manger : 37 % ; d. Le chauffage de la maison consomme 9 115 kg de 
–  Cuisine : 17 %. bois.  L’énergie  primaire  consommée  au  m2  pour  le 
b. L’énergie  moyenne  consommée  pour  l’éclairage  chauffage au bois est donc :
d’un logement est de 365 kWh par an. Ce qui donne : 9115 × 4, 8 × 0, 6
Echauf. =  ≈ 75 kWh.m–  2.an–  1.
–  Salon - Séjour- Salle à manger : 0,37 × 365 = 135 kWh  350
par an ; Cette  valeur  est  inférieure,  mais  très  proche  de  la 
–  Cuisine : 0,17 × 365 = 62 kWh par an. limite de la norme BBC. La marge est faible pour per-
c. Cuisine : P = 148 ⁄ 2 = 74 W ; t = 62 000 ⁄ 74  mettre  les  autres  consommations.  L’isolation  de  la 
≈ 840 heures par an ; soit par jour : maison doit donc être améliorée de manière à dimi-
840 ⁄ 330 ≈ 2,5 heures. nuer la consommation énergétique du chauffage.

20 • CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ?
Actualités techniques et l’eau chaude sanitaire est :
Epri. = 35 × 0,6 + 4,4 × 2,58 = 32,35 kWh.m–  2.an–  1.
10. La maison bioclimatique
e. Comme  la  maison  consomme  32,35  kWh.m–  2.
a. Les énergies utilisées par la maison sont :
an–  1,  il  reste  pour  l’éclairage  et  la  ventilation  une 
–  l’énergie solaire (capteurs thermiques, cellules pho-
l’énergie solaire (capteurs thermiques, cellules pho-
énergie primaire électrique,
tovoltaïques) ;
Epri’ = 50 – 32,35 = 17,65 kWh.m–  2.an–  1.
–  la biomasse (le bois).
Ces deux sources d’énergie sont renouvelables. Ce qui correspond à une énergie finale par an pour 
b. L’énergie finale bois pour le chauffage de la mai- l’éclairage et la ventilation :
son par an rapportée au m2 est : Efinale = 17,65 × 160 ⁄ 2,58 ≈ 1 100 kWh.an–  1.
Echauf. = 3,5 × 1 600 ⁄ 160 = 35 kWh.m–  2.an–  1.
c. Les capteurs thermiques apportent 75 % de l’éner- Le coin du chercheur
gie nécessaire au chauffage de l’eau chaude sanitaire.  Le chauffage au bois contribue peu à l’effet de serre.
L’énergie  électrique  finale  complémentaire  néces- En  effet,  lorsqu’on  brûle  le  bois,  on  produit  du 
saire est : dioxyde ce carbone qui contribue à l’effet de serre ; 
E = 2 100 × 25 ⁄ 75 = 700 kWh.an–  1. mais  lorsque  la  forêt  se  développe,  elle  consomme 
Comme  la  surface  de  la  maison  est  de  160 m2,  la  du dioxyde de carbone pour la synthèse chlorophyl-
valeur cherchée est lienne.  Lors  de  la  combustion  du  bois  on  recède  le 
E élec ECS = 700 ⁄ 160 = 4,4 kWh.m–  2.an–  1. dioxyde de carbone qui a été prélevé initialement à 
d. L’énergie primaire consommée pour le chauffage  l’atmosphère.

CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ? • 21
5 Comment accumuler de l’énergie ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Des substances différentes accumulent-elles de la même façon
l’énergie ?
1.  La substance qui accumule le plus d’énergie est l’eau. Celle qui en accumule le moins est le fer.
2.  Dans la journée l’énergie du mur augmente car il reçoit de l’énergie, par rayonnement, du soleil.
Dans la nuit l’énergie du mur diminue car il cède de l’énergie à l’environnement, plus froid.
3.  Le principe d’un mur à accumulation d’énergie est d’accumuler de l’énergie durant la journée 
(rayonnement solaire) et de la restituer durant la nuit. Toutes les substances n’accumulent pas 
l’énergie de la même façon.

■ Activité 2 : Comment varie la température d’un corps en fonction de


l’énergie reçue ?
1.  Les résultats de l’expérience 1 permettent de justifier que Q est proportionnel à la variation de 
température Δθ car la représentation graphique Q = f (Δθ) est une droite passant par l’origine.
2.  Les résultats de l’expérience 2 permettent de justifier que Q est proportionnel à la masse m car le 
rapport Q ⁄ m est constant.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Mesures des capacités thermiques massiques du fer et de la pierre
1. Problématique
Pour accumuler l’énergie entrant dans une maison, on construit des murs en pierre ou en brique. 
Pourrait-on choisir un autre matériau, l’acier par exemple ?

2. Questions préliminaires
1.  La relation liant ΔUe et la variation de température de l’eau est : ΔUe = m.ceau.Δt.
2.  a) Eau : masse m ; capacité thermique massique : ceau ; 
température initiale θ1 ; température finale θf.
Fer : masse m’ ; capacité thermique massique : cfer ; température initiale θ2 ; température finale θf.
ΔUe + ΔUfer = 0    entraîne :     m.ceau.(θf – θ1) + m’.cfer  .(θf – θ2) = 0.
b) L’expression précédente donne :
m (θ f − θ1 )
c fe r = ce au . . .
m’ (θ 2 − θ f )
c) La capacité thermique massique s’exprime en J.kg–  1.°C–  1.

3. Réalisation expérimentale
a) Mesure de la capacité thermique massique du fer
–   La masse volumique de l’eau est égale à 1 g.mL–  1.Une masse de 400 g d’eau a donc un volume égal 
à 400 mL. Le volume de 400 mL d’eau se mesure avec une éprouvette graduée.
–   Le cylindre est amené à la température de 100 °C en le plongeant dans de l’eau en ébullition 
durant quelques minutes.
Protocole
Placer le cylindre de fer dans un bécher contenant de l’eau en ébullition.
Verser le volume de 400 mL d’eau dans le calorimètre et mesurer sa température θ1.

22 • CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ?
Immerger le cylindre, agiter et lire la température finale θf dans le calorimètre, à l’équilibre 
thermique.
Mesures obtenues avec le cylindre de fer :
m (kg) m’ (kg) θ1 (°C) θ2 (°C) θf (°C) θf − θ1 (°C) θ2 – θf (°C)
0,400 0,154 19,2 100 22,3 3,1 77,7

b) Mesure de la capacité thermique massique de la pierre


Mesures obtenues avec une pierre calcaire :
m (kg) m’ (kg) θ1 (°C) θ2 (°C) θf (°C) θf − θ1 (°C) θ2 – θf (°C)
0,400 0,092 19,4 100 22,6 3,2 77,4

4. Exploitation des expériences


meau (θ f − θ1 ) 0, 400 3,1
1.  cfer = ceau . . = 4180 × × = 433 J.kg  –1.°C–1.
m’fer (θ 2 − θ f ) 0,1
154
54 77, 7

meau ( θ f − θ1 ) 0, 400 3, 2
2.  cpierre = ceau . . = 4180 × × = 751 J.kg  –1.°C–1.
m’pierre ( θ 2 − θ f ) 0, 092 77, 4  
3.  La pierre possède une plus grande capacité thermique massique que le fer.
4.  La pierre, la brique, le béton possèdent des capacités thermiques massiques élevées, supérieures 
à 800 J.kg–  1.°C–  1, et permettent ainsi d’accumuler beaucoup d’énergie thermique. Ces matériaux 
sont aussi plus légers, plus faciles à mettre en œuvre et moins onéreux que le fer.

EXERCICES

Tester ses connaissances Tester ses compétences


Q.C.M.
1. Liquéfaction du diazote de l’air
1 : A et C ; 2 : B ; 3 : B ; 4 : A ; 5 : C.
La relation entre la température absolue T et la tem-
pérature Celsius θ est :
Apprendre à résoudre
T = θ + 273 ;
Détermination de la capacité thermique Donc   θ = T – 273 = ; θ = 77 – 273 = –  196 °C.
massique de l’huile
Niveau l COMPRENDRE 2. Température et agitation interne
1. 1 L d’huile a une masse de 0,8 kg et 0,5 L une masse  a. Lorsqu’on  refroidit  un  corps  on  diminue  l’agita-
de 0,4 kg. tion des particules qui le constituent.
b. À 0 K soit – 273 °C.
2. a. Q = m . c  . Δθ.
b. Q (J), m (kg), c (J.kg–  1.°C–  1), Δθ (°C). 3. Chauffage d’une tasse de café
3. a. c = Q ⁄ (m.Δθ). a. Le café s’échauffe car il reçoit de l’énergie (rayon-
b. 8,1 kJ = 8,1 × 103 J; c = 2,5 kJ.kg–  1.°C–  1. nement).
b. L’énergie reçue par le café est stockée sous forme 
Détermination de la capacité thermique
d’énergie interne.
massique du lait
Niveau l APPLIQUER 4. Chauffage de l’eau
a. c = Q ⁄ (m. Δθ) = 3,7 kJ.kg–  1.°C–  1. Comme la variation de température est proportion-
b. Cette  énergie  est  comparable  à  celle  de  l’eau,  nelle à l’énergie reçue, on complète le tableau en uti-
4,18 kJ.kg–  1.°C–  1, inférieure de 10 % environ. lisant le « produit en croix ».

CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ? • 23
Énergie 
8 100 5 000 2 700 3 470 1 200 5 785 12. Chauffe-eau instantané
reçue (J)
a. En  une  minute  le  chauffe-eau  peut  fournir  une 
Variation de 
énergie 
température  21 13 7 9 3,1 15
E = P. Δt E = 6 × 103 × 60 = 360 kJ.
(°C)
b. L’élévation de température est donnée par : 
5. Capacité thermique massique du béton E = m . c  . Δθ ;   Δθ = 25 °C.
a. La relation qui permet de calculer la capacité ther- La température de l’eau en sortie est de 40 °C.
mique massique du béton est : 13. Le lait dans l’industrie
c = Q ⁄ (m. Δθ). a. La  capacité  thermique  c  dépend  de  la  tempéra-
b. La capacité thermique massique du béton est  ture.
c = 880 J.kg–  1.°C–  1. b. c(60 °C) = 3 993 J.kg–  1.°C–  1 ; 
c(80 °C) = 4 049 J.kg–  1.°C–  1 ;
Applications technologiques c. c = 4 021 J.kg–  1.°C–  1.
6. Refroidissement d’un appareil IRM d. Q = m . c  . Δθ ; m = 103,6 kg ; Q = 8 331 kJ.
La relation entre la température absolue T et la tem- 14. De l’eau tiède
pérature Celsius θ est  a. L’énergie thermique Q1 cédée par l’eau chaude est 
T = θ + 273 ; Q1 = 0,5 × 4 180 × (θ – 15).
Donc   θ = T – 273,  θ = 4 – 273 = - 269 °C. b. L’énergie thermique Q2 reçue par l’eau froide est 
7. Chauffe-eau Q2 = 0,2 × 4 180 × (60 – θ).
L’énergie thermique Q est donnée par : c. Q1 = Q2 implique θ = 27,9 °C.
Q = m . c  . Δθ . 15. Capacité thermique d’un coutil
La masse m de 250 L est égale à 250 kg. a. L’énergie thermique Q cédée par l’eau lorsque sa 
La variation de température de l’eau est  température passe de 50 °C à 48 °C est donnée par : 
Δθ = 40 – 16 = 24 °C. Q = m . c  . Δθ = 75 240 J.
Donc   Q = 25 080 × 103 J ≈ 25 × 106 J. b. L’énergie thermique Q’ reçue par le Coutil est don-
8. Lave-mains née par :
a. L’énergie  thermique  à  fournir  à  l’eau  en  une  Q’ = m  . Cc  . (θ – θ1) = 1,4 × Cc × 30,5 = 42,7  . Cc.
minute est :  c. Q = Q’ implique Cc = 1 760 J.kg–  1.°C–  1.
Q = m . c  . Δθ. 16. Détermination de la capacité thermique de
Avec  m  =  2  kg,  c =  4 180  J.kg–  1.°C–  1,  Δθ  =  22  °C,  on  l’argent par calorimétrie
obtient a. Énergie thermique Q reçue par l’eau : 
Q = 184 kJ. Q = 0,4 × 4 180 × 3 = 5 016 J.
b. La puissance fournie est P = Q ⁄ Δt  b. Capacité thermique massique de l’argent : 
avec Δt = 1 min = 60 s. C = 5 016 ⁄ ( 0,270 × 79) = 235 J.kg–  1.°C–  1.
P = 3 kW.
17. Rendement d’un système de chauffage
9. Chambre froide a. L’énergie thermique est donnée par : Q = m . c  . Δθ ; 
ΔU = Q = m . c  . Δθ ; Δθ = 3 – 18 = –  15 °C.  m = 0,120 kg ; Δθ = 190 °C.
La variation d’énergie interne sera donc négative. Q = 33, 3 kJ.
ΔU = – 4,7 × 102 kJ. b. L’énergie consommée est 
10. Refroidissement d’une pièce en polystyrène E = P. Δt = 1 800 × 30 = 54 kJ.
L’énergie  thermique  Q cédée  par  la  pièce  lors  du  c. Le rendement du système est égal à 
démoulage est donnée par  33, 3 ⁄ 54 = 0,62  soit 62 %.
Q = m . c  . Δθ ; 18. Mur à accumulation d’énergie
m = 50 g = 0,050 kg ;   Q = 10 720 J ≈ 11 kJ. 1. a. Le  mur  emmagasine  l’énergie  sous  forme 
11. Moulage d’une pièce en polystyrène d’énergie interne.
L’énergie  thermique  nécessaire  à  l’injection  d’un  b. La variation d’énergie interne du mur est : 
réglet est donnée par :  ΔU = Q = m . c  . Δθ ;   ΔU = 141 MJ.
Q = m . c  . Δθ ; 2. a. L’énergie cédée par le mur 
m = 15 g = 0,015 kg ; Δθ = 210 – 20 = 190 °C ; on trouve ΔU’ = Q’ = m . c  . Δθ’ ;   ΔU’ = 128 MJ.
Q = 3,8 kJ. b. P = 128 × 108 ⁄ (12 × 3 600) = 2,96 kW.

24 • CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ?
c. Ce transfert d’énergie thermique a lieu sous forme  23. Four de fusion de la fonte
de convection et rayonnement. a. La  quantité  de  chaleur  nécessaire  pour  élever  la 
température de la fonte est donnée par :
19. Vinification
a. L’énergie  à  apporter  au  contenu  de  la  cuve  est  Q1 = m . c  . Δθ ;   Q = 38,4 MJ.
donnée par :  b. Q2 = 16,3 MJ.
Q = m . c  . Δθ ;  Q = 87 780 kJ. c. Q = Q1 + Q2 = 54,7 MJ.
b. La durée du chauffage est Δt = Q ⁄ P = 87 780 s soit  d. Δt = Q ⁄ P = 2 104 s ≈ 2,1 × 103 s.
24,4 h (un jour environ).
24. Pouvoir de congélation d’un congélateur
20. Centrale électrique
a. La quantité de chaleur Q1 cédée par les aliments 
a. La quantité de chaleur évacuée, par seconde, dans 
est :
le fleuve est donnée par : 
Q1 = m . c  . Δθ ;  Q1 = 2 312 kJ.
Q = m . c  . Δθ ;
m = 10 × 103 kg ; Δθ = 10 °C ; Q = 4,18 × 105 kJ. b. La quantité de chaleur Q2  cédée par les aliments 
b. Quantité de fuel équivalente par seconde :  lors de la congélation est :
4,18 × 105 ⁄ 37 400 = 11,2 L Q2 = 7 500 kJ.
soit 3,52 × 108 L par an soit environ 3 × 105 t. c. Q = Q1 + Q2 + Q3 ;   Q3 = 988 kJ.
d. c = 592 kJ. kg–  1.°C–  1.
21. Chaleur de réaction
Les solutions contiennent 0,1 mole d’acide chlorhy- e.  Δt = Q ⁄ P = 21 600 s soit 6 h.
drique et 0,1 mole d’hydroxyde de sodium. L’énergie  f. 120 kg par 24 h.
thermique Q dégagée est donnée par : 
Q = m . c  . Δθ. Actualités techniques et
Avec m = 225 g ; Q = 5,74 kJ. professionnelles
L’énergie thermique Q dégagée par la neutralisation 
d’une mole d’acide chlorhydrique par une mole d’hy- 25. Le capteur solaire
droxyde de sodium est donc 10 fois plus importante  1. L’énergie provient du rayonnement solaire.
soit 57,4 kJ.
2. Le serpentin échange de la chaleur avec l’eau du 
22. Four électrique de cuisine réservoir de stockage.
a.  ρ = 0,720 kg.m–  3 = 0,720 g. L–  1 ; 3. a. 1,70 MJ.
m = ρ  . V = 0,720 × 54 = 39 g.
b. 472 W.
b. L’énergie  thermique  apportée  par  cette  masse 
d’air chaud est donnée par :  4. a. Perte d’énergie entre le capteur et l’extérieur.
Q = m . c  . Δθ ; b. 57 %.
c = 1 000 J.kg–  1.°C–  1 = 1 J.g–  1.°C–  1 ;   Q = 7 800 J.
c. 1. D = 120 L.min–  1 = 2 L.s–  1 = 2 × 10–  3 m3.s–  1. Le coin du chercheur
2.  D = s . V ;  s = 120 cm2 = 120 × 10–  4 m2  La mer ne gèle pas sur les côtes de Norvège, même 
= 12 × 10–  3 m2 ; au-delà du cercle polaire, car le Gulf Stream constitue 
V = 0,166 m.s–  1 soit 17 cm.s–  1. une source chaude.

CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ? • 25
6 Comment limiter les pertes d’énergie
dans une habitation ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelle est l’influence du type de revêtement de sol sur le
transfert thermique ?
Revêtement Bois Stratifié Moquette Carrelage
Température (°C) 27,2 29,3 29,9 39,5
Le carrelage est le revêtement qui permet le meilleur transfert de chaleur. C’est donc lui qui est le 
plus adapté.

■ Activité 2 : Quelle est l’influence de l’épaisseur d’une paroi sur sa


résistance thermique ?
Épaisseur (mm) 3 6 9 12
Température (°C) 37,4 33,7 30,1 27,6

1.  Oui, l’épaisseur de la paroi influe sur le transfert de chaleur. Le transfert de chaleur diminue 
lorsque l’épaisseur de la paroi augmente.
2.  Les paramètres à prendre en compte sont :
–   le type de matériau : ce doit être un mauvais conducteur de la chaleur ;
–   l’épaisseur de ce matériau : plus elle sera grande, meilleure sera l’isolation.

■ Activité 3 : Pourquoi utiliser une caméra thermique ?


1.  Les zones en orange sur l’image sont celles pour lesquelles les pertes thermiques sont les plus 
importantes (fenêtres, garage).
2.  Les zones bleu foncé sont les zones sont celles pour lesquelles les pertes thermiques sont les plus 
faibles (toit, façade).
3.  Pour améliorer l’isolation thermique de cette maison, le propriétaire pourrait :
–   remplacer les fenêtres existantes par des fenêtres à double vitrage.
–   isoler thermiquement le garage.

■ Activité 4 : Comment s’effectuent les transferts thermiques dans les gaz ?


1.  La flamme de la première bougie est aspirée dans le tube.
2.  Le chauffage de l’air à l’intérieur du tube engendre un mouvement de convection de l’air partant 
du point le plus bas vers le point le plus haut. La flamme s’incline vers l’entrée du tube, sous l’effet 
de ce mouvement d’air.
3.  Dans une pièce chauffée l’air chaud se déplace par convection, il monte et est remplacé par l’air 
froid qui descend pour se réchauffer à son tour au contact du plancher chauffant.

26 • CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ?
EXERCICES

Tester ses connaissances 3. Vrai ou faux


Q.C.M. a. La conduction thermique a lieu dans les solides.
1. C ; 2. C ; 3. A et B ; 4. B et C ; 5. A ; 6. C ; 7. A, B et C. b. Vrai
c. Un  corps  à  la  température  ambiante  émet  un 
Apprendre à résoudre rayonnement thermique.
d. Plus  un  corps  est  chaud,  plus  la  puissance  du 
Améliorer l’isolation rayonnement qu’il émet est importante.
Niveau l COMPRENDRE e. Vrai.
1.  Flux thermique Φ1 = 100 × 15 ⁄ 0,59
= 2 542 W ≈ 2,5 kW.
4. Au bureau
a. Sources  de  gain  d’énergie  thermique  :  appareils 
2.  a. R = 0,25 ⁄ 0,042 = 5,95 m².K.W–  1 ≈ 5,9 m².K.W–  1. bureautiques, métabolisme de Simon ;
b. Rt = 0,59 + 5,9 ≈ 6,5 m².K.W–  1 Pertes d’énergie thermique : flux thermique vers l’ex-
c. Flux thermique Φ2 = 100 × 15 ⁄ 6,5 = 0,23 kW. térieur à travers les murs et les vitres ; ventilation.
Aménagement du garage b. Flux thermique à travers le mur : 
Niveau l APPLIQUER Φ = 3,5 × 14 ⁄ 2 ≈ 24 W.
Résistance thermique du mur non isolé :  c. Flux thermique à travers les vitres : 
R1 = 0,2 ⁄ 0,9 + 0,02 ⁄ 1,15 = 0,24 m².K.W–  1. Φvitres = 2,5 × 2,2 × 14 ⁄ 0,8  ≈ 96 W.
Résistance thermique du mur isolé :  d. Puissance totale perdue : 
Φtotal = 24 + 96 + 125 = 245 W.
R2 = 0,24 + 0,1 ⁄ 0,038 = 2,87 m².K.W–  1.
e. 180 W < 245 W donc nécessité de chauffer.
Flux thermique Φ1 à travers les murs non isolés : 
Φ1 = Δθ.S ⁄ 0,24. 5. Rayonnement de l’aluminium
Flux thermique Φ2 à travers les murs isolés :  a. L’émittance  est  la  puissance  rayonnée  par  unité 
Φ2 = Δθ. S ⁄ 2,87. de  surface.  Elle  s’exprime  en  watt  par  mètre  carré 
Φ1 ⁄ Φ2 = R2 ⁄ R1 = 2,87 ⁄ 0,24 = 12. (W.m–  2).
L’isolation thermique permettra de réduire sensible- b.
ment la facture énergétique puisque le flux thermique  Température T (°C) 5 10 15 20 28
à travers les murs sera divisé par 12 avec l’isolation. Émittance M (W.m–²) 260 280 300 321 358
c. L’émittance d’un corps augmente avec sa tempé-
Tester ses compétences rature.
1. Échange par conduction
6. Influence de la température
a. La température du premier bloc décroît, car il cède 
a. Pour T = 200 K, λmax200 = 15 mm, pour T = 300 K, 
de la chaleur au deuxième bloc.
λmax300 = 10 mm, pour T = 1 000 K, λmax1000 = 3,5 mm.
La température du deuxième bloc croît, car il reçoit 
b. La  longueur  d’onde  de  la  lumière  émise  par  un 
de la chaleur du premier bloc.
corps diminue lorsque la température du corps aug-
b. Les  températures  tendent  vers  une  valeur  com- mente.
mune  pour  atteindre  l’équilibre  thermique.  À  ce 
stade,  il  n’y  a  plus  de  transfert  de  chaleur  entre  les  7. Les couleurs de l’acier
deux blocs. a. Parmi ces trois couleurs, le rayonnement jaune a 
c. Cette  température  s’appelle  la  température  la plus petite longueur d’onde alors que le rouge a la 
d’équilibre. plus grande.
b. La  pièce  en  acier  est  d’abord  rouge  puis  orange 
2. Chauffe-eau solaire puis jaune.
a. Au niveau du panneau solaire, le transfert d’éner-
gie se fait sous forme de rayonnement. 8. Test comparatif
b. Entre  le  fluide  caloporteur  et  l’eau  chaude  sani- a. Énergie reçue par l’air de la cavité 1 : 
taire,  le  transfert  d’énergie  se  fait  par  conduction  Q1 = 35 × 10–  3 × 1 000 × (27-19) = 280 J.
thermique dans les tuyaux. Énergie reçue par l’air de la cavité 2 : 
c. Au  sein  du  ballon  d’eau  chaude,  le  transfert  Q2 = 35x10–  3 × 1 000 × (20,5-19) = 52,5 J
d’énergie se fait par convection. b. L’isolant 2 est le meilleur, car Q2 < Q1.

CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? • 27
Applications technologiques Épaisseur (mm) U (W. m–  2.K–  1)
20 1,54
9. Quel vitrage ?
30 1,05
a. R = e ⁄ λ ; Rair = (4 × 10–  3 ⁄ 0,81) × 2 + 12 × 10–  3 ⁄ 0,025 
40 0,80
= 0,49 m².K.W–  1 ; 
50 0,67
Rargon = (4 × 10–  3 ⁄ 0,81)  × 2 + 12 × 10–  3 ⁄ 0,018 
60 0,56
= 0,68 m².K.W–  1.
c. U = 0,5 donc Rtot = 1 ⁄ U = 2 m2.W–  1.K.
b. L’argon permet d’améliorer l’isolation thermique 
Rbéton + Rparpaings = 0,15 ⁄ 0,8 + 0,25 ⁄ 1,15 
par conduction. (+39 %)
= 0,4 m2.W–  1.°C ;
c. Rtriple = (4 × 10–  3 ⁄ 0,81) × 3 + (12 × 10–  3 ⁄ 0,025) × 2  donc :   RPSE = 2 – 0,4 = 1,6 m2.W–  1.K  et 
= 0,97 m².K.W–  1. UPSE = 1 ⁄ 1,6 = 0,62 W.m–  2.K–  1.
d. Le triple vitrage assure la meilleure isolation ther- D’après le  tableau, l’épaisseur  du  PSE  est  comprise 
mique parmi ces trois vitrages. entre  50  et  60  mm.  On  choisira  une  épaisseur  de 
e. La résistance thermique apportée par le verre est  60 mm pour avoir une meilleure isolation.
très négligeable devant celle apportée par le gaz. Aug- d. Rtot = Rbéton + RPSE = 0,15 ⁄ 0,8 + 0,3 ⁄ 0,042 
menter l’épaisseur du verre n’aurait que très peu d’in- = 7,33 m2.K.W–  1 ; donc :
fluence sur la qualité de l’isolation thermique. Utot = 1 ⁄ 7,33 = 0,14 W.m–  2.K–  1.

10. Quel matériau ? 12. VMC double flux


a. Débit en kilogramme par seconde : 0,042 7 kg.s–  1.
a. λ représente la conductivité thermique du maté-
riau. b. Quantité  de  chaleur  reçue  chaque  seconde  par 
l’air entrant :
b. Résistance thermique d’un mur classique :
Qentrant = 0,0427 × 1 000 × (15 – 2) = 555 J.
R = 0,2 ⁄ 0,9 + 0,1 ⁄ 0,035 = 3,1 m2.W–  1.K.
c. Quantité  de  chaleur  reçue  chaque  seconde  par 
c. Épaisseur  de  béton  cellulaire  pour  atteindre  la  l’air sortant :
même résistance thermique : Qsortant = 0,0427 × 1 000 × (19 – 5) = 598 J.
e = R  . λ = 3,1 × 0,1 = 0,31 m d. Qentrant < Qsortant : Toute l’énergie perdue par l’air 
soit 31 cm de béton cellulaire. sortant n’est pas captée par l’air entrant. Une partie 
d. Pour λ = 0,1 W.m–  1.K–  1,  de l’énergie est donc perdue.
e. Cette solution permet de limiter les pertes de cha-
à  l’ordonnée  R  =  3,1  m2.W–  1.K  correspond  l’abs-
leur subies par l’air circulant dans les gaines et dans 
cisse x = 31 cm environ.
l’échangeur.
R (m2.K.W –1) λ (W.m –1.K –1) f. En  hiver,  lorsque  le  flux  d’air  entrant  passe  par 
0,03 0,05 0,08 un  puits  canadien  il  se  réchauffe  en  captant,  part 
5,0 0,1
4,0 0,15
conduction avec la paroi intérieure du tube, la cha-
3,0 leur de la terre. Cet air entre donc moins froid dans 
0,2
2,0 l’échangeur et de ce fait est plus chaud en sortie. Avec 
0,3
0,4 ce type d’installation, la température de l’air entrant 
0,5
0,8 0,6 dans  la  maison  est  souvent  déjà  à  la  température 
0,6 0,8 ambiante.
0,5 1,0
0,4 1,2 En été, l’air chaud cède de la chaleur à la terre et se 
0,3 1,4
2 rafraîchit avant de rentrer dans la maison.
0,2
3
13. Bilan thermique simplifié d’une salle de
0,1 classe
0,08
0,06 a. Surfaces des parois : plafond : 60 m2 ; murs : 41 m2 ; 
0,05
0,04 fenêtres : 5 m2 ; portes : 4 m2 ; sol : 60 m2.
e (cm)
0,00 b. Flux thermique sortant pour chaque paroi : pla-
0 1,5 2 3 4 5 6 8 10 15 20 30 40 50
fond  :  60  ×  (21-5)  ⁄  3  =  320 W  ;  murs  :  328 W  ;  sol  : 
480 W ; fenêtres : 160 W ; portes : 49 W.
11. Épaisseur d’un isolant c. Débit  de  la  ventilation  en  kilogramme  par 
a. R représente la résistance thermique d’une paroi seconde :
b. Coefficients de conduction surfacique U du PSE D = 400 × 1,2 ⁄ 3 600 = 0,133 kg.s–  1.

28 • CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ?
Quantité de chaleur effectuée chaque seconde par la  d’où l’émissivité du miroir :
ventilation : ε = 500 ⁄ (5,67 × 10–  8 × 3274) = 0,77.
Q = 0,133 × 1 000 × (21-5) = 2 128 J.s–  1 soit Φ = 2 128 W. c. Le miroir chauffe également l’air par convection.
d. Flux thermique sortant total :  d. Émittance du radiateur :
1 137 + 2 128 = 3 465 W. M = (500 ⁄ 0,77) × 0,86 = 558 W.m–  2.
e. Flux thermiques apportés : élèves : 
Puissance rayonnée par le radiateur :
28 × 100 = 2 800 W ; 
Pr = 558 × 1,72 = 960 W.
prof : 140 W ; éclairage : 30 × 18 = 540 W.
e. La puissance rayonnée représente 
f. Soit un flux total apporté de 3 480 W.
g. Le  bilan  est  quasiment  équilibré.  Les  radiateurs  960 × 100 ⁄ 1 250 = 77 % de la puissance utile.
n’ont,  selon  cette  étude,  pas  besoin  de  chauffer  La majeure partie de la puissance restante est transfé-
durant le cours. rée par convection.

14. Solaire thermique


Le coin du chercheur
a. • Énergies quotidiennes pour chauffer l’eau :
1.  Ces  vitrages  limitent  grandement  la  pénétration 
200 × 4,18 × (60-9) ⁄ 3 600 = 11,8 kWh ; 11,1 kWh ; 
du  rayonnement  solaire  dans  la  maison.  Lors  des 
10,2 kWh ; 10,9 kWh.
périodes  chaudes,  cette  caractéristique  est  intéres-
• Énergie fournie par un panneau, chaque jour :
sante. En revanche, lors des périodes froides, c’est un 
1,41 × 2,15 = 3,03 kWh ; 9,20 kWh ; 11,6 kWh ; 5,7 kWh.
inconvénient.
• Donc il faudrait pour chaque mois : 4 ; 2 ; 1 ; 2 pan-
2.  Le  rôle  de  la  face  recouverte  d’une  feuille  d’alu-
neaux.
minium  est  de  limiter  le  transfert  de  chaleur  par 
b. Choisir 2 panneaux semble plus rentable.
rayonnement.  Si  l’isolation  du  faux  plafond  a  pour 
15. Miroir rayonnant objectif  de  limiter  les  pertes  thermiques  en  hiver, 
a. Émittance affichée par le constructeur :  alors il faut mettre la feuille d’aluminium vers l’inté-
M = 500 W.m–². rieur. Si au contraire on souhaite limiter les transferts 
b. T = 273 + 54 = 327 K thermiques de l’extérieur vers l’intérieur en été, il faut 
M = 5,67 × 10–  8 × ε × T 4, mettre la feuille d’aluminium vers l’extérieur.

CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? • 29
7 Comment chauffer avec des appareils
électriques ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment déterminer la puissance électrique P reçue
par un thermoplongeur ?
1.  Expérience 1 : La relation est P = U  . I.
2.  Expérience 2 : On a la même relation (U et I sont les valeurs efficaces de la tension et de 
l’intensité).
3.  En régime continu, la puissance d’un appareil chauffant est égale au produit de la tension par 
l’intensité du courant qui le traverse. En régime sinusoïdal, elle est égale au produit des valeurs 
efficaces de la tension et de l’intensité du courant.

■ Activité 2 : Quelle loi relie le couple (intensité-tension) d’une résistance ?


1.  La caractéristique est un segment de droite passant par l’origine du repère.
2.  La relation est U = R  . I.
U2
3.  On obtient P = R  . I² et P =  .
R
■ Activité 3 : Quelles sont les lois des intensités des courants dans un
circuit ? Quelles sont les lois des tensions ?
1.  En continu, on a UAB = UAC + UCB et I = I1 + I2.
2.  En régime sinusoïdal, on obtient les mêmes relations à l’aide des valeurs efficaces.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Comment chauffer avec des appareils électriques ?
1. Problématique
Comment faut-il associer trois conducteurs ohmiques pour obtenir la plus grande conversion de 
puissance électrique en chaleur ?

2. Questions préliminaires
Pour ces trois résistances vitrifiées, l’énergie électrique reçue est dissipée par effet Joule sous forme 
de chaleur. Pour déterminer la résistance ou l’association de résistances permettant de transférer 
le plus de chaleur, on mesure pour différents montages (série ou parallèle) la puissance électrique 
moyenne absorbée à l’aide d’un wattmètre ou en réalisant le produit U . I de la tension par l’intensité 
du courant qui les traverse.
A
–   Montage réalisé avec un ampèremètre et un voltmètre :
12 V G 68 Ω R V
–   Avec R = 68 Ω, le sélecteur du voltmètre 
est en mode alternatif sur le calibre 20 V et 
l’ampèremètre, également en mode alternatif, sur 
celui de 200 mA.
U
–   On a R =  .
I

30 • CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ?
3. Réalisation des expériences
Tableau de mesures complété avec les différents montages :

Groupement

U (V) 12,0 12,0 12,0 12,0 12,0


I (A) 0,176 0,088 0,059 0,353 0,530

U
R =  (Ω) 68 136 203 34 22,6
I
P = U . I (W) 2,10 1,05 0,71 4,24 6,24

La résistance équivalente est plus faible lorsque les trois résistances sont montées en dérivation.

4. Exploitation des mesures


1.  La résistance équivalente à un montage de conducteurs ohmiques en parallèle est plus faible que 
celle de ces mêmes conducteurs ohmiques montés en série.
2.  Pour un circuit alimenté à tension constante :
• lorsque la résistance augmente, la puissance transférée diminue ;
• pour des conducteurs ohmiques associés en parallèle, la puissance transférée est plus importante 
que lorsqu’ils sont associés en série.

INFO DOC
■ La conduction électrique
Réponse aux questions
1.  Le cuivre est meilleur conducteur que l’aluminium (σCu > σAl).
2.  Le polyéthylène est meilleur isolant que le verre (σpolyéthylène < σverre).
3.  Une solution aqueuse est conductrice lorsqu’elle contient des ions. Lors du passage du courant 
dans la solution, les ions migrent vers les électrodes. Les cations, chargés positivement, se déplacent 
alors dans le sens conventionnel du courant électrique.
4.  Présent à près de 80 % dans l’air, l’azote est facile à liquéfier (150 K).

CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ? • 31
EXERCICES

Tester ses connaissances b.


Q.C.M. 11 U (V)
1 : A et C ; 2 : A ; 3 : A, B et C ; 4 : A et B ; 5 : A et B. 10
9
8
Apprendre à résoudre 7
6
Chauffe-plats 5
4
Niveau l COMPRENDRE 3
2
a. Circuit complété : 1 I (A)
0
A 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25

La caractéristique est un segment de droite passant par 
G V R l’origine du repère ; donc ce dipôle est ohmique. En uti-
lisant le tableur de la calculatrice, sa résistance est :
∆U
R =  ≈ 47 Ω.
∆I
b.  Caractéristique :
c. Valeurs à ne pas dépasser :
11 U (V) Umax =  Pmax .R = 2, 5 × 47  ≈ 11 V 
10
9 P
8 et   Imax =  ≈ 0,23 A.
R
7
6
5
Tester ses compétences
4 1. Circuit électrique
3
2 a. Le voltmètre est branché en dérivation et mesure 
1 I (A) la tension UCD. L’ampèremètre est branché en série et 
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 mesure l’intensité dans la branche EF.
b. Le sélecteur est positionné en mode alternatif.
et la résistance de ce dipôle ohmique c. On choisit les calibres 20 V et 20 A.
∆U d. Par exemple : A est un nœud ; CEF une branche ; 
R =   = 5,74 Ω   et   U = 5,74  . I.
∆I ACDBA une maille.
c. Valeurs à ne pas dépasser :  2. Puissance et énergie
Umax =  Pmax .R = 25 × 5, 7 4  = 12,0 V. a. Le schéma du montage

Pmax 25 G
Imax =  =  = 2,08 A.
R 5, 7 4
Valeurs limites I U
I W U
Niveau l APPLIQUER
a. Le schéma :
R
A
P
b.  Non car U =   = 120 V et le générateur ne délivre 
G V R I
que 12 V (P = 24 W).
c. Énergie convertie en chaleur : 
E = P  . t = 24 × 1,5 = 36 Wh soit 130 kJ.
Protocole expérimental  :  on  fait  varier  la  tension  à 
l’aide  d’un  générateur  à  tension  réglable  (ou  d’un  3. Bilan énergétique
potentiomètre)  et  on  relève  les  couples  (I,  U)  avec  a. On  utilise  un  wattmètre  pour  mesurer  la  puis-
deux  multimètres  ;  le  produit  U  . I  ne  doit  pas  être  sance P cédée par le générateur ainsi que celle reçue 
supérieur à 2,5 W. par chacun des dipôles.

32 • CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ?
b. On vérifie que P = P1 + P2 + P3. 10. Alimentation stabilisée
U2 144
4. Tension sinusoïdale Avec R = 20 Ω, P =   =   = 7,2 W < 60 W : 
R 20
a. Durée du balayage : 5 ms/DIV ;  le branchement est possible.
1
période T = 5 × 4 = 20 ms ; fréquence f =   = 50 Hz. U2 144
T Avec R = 1 Ω, P =   =   = 144 W > 60 W : 
b. Sensibilité verticale : 5 V/DIV ; tension maximale :  R 1
Umax = 15 V tension efficace U = 10,6 V. le branchement n’est pas possible.

11. Radiateurs électriques.


5. Maille et nœud
a. Ce sont des indications de la puissance nominale 
a. Le schéma complété.
et de la tension nominale prévues par le constructeur.
UPA I3 b. Intensité efficace du courant : 
P A B P 2500
I =  =  = 10,9 A.
I= 5A R1 I2 = 2,3 A
R3 U 230
U 2 230 2
+ UBC
c. Résistance du radiateur : R =  =  = 21,2 Ω.
P 2500
G UAE R2 C
d. Pour les alimenter sous leur tension nominale, il 
Sens

du parcours R4 UCD faut les brancher en dérivation.
e. P = 2 × 2 500 W = 5 000 W.
N E D   Intensité efficace du courant dans la ligne :
P
b.  Au nœud A : I = I2 + I3 ; I3 = 5 – 2,3 = 2,7 A. I =   = 21,7 A.
U
c. Loi de la maille ABCDEA : 
f. Énergie consommée E = P  . t = 5 000 × 6 = 30 000 Wh 
UAB + UBC + UCD + UDE + UEA = 0 (UAB = UDE = 0) soit 30 kWh.
UBC = –UEA – UCD = UAE – UCD = 12 – 3 = 9 V   Coût journalier : C = 30 × 0,13 = 3,90 €.
et   UCB = – 9 V.
12. Salle de sport
a. À la fermeture de l’interrupteur :
Applications technologiques
P 75
6. Boîte de connexions Ifroid =   =   = 1,46 A.
Rf 35
a. Ia = 450 – (50 + 160) = 240 mA (part du nœud). Après la montée en régime :
b. Ib = 300 – (60 – 52) = 292 mA (part du nœud).
P 75
Inominal =   =   = 0,423 A.
7. Montage diviseur de tension Rc 35 × 12
a. Tension d’entrée UPN = 24 V. b. Avec 20 lampes sur la même ligne, le pic d’inten-
b. Intensité du courant traversant les résistances  sité à la fermeture de l’interrupteur  serait dans les fils 
U PN 24 de ligne de 29,2 A. En les répartissant sur plusieurs 
=  =  = 4,8 A. lignes, on limite ce phénomène.
R1 + R2 5
c. Tension de sortie :  13. Thermostat de four
UMN = R2 . I = 4 × 4,8 = 19,2 V ≈ 19 V. a. Les trois allures de chauffe sont obtenues en bran-
chant sur le secteur un dipôle ohmique, deux dipôles 
8. Montage potentiométrique
ohmiques en série et deux dipôles ohmiques en déri-
a. Tension d’entrée UPN = 12 V.
vation.
b. Tension de sortie minimale  b. La position « moyen » est obtenue avec un dipôle 
U PN 12 ohmique de 53 Ω ; on a 
UCN =  × R2 = × 2, 2  = 2,16 V ≈ 2,2 V.
R1 + R2 12, 2 U 2 230 2
P1 =  =  = 1 000 W.
Tension de sortie maximale UCN = UPN = 12 V. R 53
La  position  «  doux  »  est  obtenue  avec  deux  dipôles 
9. Valeurs instantanées
ohmiques de 53 Ω en série, on a 
a. Les deux courbes sont des sinusoïdes.
U 2 230 2
b. Le décalage est de 0 s. P2 =  =  = 500 W.
2R 106
c. Umax = 10 V ; U = 7,07 V ; T = 0,02 s ;  f = 50 Hz. La  position  «  fort  »  est  obtenue  avec  deux  dipôles 
Imax = 0,30 A ; I = 0,21 A ; T = 0,02 s ;  f = 50 Hz. ohmiques de 53 Ω en dérivation, on a 
U U2 230 2
d. Résistance du dipôle R =   = 33 Ω. P3 =  =  = 2 000 W.
I 0, 5R 26, 5

CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ? • 33
14. Un chauffe-eau et une température θ telle que R0(1 + α . θ) < Rmax
a. Intensité efficace du courant :  Rθ − R0 0, 396 − 0, 4
θ <   =  = – 2 ,5 °C,
210 R0 .α 0, 4 × 4 × 1 0 − 3
I =  × 20  = 17,5 A.
240
θ < – 2 ,5 °C.
b. Chaleur nécessaire pour élever 200 L d’eau de 20° 
à 70 °C : 16. Développement durable
Q = m . c .  Δθ = 200  ×  4 180  ×  (70 – 20) = 41,8  ×  106 J. a. Consommation annuelle : 
Q E = (150 × 4 + 10 × 20) × 365 = 292 × 103 Wh.
Énergie électrique appelée E =   = 49,2 × 106 J.
η b. L’économie serait : 10 × 20 × 365 × 0,13 = 9,50 €.
E 49, 2 × 1 06 c. On  peut  également  réaliser  ce  type  d’économie 
Durée du chauffage Δt =  =  = 13 388 s. 
U .I 210 × 17, 5 avec  des  chaînes  hi-fi,  des  ordinateurs,  des  impri-
soit 3 h 43 min.
mantes, des photocopieurs…
c. L’entrée de l’eau est placée de telle façon que l’eau 
se réchauffe au contact de la résistance du thermo-
plongeur et s’élève par convection.
Le coin du chercheur
15. Pertes en ligne
Construction d’un chauffe–biberon de voyage.
a. En été, 
a. Un  verre  ordinaire  a  une  contenance  d’environ 
R35 = R0(1 + α  . θ) = 0,4 (1 + 4 × 10–  3 × 35) = 0,456 Ω.
15  cL  (1  L  contient  7  verres  ;  donnée  non  fournie). 
En hiver, R–  20 = 0,4 (1 - 4 × 10–  3 × 20) = 0,368 Ω.
Deux verres correspondent à 30 cL de lait. Nous pre-
b. L’intensité de courant en ligne  nons pour chaleur massique du lait celle de l’eau. Il 
P 12000 en est de même pour la masse volumique.
I = =  = 52,2 A.
U 230
m.c .∆ θ 0, 3 × 4180 × 17
En été la puissance perdue en ligne est :  P =   =  ≈  70 W.
t 300
Pp35 = R35 . I 2 = 0,456 × 52,2² = 1 240 W.
b. L’intensité qui traverse le chauffe-biberon est :
En hiver la puissance perdue en ligne est :  P 70
I =  = ≈  6 A.
Pp–  20 = R-20 . I 2 = 0,368 × 52,2² = 1 002 W. U 12
c. Puissance maximale pouvant être perdue :  Cette  intensité  est  tout  à  fait  compatible  avec  les 
9 performances  de  la  batterie    qui  peut  fournir  des 
Pmax =  × 12000 = 1 080 W. intensités  bien  plus  grandes  lorsqu’on  actionne  le 
100
démarreur.
Elle correspond à une résistance de Rmax = Pmax  ⁄ I 2
c. Non ce n’est pas raisonnable ! L’intensité est de 6 A 
1080
Rmax =   = 0,396 Ω et le fusible du générateur coupe le circuit.
52, 22

34 • CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ?
8 Quel est le rendement des appareils
électriques non chauffants ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quel est le rendement d’une pile ?
1.  Pour une pile plate du commerce, on obtient :
I (A) 0 0,050 0,150 0,250 0,350 0,450
UPN (V) 4,59 4,48 4,24 4,04 3,80 3,59

4,8 UPN (V)


4,6 U = 4,59 – 2,25 × I
4,4
4,2
4
3,8
3,6
3,4
3,2
I (A)
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45 0,5
Ce générateur est linéaire car la caractéristique U = f (I) est une droite.
2.  F.E.M. de cette pile plate : U = E = 4,59 V.
∆U
3.  Résistance interne r =   = 2,25 Ω.
∆I
4.  Le rendement d’une pile est le rapport de la puissance électrique disponible UPN . I par la 
puissance chimique convertie E  . I. Pour trois points de fonctionnement, on a par exemple :
I (A) 0,100 0,200 0,300
U PN
η =  0,95 0,90 0,85
E

■ Activité 2 : Quel est le rendement d’un moteur ?


Essai à vide : Uv = 12,2 V ; Iv = 0,25 A.
Résistance R du moteur : R = 3,2 Ω (valeur moyenne mesurée à l’ohmmètre).
Les pertes collectives : 
Pc = Uv . Iv – R. I v2  = 12,2 × 0,25 – 3,2 × (0,25)2 = 2,85 W.
Essai en charge
Pour Uch = 12,2 V et Ich = 0,75 A,  on a :  Pe = Uch . Ich = 9,15 W
et   Pm = Pe – (Pj + Pc) = 12,2 × 0,75 – (3,2 × 0,752 + 2,85) = 4,50 W.
Pm
1.  Rendement d’un moteur :  η = , Pm étant la puissance mécanique utilisable et Pe la puissance 
Pe
électrique fournie au moteur.
2.  Rendement du moteur étudié :  η = 4,50 ⁄ 9,15 = 0,49.

CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? • 35
■ Activité 3 : Quelle est l’expression de la puissance reçue par un moteur en
régime sinusoïdal
1.  Le produit U  . I est supérieur à Pe.
2.  Avec une alimentation 12 V – 50 Hz, on a T = 20 ms.
2π × θ
3. ϕ =   ; avec θ = 2 ms, on a ϕ = 0,63 rad.
T
Pe
4.  cos ϕ ≈ 0,81.
≈ cos
U .I
5.  Les bobines du moteur sont à l’origine de ce déphasage.

EXERCICES

Tester ses connaissances b.  La  résistance  de  protection  évite  le  court-circuit 
Q.C.M. lorsque la résistance du rhéostat est nulle.
1 : B et C ; 2 : B ; 3 : A et C ; 4 : C ; 5 : B c. Caractéristique intensité - tension : 

U (V)
Apprendre à résoudre 4,8

Batterie d’accumulateurs au plomb 4,6


Niveau l COMPRENDRE
On désire tracer la caractéristique d’un chauffe-plats.  4,4
La valeur maximale de la puissance qu’il peut rece-
4,25
voir est de 25 W. 4,2
a. Caractéristique intensité - tension :
0,24 I (A)
U (V)
13 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,5 0,35

12,6 F.E.M. de la batterie E = Uv = 4,60 V.
12,4 ∆U
12,2 Résistance interne : r = –  = 1,50 Ω.
∆I
11,8 d. Pour une charge R = 17,4 Ω, on a I = 0,243 A 
11,6 et U = 4,23 V.
11,4 U 4, 2 23
I (A) Le rendement η =  =  = 0,92 soit 92 %.
15,5 E 4, 6 60
0 4 8 12 16 20

b.  F.E.M. de la batterie Uv = 12,4 V (I = 0)
Tester ses compétences
∆U 11, 8 − 12
1 2, 4 1. Conventions
Résistance interne r = –  =−  = 0,05 Ω.
∆I 12 − 0 a. Schémas
c. Caractéristique de la résistance (voir graphique).
N I P
d. Au  point  de  fonctionnement,  on  a  U  =  11,6 V  et  A M
I = 15,5 A. com
U .I 11, 6 UPN
e. Rendement  de  la  batterie  η  =  =   =  0,94  com
E .I 12, 4
soit 94 % V
Pile plate : 4,5 V N I P
Niveau l APPLIQUER I p A G
A
a. Schéma  K com UPN
du montage :  Pile Rh
plate V U com
  V
N Rp

36 • CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ?
b.  Modélisation  Ejoule 425,5 Wh
fer
Le moteur Le générateur à repasser
Emécanique utilisable
Eenregistrée 690,6 Wh hachoir
UPN UPN 202,5 Wh

r. I E r. I E lampes
Epertes collectives 15 Wh
– + I – + I Compteur
Ejoule 12,5 Wh
N P N P
Ejoule 14 Wh Elumineuse 21,1 Wh
UPN = E + rI. UPN = E – rI.

2. Mesure de puissance
Applications technologiques
a. Schéma  6. Sèche-cheveux
a. 230  V  :  tension  efficace  nominale  ;  50  Hz  :  fré-
quence nominale.
W b. Puissance électrique reçue par ce moteur 
Pu
1200
Pe =  = = 1 600 W.
η 0, 7
75  
G M c. Intensité efficace : 
Pe 1600
I =  =  = 8,09 A.
U .cos ϕ 230 × 0, 860
7. Anodisation de l’aluminium
b.  Énergie consommée : 
a. L’énergie électrique reçue Ee est égale à la somme 
E = P  . t = 1,6 × 0,25 = 0,4 kWh soit 1 440 kJ. de l’énergie chimique Ech obtenue et de l’énergie dis-
sipée par effet joule EJ (Ee = Ech + EJ).
3. Puissance d’une perceuse et d’un fer à souder
b. Pour la puissance chimique on a :
a. Puissance apparente : SA = U  . IA = 752 VA ;  E
Pch =  ch  = E  . I
SB = 905 VA. ∆t
soit une f.e.m. 
b. Le fer à souder correspond à l’appareil A (SA = PA). E 20, 8 × 1 06
E =  ch =  = 1,59 V.
La perceuse correspond à l’appareil B (SB > PB). I . ∆ t 200 × 18, 2 × 3600
c. Dans  le  fer  à  souder,  la  puissance  électrique  est  c. Énergie dissipée sous forme thermique 
convertie en chaleur. EJ = r  . I 2 . t = 4 × 10–  3 × (2 × 102)2 × 18,2 × 3 600 
= 10,5 × 106 J soit 10,5 MJ. 
Dans la perceuse, la puissance électrique est conver-
d. Énergie électrique fournie à la cuve 
tie en puissance mécanique disponible sur le man-
Ee = Ech + EJ = 20,8 + 10,5 = 31,3 MJ.
drin,  en  puissance  perdue  par  effet  joule  dans  les 
bobines  et  en  puissance  perdue  collectivement  par  20, 8
e. Rendement de la cuve : η =   = 0,66 soit 66 %.
frottements et magnétisme. 31, 3
8. Mini-perceuse
4. Déphasage intensité – tension a. Les  pertes  collectives  peuvent  se  déterminer 
à l’aide d’un essai à vide à la fréquence de rotation 
a. Pour un balayage à 2 ms/DIV, on a T = 2 × 4 = 8 ms 
nominale : 
soit 8 × 10–  3 s.
Pc = Uv . Iv – R. I v2 .
b. Le décalage temporel θ est de 2 ms. 
b.
2π × 2 π MOTEUR
Soit un déphasage de ϕ =  =  rad. Pe = 22,4 W EN CHARGE Pem = 14,72 W Pméca = 12,62 W
8   2 
c. C’est l’oscillogramme 2 qui représente la tension 
en fonction du temps.

5. Énergie transférée Pi = 7,68 W Pe = 2,1 W

• Énergie consommée par chaque appareil E = P . t  PJ = r  . I 2 = 3 × 1,62 = 7,68 W
avec t = 0,5 h et P en watt. U = E + r . I ; E = 14 – 3 × 1,6 = 9,2 V
• L’énergie enregistrée par le compteur est la somme  Pem = E  . I = 14,72 W
des énergies appelées par chaque appareil.  Pe = PJ + Pem = 7,68 + 14,72 = 22,4 W

CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? • 37
c. Puissance mécanique utilisable : Pméca = 12,62 W. 13. Adaptateur
Pmé ca 12, 62 a. Schéma :
Rendement de ce moteur : η =  =  = 0,56 
Pe 22, 4 A D A P TAT E U R
soit 56 %.
P
9. Pompe hydraulique I sortie
a. Puissance hydraulique utilisable  rhéostat
Entrée
10 − 2 230 V - V de charge
Pu = Q . p =   × 0,6 × 105 = 10 W. 50 Hz
60
b. Puissance reçue par le moteur de la pompe :
P 10 A
Pe =  u =  = 33,3 W. N
η 0, 3 30 transformateur pont condensateur
abaisseur redresseur de lissage
c. Intensité du courant traversant le moteur : 
P 33, 3 b. UPN = f (I)
I =  =  = 2,78 A.
U 12
U (V)
10. Énergie d’une bobine 20
19,6
a. Inductance de la bobine  19,5
19
2
L = µ0 N S = 4 × π × 1
100 − 7 × (10 10 − 4
1 03 )2 × 1 0 × 1
− 1 18,5
l 8 ×110 18
= 1,57 × 10–  3 H soit 1,57 mH. 17,5
1 1, 57 1 0 − 3 × (1
5 7 × 10 100)2 17
b. E =  L  . I 2 =   = 79 × 10–  3 J 
2 2 16,5
soit 79 mJ. 16 I (mA)
E 79 × 10 − 3
c. Puissance restituée P =  =  = 150 W. 0 100 200 300 400 500 600
∆ t 527 × 10 − 6
Cette lampe de 60 W n’est pas prévue pour recevoir  ∆U
E = 19,6 V et r =  −  = 4,9 Ω.
une telle puissance. ∆I
c. Pour une puissance de sortie Ps = 7,80 W, on a 
11. Démarrage d’un moteur
U  . I = (E – r  . I) × I = 7,8.
a. Charge d’un condensateur : 
 En remplaçant E et r, on obtient 
Q = C  . U = 330 × 10–  6 × 200 = 66 × 10–  3 C = 66 mC.
4,9I 2 – 19,6I + 7,8 = 0.
b. Énergie emmagasinée : 
∆ = 19,62 – 4 × 4,9 × 7,8 = 231,28 > 0 donc 2 solutions.
1 1
E =  C  . U 2 =   × 330 × 10–  6 × (200)2 = 6,6 J. I1 = 3,55 A à rejeter et I2 = 448 × 10–  3 A que l’on retient.
2 2
La tension aux bornes de l’adaptateur est 
c. Puissance fournie :  U = E – r  . I2 = 19,6 – 4,9 × 448 × 10–  3 = 17,4 V.
E 6, 6
P =  =  = 1 650 W = 1,65 × 103 W ;
∆t 4 × 10 −3
14. Moteur de visseuse bloqué
cette puissance aidera au démarrage du moteur.
a. Le moteur ne tourne pas : Pmec = 0 et E = 0.
12. Mini-système de levage b. Résistance interne : U = E + r  . I devient U = r  . I 
a. Pour la charge du condensateur, K1 est fermé et K2  U 18
et r =  =  = 2,1 Ω.
est ouvert. Pour sa décharge, K1 est ouvert et K2 est  I 8, 4
fermé. c. Dans les conditions nominales
b. Énergie  libérée  par  le  condensateur  au  cours  de  U = E + r  . I   et E = U – r  . I = 18 – 2,1 × 3,2 = 11,28 V.
l’opération : d. Puissance mécanique :
1 Pm = E  . I = 11,28 × 3,2 = 36,1 W.
ΔEe = Ec1 – Ec2 =  C ×  (U12 − U 22 )
2 e. Puissance dissipée par effet joule :
1 PJ = r  . I 2 = 2,1 × 3,22 = 21,5 W.
=   × 500 × 10–  3 × (62 – 42) = 5 J.
2 f. Puissance électrique :
Cette énergie sert à entraîner le moteur. Pe = Pm + PJ = 36,1 + 21,5 = 57,6 W.
c. Énergie nécessaire pour lever la charge : g. Puissance utilisable :
ΔEp = m . g . h = 80 × 10–  3 × 10 × 1,50 = 1,2 J. Pu = U  . I – Pe = 36,1 – 10 = 26,1 W.
∆ E p 1, 2 P 26,1
d. Rendement du système : η =  =  = 0,24 soit  Rendement  du  moteur  :  η  =  u =   =  0,45  soit 
∆E e 5 Pe 57, 6
24 %. 45 %.

38 • CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ?
Le coin du chercheur
Pourquoi l’étincelle ? Pourquoi brancher le condensateur ?
Le circuit avait emmagasiné de l’énergie magnétique  L’énergie magnétique du circuit se retrouve conver-
qui apparaît dans l’étincelle. On peut même aller plus  tie en énergie électrique dans le condensateur et non 
loin dans l’explication : on peut considérer que l’in- pas dans l’interrupteur qui est protégé. Le condensa-
terrupteur est un condensateur médiocre (de faible  teur se décharge ensuite car il y a toujours des cou-
capacité) quand il est ouvert. L’énergie magnétique  rants de fuites.
qui  était  dans  le  circuit  s’est  convertie  en  énergie  Ce phénomène est bien connu des réparateurs et des 
1 électroniciens amateurs.
électrique dans le condensateur :  CU 2 et comme 
2
C est très faible, U est grand et on atteint le champ 
électrique disruptif de l’air qui devient conducteur, 
d’où l’étincelle. 

CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? • 39
9 Comment est distribuée l’énergie électrique ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment est transportée et distribuée l’énergie électrique ?
Expérience 1
La lampe (6 V ; 0,1 A) n’éclaire pas ; à ses bornes, on mesure une tension inférieure à 1 V.
Expérience 2
La lampe éclaire correctement, elle est soumise à une tension voisine de 4 à 5 V.
1.  Le second circuit est le seul capable de faire fonctionner correctement la lampe car elle est 
soumise à une tension légèrement inférieure à sa tension nominale (6 V). On peut approfondir le 
rôle des deux transformateurs en branchant trois ampèremètres dans le circuit.
2.  Dans le premier circuit, la puissance perdue par effet Joule dans les deux conducteurs 
ohmiques simulant la résistance des lignes électriques est importante : la chute de tension dans les 
conducteurs ohmiques entraîne une faible tension aux bornes de la lampe.
3.  On transporte l’énergie électrique sous très haute tension, donc sous de faibles intensités de 
courant, pour minimiser les pertes par effet Joule dans les lignes, pour de grandes distances.
D’autres paramètres entrent en compte pour expliquer les pertes : rendement des transformateurs, 
inductance de la ligne qui influe sur le facteur de puissance…
Le second paramètre est la résistance du conducteur : le cuivre (résistivité : 1,7 × 10-8 Ω.m) est 
trop onéreux et trop lourd. On le remplace par des associations : aluminium-acier ou aluminium-
magnésium-silicium (même si la résistivité est plus grande : 3,0 × 10-8 Ω.m).
Pour limiter les pertes, on n’hésite pas à doubler le nombre de lignes pour limiter l’intensité du 
courant dans celles-ci.

■ Activité 2 : Comment fonctionne un transformateur ?


Interrupteur ouvert : le rapport de transformation est : 
U 6, 3
m = 2,0 = = 0, 521 .
U1,0 12,1
Interrupteur fermé, les mesures et les calculs :

I1
Lampe I1 (A) I2 (A) U2 (V) U2 . I2 (VA)
I2

6V – 400 mA 0,47 0,38 6,20 2,36 1,237


6V – 1,0 A 0,68 0,96 5,92 5,68 0,708
6V – 1,5 A 0,81 1,44 5,88 8,47 0,563
I
Lorsque la puissance apparente U2 . I2 se rapproche de la valeur nominale de 10 VA, le rapport  1  se 
I2
rapproche du rapport de transformation m = 0,521 du transformateur.

40 • CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ?
■ Activité 3 : À quelle condition un disjoncteur différentiel
protège-t-il les personnes ?
1.  Expérience 1 : Sans prise de terre
Lorsque la main du mannequin est reliée 
à la carcasse de la machine par un fil 
conducteur, la DEL simulant le cœur  IPH
IN
éclaire. Le disjoncteur différentiel peut 
s’ouvrir avec du retard, il peut aussi 
ne pas s’ouvrir : le temps de réponse 
dépend du temps de fonctionnement 
du dispositif différentiel et du temps de 
coupure de l’organe associé ( ≈ 25 ms). 
Le fonctionnement dépend également 
de la résistance du corps humain, de la 
résistance de contact avec la terre, ... 
Ci-contre le trajet du courant électrique 
lors de l’électrisation.
2.  Expérience 2 : Avec prise de terre
Dès que le défaut apparaît, un courant de fuite rejoint le sol par le conducteur de protection 
électrique du circuit (PE) connecté à la prise de terre. Dès que la différence entre les intensités des 
courants dans le fil de phase et le fil de neutre dépasse la sensibilité du disjoncteur différentiel 
(IPh – IN > IΔ), le disjoncteur ouvre le circuit. La personne ne court aucun danger car l’appareil n’est 
plus sous tension.
3.  Pour une sensibilité donnée, le disjoncteur différentiel ne peut jouer correctement son rôle 
protecteur des personnes que s’il est associé à une bonne prise de terre par fil de protection 
électrique.

INFO DOC
■ Transport et distribution de l’électricité
1.  En 2010, nous avons acheté plus d’électricité que nous en avons vendue à trois pays : 
–   l’Allemagne : exportations : 9,4 TWh, importations : 16,1 TWh ; 
–   la Belgique : exportations : 3,9 TWh, importations : 4,8 TWh ;
–   l’Espagne : exportations : 1,9 TWh, importations : 3,5 TWh.
2.  Les centres d’interconnexion répartissent l’énergie électrique en fonction des besoins.
La demande varie constamment au cours de la journée en fonction des horaires de travail, de la 
durée du jour, de la température… L’électricité produite ne se stocke pas. Pour ajuster la production 
à la demande, le réseau s’appuie sur des « dispatchings », centres de répartition de l’électricité : en 
France, il y a 1 dispatching national et 7 dispatchings régionaux.

■ Quels sont les effets physiologiques du courant électrique ?


1.  Les effets d’un courant sont ressentis au-dessus de 0,5 mA. Ils sont dangereux seulement 
au-dessus de 15 mA environ.
2.  Un courant de 200 mA est dangereux pour une durée supérieure à 50 ms.
3.  Si une personne est soumise à :
–   un courant de 50 mA durant 500 ms : il y a perception du courant mais pas de danger ;
–   un courant de 400 mA durant 50 ms : les effets ne sont pas mortels ;
–   un courant de 1 A durant 20 ms : il y a risque de brûlures graves et de décès.
4.  Une personne électrisée peut souffrir de brûlures lorsque les conditions d’intensité du courant et 
de durée de passage correspondent à la zone rouge. 

CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ? • 41
EXERCICES

Tester ses connaissances 4. Zones de risque et effets physiologiques


Q.C.M. a. Pour I = 0,2 mA durant 5 s : aucun risque.
1 : A, B ; 2 : B ; 3 : A, C ; 4 : C ; 5 : A ; 6 : A, B et C ;  b. Pour 0,2 A durant 2 s : risque de fibrillation ventri-
7 : A, B ; 8 : B, C. culaire.
c. «  Fibrillation  ventriculaire  »  :  trouble  du  rythme 
Apprendre à résoudre cardiaque  qui  entraîne  souvent  une  perte  de 
Transformateur démontable conscience et la mort subite.
Niveau l COMPRENDRE d. Pour  que  le  disjoncteur  différentiel  ouvre  le  cir-
a. Le rapport de transformation : cuit, le temps est de moins de 1 s.
m = 3,08 ⁄ 12,40 = 0,248. 
5. Tensions dangereuses
b. Le transformateur est abaisseur de tension.
Une  tension  électrique  appliquée  entre  les  deux 
c. U1  et  U2  sont  les  tensions  efficaces,  N1  et  N2  les 
points du corps humain est dangereuse :
nombres de spires du primaire et du secondaire.
–   en milieu sec, si elle est supérieure à 50 V ;
Transformateur de centrale électrique –   en milieu humide, si elle est supérieure à 25 V.
Niveau l APPLIQUER
a. 98  MVA  :  puissance  apparente  au  secondaire  ;  6. Protection des installations, protection des
11,5 kV : tension efficace au primaire ;  personnes
b. 136 kV : tension efficace au secondaire ; 50 Hz : fré- a. La protection des matériels et des installations est 
quence du courant. assurée par : fusible, disjoncteur divisionnaire, isola-
c. Rapport de transformation :  tion (gainage) des conducteurs, disjoncteur de bran-
m = 136 ⁄ 11,5 = 11,83 ;  chement.
c’est  un  transformateur  élévateur  de  tension,  pour  b. La  protection  des  personnes  est  assurée  par le
transporter l’électricité sous haute tension. disjoncteur différentiel, le conducteur de protection
d. On considère S = S1 = S2. électrique et la prise de terre. Ces matériels doivent être
S = U1 . I1 entraîne I1 = S ⁄ U1 = 98 × 106 ⁄ 11 500  choisis et associés convenablement.
= 8, 52 kA.
De même I2 = S ⁄ U2 = 98 × 106 ⁄ 136 000 = 720 A.  Applications technologiques
Tester ses compétences 7. Pertes dans les lignes THT
a. I = P ⁄ U = 104 × 106 ⁄ (400  ×  103) = 260 A ; 
1. Identifier les éléments
G : alternateur de la centrale ; T1 ; transformateur élé-
b.  La densité de courant : 
vateur de tension ; L : lignes THT ;  I ⁄ S = 260 ⁄ 500 = 0,52 A.mm–  2, 
T2 : transformateur abaisseur de tension ; M : utilisa- bien inférieure à 0,8 A.mm–  2 : la ligne peut transpor-
teur (industriel ou client).  ter davantage de courant. 
On  utilise  des  câbles  en  alliage  d’aluminium  car 
2. Le réseau européen
l’aluminium est trois fois plus léger que l’acier et ne 
a. Les zones THT : 225 à 400 kV ; les zones HT : 20 à 
s’oxyde pas, pour une résistivité presque identique.
63 kV ; les zones BT : 230 à 400 V ; 
c. Résistance totale de la ligne : 
b. Grand transport : AB ; répartition : BC ; distribu-
tion : CD→ Client ;  Rtotale = 2 × 400 × 0,06 = 48 Ω. 
c. Les transformateurs élévateurs relient les zones :  d. Puissance perdue par effet Joule : 
centrale électrique → transport ; les transformateurs  PJ = R  . I 2 = 48 × 2602 = 3,25 × 106 W ; 
abaisseurs, les zones : transport → répartition et les  soit un taux de pertes :
zones : répartition → distribution. PJ 3, 2 5 × 1 06
25
= = 0, 0312
3. Rôle d’un transformateur P 104 × 106
a.Abaisseur de rapport de transformation : 0,02 ;  soit 3,12 % de pertes, supérieures à la moyenne natio-
b.élévateur de rapport 100 ;  nale.
c.abaisseur de rapport 0,0217 ;  e. Si on double la ligne, I = 130 A et PJ = 1,62 × 106 W 
d.ni abaisseur ni élévateur, de rapport 1 (transfor- (2 fois moins). Autre avantage : en cas de besoin, on 
mateur de sécurité). peut transporter davantage de courant dans la ligne.

42 • CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ?
8. TP transport et distribution 2. Avec le moteur de 2,3 kW, de facteur de puissance
a. Puissance transmise au primaire de T1 :  0,5 :
P1 = U1 . I1 = 12 × 0,1 = 1,2 W. I = 20 A ; Pj = 400 W ; E = 2 700 Wh donc taux de 
Puissance à la sortie de T1 : P’1 = 0,96 × 1,2 = 1,152 W.
E comptée 2300
b. Dans les lignes, I2 = P’1 ⁄ U’1 = 1,152 ⁄ 48 = 0,024 A. = = 0, 852 soit 85,2 %.
E consommée 2700
c. Puissance perdue par effet Joule :   
PJ = R  . I22 = 112 × 0,0242 = 0,065 W. Le  distributeur  d’électricité  demande  aux  utilisa-
d. Puissance transmise à T2 : P2 = P’1 – PJ = 1,087 W. teurs  de  tels  moteurs  d’augmenter  leur  facteur  de 
e. A la sortie du secondaire de T2 :  puissance  cos  ϕ à  l’aide  de  condensateurs  (valeur 
P’2 = 0,96 × 1,087 = 1,044 W.  conseillée supérieure ou égale à 0,93).
L’intensité dans la lampe : I3 = P’2 ⁄ U2 = 0,087 A. 12. Perte de tension
I3 > 0,08 A donc la lampe éclaire correctement.
a. I = P ⁄ U = 5 000 ⁄ 230 = 21,7 A ; la résistance de la 
9. 120 V ou 230 V ? ligne : 
a. En 120 V : I = P ⁄ U = 104 ⁄ 120 = 83,3 A ;  R = 2 × 4 × 0,05 = 0,4 Ω.
Pj = R  . I 2 = 0,5 × 83,32 = 3 472 W ≈ 3,5 kW. b. La chute de tension UR = 0,4 × 21,7 = 8,68 V ; d’où :
b. Chute de tension dans la ligne :  Uhabitat = Uposte – UR = 221,3 V.
UR = R  . I = 0,5 × 83,3 = 41,7 V
 et la tension au poste de distribution :  c. Pour P = 300 W : I = 1,30 A ; UR = 0,52 V d’où :
Uposte = U + UR = 162 V Uhabitat = 229,5 V ≈ 230 V.
(augmentation relative de 41,7 × 100 ⁄ 120 = 35 %). c. Lorsque  plusieurs  utilisateurs  sont  branchés  sur 
En 230 V : I = 104 ⁄ 230 = 43,5 A ; Pj = 946 W ; la chute de  une  même  ligne,  la  chute  de  tension  est  significa-
tension : UR = 21,8 V et Uposte = 252 V augmentation  tive (question a), il est donc nécessaire d’équiper les 
relative de 21,8 × 100 ⁄  230 = 10 %). appareils électroniques de régulateurs de tension.
L’augmentation  de  tension  est  plus  sensible  avec 
120 V. 13. Risques d’électrisation
a. Contact direct en 2 (on estime qu’une échelle en 
10. Choix d’un câble électrique
aluminium n’est pas un appareil électrique, donc ne 
a. Intensité du courant dans le fil : 
peut être munie d’une prise de terre : on assimile cet 
I = P ⁄ U = 15 000 ⁄ 230 ≈  65,2 A. 
accident à un contact direct) et 3, contact indirect en 
La chute de tension dans la ligne est :  1 et 4.
5
× 230 = 11, 5 V . b. Les parcours du courant : en 1, 2 et 4 le courant 
100
passe du fil de phase dans la personne puis dans le sol 
Elle correspond à une résistance de ligne de : 
et rejoint le neutre par le conducteur de mise à la terre 
U 11, 5
R= R = = 0,176 Ω . du neutre par le distributeur.
I 65, 2
En 3 : le courant passe du fil de phase dans le corps et 
b. L’aire S de la section du fil est : 
−8 revient par le fil neutre.
ρ.L 1, 6 × 10 × 100
S= = = 9,1 × 10 − 6 m 2  ou 9,1 mm2.
R 0,176 14. Sensibilité d’un disjoncteur
11. Utilisation d’un radiateur électrique ou d’un a. I ∆ 
UL
moteur RT
1. Avec le radiateur : UL 25
b. Il faut  I ∆   donc  I ∆   ;  I ∆  0, 3 A . 
a. Intensité du courant : I = P ⁄ U = 2 300 ⁄ 230 = 10 A. RT 80
b. Puissance perdue par effet Joule :  Le disjoncteur de 30 mA qui déclenche à 30 mA est 
Pj = R  . I 2 = 1 × 102 = 100 W. adapté,  car  cette  valeur  est  inférieure  à  la  valeur 
c. En 1 heure de fonctionnement, l’énergie fournie  limite de 300 mA imposée par la sécurité.
par la société de distribution est : 
50
E = 2 300 + 100 = 2 400 Wh. c. Pour un local sec UL = 50 V soit  I ∆   ;  I ∆  0, 6 A . 
80
d. Pourcentage d’énergie comptabilisée : 
Là encore la protection du disjoncteur différentiel de 
E comptée
2300 500  mA  est  suffisante,  car  il  disjonctera  bien  avant 
= = 0, 958 ,
E consommée 2400 que  l’intensité  limite  (dangereuse)  de  600  mA  soit 
donc un pourcentage de 95,8 %. atteinte.

CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ? • 43
15. Bonne ou mauvaise prise de terre b.  Le  rendement  passe  par  un  maximum  pour 
U I = 12 A.
Sa valeur est donnée par la relation :  RT  L .
I∆ c. A vide, I2 = 0 et le rendement est nul.
a. Dans  cette  relation,  UL  est  la  tension  limite  de  d. IN = 12 A.
sécurité et IΔ l’intensité du courant de déclenchement  e. Lors des essais, la charge maximale était de 14 A ; 
du disjoncteur. or la valeur à ne pas dépasser est de : 
25 12 × 120 ⁄ 100 = 14,4 A.
b. RT   soit  RT  833 Ω . On est resté en dessous de la valeur maximale et on a 
0, 0
03
respecté la règle.
c. Pour UL = 50 V et RT = 833 Ω, le courant de fuite a 
une intensité :
50
Le coin du chercheur
I =   = 60 × 10–  3A = 60 mA.
833 La plaque à induction
Le disjoncteur différentiel de 500 mA ne déclenchera  Une plaque à induction fonctionne comme un trans-
pas pour une telle intensité. La résistance de la prise  formateur de rapport de transformation voisin de 
de  terre  précédente  ne  convient  pas,  elle  est  trop  N 1
m= 2 = .
importante (elle est environ 8 fois trop grande). N1 100
16. Projecteur immergé (d’après Bac Pro) La  puissance  électrique  fournie  au  primaire  se 
a. C’est  un  transformateur  abaisseur  car  la  valeur  retrouve à peu près au secondaire donc l’intensité du 
efficace de la tension passe de 230 V à 12 V. courant  dans  la  spire  unique  constituant  le  secon-
b. Rapport de transformation : m = 12 ⁄ 230 = 0,052. daire  est  100  fois  plus  grande  que  celle  du  courant 
c. Intensité du courant dans le corps :  dans la bobine du primaire, ce qui engendre un effet 
I = U ⁄ R = 12 ⁄ 1 000 = 12 mA. Joule important dans l’acier du récipient.
d. Avec U = 230 V l’intensité passe à 230 mA.
e. Avec 12 mA ; on ne ressent que des picotements. 
Avec 0,23 A, fibrillations et risque de mort.

17. Valeurs nominales et rendement


a. Courbe :
η
1

0,8

0,6

0,4

0,2
I2 (A)
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16

44 • CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ?
10 Quelle quantité d’énergie peut fournir
un combustible ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quels sont les produits des combustions ?
1.  La trompe à vide permet d’aspirer les produits de la combustion du gaz du briquet.
2.  Le sulfate de cuivre anhydre passe d’une couleur blanche ou bleu pâle, à une couleur bleue de 
plus en plus soutenue. Le test met en évidence la présence d’eau.
L’eau de chaux, limpide en début d’expérience, se trouble peu à peu. Le test met en évidence du 
dioxyde de carbone.
3.  Ces deux tests donnent les mêmes résultats avec la combustion du bois et de l’alcool à brûler.
4.  La combustion d’un combustible ménager produit du gaz carbonique (CO2) et de l’eau (H2O).

■ Activité 2 : Comment bien alimenter une combustion ?


1.  Seule la bouteille qui possède deux rangées d’orifices permet une combustion sans extinction de 
la flamme, car elle permet un renouvellement de l’air par le bas et une évacuation des produits de la 
combustion par le haut.
2.  Pour avoir une bonne combustion la pièce qui contient l’appareil à combustion (chauffe-eau à 
gaz, chaudière à gaz ou fioul…) doit disposer d’une entrée d’air suffisante pour son renouvellement, 
et d’une évacuation vers l’extérieur des produits de la combustion.

■ Activité 3 : Quelle énergie dégage la combustion du butane ?


Valeurs et résultats de l’expérience réalisée avec des canettes de 33 cL
  Température de la salle : 22 °C.
  Masse des canettes vides = 14,5 g.
θi = 17 °C et θf = 27 °C.
  Masse de gaz brûlé ≈ 0,23 g.
1.  Qeau = ceau . meau. (θf – θi) = 4,18 × 200 × 10 = 8,36 × 103 J.
Qcan. = calu.. malu.. (θf – θi ) = 0,9 × 14,5 × 10 = 1,3 × 102 J
2.  L’hypothèse formulée conduit à poser que l’énergie libérée par la combustion de 0,23 g de 
butane fournit une énergie 
E = Qeau + Qcan.,  soit E = 8,49 × 103J.
Une relation de proportionnalité nous permet de calculer l’énergie que libèrerait la combustion de 
1000 g de butane : 
E1kg = 8,49 × 103 × (1000 ⁄ 0,23) = 36,9 MJ.
3.  Le résultat trouvé est inférieur d’environ 20 % par rapport à la valeur donnée par les tables. 
Cet écart est dû aux pertes thermiques relativement importantes de ce dispositif simple, car de 
la chaleur libérée par la combustion réchauffe l’air qui environne la canette au lieu de chauffer le 
dispositif.

CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? • 45
TRAVAUX PRATIQUES
■ Quelle économie de combustible peut-on espérer en utilisant un couvercle
lorsque l’on chauffe de l’eau ?
3. Questions préliminaires
1.  Les déperditions sont dues au rayonnement des surfaces externes chaudes de la casserole, 
à la conduction à travers les parois de la casserole, et à la convection qui s’établit avec l’air qui 
environne la casserole.
2.  Le couvercle permet de limiter les pertes de chaleur par convection au-dessus de la surface de 
l’eau.
3.  Eu = m . ceau . Δθ.
4.  L’énergie que libère un volume V de gaz durant sa combustion est E = PC . V.
Or V = D . Δt.  D’où E = PC . D . Δt.
Eu . θ
m.ceau .∆
=
R = 
E PC .D.∆ t
5.  On connait ceau, PC, D et on peut fixer m, et Δθ. L’expérience permettra de mesurer Δt.
4. Réalisation expérimentale
1.  Compte tenu de la contenance de la boite de conserve utilisée, on peut introduire 400 mL d’eau 
soit 400g. On pourra mesurer cette quantité d’eau à l’aide d’une éprouvette graduée.
2.  En utilisant le papier d’aluminium et en lui donnant la forme d’un couvercle de dimension 
adaptée à la boite de conserve.
3.  En perçant un trou permettant d’insérer le capteur de température.
4.  On peut penser que 5 minutes est une durée suffisante pour porter la température de l’eau de la 
boite de conserve à ébullition avec le bec Bunsen, et il est toujours possible d’augmenter la durée de 
saisie en cours de mesure si nécessaire. Sur cette durée on peut choisir une fréquence de l’ordre de 
10 mesures par minute.

5. Exploitation des expériences


1.  Les résultats donnés ici ont été obtenus avec une masse d’eau de 400g, et pour un écart de 
température de 80 °C (16 °C à 96 °C). Ils sont donnés à titre indicatif car ils varient en fonction du 
couvercle posé, du bec de gaz utilisé,… .
Sans couvercle Δt ≈ 2,85 min ; avec couvercle Δt’ ≈ 2,65 min.
2. 
ceau = 4,18 J.g–  1.°C–  1 ; PC = 38,1 × 103J.L–  1 ; D = 1,8 L.min–  1 ; Δθ = 80 °C.
. θ
m.ceau .∆ 400 × 4,1 8 × 8 0
Sans couvercle : R =  = ≈ 68 %.
PC .D.∆ t 38,1 × 1 03 × 1,8
, 8 × 2, 85
. θ
m.ceau .∆ 400 × 4,1 8 × 8 0
Avec couvercle : R’ =  = ≈ 74 %.
PC .D.∆ t
38,1 × 1 03 × 1,8
, 8 × 2, 65
Remarque : l’écart relativement faible, entre les deux situations, est dû au fait que l’ouverture d’une 
boite de conserve est petite au regard de celui d’une casserole de grande taille.
3.  L’économie de combustible est directement liée au temps du chauffage de l’eau.
8 5 − 2, 65
2, 85
%éco =  x100 ≈ 7 %.
2, 8
85

46 • CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ?
EXERCICES

Tester ses connaissances La production d’un kWh à partir du fuel nécessite une 


Q.C.M. masse : 
1
1. A; 2. B ; 3. C ; 4. B ; 5. B ; 6.B mfuel =  ≈ 0,086 kg = 86 g.
11, 6
Cette  masse  de  fuel  correspond  à  une  quantité  de 
Apprendre à résoudre matière de C15H32 : 
Combustion du méthane et production de mfuel 86
nfuel =  = ≈ 0,41 mol.
dioxyde de carbone M (fuel)
(f 212
Niveau l COMPRENDRE L’équation de la combustion complète de C15H32 est :
1 C15H32 + 23O2 = 15CO2 + 16H2O.
a. 1 MJ =  kWh.  La combustion d’une mole de C5H12 produit 15 moles 
3, 6
60
de CO2.
50,1
D’où : PCI =  ≈ 13,9 kWh.kg–  1. Donc 0, 41 moles de C5H12 produisent 6,15 moles de 
3, 6
60
CO2, soit une masse de dioxyde de carbone par kWh 
b. Avec  le  PCI  du  méthane  on  obtient  la  masse  de 
produit : 
méthane qui produit 1 kWh : 
mCO2 = 44 × 6,15 = 270 g.kWh–  1.
E 1
mo =  =  = 7,2 × 10–  2 kg ≈ 0,072 kg = 72 g.
PC
PCI 13, 9
Tester ses compétences
m0
c. no =  ;  1. Le pétrole lampant
M (CH
H4 )
a. C11H24 + 17O2 = 11CO2 + 12H2O
avec M(CH4) = 12 + 4 × 1 = 16 g.mol–  1. 
b. C14H30 + 43 ⁄ 2O2 = 14CO2 + 15H2O
72
no =  = 4,5 mol.
16 2. Le diester
d. CH4 + 2O2 = CO2 + 2H2O  C19H34O2 + 53 ⁄ 2O2 = 19CO2 + 17H2O
e. D’après  les  coefficients  stœchiométriques  de  la  3. Les briquets à gaz vendus dans le monde
réaction il se forme une mole de CO2 par mole de CH4  a. C4H10 + 13 ⁄ 2O2 = 4CO2 + 5H2O
brûlée. b. M(CH4) = 4 × 12 + 10 × 1 = 58 g.mol–  1. 
La quantité de matière de gaz carbonique produit si  mo 6
on brûle 4,5 moles de méthane est donc :  no =  = ≈ 0,10 mol.
M (CH4 ) 58
nCO2 = 4,5 mol.
c. Voir tableau en bas de page.
f. La quantité de matière de CO2 calculée à la ques- La quantité de dioxygène consommé est : 
tion précédente correspond à celle qui est produite  ni (O2) = 13⁄2 xf = 6,5 mol.
lors de la production de 1 kWh d’énergie PCI par le  La quantité de dioxyde de carbone formé est : 
méthane. n(CO2) = 0,4 mol.
La masse molaire de CO2 est :  d. La masse molaire de dioxyde de carbone est 
M(CO2) = 12 + 2 × 16 = 44 g.mol–  1. M(CO2) = 12 + 2 × 16 = 44 g.mol–  1.
La masse de CO2 recherchée est mCO2 = 44 × 4,5 = 198 g.  La masse de CO2 produite chaque année par les bri-
Soit environ 200 g.kWh–  1. quets à gaz vendus dans le monde est : 
m = 44 × 0,4 × 7 × 109 = 123 × 109 g = 1,23 × 105 tonnes.
Combustion du fuel et production de CO2
Le  volume  d’air  nécessaire  à  cette  combustion 
Niveau l APPLIQUER
est  cinq  fois  plus  grand  que  le  volume  d’oxygène 
Le PCI du fuel est en kWh.kg–  1 : 
consommé, soit : 
41, 8
PCI =  ≈ 11,6 kWh.kg–  1. Vair = 5 × 6,5 × 24 × 7 × 109 = 5,5 × 1012 L = 5,5 × 109 m3.
3, 6

Tableau de l’exercice 3. c.
Équation de la réaction  C4H10 (gaz)  +  13 ⁄ 2 O2 (gaz)  =  4 CO2 (gaz)  +  5 H2O(gaz)
État initial (mol) x=0 0,10 ni (O2) 0 0
État intermédiaire (mol) x 0,10 – x ni (O2) – 13 ⁄ 2  x  4 x 5 x
État final (mol) xf = 0,10 0  0 0,40  0,50

CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? • 47
4. Quelle quantité de combustible pour –   Ne pas obstruer les bouches d’aération.
chauffer de l’eau ? –   Vérifier l’étanchéité des conduits de cheminée, et 
a. Réchaud à gaz : vérifier qu’ils ne soient pas obstrués.
L’énergie consommée pour le chauffage de l’eau est :  –   Les appareils à combustions doivent être installés 
Ebut. = P . t = 2800 × 3 × 60 = 5,04 × 105 J. dans des pièces ventilées.
Avec le PCI du butane on obtient la masse de butane  –   Les appareils de chauffage doivent être entretenus 
brûlé pour fournir cette énergie :  et aux normes de sécurité.
E 5, 0
044 x1 05
mbut. =  =  = 1,02 × 10–  2 kg ≈ 10 g.
PC
PCI 49, 5x1 06 Applications technologiques
Réchaud à alcool : 7. Le brûleur d’une cuisinière à gaz de ville
L’énergie consommée pour le chauffage de l’eau est :  a. L’énergie libérée par la combustion de 295 L de gaz 
Ealco. = P  . t = 2000 × 7 × 60 = 8,4 × 105 J. de ville en une heure est : 
Avec le PCI de l’alcool on obtient le volume d’alcool  E = PC  . VGaz.
brûlé pour fournir cette énergie :  Le volume de gaz doit être exprimé en m3 : 
E 8, 4 × 105 VGaz = 0,295 m3.
Valco. =  =  = 3,94 × 10–  2 L.
PCI 21, 3 × 1 06 E = 0,295 × 10,5 ≈ 3,1 kWh.
La  masse  volumique  de  l’alcool  nous  permet  de  Cette énergie étant libérée en une heure, la puissance 
déterminer la masse d’alcool correspondante : maximale (nominale) du brûleur est de 3,1 kW
m b. Équation de la combustion : 
ρ= ,
V CH4 (gaz) + 2O2 (gaz) → CO2 (gaz) + 2H2O (gaz).
d’où : m = ρ  . V = 0,8 × 3,94 × 10–  2 ≈ 3,2 × 10–  2 kg = 32 g. L’équation de la réaction montre qu’elle consomme 
b. Le rendement est obtenu en faisant le rapport de  une quantité de matière de dioxygène double de celle 
l’énergie utile par l’énergie consommée: du méthane brûlé.
E utile Comme les volumes de gaz sont proportionnels à leur 
r  = 
E consommée quantité de matière, 
Or : Eutile = 10 kcal = 41,8 kJ = 4,18 × 104 J. VO2 = 2 VGaz,   et   Vair = 5. VO2.
4,1
18 10 4
8 ×1 Vair = 5 × 2 × 0,295 ≈ 3 m3.
Pour le réchaud à gaz : rbut. =  × 100  = 8,3 %. c. Les  produits  des  combustions  sont  chauds  et 
5, 0
04 105
4 ×1
montent, ils doivent être évacués par le haut. L’entrée 
Pour le réchaud à alcool : 
d’air froid par la bouche d’aération basse permet de 
4,1
18 10 4
8 ×1
ralco. =  × 100  = 5,0 %. favoriser un courant de convection.
8, 4 × 105
d. Le  brûleur  utilisé  a  une  puissance  nominale  de 
Le réchaud le plus économique en énergie est celui  3,1 kW. Pour un fonctionnement d’une heure il pro-
dont le rendement est le plus élevé, soit le réchaud  duit une énergie égale à 3,1 kWh. Le constructeur pré-
à gaz. conise donc pour ce brûleur un renouvellement d’air 
égal à : 
5. Explosion de gaz
Vair renouv. = 2 × 3,1 = 6,2 m3 par heure.
Pour qu’une explosion se produise, la proportion de 
Soit  le  double  de  celui  strictement  nécessaire  pour 
gaz  combustible  dans  l’air  doit  être  comprise  entre 
renouveler l’oxygène brûlé.
ses  limites,  supérieure  et  inférieure,  d’explosivité 
(LSE, LIE). De plus il faut une étincelle électrique ou  8. Changement de combustible d’une cuisinière
un point chaud pour déclencher l’explosion. à gaz
Les conseils en ces de fuite de gaz suspectée dans une  a. Avec une puissance de 3,1 kW, le brûleur produit 
habitation :  une énergie de 3,1 kWh en 1 heure.
–   ne  pas  allumer  de  lampes  ou  tout  appareil  élec- La masse de butane pour produire cette énergie est : 
trique ; E 3,1
m (butane) =  =  ≈ 0,227 kg.
–   aérer  au  maximum  l’appartement  de  manière  à  PC 13, 6
amener  la  proportion  de  gaz  au  dessous  du  seuil  Le  débit  massique  du  brûleur,  en  butane,  est  donc 
LIE ; voisin de 230 g par heure.
–   fermer l’arrivée générale du gaz. b. Une masse de 230 g de butane correspond à une 
quantité de matière : 
6. Le monoxyde de carbone
m( buta ne) 230
–   Ne  pas  laisser  une  voiture  en  marche  dans  un  n(butane) =  = ≈ 4,0 mol.
M ( buta ne) 58
garage.

48 • CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ?
Le débit volumique de butane est donc :  Pour  le  charbon  il  faut  d’abord  rendre  les  unités 
d = 4,0 × 24, 0 = 96 L.h–  1. homogènes : on exprime l’énergie en MJ : 
Ce  débit  est  bien  inférieur  à  celui  du  méthane  E = 30 kWh = 30 × 3,6 × 106 J = 108 MJ
(295 L.h–  1) d’où la nécessité de réduire le diamètre de  108
soit : m charbon =  ≈ 3,3 kg.
l’orifice de l’injecteur de gaz du brûleur. 33
c. C4H10 + 13 ⁄ 2O2 → 4CO2 + 5H2O. b. L’énergie  nécessaire  au  chauffage  annuel  de  la 
Les  coefficients  stœchiométriques  de  la  réaction  maison est 1000 fois supérieure à celle calculée à la 
montrent que pour brûler une mole de butane il faut  première question. Les masses de charbon et de bois 
6,5 moles de dioxygène. calculées  à  la  question  1  doivent  donc  être  multi-
En une heure le brûleur consomme 96 litres de gaz  pliées par 1000 : 
butane, il faudra donc un volume de dioxygène  m bois/an = 1000 × 7,1 = 7100 kg ;
V(O2) = 96 × 6,5 = 624 L ; m charbon/an = 1000 × 3,3 = 3300 kg.
 et un volume d’air cinq fois plus grand soit : c. Comme la masse d’un stère de bois est de 500 kg, 
V(air) = 5 × 624 ≈ 3120 L = 3,1 m3. le nombre de stères de bois à stoker pour le chauffage 
Ce résultat est pratiquement identique à celui trouvé  d’une année est 
pour le méthane. Le changement de gaz ne nécessite  7100
donc pas de modifier la hauteur de réglage de l’entrée  n stères =  ≈ 14 stères.
500
d’air. Le  volume  minimum  pour  stoker  cette  quantité  de 
9. Une bûche de Noël bois est Vbois = 14 m3.
Le coût annuel pour l’achat du bois est : 
PCI du bois (kWh par tonne) 14 × 60 = 840 euros.
5 000
d. L’encombrement  du  charbon  est  5  fois  moindre 
4 000 que celui du bois pour une même quantité d’énergie, 
donc 
V
Vcharbon = bois ≈ 3 m3.
3 000 5
La masse de charbon exprimée en tonnes est 
2 000 3300
m charbon/an =   = 3,3 tonnes.
1000
1 000 Le coût annuel pour l’achat du charbon est : 
3,3 × 256 ≈ 845 euros.
0 e. Coût des combustibles : identiques.
10 % 50 % Taux d'humidité du bois
Encombrement pour le stockage  :  net  avantage  au 
a. Le PCI à 15 % d’humidité est égal à 4250 kWh par  charbon (cinq fois moins).
tonne. L’énergie libérée par une bûche de 10 kg est  Durée de chauffe : une chaudière remplie de charbon 
donc :  tiendra plus longtemps qu’avec du bois.
10 Production de gaz à effet de serre et d’émissions pol-
E = 4250 ×   = 42,5 kWh.
1000 luantes : net avantage au bois.
b. Pour un bois à 50  % d’humidité le PCI est environ  Énergie renouvelable  :  seul  le  bois  répond  à  ce  cri-
égal à 2250 kWh par tonne. tère, le charbon bien qu’il soit encore abondant sur la 
En utilisant ce bois à 50 % d’humidité, la perte relative  Terre, est une énergie fossile.
d’énergie, par rapport à un bois à 15 % d’humidité, 
est :  11. Les chaudières à condensation
p =  4250 − 2250  × 100 = 47 %. a. CH4 (g) + 2O2 (g) = CO2(g) + 2H2O(g)
4250
Une mole de méthane donne deux moles d’eau
c. Le  PCI  du  bois  est  nul  pour  un  taux  d’humidité 
Or la quantité de matière de 1 kg de méthane est :
égal à 90 %. Pour ce taux d’humidité l’énergie libérée 
m(CH4 ) 1000
par  la  combustion  du  bois  est  juste  suffisante  pour  n(CH4) =  =  = 62,5 mol.
assurer la vaporisation de l’eau contenue dans le bois. M (CH4 ) 16
La masse d’eau formée sous forme de vapeur est : 
10. Chaudière bois – charbon m(H2O) = n(H2O). M(H2O) = 2 × 62,5 × 18 = 2250 g.
a. L’énergie  consommée  par  la  chaudière  à  pleine  b. L’énergie qui sera libérée par la condensation de 
puissance en une heure est : cette  masse  d’eau,  liée  à  la  combustion  d’un  kilo-
E = P . t = 30 × 1 = 30 kWh. gramme de méthane, est : 
30 Econd. = m (H2O vap.) . L cond ;
Pour le bois il faut :  m bois =  ≈ 7,1 kg ;
4, 2

CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? • 49
Econd.  =  2,25  ×  2,26  ≈  5,1  MJ  par  kilogramme  de  b. La  pile  à  combustible  transforme  de  l’énergie 
méthane. chimique en énergie électrique.
c. Le PCS s’obtient en ajoutant l’énergie calculée à la  c. Une  pile  à  combustible  de  rendement  de  50  % 
question 2 au PCI. peut fournir une énergie électrique par kilogramme 
PCS = PCI + Econd. = 50,1 + 5,1 = 55,2 MJ.kg–  1. de dihydrogène consommé : 
Il  faudrait  rajouter  à  ce  résultat  l’énergie  récupé- 1000
E = 0,5 ×   × 0,286 = 71,5 MJ
rée  par  le  refroidissement  des  gaz  de  combustion  2
chauds, pour trouver la valeur donnée par les tables :  106
71, 5 × 1
soit en kWh :   E =  ≈ 20 kWh.
55,5 MJ.kg–  1. 3, 6 × 106
d. Le PCS est supérieur d’environ 10 au PCI % : c’est  Actualités techniques et
la valeur de l’économie d’énergie qui peut être atten-
professionnelles
due
14. Le stockage du dihydrogène
12. La combustion du dihydrogène (H2) a. Pour liquéfier le dihydrogène il faut atteindre des 
a. 2H2 (g) + O2 (g) = 2H2O(l) températures très basses et des pressions très élevées. 
b. Cette  combustion  ne  produit  pas  de  gaz  carbo- Ces solutions techniques sont très chères et présen-
nique. tent des risques.
c. Une masse de 1 kg de dihydrogène contient une  b. Hydrure de magnésium, MgH2.
quantité de matière :  c. On  augmente  la  surface  d’échange  entre  le 
m(H2 ) 1000 magnésium  et  le  dihydrogène,  la  fixation  est  ainsi 
n(H2) =  =  = 495 mol. plus rapide.
M (H2 ) 2, 0 2
Le PCS du dihydrogène est donc :  d. On augmente ou l’on diminue la pression du dihy-
PCS(H2) = 495 × 0,2858 = 141,5 MJ.kg–  1. drogène, par rapport à 5 bars.

d. Le  PCS  de  l’hydrogène  est  environ  3,2  fois  plus 


grand que celui de l’essence
Le coin du chercheur
La  production  d’énergie  électrique  par  les  énergies 
e. Pour une même énergie embarquée la masse de 
renouvelables, éolienne ou photovoltaïque, dépend 
carburant est 3,2 fois moindre avec l’hydrogène. Or 
de  facteurs  climatiques  qui  ne  correspondent 
pour  obtenir  des  économies  de  carburant  la  masse 
pas  toujours  aux  besoins  en  énergie.  On  pourrait 
totale du véhicule (voiture, et plus encore fusée), avec 
ainsi  produire  du  dihydrogène  par  électrolyse  aux 
le carburant embarqué, doit être minimisée.
moments de forte production d’énergie renouvelable 
13. La pile à combustible et de faible consommation. Lors de périodes de forte 
a. En combinant les deux équations on a :  consommation  le  dihydrogène  permettrait  de  pro-
H2 + ½ O2 → H2O duire de l’électricité avec des piles à combustible.

50 • CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ?
11 Comment s’éclairer efficacement ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quels facteurs influencent l’éclairement ?
Les résultats expérimentaux sont donnés dans le tableau :
E (lx) 2000 530 240 145 92 65
d (m) 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20

1
 (m–  1) 5 2,5 1,67 1,25 1 0,83
d

1
 (m–  2) 25 6,25 2,78 1,56 1 0,69
d2

E (lx) E (lx)
2 500 2 500

2 000 2 000

1 500 1 500

1 000 1 000

500 500
1 –2 1 –1
(m ) (m )
d2 d
0 0
0 5 10 15 20 25 30 0 1 2 3 4 5 6

1.  L’éclairement se mesure à l’aide d’un luxmètre muni de sa cellule. Il se mesure en lux.
2.  L’éclairement fourni par une lampe dépend de la puissance de la lampe et de la distance entre la 
lampe et le point où est réalisée la mesure.
3.  L’éclairement est inversement proportionnel au carré de la distance entre la source lumineuse et 
la cellule du luxmètre.

■ Activité 2 : Quelle est l’influence de la température du filament d’une


lampe à incandescence sur son spectre lumineux d’émission ?
1.  En augmentant la résistance du rhéostat, l’intensité du courant traversant la lampe diminue 
donc la température du filament diminue également.
2.  Le spectre d’émission de la lampe s’appauvrit en violet, bleu et vert pour se limiter au rouge 
orangé.
3.  La température du filament d’une lampe à incandescence influe sur la couleur de la lumière 
émise.

■ Activité 3 : Quelle est l’influence du spectre d’émission d’une source


lumineuse sur la couleur des objets éclairés ?
1.  Éclairé en lumière blanche, le cube est bleu, éclairé en lumière rouge, le cube est noir.
2.  La couleur d’un objet dépend du spectre d’émission de la source lumineuse qui l’éclaire mais 
aussi de la couleur de son revêtement et de l’œil qui l’observe.

CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ? • 51
TRAVAUX PRATIQUES
■ Utiliser une photodiode pour déterminer un éclairement
1. Problématique
La photodiode est un transducteur photoélectronique de symbole 
Branchée en sens inverse, elle se comporte comme un générateur de courant.
Comment réaliser un photomètre avec cette diode en utilisant le matériel du laboratoire ?

2. Questions préliminaires et propositions 6V


–   L’éclairement se mesure à l’aide d’un luxmètre.
–   Conversion : 50 mA = 5 × 10–  2 mA.

10 Ω
–   Coordonnées : A (200 ; 200) et B (3 000 ; 2).
–   Schéma du montage ci-contre.
–   Protocole expérimental : A
Lorsque la photodiode est éclairée, elle se comporte comme un 
générateur de courant dont l’intensité varie en fonction de 
l’éclairement. Il suffit de faire varier la distance de la lampe à la 
ϕ
photodiode pour faire varier l’éclairement de cette dernière (E = k  L2 ).
d
On relève sur le microampèremètre, pour chaque valeur de 
l’éclairement, les valeurs de l’intensité du courant traversant le circuit ; 
ces couples de valeurs permettent de tracer la courbe représentant 
I = f(E).

3. Réalisation expérimentale
–   Le montage correspond au circuit ci-dessus.
–   Tableau de mesures obtenu avec la photodiode de BPW 34 :
E (lx) 65 145 344 475 802
I (mA) 5 11 26 36 62
–   Tracé de la courbe ci-contre. I (m A )(courant fonction de l'éclairement)
–   La loi intensité - éclairement peut s’écrire :  103
I = 0,0773 E – 0,30
avec E en lux et I en microampère.
  Sous le store, avec I = 490 mA, on a E = 6 300 lx. 102
  Derrière les fenêtres, avec I = 210 mA, 
  on a E = 2 700 lx.
  Dans la pièce, avec I = 20 mA, on a E = 260 lx. 101
  Dans la cave, avec I = 0,7 mA, on a E ≈ 13 lx.

100

10 –1 1 E ( l x)
10 102 103 104

52 • CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ?
EXERCICES
Q.C.M. 3. Sensibilité spectrale
1 : B ; 2 : B ; 3 : B ; 4 : B et C ; 5 : C ; 6 : C ; 7 : C ; 8 : C a. La sensibilité lumineuse n’est pas identique pour 
toutes les radiations. Elle est plus faible pour le violet 
et le rouge.
Apprendre à résoudre b. L’œil est plus sensible pour une radiation de 555 
nm : elle correspond au vert. Le rendement lumineux 
Lampe à réflecteur
est alors de 683 lm.W–  1.
Niveau l COMPRENDRE
a. Intensité lumineuse :  4. Deux sources d’éclairage
I = E  . d2 = 500 × 1,52 = 1 125 cd. a. Rendement énergétique : 
b. Aire de la surface éclairée :  1800
Tangolux  η =   = 86 lm.W–  1 ;
π × D 2 π × (1, 2) 22 21
S =  =  = 1,13 m2.
4 4 2500
Mazurlux  η =   = 25 lm.W–  1.
c. Flux lumineux émis par cette lampe :  100
Φ = E  . S = 500 × 1,13 = 565 lm. Tangolux a le meilleur rendement énergétique.
d. Rendement lumineux : b. La lampe la plus économique est Tangolux.
Φ 565 c. La  lampe  émettant  la  lumière  la  plus  froide  est 
k =  =  = 5,65 lm.W–  1. Tangolux. La teinte la plus rougeâtre est Mazurlux.
P 100
d. Celle  qui  a  le  meilleur  rendu  des  couleurs  est 
Données catalogue Mazurlux. 
Niveau l APPLIQUER
a. À 2 m de la lampe, l’éclairement est 450 lx et l’in- 5. Caractéristiques des sources lumineuses
tensité lumineuse est  a) Éclairement en lux
I = E  . d2 = 450 × 22 = 1 800 cd.
Soleil au zénith 105
π × D 2 π × (1, 007)2
b. La surface S =  =  = 0,899 m2. Rue d’une ville 20
4 4
Le flux lumineux émis par la lampe est  Pièce d’habitation 300
Φ = E  . S = 450 × 0,899 = 405 lm.
b) Température de couleur en K
Φ 405
Rendement lumineux k =  =  = 5,1 lm.W–  1. Soleil au zénith 5 800 
P 80
Lampe fluocompacte 4 000

Tester ses connaissances Bougie 2 300

1. Le flux lumineux c) IRC conseillé pour l’éclairage


a. L’éclairement se mesure avec un luxmètre. Magasin 85 
b. On peut utiliser une photopile.
Laboratoire 95
c. Le flux lumineux est Φ = E × S = 220 × 2 = 440 lm.
Entrepôt 80
2. Les longueurs d’onde
a. L’unité des longueurs d’onde utilisée est le nano- d) Rendement énergétique (lm.W–  1)
mètre. Bougie 1 
b. Voir schéma ci-dessous.
Lampe fluocompacte 70
c. Les  infrarouges  ont  la  plus  grande  longueur 
d’onde, les ultraviolets ont la plus grande fréquence. Lampe à DEL 120

UV IR λ (nm)

400 450 500 550 600 650 700 750 800

ultraviolet visible infrarouge


λ < 400 nm 400 nm < λ < 800 nm λ > 800 nm

CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ? • 53
6. Lumière – matériaux et revêtement 8. Développement durable
a. En  appliquant  le  principe  de  conservation  de  A. Réchauffement climatique
l’énergie, compléter le tableau suivant pour un flux  300 × 0,114
a. Nombre de centrales : n =   = 7.
lumineux incident de 100 lm. 6
Flux (lm) absorbé transmis réfléchi b. Rendement global η = 0,33 × (1 – 0,12) × 0,07 = 0,02 
Mur blanc brillant 10 0 90 soit 2 %.
Mur blanc mat 30 0 70 L’énergie perdue par ces conversions réchauffe l’at-
Mur avec couleur  0 90 10 mosphère.
foncée B. Ménages
Vitrage standard 10 80 10
a. Ce slogan traduit que la fonction d’une lampe est 
Vitrage dépoli 25 35 40
l’éclairage et non le chauffage.
Mur en ciment 50 0 50
b. Le flux lumineux produit par les lampes à incan-
b. En  peignant  un  mur  en  blanc,  on  obtient  une  descence est : 
meilleure réflexion des radiations lumineuses. Φ = 500 × 13 = 6 500 lm.
c. Un  mur  blanc  peut  éblouir  car  la  réflexion  des  c. Avec  les  lampes  fluocompactes  la  puissance 
radiations  lumineuses  est  importante.  On  peut  la  nécessaire pour le même flux lumineux est de
diminuer avec des peintures mates. 100 W.
d. Un  vitrage  en  verre  dépoli  transmet  moins  la  d. Cette  opération  permet  de  faire  des  économies 
lumière qu’un vitrage standard car il absorbe et réflé- d’énergie.
chit plus de flux lumineux. 
C. Environnement
a. Énergie nécessaire à l’éclairage : 
Applications technologiques 300 × 0,14 = 42 TWh.
7. Règle de Krüithof   Pour une économie de 10 %, on réduit la consom-
a. Température de couleur adaptée : mation de 4,2 TWh soit 4,2 × 109 kWh.
–   La  diminution  annuelle  d’émission  de  CO2  serait 
Salle de  Chambre  Salle de classe
Locaux de : 4,2 × 109 × 6 × 10–  2 = 2,52 × 108 kg
cinéma Séjour Self service
E (lx) 50 200 300 soit  2,52 × 105 tonnes.
Tc (K) 2 400 3 200 3 500 –   La  diminution  annuelle  d’émission  de  SO2  serait 
de : 4,2 × 109 × 4 × 10–  4 = 1,68 × 106 kg 
Laboratoire soit  1,68 × 103 tonnes.
Locaux Cuisine Couture Électronique 
–   La diminution de déchets nucléaires serait de 
fine
4,2 × 109 × 1,67 × 10–  7 ≈ 670 m3.
E (lx) 500 700 1 300
Tc (K) 4 200 4 600 5 400
b. Lorsque les lampes fluocompactes sont usagées, 
il faut les faire recycler car le mercure est un élément 
b. Lampes adaptées aux locaux : toxique pour l’homme, la faune et la flore (voir, par 
Salle de  Chambre Salle de classe exemple, l’accident de Minamata en 1953 au Japon).
Locaux
cinéma Séjour Self service
E (lx) 50 200 300
9. Coefficient de réflexion
Tc (K) Lampe à  Lampe  Tube  a. La  couleur  d’une  surface  a  une  influence  sur  la 
sodium halogène fluorescent réflexion de la lumière (le jaune mat reflétera six fois 
plus que le bleu outremer). 
Laboratoire b. Une salle de classe peinte en violet reflétera peu 
Locaux cuisine Couture Électronique 
de lumière et nécessitera un flux lumineux beaucoup 
fine
plus important qu’une salle peinte en blanc.
E (lx) 500 700 1 300
c. Le chêne naturel et la brique rouge répondent à ce 
Tc (K) Lampe fluo- Tube  Tube 
critère.
compacte fluorescent fluorescent.
d. Le coefficient de réflexion d’un mur en béton (gris 
c. – Plus l’éclairement est faible, plus la température  clair) est de 45. Pour obtenir le coefficient convenable, 
de couleur agréable est basse, la teinte de la lumière 
il vaut mieux le peindre en jaune mat par exemple.
est rougeâtre et l’ambiance est chaude.
–  Plus  l’éclairement  est  élevé,  plus  la  température  10. Absorption – réflexion – transmission
de  couleur  agréable  est  élevée,  plus  la  teinte  de  la  a. La conservation du flux lumineux peut s’écrire 
lumière est bleutée et l’ambiance est froide. Φr + Φa + Φt =  Φi

54 • CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ?
soit, en divisant par Φi, 12. Lampe au sodium
R + A + T = 1. a. La fréquence de la radiation est :
b. Le  coefficient  de  réflexion  de  ce  verre  dépoli  est 
108
3×1
R = 0,40.  f  =   = 5,1 × 1014 Hz. 
590 × 10 − 9
c. Flux lumineux transmis 
La lumière émise est jaune.
Φt = 0,22 × E  . S = 0,22 × 1 000 × 0,04 = 8,8 lm.
Flux lumineux réfléchi  b. La température de couleur T = 2000 K donne une 
Φr = 0,40 × E  . S = 0,40 × 1 000 × 0,04 = 16 lm. ambiance  chaude.  Le  rendu  des  couleurs  est  très 
d. Le flux absorbé se manifeste sous forme de cha- mauvais IRC = 25 (radiation monochromatique).
leur et ce luminaire est peu économique. c. Le rendement lumineux nominal est :

11. Classes d’efficacité énergétique des lampes 33000


k =   = 183 lm.W–  1.
Lampe fluocompacte de puissance P = 7 W. On a :  180
d. La mise en régime nominal est effectuée en une 
0,24 Φ  + 0,0103  Φ = 16,2 W.
dizaine  de  minutes.  Cette  lampe  ne  convient  pas 
Ici P ⩽ 0,24 Φ  + 0,0103Φ : La lampe est de classe A. pour un couloir qui ne doit s’allumer que pour le pas-
Lampe à incandescence de puissance P = 100 W. On a :  sage des personnes.
0,24 Φ  + 0,0103  Φ = 20,7 W.
La lampe n’est pas de classe A, car sa puissance est  Le coin du chercheur
supérieure à 20,7 W.
1.  Les tunnels sont équipés de lampes à vapeur de 
Calcul de Pr = 0,88 Φ  + 0,049 Φ = 89,3 W ; l’indice 
sodium qui émettent une lumière jaune (λ = 589,0 nm 
100 et 589,6 nm). La voiture bleue semble noire car elle 
I =   = 1,12 soit 112 %.
89, 3 absorbe la lumière jaune (vert + rouge).
La lampe est de classe F
Lampe halogène de puissance P = 60 W. On a :  2.  L’éblouissement est une perte de la performance 
visuelle  en  raison  d’une  luminance  dans  le  champ 
0,24 Φ  + 0,0103Φ = 15,2 W.
visuel trop importante par rapport au niveau d’éclai-
La lampe n’est pas de classe A, car sa puissance est 
rement auquel l’œil est adapté. (La luminance est le 
supérieure à 15,2 W.
flux lumineux par unité de surface de la source lumi-
Calcul de Pr = 0,88 Φ  + 0,049 Φ = 64,7 W ; l’indice  neuse). Le jour, l’œil est adapté à un éclairement plus 
60 important que la nuit et la luminance du filament de 
I =   = 0,93 soit 93 %.
64, 7 la lampe est mieux supportée car elle est plus proche 
La lampe est de classe D. de celle des objets éclairés par la lumière naturelle.

CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ? • 55
12 Comment s’isoler des bruits de voisinage ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelles sont les caractéristiques des sons qui peuvent nuire
à notre confort ?
Expérience 1
1.  Un son est toujours un signal périodique. Lorsque le signal n’est pas périodique, il s’agit d’un 
bruit.
2.  Oui, lorsqu’une note plus grave est jouée, la fréquence du signal est modifiée (elle est diminuée).
3.  Plus la fréquence d’un son est élevée, plus ce son est aigu. Plus la fréquence d’un son est basse, 
plus le son est grave.
Expérience 2
1.  Non le niveau sonore du silence n’est pas égal à 0 dB mais on mesure généralement 42 à 46 dB.
2.  Le niveau sonore augmente lorsque le volume du son augmente.
3.  Sa fréquence et son niveau sonore peuvent nuire à notre confort.

■ Activité 2 : Comment améliorer le confort acoustique


1.  Ici, les résultats dépendent des matériaux utilisés.
L0, L1, L2, L3,
avec l’air comme  isolation avec  isolation avec PS  isolation avec PS 
isolant bois extrudé expansé
Son de fréquence 400 Hz 89 72 81 83
Son de fréquence 1 000 Hz 92 79 86 87

2.  Il est possible de se protéger des sons en plaçant un matériau isolant phonique entre la source 
sonore et l’oreille.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Absorption d’une onde sonore par différents matériaux
Questions préliminaires
1.  Les ultrasons ne sont pas audibles. Ils peuvent donc être utilisés en laboratoire sans gêner les 
manipulateurs.
2.  Les ultrasons ont une fréquence supérieure à 20 kHz.
3.  La loi de Descartes sur la réflexion indique que lors de la réflexion d’une onde sonore, l’angle 
d’incidence i est égal à l’angle de réflexion r.

son
incident
émetteur

i
r

son
réfléchi

56 • CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ?
Réalisation de l‘expérience
–   Réaliser un montage 
similaire à celui de la 
photo ci-contre.
–   Placer différents 
matériaux devant la 
plaque en métal. Pour 
chacun des matériaux, 
relever l’amplitude 
du signal reçu par le 
récepteur. Le matériau le 
plus absorbant est celui 
pour lequel l’amplitude 
est la plus faible.
–   Les résultats obtenus 
dépendent grandement des matériaux utilisés (état de surface, …) et des réglages des appareils. 
Le tableau ci-dessous est donné à titre d’exemple.
Matériau Liège Polystyrène Plaque de plâtre
Umax 2,3 1,9 3,6

Dans ce cas, le polystyrène est le matériau le plus absorbant alors que la plaque de plâtre est le 
matériau le plus réfléchissant.

EXERCICES
Q.C.M. e. Le niveau sonore est diminué de 6 décibels chaque 
1. A, B, C ; 2. A, C ; 3. B, C ; 4. A, C ; 5. C ; 6. A, C ; 7. C. fois que la distance à la source sonore est multipliée 
par deux.
Apprendre à résoudre Ainsi :  – à 2 mètres, L2 = 49 – 6 = 43 dB ;
  – à 4 mètres,  L4 = 43 – 6 = 37 dB ;
Analyse d’un son
  – à 8 mètres, L8 = 37 – 6 = 31 dB.
Niveau l COMPRENDRE
a. La période T se lit sur le graphique : T = 1,15 ms Analyse d’un son
Onde sonore
Niveau l APPLIQUER
U(V) a. La période du signal est T = 3 ms donc :
0,7 f  = 1 ⁄ T = 333 Hz.
0,6
0,5 b. Le son produit est médium.
0,4
0,3
c. Il a mesuré le niveau sonore
0,2 d. Le niveau sonore se mesure en décibel (dB).
0,1 T
0 e. À 8 mètres, l’avion produit un son de : 
- 0,1 0 0,25 0,5 0,75 1 1,25 1,5 1,75 2 2,25 2,5 0,75 89 – (3 × 6) = 71 dB.
- 0,2 temps
- 0,3 (ms)
- 0,4
- 0,5
Tester ses compétences
- 0,6
1. Grandeurs acoustiques
b. f = 1 ⁄ T = 1 ⁄ (1,15 × 10–  3) = 869, 56. La fréquence est  a. La  pression  acoustique,  l’amplitude  de  l’onde, 
d’environ 870 Hz. l’intensité sonore et le niveau d’intensité sonore indi-
c. Ce son a une fréquence comprise entre 300 Hz et  quent si un son est fort.
1 500 Hz. Il est donc médium. b. La fréquence et la période d’une onde sonore sont 
d. Il a mesuré un niveau sonore en décibel. liées à la hauteur d’un son.

CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ? • 57
c. Pour mesurer le niveau d’intensité sonore, on uti- 9. Émergence
lise un sonomètre dirigé vers la source sonore. a. Le  décibel  A  est  une  unité  de  mesure  de  niveau 
d. T = 2,3 ms, f = 1 ⁄ T = 1 ⁄ (2,3 × 10–  3) = 435 Hz. sonore. Un niveau sonore mesuré en décibels A tient 
e. T = 1 ⁄ f  = 1 ⁄ 1 500 = 6,7 × 10–  4 s  compte de la sensibilité de l’oreille humaine aux dif-
par conséquent T = 670 ms. férentes fréquences.
b. Le  sonomètre  permet  de  mesurer  les  niveaux 
2. Un téléphone dans le vide sonores.
Pour se propager, une onde nécessite un milieu maté- c. Non il n’est pas permis d’émettre n’importe quel 
riel. Par définition, le vide est l’absence de matière. Le  son  dans  la  journée.  Pour  un  voisin,  la  différence 
son ne peut donc pas se propager dans le vide. de  niveau  sonore  entre  une  mesure  avec  la  source 
3. Célérités sonore  gênante  et  sans  cette  source  sonore  ne  doit 
1. A ; 2. C ; 3. C ; 4. A pas dépasser 5 dB(A).

4. Recopier et corriger 10. Simple ou double vitrage


a. L’audibilité d’un son dépend de son intensité et de  a. Placer une vitre entre la source sonore et le récep-
sa hauteur. teur  fait  diminuer  le  niveau  sonore  au  niveau  du 
récepteur. Le verre est donc un isolant acoustique.
b. Plus l’intensité sonore d’un son est élevée, plus on 
l’entend fort. b. Son 125 Hz : Double vitrage 4/10/4 ; Verre 4 mm ; 
Verre 10 mm ; Double vitrage 10/10/4.
c. La hauteur d’un son est liée à sa fréquence.
Son  500  Hz  :  Double  vitrage  4/10/4  ; Verre  4  mm  ; 
d. Le niveau d’intensité sonore s’exprime en décibel.
Verre 10 mm ; Double vitrage 10/10/4.
e. La période d’un son s’exprime en seconde et la fré-
Son 1 000 Hz : Verre 4 mm ; Double vitrage 4/10/4 ; 
quence en hertz.
Verre 10 mm ; Double vitrage 10/10/4.
5. Recopier et compléter Son 4000 Hz : Verre 4 ; Double vitrage 4/10/4 ; Verre 
Au  seuil  d’audibilité  d’un  son  de  fréquence  1 000  10 mm ; Double vitrage 10/10/4.
hertz, le niveau sonore est égal à 0 dB. Ce seuil corres- c. On constate que le verre de 10 mm isole mieux que 
pond à une intensité sonore I0 de 10–  12 W.m–  2. le  double  vitrage  4/10/4.  Augmenter  le  nombre  de 
vitrage n’améliore pas systématiquement l’isolation 
6. Formule et unités
phonique. Mieux vaut parfois augmenter l’épaisseur 
a. L = 10 log   ∙ II ∙ avec L le niveau sonore en déci-
0
du vitrage.

bel (dB), I l’intensité sonore en W.m–  2 et I0 l’intensité  11. Épaisseur du vitrage


sonore de référence en W.m–  2. a. Le verre isole mieux des sons aigus car l’atténua-
b. I0 = 10–  12 W.m–  2 tion est plus forte pour les sons de haute fréquence.
b. Plus l’épaisseur du verre augmente, plus l’atténua-
∙ ∙
10000 I 0
c. L = 10 log    = 10 log  (10 000) = 40 dB.  tion phonique augmente.
I0
Dans ce cas, le niveau sonore est de 40 décibels. c. Pour un son de fréquence 2000 Hz et des vitrages 
de 3,4 mm, l’atténuation est de 40 dB.
7. Écho
Lorsque Maxime parle face au double rideau, celui-ci  12. Temps de réverbération d’une salle de classe
absorbe une grande partie de l’onde sonore. Lorsqu’il  avec son mobilier et ses occupants
parle face à la fenêtre, une grande partie de l’onde est  1. a. Calculs des aires équivalentes
réfléchie. La salle
Élément  Aire d’absorption 
CRB Surface (m²)
Applications technologiques absorbant équivalente (m²)
Sol (linoléum) 0,00 8 × 6 = 48 0,00 × 48 = 0,00
8. Calcul d’un niveau sonore : casque antibruit Portes  0,35 2 × 1,8 = 3,6 0,35 × 3,6 = 1,26
a. I  ⁄ I0 = 10–  2 ⁄ 10–  12 = 1010. Vitrage 0,10 1,6 × 8 = 12.8 0,10 × 12,8 = 1,28

b. L = 10 log 
I
I0∙ ∙.
Murs 0,40
((8 + 6) × 2 ) 
× 3 – 3,6 – 12,8 
0,40 × 67,6 
= 27,04
c. Taper sur la machine :  1   0   log    1   0   ^   1   0 .  = 67,6
Le niveau sonore est L = 100 dB. 0,50 × 48 
Plafond 0,50 8 × 6 = 48
= 24,00
d. L’ouvrier  doit  porter  un  casque  antibruit  ou  des 
bouchons car au-delà de 85 dB, un son présente un  b. Aire équivalente d’absorption de la salle est :
danger par le système auditif. Asalle = 1,26 + 1,28 + 27,04 + 24 = 53,58 m².

58 • CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ?
2. a. La durée de propagation du son entre les deux points 
Le mobilier et les occupants A et B est de 11,4 ms.
Aire d’absorption  b. V = d ⁄ t = 4 ⁄ (11,4 × 10–  3) = 351 m.s–  1.
Élément absorbant
équivalente (m²)
Tables des élèves
17. Vuvuzela
0,05 × 30 = 1,5
Chaises avec élèves 0,35 × 30 = 10,5 1. I = 10–  12 × 10(123⁄10) = 1,99 W.m² 
Table du professeur 0,05 × 1 = 0,05 2. a. Avec 2 vuvuzelas,   L2 = 126 dB,
Professeur debout 0,40 × 1 = 0,40 avec 3 vuvuzelas,   L3 = 127,7 dB,
total = 12,45 m² avec 4 vuvuzelas,   L4 = 129 dB.
b. Aire équivalente d’absorption de la salle, des occu- b. Si  deux  sources  sonores  émettent  des  sons  de 
pants et du mobilier est :  même  niveau  sonore,  le  niveau  d’intensité  sonore 
Atot = 53,58 + 12,45 = 66,03 m². total augmente de 3 dB.
3. La durée de réverbération après les travaux de cor- c. Le niveau sonore diminue de 6 dB chaque fois que 
rection acoustique est : la distance double.
0,161 × 8 × 6 × 3 La différence entre 123 dB et 80 dB est de 43 dB, soit 
Tr =  = 0, 3
35 . un peu plus de 7 fois 6 dB. La distance du récepteur 
66, 03
4. L’efficacité  des  travaux  est  due  à  une  meilleure  doit être sept fois multipliée par 2, soit :
absorption de l’énergie acoustique par les parois de  D = 1 × 27 m = 128 m.
la salle qui diminue la réverbération. Il  faudrait  donc  se  trouver  au-delà  de  130  mètres 
environ pour ne pas courir de risque auditif.
13. Explosion en mer
d. Il est très conseillé d’utiliser des protections indi-
a. La relation liant d, V1 et t1 est : d = V1 .t1.
viduelles  contre  le  bruit  (PICB)  de  type  bouchons 
b. La relation liant d, V2 et t2 est : d = V2 .t2.
d’oreille.
c. t1 – t2 = Δt = 3
d. V1 . t1 = V2 . t2 ; V1  .  (3 + t2) = V2  .  t2 ;  3. a. La fréquence s’exprime en hertz.
340 × (3 + t2) = 1 500 × t2 ; t2 = 0,879 s d’où  b. 300 Hz est la limite entre les sons graves et les sons 
d = 1 500 × 0,879 = 1 318 m. médium.

14. Fuite d’eau sur une canalisation c. Non ce paramétrage ne gêne en rien l’écoute des 


commentaires car les fréquences des sons émis par la 
OA + OB = 500 et OA – OB = V × Δt = 1 500 × 0,144 = 216, 
voix humaine sont très supérieures à 300 hertz.
d’où OA = 358 m.

15. Échos 18. Les méfaits du bruit et les valeurs limites


a. Le  phénomène  d’écho  est  dû  à  la  réflexion  de  d’exposition
l’onde sonore sur les parois. 1. a. Non la norme n’est pas respectée.
b. Le premier écho correspond à la réflexion du son  b. Oui la norme est respectée.
sur la paroi la plus proche : 2. a. L’intensité sonore I est :  
d1 = 340 × 0,147 ⁄ 2 = 25 mètres.
Le deuxième écho correspond à la réflexion du son  I = 10–  12 × 10(85 ⁄ 10) = 3,16 × 10–  4 W.m².
sur la paroi la plus éloignée : b. La puissance sonore est : 
d2 = 340 × 0,441 ⁄ 2 = 75 mètres. P = I × S = 3 × 10–  4 × 8 × 10–  5 = 2,4 × 10–  8 W.
Distance entre les deux parois :  c. L’énergie reçue au cours de la journée de travail : 
d = d1 + d2 = 100 mètres. E = P × t = 2,4 × 10–  8 × 8 × 3600 = 6,914 × 10–  4 J.
c. Le troisième écho correspond au son qui revient 
après  deux  réflexions  soit  après  avoir  parcouru  200  Le coin du chercheur
mètres :
1. Après une averse, l’air est plus humide donc trans-
t3 = 200 ⁄ 340 = 588 ms.
met plus facilement les sons.
16. Mesure de la vitesse d’un son 2. Non on ne pourrait pas l’entendre car l’espace ne 
a. Il y a 5,7 div entre l’émission et la réception.  contient pas de matière (vide spatial) donc les sons ne 
5,7 × 2 = 11,4.  peuvent pas s’y propager.

CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ? • 59
13 Quel est le principe d’une échographie ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelles sont les caractéristiques d’une onde mécanique
transversale le long d’une corde ?
1.  Lorsqu’on diminue la fréquence des éclairs, la fréquence qui correspond à la première 
immobilité relative de la corde est égale à la fréquence de vibration de la corde, c’est-à-dire à la 
fréquence de l’onde mécanique qui se propage le long de la corde.
Dans l’expérience, on trouve une fréquence de 100 Hz.
2.  λ = 5 cm, par exemple.
3.  Célérité de l’onde : V = λ.f = 5 m.s–  1.
4.  Dans l’expérience 2, le retard est Δt = 0,1 s avec deux photocapteurs distants de d = 50 cm. 
La célérité de l’onde est V = d ⁄ Δt = 5m.s–  1.
5.  Une onde mécanique est une perturbation qui se propage dans un milieu matériel. Si cette 
perturbation est périodique, elle est caractérisée par sa fréquence (ou sa période), sa vitesse de 
propagation et sa longueur d’onde.

■ Activité 2 : Quelles sont les caractéristiques d’une onde ultrasonore ?


1.  La fréquence de ces ondes ultrasonores est d’environ 40 kHz.
2.  La valeur de λ est de l’ordre de 8,5 mm.
3.  Pour avoir une plus grande précision il faut mesurer une distance correspondant par exemple 
à 10 λ.
4.  V est de l’ordre de 340 m.s–  1.
5.  La durée mise par la salve d’ultrasons pour parcourir 40 cm = 0,4 m est égale à 1,18 ms. 
La célérité des ondes est : V = 0,4 ⁄ (1,18 × 10–  3) = 339 ≈ 340 m.s–  1. On trouve le même résultat.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Fabrication d’un échographe
2. Questions préliminaires
1.  Les ultrasons ont des fréquences supérieures à 20 kHz. L’émetteur utilisé lors de ce TP fonctionne 
sur une fréquence de 40 kHz.
2.  On réalise le montage schématisé  YA E
ci-contre : oscilloscope GBF YB
oscilloscope
R
L’oscilloscope permet de mesurer  
la période des signaux sur l’émetteur  
et sur le récepteur US. E émetteur US R recepteur US
On obtient la même période T. 
La fréquence f est donnée par la formule : f = 1⁄T. 

3. Réalisation des expériences


• Émission et réception des ultrasons
Période mesurée : T = 25 ms.
Fréquence calculée : f = 1⁄T = 40 kHz.

60 • CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ?
• Transmission, réflexion et absorption des ultrasons
Résultats obtenus
Écran carton toile de jute laine de verre
Transmission OUI    NON OUI    NON OUI    NON

Écran carton laine de verre


Réflexion OUI    NON OUI    NON
Matériau  absorbant : laine de verre.
• Réalisation d’un échographe simplifié
Pour la recherche de l’objet caché sous la toile de jute munie de son quadrillage, il faut placer 
l’émetteur US un demi centimètre plus haut que la toile et ne pas hésiter à déplacer légèrement 
l’émetteur pour avoir confirmation de la réflexion ou non sur l’objet car le signal peut se réfléchir 
sur un des fils de la toile.

A B C D E F

2
L’ensemble des cases noires 
représente le rectangle en  3
carton qui repose sur la laine 
de verre.
4

6
    
Le carton  réfléchit les ultrasons ; la toile de jute les transmet et la laine de verre les absorbe.

EXERCICES

Tester ses connaissances Niveau l APPLIQUER


Q.C.M. a. Cette onde est transversale.
1. A ; 2. B ; 3. B ; 4. B et C ; 5. A et B. b. La  distance  de  12  cm  correspond  à  5  longueurs 
d’onde. λ = 12 ⁄ 5 = 2,4 cm.
Apprendre à résoudre La célérité est V = λ.  f  = 0,024 × 20 = 0,48 m.s–  1.
Détermination de la célérité d’une onde à la
surface de l’eau Tester ses compétences
Niveau l COMPRENDRE
1. Onde à la surface de l’eau
a. La distance entre deux rides consécutives repré-
sente la longueur d’onde. a. Ces ondes sont transversales.
b. La période de l’onde est T = 1 ⁄ f = 66,7 ms b. Le bouchon n’est pas entraîné par l’onde : il monte 
c. La relation demandée est V = λ.f (λ en m, V en m⁄s  et descend.
et f en Hz). c. Une onde sonore est une onde mécanique longi-
d. La célérité de l’onde est égale à 0,45 m.s–  1. tudinale.

CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ? • 61
2. Onde se propageant le long d’une corde b. L’énergie apportée par ces ondes en 10  s est de 
a. λ E = 3 × 25 × 10–  2 × 10 = 7,5 J.
c. f  = V ⁄ λ = 1500 ⁄ 0,1 × 10–  3 = 15 MHz.
a
9. Recherche sur internet
a. L’ablathermie est le nom utilisé pour désigner le 
traitement par Ultrasons Focalisés de Haute Intensité 
(HIFU) du cancer de la prostate.
b. Les ultrasons, transportant de l’énergie et en étant 
b. La période T = 1 ⁄ f = 0,01 s. focalisés  sur  la  tumeur,  vont  produire  une  chaleur 
c. La célérité de l’onde est : intense pendant une durée très courte, ce qui va pro-
V = λ . f = 0,15 × 100 = 15 m.s–  1. duire une nécrose du tissu visé et ainsi détruire ses 
cellules.
3. Mesure de la célérité d’une onde ultrasonore
a. La distance mesurée correspond à dix longueurs  10. Mesure de l’épaisseur d’une pièce par
d’onde : λ = 8,3 mm. ultrasons
b. La relation demandée est V = λ .f (V en m.s–  1, λ en  a. Δt = 2.e ⁄ V.
m et f  en Hz).  b. Δt = 2 × 3,35 × 10–  2 ⁄ 1500 = 44,7 ms.
c. V = 346 m.s–  1
11. Propagation de la houle
d. Cette  vitesse  ne  diffère  pas  de  celle  des  ondes 
a. Amplitude : 15 m ; fréquence : f = 1⁄T = 67 mHz ; 
sonores audibles.
célérité : V = λ . f = 350 × 67 × 10–  3 = 23 m.s–  1.
4. Mesure d’une distance par écho b. Longueur d’onde : λ’ = 350 × (20⁄15)2 = 620 m.
a. Les salves émises sont visualisées sur la voie A de  Vitesse : V’ = λ’. f  = 620 × 67 × 10–  3 ≈ 42 m.s–  1.
l’oscilloscope. c. L’eau de mer est un milieu dispersif.
b. Sur la voie B sont visualisées les salves réfléchies.
12. Propagation d’une onde sur une ficelle
c. Le  décalage  temporel  Δt  correspond  à  la  durée 
a. F = 50 × 10–  3 × 9,8 = 0,49 N ; 
pour parcourir un aller-retour.
µ = 1,4 × 10–  3 ⁄ 1,2 = 1,17 × 10–  3 kg.m–  1 ; 
d. Δt = 2 ms. 1
e . La relation est 2d = V.Δt.  0, 4
49 2
V =   −3 
 = 20,5 m.s–  1. 
f. d = 34 cm.  17 × 1
1,17 10 
5. Échographie b. λ = V ⁄ f ; f = 50 Hz ; λ = 0,41 m.
a. Le principe de l’échographie repose sur la réflexion  c. d1 et d2 doivent vérifier la relation d2 – d1 = k.λ 
et la transmission partielles des ondes ultrasonores  (k entier).
dans les différents tissus du corps humain. d. Les  cavaliers  ne  vibrent  plus  en  phase  car  on 
b.  Les  os  et  l’air  des  poumons  réfléchissent  ces  modifie la célérité et donc la longueur d’onde.
ondes.
13. Propagation d’une vibration le long d’un
ressort
Applications technologiques a. L’onde est longitudinale.
6. Échographie du cœur b. Les dilations et les compressions des spires se pro-
a. Les  ondes  ultrasonores  sont  des  ondes  méca- pagent.
niques longitudinales. c. La distance d représente la longueur d’onde.
b. La relation demandée est λ = V ⁄ f . d. T = 1 ⁄ f = 10 ms.
c. λ = 0,75 mm. e. V = λ ⁄T = 12 × 10–  2 ⁄ 10 × 10–3 = 12 m.s–  1.
d. Célérité et longueur d’onde sont modifiées. 14. Contrôle de structures
7. Choix d’une fréquence d’ondes ultrasonores a. Voir cours
a. Pour  réaliser  une  échographie  des  régions  pro- b. Célérité, pouvoir de réflexion ou de transmission 
fondes du corps humain on utilise des ultrasons de  sont sensibles à une modification du milieu.
fréquence 3 MHz. c. Δt = 2.e ⁄ V ; e = V. Δt ⁄ 2 : e = 6 000. (10 × 10–  6) ⁄ 2 
b. λ = V ⁄ f = 1500 ⁄ ( 3 × 106) = 0,5 mm. = 3 × 10–  2 m. La bulle est à 3 cm de la surface.
c. Ces ondes sont longitudinales. 15. Le télémètre à pointeur laser
8. Effets biologiques des ondes ultrasonores a. Les pics bleus correspondent à l’émetteur, les pics 
a. « Élévation thermique des tissus ».  rouges au récepteur.

62 • CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ?
b. On observe un décalage temporel de 5 ms. La célé- 2. Sur les courbes, on lit pour x = 2000 km, 
rité des ultrasons est donc : tP = 7,5 min et tS = 4,5 min
V = 2d ⁄Δt = 2 × 0,85 ⁄ (5 × 10–  3) = 340 ms–  1. Les vitesses moyennes sont :
c. Le laser joue le rôle de pointeur.  VP = 2000 ⁄ (7,5 × 60) = 4,4 km.s–1 
et VS = 2000 ⁄ (4,5 × 60) = 7,4 km.s–1.
16. Principe du sonar
a. La  durée  entre  l’émission  de  l’impulsion  et  la  3.  a) L’onde P ; b) 6 min ; 
détection de l’écho est de 27 ms. c) x ⁄ 4,4 – (x ⁄ 7,4) = 6 × 60 = 360
x ≈ 4 000 km.
b. d = V.  Δt ⁄ 2 ; d ≈ 20 m 
c. L’absorption  des  ondes  sonores  par  le  milieu  4. On est en 3 dimensions : il faut considérer l’inter-
limite la distance maximale de détection. section de 3 sphères.

17. Étude d’un fond marin 19. Le record de vitesse du TGV


a. 2d = V. τ. a. L’onde qui se propage le long de la caténaire est 
b. Pour x = 50 m, d = 1500 × 0,08 ⁄ 2 = 60 m.  transversale.
Pour x = 200 m, d = 225 m.  b. Volume d’un câble de longueur L et de rayon R : 
π.L.R2.
Pour x  = 450 m, d = 120 m.
Masse de ce cable : m = ρ . π.L.R2.
c. Palier de 60 m de profondeur pour x < 100 ; 
µ = m ⁄ L = ρ . π.R2
pour x  = 100 m cassure brutale jusqu’à 225 m de pro-
µ = 8900 × π × (0,7 × 10–  2)2
fondeur. 
µ = 1,37 kg.m–  1.
Palier à cette profondeur pour 100 m < x < 300 m ; 
c. V = (2,6 × 10 ⁄ 1,37)0,5 = 138 m.s–  1, soit 497 km.h–  1. 
4
puis pour 300 m < x < 400 m le fond remonte régu-
d. Pour une tension du câble de 4000 daN, 
lièrement jusqu’à 120 m de profondeur où il y a un 
V’ = 171 m.s–  1 soit 615 km.h–  1. On a bien 574,8 < 615.
nouveau palier.

18. Localisation de l’épicentre d’un Le coin du chercheur


tremblement de Terre L’échographie  n’est  pas  utilisée  pour  obtenir  une 
1. Les vitesses ne sont pas constantes car les repré- image du cerveau car les ultrasons sont réfléchis par 
sentations d = f (t) ne sont pas des droites.  la boîte crânienne.

CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ? • 63
14 Antiseptiques et désinfectants

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Que contient l’eau oxygénée ? Comment agit-elle ?
1.  L’eau oxygénée contient de l’eau et du peroxyde d’hydrogène (H2O2).
2.  Du dioxygène se dégage lors de l’expérience 2.
3.  L’eau oxygénée est un produit oxydant, car elle libère du dioxygène.
4.  L’eau oxygénée oxyde les bactéries et les détruit. C’est un antiseptique et un désinfectant. Le 
dioxygène qui se dégage a aussi un effet mécanique, car il entraîne les impuretés.

■ Activité 2 : Que contient l’eau de Dakin ?


1.  L’eau de javel est responsable de son odeur.
2.  La longueur d’onde du maximum d’absorption est de l’ordre de 530 nm.
3.  Le permanganate de potassium donne sa couleur rose à l’eau de Dakin.

■ Activité 3 : Que contient la Bétadine ?


La Bétadine contient du diiode.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Dosage par comparaison de l’eau oxygénée
2. Questions préliminaires
1.  Le principe actif de l’eau oxygénée est le peroxyde d’hydrogène.
2.  Le titre volumique d’une solution d’eau oxygénée est le volume de dioxygène (mesuré dans 
les conditions normales de température et de pression : 0 °C et 1 013 hPa) se dégageant lors de la 
décomposition d’un litre de cette solution. 
3.  La réaction de décomposition du peroxyde d’hydrogène s’écrit :
2H2O2  → 2H2O + O2.
Si t est le titre, la quantité de dioxygène qui peut se dégager lors de la décomposition d’1 L de 
peroxyde est égal à  t ⁄ 22,4 mol ; ceci correspond à la décomposition de 
2 × (t ⁄ 22,4) = t ⁄ 11,2 mol de peroxyde.
La concentration en peroxyde d’hydrogène est :
c = t ⁄ 11,2 mol.L–  1,  d’où  t = 11,2c.
4.  Dans le tube à essais contenant 5 mL d’une solution « vieille » d’eau oxygénée à 2 volumes, 
la solution de permanganate de potassium acidifiée ne se décolore pas, car le permanganate de 
potassium est en excès.
5.  Une vieille solution d’eau oxygénée devient  inefficace, car le peroxyde d’hydrogène s’est déjà 
partiellement décomposé.

3. Dosage par étalonnage


Réalisation
La réaction de dosage s’écrit :
2MnO4− + 6H+ + 5H2O2 → 2Mn2+ + 5O2 + 8H2O.
On peut ainsi calculer les différents volumes V’ de permanganate de potassium de concentration 
c’ à verser pour obtenir la décoloration pour chaque volume v de solution d’eau oxygénée de 
concentration c :

64 • CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants
cv ⁄ 5 = c’V’ ⁄ 2, d’où V’ = 2cv ⁄ 5c’ avec c = t ⁄ 11,2, v = 10mL ; c’ = 0,2 mol/L.
V’ = 2tv ⁄ 56c’ = 20t ⁄ 11,2.
Solution S1 S2 S3 S4 S5 Sx
t 2 4 6 8 10 x
V’ (cm3) 3,6 7,1 10,7 14,3 17,8

4. Exploitation des expériences


1.  Schéma du montage

burette contenant la solution


de permanganate de potassium

erlenmeyer contenant l'eau oxygénée

agitateur

2.  La courbe d’étalonnage, t = f (V’) est une droite passant par l’origine.


t
12

10

6
x
4

2
V'
0
0 5 V'x 10 15 20
  

3.  Pour déterminer graphiquement le titre x de la solution Sx on repère sur la droite le point 
d’abscisse V’x et on lit son ordonnée qui donne la valeur de ce titre. 
4.  Le titre de la solution d’eau oxygénée débouchée est inférieur à 10.
Cette eau oxygénée est bien moins efficace.

CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants • 65
EXERCICES

Tester ses connaissances –   Rincer le récipient et l’entonnoir, l’eau de rinçage 


Q.C.M. allant dans la fiole.
1. B et C ; 2. A et C ; 3. B et C ; 4. C ; 5. A –   Remplir la fiole à moitié avec de l’eau distillée.
–   Agiter jusqu’à dissolution complète du solide.
Apprendre à résoudre –   Compléter la fiole avec de l’eau distillée, jusqu’au 
trait de jauge.
Eau de Javel –   Boucher  puis  retourner  deux  fois  la  fiole  pour 
Niveau l COMPRENDRE homogénéiser le mélange.
a. Le degré chlorométrique est le volume de dichlore 
gazeux  (exprimé  en  L)  qu’un  litre  de  solution  peut  3. Préparation d’une solution de concentration
produire,  dans  les  conditions  normales  de  tempé- molaire donnée par dilution
rature et de pression, au cours de la transformation  À  partir  d’une  solution,  S0,  d’eau  oxygénée  à  10 
chimique d’équation de réaction : volumes,  on  désire  préparer  par  dilution,  100,0  mL 
de 5 solutions, de titre en volume t, indiqué dans le 
Cl– (aq) + ClO– (aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) + H2O ( l )
tableau.
b. 1  L  de  cette  eau  de  Javel  peut  libérer  12  L  de  a. Volume de solution S0 à utiliser :
dichlore soit une quantité de matière de : t0 .VS0 = t  . v  avec  t0 = 10 et v = 100 cm3 ;
12 ⁄ 22,4 = 0,536 mol.L–1. d’où  VS0 = t × 100 ⁄ 10 = t × 10.
c. La concentration molaire en ions hypochlorite de  b.
cette eau de Javel est de 0,536 mol.L–1.
d. La  nouvelle  concentration  en  ions  hypochlorite  Solution S1 S2 S3 S4 S5
est égale à : t 2 4 6 8 10
(0,536 × 0,1) ⁄ 0,6 = 0,089 mol/L. VS0 (cm3) 20 40 60 80 100
Le titre chlorométrique est égal à :  
4. L’éosine
22,4 × 0,089 = 2.
a. Quantité de matière d’éosine néo  nécessaire pour 
Degré chlorométrique préparer la solution :
Niveau l APPLIQUER néo = 1,2 × 10–  3 × 50 × 10–  3 = 6 × 10–  5 mol.
a. La relation entre la concentration molaire des ions  b. Volume Vp de la solution de départ à prélever :
hypochlorite c et le degré chlorométrique t d’une eau  néo = C1 × Vp ; Vp = néo ⁄ C1 = 6 × 10–  5 ⁄ 3 × 10–  3
de Javel est t = 22,4 × c. = 2 × 10–  2 L ; Vp = 20 mL.
b. La  concentration  molaire  en  ions  hypochlorite  c. À l’aide de la pipette de 20 mL, prélever 20 mL de 
ClO–  d’un tel extrait est : la  solution  de  départ  ;  introduire  les  20  mL  dans  la 
c = 48 ⁄ 22,4 = 2,14 mol.L–1. fiole jaugée de 50 mL ; compléter avec de l’eau dis-
c. La concentration molaire en ions hypochlorite des  tillée jusqu’au trait de jauge.
produits courants titrant 12° est :
5. Dosage du Lugol (TIC)
c = 12 ⁄ 22,4 = 0,54 mol.L–  1.
a. Schéma du montage utilisé pour ce dosage :
Tester ses compétences
1. Désinfectant et antiseptique
a. Un désinfectant : l’eau de Javel ; un antiseptique 
usuel : l’eau oxygénée
b. Le principe actif de l’eau de Javel est l’ion hypo-
chlorite et celui de l’eau oxygénée, le peroxyde d’hy-
burette : solution
drogène. de thiosulfate
de sodium
2. Préparation d’une solution de concentration
solution de diiode
molaire donnée par dissolution + empois d'amidon
a. La  masse m  de  permanganate  de  potassium  à 
peser est m = 0,05 g. agitateur
magnétique
b. Peser  précisément  0,05  g  de  permanganate  de 
potassium.
–   Introduire le solide dans la fiole jaugée de 100 mL.

66 • CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants
b. Courbe C = f (V) : e. Quantité d’ions hypochlorite : 0,54 mol.
C (mol/L) 10. L’eau oxygénée
0,07
a. Le principe actif de l’eau oxygénée est le peroxyde 
0,06
d’hydrogène.
0,05
0,044 b. Le  volume  de  dioxygène  gazeux  que  peut  libé-
rer un volume v = 125 mL de cette solution dans les 
0,04
conditions normales de température et de pression 
0,03 est :
0,02 10 × 125 ⁄ 1 000 = 1,25 L.
Équation de réaction de la transformation chimique 
0,01
correspondante :
17,5 V (mL)
0 2H2O2 → 2H2O + O2.
5 10 15 20 25 30
c. Quantité  de  matière  n  en  peroxyde  d’hydro-
c. Concentration C en diiode du Lugol : 0,044 mol.L–  1. gène  contenue  dans  le  volume  v =  125  mL  de  cette 
solution :
Applications technologiques n = nO2 × 2 = 1,25 × 2 ⁄ 22,4 = 0,11 mol.
6. Préparation d’une solution de permanganate d. Concentration molaire en peroxyde d’hydrogène :
de potassium 0,11 × 1 000 ⁄ 125 = 0,89 mol.L–  1.
Concentration massique : 0,25 ⁄ 2,5 = 0,10 g. L–  1 ; e. Masse m de peroxyde d’hydrogène contenu dans 
concentration molaire :  125 mL d’eau oxygénée :
0,10 ⁄ 158,04 = 6,3 × 10 –  4 mol.L–  1. m = 34 × 0,11 = 3,7 g.
7. Solution de Ramet Dalibour 11. Utilisation de l’eau de Javel
a. Formules du sulfate de cuivre : CuSO4 et du sulfate 
a. L’eau de Javel est un désinfectant dont le principe 
de zinc : ZnSO4.
actif est l’ion hypochlorite.
b. Concentration du sulfate de cuivre :
b. Le degré chlorométrique est le volume de dichlore 
(0,1 ⁄ 159,5) × 10 = 6,3 × 10–  3 mol.L–  1.
gazeux  (exprimé  en  L)  qu’un  litre  de  solution  peut 
Concentration du sulfate de zinc :
produire  au  cours  de  la  transformation  chimique 
(0,35 ⁄ 161,4) × 10 = 2,17 × 10–  2 mol.L–  1.
d’équation de réaction :
8. Préparation d’une solution diluée d’eau de
Cl– (aq) + ClO– (aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) + H2O ( l ).
Javel
a. Il faut diluer la solution d’eau de Javel de la dose  c. Lorsqu’en suivant les indications de l’étiquette, on 
recharge 10 fois. prépare un flacon de 2 L d’une solution d’eau de javel, 
b. La pipette jaugée de 10 mL sert à prélever 10 mL  on réalise une dilution.
d’eau de Javel à 48 °chl. d. Le  degré  chlorométrique  de  la  solution  obtenue 
c. On utilise une propipette car l’eau de Javel est un  est 24° car on a dilué deux fois.
produit corrosif. e. Il s’agit de dichlore.
d. On  effectue  la  dilution  dans  une  fiole  jaugée  de 
100 mL. 12. Préparation de l’eau de Javel.
a. L’eau de Javel contient des ions hypochorite, chlo-
9. Degré chlorométrique de l’eau de Javel
rure et sodium.
a. Le gaz toxique qui se dégage est du dichlore.
b. Le degré chlorométrique est le volume de dichlore 
b. Le titre chlorométrique est le volume de dichlore 
gazeux  (exprimé  en  L)  qu’un  litre  de  solution  peut 
gazeux  (exprimé  en  L)  qu’un  litre  de  solution  peut 
produire  au  cours  de  la  transformation  chimique 
produire  au  cours  de  la  transformation  chimique 
d’équation de réaction :
d’équation de réaction :
Cl–(aq) + ClO–(aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) + H2O ( l ). Cl– (aq) + ClO– (aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) +  H2O ( l ).

c.  Titre  chlorométrique  de  l’eau  de  Javel  contenue  c. Le  volume  de  dichlore,  dans  les  conditions  nor-
dans le berlingot : males de température et de pression, nécessaire pour 
12 × 4 = 48° chlorométrique. préparer ce berlingot de 250 mL est : 48 ⁄ 4 = 12 L.
d.  Quantité de matière de dichlore qui s’est dégagée : d. L’ion responsable des propriétés désinfectantes de 
n = 12 ⁄ 22,4 = 0,54 mol. l’eau de Javel est l’ion hypochlorite.

CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants • 67
13. Dosage par spectrophotométrie du diiode d. Concentration  molaire  c  en  permanganate  de 
dans le Lugol potassium de l’eau de Dakin :
1. Matériel nécessaire pour préparer S’0 : fiole jaugée  c = n ⁄ V = m ⁄ (M  . V)
de  100,0  mL,  pipette  jaugée  de  10,0  mL,  bécher  de   soit   c = 0,0010 ⁄ (158 × 0,100) = 6,33 × 10– 5 mol.L–  1.
250 mL.
Écart relatif :  
2. a. La concentration molaire en diiode de la solu-
tion S’0 est : (cexp – c) ⁄ c = (6,4 – 6,33) ⁄ 6,33 = 0,011 soit 1,1 %.
[I2] = 4,0 × 10–  3 mol.L–  1. 2. Détermination de la masse de chlore actif.
b. La concentration molaire cL en diiode du Lugol est a. La  teneur  en  chlore  actif  est  le  pourcentage  qui 
cL = 4,0 × 10–  2 mol.L–  1. représente la masse de dichlore qui peut se dégager à 
c. Il  a  été  nécessaire  de  diluer  le  Lugol  car  la  solu- partir de 100 g d’eau de Javel.
tion est trop concentrée et son absorbance est supé-
b. Le dichlore est beaucoup moins soluble dans l’eau 
rieure à :
salée que dans l’eau pure.
Amax = 2,00.
c. Masse de dichlore recueillie :
14. Étude de l’eau de Dakin m = M  . n = M  . V ⁄ VM = 35,5 × 2 × 0,170 ⁄ 24 = 0,503 g.
1. Dosage par spectrophotométrie du permanga- (mexp – m) ⁄ m = (0,503 – 0,5) ⁄ 0,5 = 6 × 10–  3
nate de potassium en solution.
soit  0,6 %.
a. Masse de permanganate de potassium solide ;
n0 = c0 . V0   et   m = M. n0 = M. c0 . V0 ;
m = (39 + 55 + 16 × 4) × 1,0 × 10–  2 × 0,5 = 0,79 g. Le coin du chercheur
b. On obtient une droite. Il ne faut pas mélanger de l’eau de Javel et le produit 
c. La concentration molaire cexp en permanganate de  Harpic qui contient de l’acide chlorhydrique car il y 
potassium apporté par l’eau de Dakin est aurait dégagement de dichlore toxique.
cexp = 6,4 × 10–  5 mol.L–  1.

68 • CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants
15 Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment le fer réagit-il avec le sulfate de cuivre ?
1.  Les ions mis en évidence par le test à la soude sont les ions fer II.
2.  Les ions cuivre II ont disparu.
3.  Le métal cuivre s’est déposé sur le fer.
4.  Il y a eu une réaction entre le sulfate de cuivre de la bouillie bordelaise et le métal fer de 
l’arrosoir. Du métal cuivre rouge s’est déposé sur les parois de l’arrosoir.

■ Activité 2 : Comment agit un antiseptique ?


Expérience 1
1.  La couleur de la solution aqueuse de diiode est jaune-brun. La coloration prise par la solution de 
diiode en présence de thiodène est bleue-violacée.
2.  Quand on verse du thiodène dans le filtrat il ne bleuit pas. Le diiode a disparu.
3.  Quand on verse de la soude dans le filtrat un précipité vert apparaît. Des ions fer II se sont 
formés.
Expérience 2
4.  Le produit formé lors de la transformation chimique et mis en évidence par le thiodène est le 
diiode.
5.  Le diiode provient des ions iodure.
Expérience 3
6.  Les ions permanganate et les ions fer II ont disparu.
7.  Des ions fer III se sont formés lors de la transformation chimique.

EXERCICES

Tester ses connaissances 2MnO4− + 16H + + 10Cl– → 2Mn 2+ + 5Cl2 + 8H2O.


1. A ; 2. Aucune bonne réponse ; 3.A et B ; 4.A ; 5.C.
Préparation du dioxygène
Niveau l APPLIQUER
Apprendre à résoudre
a. Demi-équations électroniques :
Préparation du dichlore H2O2 = O2 + 2H+ + 2e–
Niveau l COMPRENDRE −
MnO4  + 8H + + 5e– = Mn 2+ + 4H2O.
a. Demi-équations électroniques :
b. Dans  cette  réaction  d’oxydoréduction,  l’oxydant 
MnO4– + 8H+ + 5e– = Mn2+ + 4H2O
est  l’ion  permanganate  et  le  réducteur  le  peroxyde 
2Cl– = Cl2 + 2e–.
d’hydrogène.
b. Dans  cette  réaction  d’oxydoréduction,  l’ion  per-
c. L’équation  de  réaction  de  cette  transformation 
manganate est réduit. L’ion chlorure est oxydé.
chimique s’écrit:
c. Il faut multiplier la demi-équation concernant le 
couple MnO4–/Mn2+ par 2 et celle relative au couple  2MnO4− + 16H + + 5H2O2 
Cl2/Cl– par 5. → 2Mn2+ + 5O2 + 8H2O + 10H +
d. L’équation  de  réaction  de  cette  transformation  soit : 
chimique s’écrit : 2MnO4− + 6H+ + 5H2O2 → 2Mn 2+ + 5O2 + 8H2O

CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? • 69
Tester ses compétences c. L’agent actif de l’eau de Javel est l’ion hypochlorite 
qui est un oxydant. 
1. Reconnaître l’oxydant et le réducteur de
couples oxydant/réducteur
Applications technologiques
a. Dans  le  couple  ion  mercure  II/mercure  métal-
lique, Hg2+(aq)/Hg(l), l’oxydant est l’ion Hg2+(aq) et le  7. Établir l’équation d’une réaction
réducteur, Hg(l). d’oxydoréduction
La  demi-équation  électronique  correspondante  Équation de la réaction qui se produit en milieu acide 
s’écrit : entre :
Hg2+ (aq) + 2e– = Hg(l). a. Le fer métallique et les ions fer III, Fe 3+ (aq) : 
b. Les trois couples oxydant/réducteur sont: Fe3+ (aq) / Fe2+ (aq):  Fe3+ (aq) + e– = Fe2+ (aq);
Mg2+(aq) / Mg (s) ;  Al3+(aq)/ Al (s) ;  H+(aq)/ H2 (g). Fe2+ (aq) / Fe (s) :   Fe2+ (aq) + 2e– = Fe (s)
c. La  demi-équation  électronique  correspondant  à  2Fe  (aq) + Fe (s) → 3Fe2+ (aq).
3+

chaque couple s’écrit :
b. Le diiode, I2 (aq), et le dioxyde de soufre, SO2 (aq) ; 
Mg2+(aq) + 2e– = Mg (s)
I2 (aq) / I – (aq) :   I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq)
Al3+(aq) + 3e– = Al (s)
SO42– (aq) / SO2 (aq) :  
2H+(aq) + 2e– = H2 (g).
SO42– (aq) + 4H+ + 2e– = SO2 (aq) + 2H2O
2. Compléter les phrases I2 (aq) + SO2 (aq) + 2H2O → 2I– (aq) + SO42– (aq) + 4H+.
a. L’ion  cuivre  II,  Cu2+  est  un  oxydant  car  il  capte 
c. Les ions nitrate, NO3– (aq), et le cuivre métal, Cu. 
2 électrons au cours de la transformation.
Le métal fer est un réducteur car il cède des électrons  Cu2+ (aq) / Cu (s) :   Cu2+ (aq) + 2e– = Cu(s).
au cours de la transformation. NO3– (aq) / NO (g) :  
b. L’ion Ag+ est un oxydant car il capte un électron au  NO3– (aq) + 4H+ + 3e– = NO (g) + 2H2O
cours de la transformation alors que le métal cuivre  –
3Cu(s) + 2NO3  (aq) + 8H+ → 3Cu2+ (aq)+ 2NO (g) + 4H2O.
est un réducteur car il cède des électrons au cours de 
8. Préparation de l’eau de Javel
la transformation.
Cl2 + 2e– = 2Cl–
3. Écrire des demi-équations électroniques Cl2 + 4OH– = 2ClO– + 2H2O + 2e–.
Les demi-équations électroniques sont : a. Couples redox : Cl2 / Cl– ; ClO– / Cl2
a)  Zn 2+ (aq) / Zn (s) : Zn 2+ (aq) + 2e– = Zn (s)  b. En  ajoutant  membre  à  membre  les  deux  demi-
b)  I2 (aq) / I– (aq) : I 2 (aq) + 2e– = 2I– (aq)  équations et en divisant par 2, on retrouve l’équation 
c)  Al3+ (aq) / Al (s) : Al 3+ (aq) + 3e– = Al (s)  chimique de la synthèse de l’eau de Javel.
d)  Cl2 (aq) / Cl – (aq) : Cl2 (aq) + 2e– = 2Cl–(aq). c. Cette  réaction  chimique  est  la  dismutation  du 
dichlore, car il est à la fois oxydant et réducteur.
4. Action de l’aluminium sur le nitrate de cuivre
a. Demi-équations électroniques : 9. Précautions d’emploi de l’eau de Javel
Al3+(aq) + 3e– = Al (s) a. Demi-équations électroniques :
Cu2+ (aq) + 2e– = Cu (s). 2ClO–(aq) + 2e– + 4H+(aq) = Cl2(g) + 2H2O(l)
b. Équation d’oxydoréduction représentant la trans- 2Cl–(aq) = Cl2(g) + 2e–
formation : b. On obtient l’équation chimique
3Cu2+(aq) + 2Al (s)→ Cu (s) + Al3+(aq). 2ClO–(aq) + 4H+(aq) + 2Cl–(aq) → 2Cl2(g) + 2H2O(l)
soit
5. Action du diiode sur le thiosulfate de sodium ClO–(aq) + 2H+(aq) + Cl–(aq) → Cl2(g) + H2O(l).
a. Demi-équations électroniques : c. Il se dégage du dichlore.
I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq) d. Il s’est dégagé 48 × 0,25 = 12 L de dichlore.
S4O62–(aq) + 2e– = 2S2O32–(aq).
10. Principe de l’éthylotest
b. Équation de la réaction :
Demi-équations électroniques :
I2 (aq) + 2S2O32–(aq) →2I– (aq) + S4O62–(aq).
Cr2O72– + 14H+ + 6e– = 2Cr 3+ + 7H2O   (× 2)
6. Action de l’eau de Javel sur les ions iodure CH3CH2OH + H2O = CH3COOH + 4H+ + 4e–  (× 3)
a. Demi-équation  électronique  mettant  en  jeu  le  On obtient l’équation chimique 
couple I2/I– : 2Cr2O72– + 28H+ + 3CH3CH2OH + 3H2O 
I2 + 2e– = 2I–. → 4Cr 3+ + 14H2O + 3CH3COOH + 12H+
b. Équation de réaction de la transformation : 2Cr2O72– + 16H+ + 3CH3CH2OH 
2I– + ClO– + H2O → Cl– + I2 + 2OH–. → 4Cr 3+ + 11H2O + 3CH3COOH

70 • CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ?
11. Un polluant, l’acide oxalique f. La formule du dichromate de potassium solide est 
Demi-équations électroniques : K2Cr207 (s)
Cr2O72– + 14H+ + 6e– = 2Cr 3+ + 7H2O g. Masse molaire du dichromate de potassium :
H2C2O4 = 2CO2 + 2H+ + 2e–  ( × 3) M (K2Cr207) = 2 × 39 + 2 × 52 + 7 × 16 = 294 g. mol–  1.
On obtient l’équation chimique : Masse de dichromate de potassium contenue dans le 
tube : 
Cr2O72 – + 14H+ + 3H2C2O4 
2 × 3,62 × 10–  6 × 294 = 2, 13 × 10–  3 g ≈ 2, 1 mg.
→ 2Cr3+ + 7H2O + 6CO2 + 6H+
Cr2O72 – + 8H+ + 3H2C2O4 →2Cr3+ + 7H2O + 6CO2. 14. La vitamine C
1. L’acide ascorbique a des propriétés réductrices.
Demi-équations électroniques :
2. Le diiode a été réduit en ion iodure.
Cr2O72 – + 14H+ + 6e– = 2Cr3+ + 7H2O
Fe2+ = Fe3+ + e– ( × 6) 3. Demi-équations électroniques des couples :
On obtient l’équation chimique  C6H8O6 (aq) = C6H6O6 (aq) + 2H+ (aq) + 2e–
Cr2O72– + 14H+ + 6Fe2+ → 2Cr 3+ + 7H2O + 6Fe3+ I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq).
12. Oxydation de l’alcool dans l’organisme 4. Équation de la transformation chimique entre la 
a. La demi-équation électronique du couple faisant  vitamine C et le diiode :
intervenir l’éthanol est : C6H8O6 (aq) + I2 (aq) → C6H6O6 (aq) + 2I– (aq) + 2H+aq (aq).
CH3–CH2–OH = CH3–CHO + 2H+ + 2e–. 5. a. Quantité de matière de diiode ajoutée : 
b. La demi-équation électronique du couple faisant  0,25 × 11 × 10–  3 = 2,75 × 10–  3 mol.
intervenir l’enzyme s’écrit : b. Quantité  de  matière  d’acide  ascorbique  ayant 
NAD+ + H+ + 2e– = NADH. réagi : 2,75 × 10–  3 mol.
c. L’équation  de  réaction  de  la  transformation  c. M(C6H8O6) = 176 g.mol–  1.
chimique  de  l’éthanol  en  éthanal  dans  l’organisme  Masse d’acide ascorbique : 
s’écrit :
2,75 × 10–  3 × 176 = 0,48 g ≈ 0,5 g.
CH3–CH2–OH + NAD+ → CH3–CHO + NADH + H+.
d. L’équation  de  réaction  de  la  transformation  15. Obtention de l’indigo à partir du pastel
chimique  du  méthanol  en  méthanal  dans  l’orga- a. Une réaction d’oxydo-réduction est une réaction 
nisme : chimique au cours de laquelle se produit un transfert 
NAD+ + H+ + 2e– = NADH d’électrons entre une espèce chimique, appelée oxy-
CH3–OH = HCHO + 2H+ + 2e– dant,  qui  capte  les  électrons  et  celle  qui  les  cède, 
CH3–OH + NAD+ → HCHO + NADH + H+. appelée réducteur.
b. Un oxydant est une espèce chimique qui capte des 
13. Les dangers de l’alcool électrons.
a. Demi-équations d’oxydoréduction :
c. Demi-équation électronique pour le couple 
Cr2O72– + 14H+ + 6e– = 2Cr3+ + 7H2O   (× 2)
O2/H2O :   O2 + 4H+ + 4e– = 2H2O.
CH3–CH2–OH + H2O = CH3–COOH + 4H+ + 4e–  (× 3)
d. La  demi-équation  électronique  du  couple 
b. Équation de la réaction chimique entre l’éthanol 
indoxyle-indigo est : 
et les ions dichromate :
O
2Cr2O72– + 28H+ + 3CH3–CH2OH + 3H2O  H H
→ 4Cr3+ + 14H2O + 3CH3COOH + 12H+  N
= N
N + 4H+ + 4e–
2
2Cr2O72– + 16H+ + 3CH3–CH2OH  H
OH
→ 4Cr3+ + 11H2O + 3CH3COOH.  O

c. Le troisième réactif nécessaire est de l’acide sulfu- soit :  2C8H7ON = C16H10O2N2 + 4H+ + 4e–.
rique. e. L’oxydant du couple indoxyle-indigo est l’indigo.
d. Dans l’air expiré, la valeur maximale de la masse 
d’alcool est : 16. Le Tardyferon
0,5 ⁄ 2000 = 2,5 × 10–  4 g.L–  1. a. Demi-équations électroniques :
e. Pour 3 moles d’alcool, il faut 2 moles de dichro- Fe3+ + e– = Fe2+ ; Ce4+ + e– = Ce3+.
mate de potassium. b. Équation de la réaction d’oxydoréduction entre le 
Quantité d’alcool dans 1 L d’air expiré :  sulfate de fer II et le sulfate de cérium IV :
2,5 × 10 –  4 ⁄ (24 + 16 + 6) = 5,43 × 10–  6 mol. Fe2+ + Ce4+ → Fe3+ + Ce3+.
Quantité de dichromate de potassium nécessaire :  c. Quantité de matière d’ions cérium IV introduite :
2 × 5,43 × 10–  6 ⁄ 3 = 3,62 × 10–  6 mol. n(Ce4+) = 0,10 × 14,3 × 10–  3 = 1,43 × 10–  3 mol.

CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? • 71
d. Quantité de matière en ion fer II, contenue dans  18. Dosage du dioxyde de soufre SO2 dans un
un comprimé : vin mousseux
n( Fe2+) = n( Ce4+) = 1,43 × 10–  3 mol. 1. Demi-équations électroniques :
e. Masse d’élément fer présente dans un comprimé  SO2 (aq)+ 2H2O = SO42– (aq)+ 4H+ + 2e– : oxydation de SO2.
de Tardyferon : I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq) : réduction du diiode
m = 1,43 × 10–  3 × 55,8 = 79,8 × 10–  3 g = 79,8 mg. 2. Équation de la réaction chimique qui se produit 
entre le diiode et le dioxyde de soufre :
17. La Bétadine I2 (aq) + SO2 (aq) + 2H2O(l) → 2I– (aq) + SO42– (aq) + 4H+.
1. Les deux demi-équations électroniques sont :
3. a. Quantité de matière de diode :
Oxydation:   I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq)
n(l2) = 17,0 × 10–  3 × 2,00 × 10–  3 = 3,40 × 10–  5 mol.
Réduction:   2S2O32– (aq) = S4O62–(aq) + 2e– Quantité de matière de dioxyde de soufre :
2. L’oxydant  est  le  diiode  et  le  réducteur  est  l’ion  n(SO2) = 3,40 × 10–  5 mol dans 20,0 mL.
thiosulfate. L’équation de la réaction chimique qui se  b. Concentration molaire en SO2 de ce vin : 
produit entre le diiode et les ions thiosulfate s’écrit : 3,40 × 10–  5 ⁄ 20,0 × 10–  3 = 1,70 × 10–  3 mol.L–  1.
I2 (aq) + 2S2O32 – (aq) → 2I– (aq) + S4O62 – (aq). Concentration massique en SO2 du vin : 
1,70 × 10–  3 × 64,1 = 0,109 g.L–  1 
3. a. Calcul de la quantité de matière d’ions thiosul- = 109 mg.L–  1 = 0,109 g.L–  1.
fate ayant réagi: 
4. Ce vin respecte les normes car 
n(S2O32–) = C’ . V’,
0,109 g.L–  1 < 0,225 g.L–  1.
n(S2O32–) = 1,0 × 10–  1 × 8,2 × 10–  3 = 8,2 × 10–  4 mol.
b. Calcul  de  la  quantité  de  matière  de  diiode  qui  a  Le coin du chercheur
réagi avec le thiosulfate de sodium : L’encre sympathique
n(I2) = ½  . n(S2O32–),   n(I2) = 4,1 × 10–  4 mol. Le  diiode  oxyde  l’acide  ascorbique  du  citron 
selon l’équation de réaction :
c. Calcul de la concentration molaire en diiode de la 
C6H8O6 + I2 → C6H6O6 + 2I–.
Bétadine: 
L’expéditeur obtient une solution incolore : l’écriture 
C = n(I2) ⁄V = 4,1 × 10–  4 ⁄ (10 × 10–  3) est invisible.
C = 4,1 × 10–  2 mol.L–  1. L’eau oxygénée oxyde les ions iodure à l’état de diiode 
d. Masse de polyvidone iodée :  qui  fait  virer  au  bleu  l’empois  d’amidon  :  l’écriture 
4,1 × 10–  2 × 100 × 10–  3 × 2362,8 = 9,69 g. réapparaît pour le destinataire.

72 • CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ?
16 Quel est le rôle des ondes
électromagnétiques pour la santé ?

ACTIVITÉ
■ Activité 1 : Quelles sont les propriétés d’un laser ? Quelles consignes de
sécurité faut-il respecter lors de son utilisation ?
1.  Les diamètres d des taches observées :
–   avec un laser :
Distance Laser He-Ne Laser à diode
À 20 cm d = 1 mm d = 4 mm
À 1 m d = 1 mm d = 4 mm
–   avec une lampe torche munie d’un carton : à 20 cm : d = 12 cm, à 1 m : d = 60 cm.
2.  Puissance nominale du laser He-Ne : 2 mW.
Aire de la section du faisceau à sa sortie :
S = π × R2 = π × (0,5 × 10–  3)2 = 7,85 × 10–  7 m2.
D’où la puissance émise par unité de surface : P ⁄ S ≈ 2,5 kW.m–  2.
Cette valeur est bien supérieure à la densité d’énergie solaire moyenne reçue par la Terre : 340 W.m–  2.
3.  Un rayonnement laser est dangereux pour les yeux d’une personne. Il faut donc éviter de le 
recevoir dans les yeux, soit directement, soit après réflexion sur un objet métallique : d’où les 
consignes de sécurité.

■ Activité 2 : Quels sont les rayonnements émis par la lumière blanche ?


1.  En déplaçant un thermomètre sensible (à 0,1 °C), on mesure une élévation de quelques dixièmes 
de degré dans la zone voisine des radiations rouges : les radiations infrarouges ont donc des 
longueurs d’onde supérieures à 800 nm.
Remarques expérimentales
a. On peut observer la trace du rayonnement infrarouge projetée sur la table, derrière la diapo 
contenant le réseau, avec le viseur d’un appareil photo numérique ou d’un caméscope.
b. On peut aussi détecter la présence des infrarouges à côté des radiations rouges avec un circuit 
électronique comprenant une photodiode infrarouge (BPW 34 centrée à 900 nm ou BP 104 centrée 
à 925 nm) montée « en inverse », un voltmètre étant branché aux bornes de la résistance du circuit.
c. On peut observer la lumière émise par une télécommande IR quand on l’active, sur l’écran d’un 
appareil photo numérique. Cette lumière est invisible à l’œil.

2.  L’écran fluorescent, ou un détecteur électronique d’UV mettent en évidence les ultraviolets dans 
la zone voisine des radiations violettes : les radiations ultraviolettes ont donc des longueurs d’onde 
inférieures à 400 nm.
Remarque : Le verre de l’optique du projecteur arrête une grande partie des radiations UV.
On obtient une grande quantité d’UV en brûlant un ruban de magnésium (placer un écran pour 
éviter d’observer la lumière émise).

3.  Le rayonnement laser et les radiations ultraviolettes sont des rayonnements lumineux 
transportant de l’énergie.
Le rayonnement laser est dans le visible (500 nm pour les lasers verts, 600 à 750 nm pour les lasers 
rouges) alors que les radiations UV sont invisibles.

CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? • 73
■ Activité 3 : Comment se protéger du rayonnement UV ?
Les pastilles sensibles aux UV distribuées par l’agence Sécurité solaire, 3 rue Jean Varenne 75018 
PARIS, ont la particularité de prendre une couleur bleue d’autant plus intense que la quantité de 
rayonnement UV reçue est importante.
1.  On observe que les verres de lunettes de vue ou de lunettes de soleil de qualité arrêtent 
parfaitement les UV, ainsi que le tissu si la toile est assez dense.
2.  En haute montagne, il est prudent de revêtir intégralement son corps, d’enduire le visage et les 
mains de crème solaire d’indice élevé et de porter des lunettes d’indice 4 très enveloppantes.
Remarque :  En montagne, les rayonnements sont moins filtrés par l’atmosphère et la quantité d’UV 
augmente de 4 % tous les 300 m. De plus, la neige réfléchit 85 % des UV (80 fois plus que l’herbe et 
4 fois plus que l’eau).

INFO DOC
■ Le laser en médecine
1.  On fait varier l’énergie lumineuse transmise aux tissus en agissant sur trois paramètres :
–  la longueur d’onde de la lumière (l’énergie est d’autant plus importante que la longueur d’onde 
est faible) ;
–   la puissance du laser ;
–   la durée d’exposition, soit en continu, soit intermittente (laser pulsé).
2.  La coagulation est effectuée à des températures plus basses et pour des durées d’exposition plus 
importantes que la vaporisation.

Coagulation Vaporisation
Température 50 °C à 100 °C Supérieure à 100 °C
Durée 1 seconde 1⁄10 de seconde

3.  Les globules rouges sont chauffés sélectivement car la lumière est davantage absorbée par 
l’oxyhémoglobine des globules que par l’épiderme.
4.  Lors des nouvelles opérations, les deux étapes (découpe de la cornée et remodelage du cristallin) 
sont réalisées par deux lasers distincts et ne nécessitent plus d’opération mécanique.

EXERCICES

Tester ses connaissances c. λ =


c
=
3, 0
000 × 1 08
= 5, 0 0 × 1 0 − 10 m.
Q.C.M. ν 6, 0000 × 1 017
1 : A, et B ; 2 : A ; 3 : A ; 4 : B ; 5 : B et C ; 6 : C ; 7 : B. Les radiations visibles sont comprises entre 400 nm et 
800 nm. (1 nm = 10–  9 m). La longueur d’onde utilisée 
Apprendre à résoudre en radiographie X est donc bien plus petite que celle 
du domaine visible, elle appartient aux RX.
Radiographie pulmonaire
Niveau l COMPRENDRE Rayons X
a. La lettre c désigne la vitesse de propagation de la  Niveau l APPLIQUER
lumière dans le vide. C’est une constante universelle  c
de valeur a. On obtient, en appliquant la relation  λ =
8 ν
c = 3,00 × 108 m.s–  1. c 3, 0 × 10
λmax = = = 1, 2 5 × 1 0 − 8 m ;
b. Dans la relation, la longueur d’onde λ est en mètre,  ν min 2, 4 × 1016
la fréquence ν en hertz, et la vitesse de la lumière c en  c 3, 0 × 108
λmin = = = 6, 0 × 10 − 12 m.
m.s–  1. ν max 5, 0 × 1019

74 • CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ?
b. L’irradiation prolongée du corps par des rayons X  pourquoi il ne faut pas trop multiplier ce type d’exa-
est très dangereuse et peut conduire à des cancers. men dans un laps de temps court.
c. Les rayons X sont utilisés en radiographie, et pour  d. Calcul de la fréquence :
le  traitement  du  cancer  avec  les  rayons  X  durs  (de  λ = 632,8 nm = 6,328 × 10–  7 m ;
courte longueur d’onde). c 2, 998 × 108
ν= = ≈ 4, 738 × 1014 Hz.
λ 6, 328 × 10 − 7
Tester ses compétences Calcul de l’énergie d’un photon :
Ephoton = h.ν = 6,62 × 10–  34 × 4,738 × 1014 
1. Domaines des ondes électromagnétiques
≈ 3,14 × 10–  19 J.
Voir schéma en bas de page.
La puissance du laser est de 2 mW. En une seconde 
2. Fréquence et longueur d’onde l’énergie lumineuse, due aux photons, qui arrive sur 
1° Ligne : λ = 10 mm = 10–  5 m ; l’écran est :
c 3, 0 × 108 E = P × t = 2 × 10–  3 × 1 = 2,00 × 10–  3 J.
 ν = = = 3, 0 × 1013 Hz.
λ 10 − 5 Le nombre de photons nécessaires à l’obtention de 
2° Ligne : ν = 6,0 × 1014 Hz ; cette énergie est :
c 3, 0 × 108 E 2, 0
000 × 10 −3
 λ = = = 5, 0 × 10 − 7 m = 500 nm. n= = ≈ 6, 3 7 × 1 015.
ν 6, 0 × 1014 E photon 3,114 4 × 1 0 − 19
Cette radiation appartient au domaine visible. Plus de six millions de milliards de photons en une 
3° Ligne : λ = 0,1 nm = 10–  10 m ; seconde.
c 3, 0 × 108
 ν = = = 3, 0 × 1018 H z. 4. Absorption d’une onde
λ 10 − 10 a. L’absorption des rayons X dépend de la nature et 
Domaine  de l’épaisseur des tissus. Les os qui contiennent des 
Longueur 
d’appartenance de l’onde  Fréquence éléments de numéro atomique plus élevés que les tis-
d’onde
électromagnétique sus mous absorbent davantage les RX. Le cliché radio-
IR 3,0 × 1013 Hz 10 mm graphique obtenu après la traversée de la région du 
Domaine visible 6,0 × 1014 Hz 500 nm corps humain observée, par le faisceau de RX, montre 
une image du squelette en blanc et des organes et tis-
RX 3,0 × 1018 Hz 0,1 nm
sus en teinte grise plus ou moins sombre.
b. On  peut  se  protéger  des  rayons  X  et  gamma  à 
3. Énergie des ondes électromagnétiques
l’aide d’écrans en plomb.
a. Les  ondes  électromagnétiques  les  plus  énergé-
c. L’absorption  de  la  lumière  provenant  du  Soleil 
tiques sont les ondes gamma. Elles correspondent aux 
augmente avec l’épaisseur d’eau traversée.
ondes de fréquences les plus élevées et de longueurs 
Les  formes  de  vies  favorisées  par  la  lumière  solaire 
d’onde  les  plus  courtes.  Elles  sont  très  pénétrantes 
(en particulier la synthèse chlorophyllienne) ne sont 
et elles peuvent provoquer de graves dommages aux 
donc  plus  possibles  au-delà  d’une  certaine  profon-
cellules et engendrer des cancers, des leucémies…
deur.
b. Les longueurs d’ondes des radiations bleues sont 
d. Non,  car  les  ondes  hertziennes  seront  réfléchies 
plus  courtes  que  celles  des  radiations  rouges,  et 
par les parois métalliques qui entourent le récepteur 
leurs fréquences plus élevées. Comme l’énergie d’un 
radio, et celui-ci ne pourra pas les recevoir.
photon est proportionnelle à la fréquence de l’onde 
électromagnétique, les photons bleus sont plus éner- 5. Expérience avec un laser
gétiques que les photons rouges. a. Ces  expériences  montrent  que  le  faisceau  laser 
c. Les examens de scanographie utilisent les rayons X  transporte  de  l’énergie  qui  permet  dans  l’une  de 
qui  sont  dangereux  à  forte  dose  d’exposition.  C’est  chauffer  suffisamment  la  tête  de  l’allumette  pour 

Schéma de l’exercice 1

10 – 13 10 – 12 10 – 11 10 – 10 10 – 9 10 – 8 10 – 7 10 – 6 10 – 5 10 – 4 10 – 3 10 – 2 10 – 1 1 101 10 2 10 3 λ (en m)

A B C E F G
rayons γ rayons X UV D IR micro-ondes ondes hertziennes
visible

CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? • 75
3, 0
00 108
0 ×1
l’enflammer, ou de chauffer le gaz dans le ballon en  E = 6,63 × 10–  34 × ≈ 6,02 × 10–  19 J ;
provoquant une augmentation de pression suffisante  10 − 9
330, 3 × 1
pour le faire éclater. 6, 0
02 10 − 19
2×1
E =  ≈ 3,76 eV.
b. Le faisceau laser ne doit pas être dirigé vers la peau  1, 6 × 10 − 19
et surtout vers les yeux d’une personne. Il est aussi  d. Ce sont les rayonnements UV, rayonnements ioni-
recommandé de ne pas porter d’objets réfléchissants  sants, qui provoquent les cancers de la peau, en cas 
lorsque  l’on  manipule  un  appareil  laser  (montre,  de surexposition prolongée à ces rayons.
bijoux…). Les UV sont produits par le soleil, source naturelle, ou 
par des lampes UV, comme les lampes de bronzage.
6. Laser médical
a. Les applications médicales de ce laser sont nom- 9. Photon et laser
breuses, ORL, pneumologie,…, d’où sa polyvalence. a. La fréquence est donnée par la relation
b. La longueur d’onde de ce laser, 1,34 mm, est située  c 3, 0 0 × 1 08
00
ν =  = ≈ 3,70 × 1014 Hz.
dans l’infrarouge. Ces radiations ne sont pas visibles  λ 810 × 10 − 9
et n’ont donc pas de couleur pour l’œil humain. Cette  radiation  se  situe  dans  les  IR,  tout  près  de  la 
c. Une fibre optique, flexible, permet de conduire le  frontière du visible (800 nm).
faisceau laser à l’intérieur du corps humain. c. L’énergie  du  photon  est  donnée  par  la  relation 
d. Le nombre d’impulsions laser durant 5 secondes  E = h.ν ; soit :
est : Ephoton = 6,63 × 10–  34 × 3,70 × 1014 = 2,45 × 10–  19 J.
n = 5 × 30 = 150. 2, 4
455×1 10 − 19
Comme chaque impulsion dure 200 ms, la durée d’ap- En eV :   Ephoton =  ≈  1,53 eV.
1, 6 × 10 − 19
plication du faisceau laser est :
c. L’énergie fournie par le tir laser est :
Δt = 200 × 10–  6 × 150 = 3 × 10–  2 s.
E = P.t = 10 × 0,01 = 0,1 J.
d. Le nombre de photons est : 
Applications technologiques 0,1
N =  ≈  4,1 × 1017.
7. Ondes radio 45 × 1
2, 45 10 − 19
a. La longueur d’onde est donnée par la relation :  10. Radiographie
c a. L’énergie  du  photon  est  donnée  par  la  relation 
λ=
ν E = h.ν, soit :
Pour ν = 87,5 MHz = 8,75 × 107 Hz on obtient :  Ephoton = 6,63 × 10–  34 × 5,00 × 1017 = 3,32 × 10–  16 J.
λ1 = 3,43 m. b. La  vitesse  de  la  lumière  dans  le  vide  est 
Pour ν = 108 MHz = 1,08 × 108 Hz on obtient :  c = 3,00 × 108 m.s–  1.
λ2 = 2,78 m. c
Comme ν =  , on en déduit :
 b. Les ondes radio se situent à l’extrémité du spectre  λ
des  OEM,  du  côté  des  plus  grandes  longueurs  c 3, 0
000 × 1 08
d’ondes, après les IR et les micro-ondes. λ =  = ≈  6,00 × 10–  10 m = 0,600 nm.
ν 5, 0 000 × 1 017
8. Les mélanomes cutanés c. Le  domaine  des  radiations  visibles  est  compris 
a. entre 400 nm et 800 nm. Cette longueur d’onde utili-
sée en radiographie n’est pas du domaine visible, elle 
UV visible IR appartient à celui des RX.
400 800 λ (en nm) d. Les zones blanches de la plaque de radiographie 
correspondent aux parties du corps qui ont absorbé 
Le  domaine  visible  a  des  longueurs  d’ondes  com-
les rayons X, donc les os, qui contiennent des atomes 
prises entre 400 nm et 800 nm, il est encadré par les 
de calcium, de numéro atomique élevé, et qui donc 
UV (λ plus courtes) et les IR (λ plus grandes).
absorbent plus les RX que les chairs.
b.  c  =  300 000  km.s–  1.  Le  texte  propose  donc  deux  e. Les  manipulateurs  en  radiographie  utilisent  des 
valeurs exactes :
tabliers  contenant  des  feuilles  de  plomb,  dont  le 
c = 3 × 105 km.s–  1   et  3 × 108 m.s–  1.
numéro  atomique  est  élevé,  pour  se  protéger  des 
c. L’énergie  d’un  photon  est  donnée  par  les  rela- rayons X.
tions :
c c 11. Le four à micro-ondes
E = h. ν   soit  E = h.   car  ν = .
λ λ c 3, 0
000 × 1 08
a.   λ =  = ≈ 1, 2 2 × 1 0 − 1 m = 1 2, 2 cm.
D’où : υ 2, 4
455 × 1 09

76 • CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ?
b. Les micro-ondes se situent entre les IR et les ondes  d’ondes (rouge et infrarouge).
hertziennes. b. Les  photographies  montrent  que  les  mains  de 
c. E (J) = h.ν = 6,63 × 10–  34 × 2,45 × 109 ≈ 1,62 × 10–  24 J. la  personne  cachées  dans  un  sac  noir  ne  sont  pas 
E(( J) 10 − 24
1, 6 2 × 1 visibles  par  l’œil.  En  photographie  infrarouge  les 
E (eV) =  = 10 − 5 eV .
≈ 1, 0 1 × 1
1, 6 × 10 − 19
1, 6 × 10 − 19 mains, à la température du corps, émettent un rayon-
d. L’énergie  des  micro-ondes  est  absorbée  par  les  nement infrarouge qui traverse le sac. Elles sont bien 
molécules d’eau, ce qui provoque une élévation de la  visibles  en  infrarouge.  Cette  mise  en  scène  montre 
température. l’intérêt de ce rayonnement pour observer les objets 
e. Les tissus du corps humain contiennent de l’eau  de  l’univers  qui  se  trouvent  derrière  des  nuages  de 
qui absorberait les micro-ondes émises par le four. Il  gaz  interstellaires  (nébuleuses)  qui  nous  les  mas-
y a donc un risque d’échauffement des tissus qui peut  quent dans le domaine de la lumière visible.
être dangereux pour la santé. c. D’après la loi de Wien : λm. T = A, soit : λm = A ⁄ T
T = – 270 + 273,15 = 3,15 K.
12. L’action mutagène des UV Numériquement : 
344 × 103 λm = 2 898 × 10–  6 ⁄ 3,15 = 9,2 × 10–  4 m soit 0,92 mm.
a. El (J) =  ≈ 5,71 × 10–  19 J
6, 0
02 10 23
2×1 Ce rayonnement se situe à la frontière des IR et des 
5,71 × 10-19 micro-ondes (1 mm).
El (eV) =  ≈ 3,57 eV.
1, 6 × 10 − 19 d. La  fréquence  d’une  radiation  est  reliée  à  sa  lon-
b. gueur d’onde dans le vide par la relation :
c 3, 0 0 × 1 08 ν = 
c
λ =  h. = 6, 6 3 × 1 0 − 34 × ≈ 3,48 × 10–  7 m ;   ; avec c = 3,00 × 108 m.s–  1
E 5, 7 1 × 1 0 − 19 λm
soit 348 nm. et  λm = 9,2 × 10–  4 m.
c. Cette radiation appartient aux UV. Numériquement : 
ν = 3,00 × 108 ⁄ 9,2 × 10–  4 = 3,26 × 1011 Hz = 326 GHz.
13. Le traitement des cancers
a. La cible de tungstène permet de freiner les élec- e. Partant  des  deux  questions  précédentes,  on 
obtient :
trons, ce qui génère le rayonnement électromagné-
tique. c A A.ν
λm =   ;   T =  = .
b. Les mâchoires métalliques permettent de limiter  ν λm c
la  forme  du  faisceau  à  celle  de  la  tumeur  à  traiter.  Numériquement :
Ainsi les tissus sains ne sont pas exposés aux rayon- 2898 × 10 − 6 × 30 × 109
–   pour 30 GHz : T =  ≈ 0, 29
2 9 K  ;
nements. 3, 0
00 108
0 ×1
c. L’énergie du photon est, en joules : –   pour 857 GHz : 
E = 1,6 × 10–  19 × 20 × 106 = 3,2 × 10–  12 J. 2898 × 10 − 6 × 857 × 109
D’où : T’ =  ≈ 8, 28
28 K .
3, 0
000 ×1108
c 3, 0 0 × 1 08
λ =  h. = 6, 6 3 × 1 0 − 34 × ≈  6,22 × 10–  14 m. La  température  la  plus  froide  de  l’univers  qui  peut 
E 3, 2 × 10 − 12 être observée est voisine de 0,3 K.
d. Ce  rayonnement  appartient  au  domaine  des  f. Le rayonnement émis par l’appareil d’optique lui-
rayons gamma. même, du fait de sa température, ne doit pas pertur-
Pour  illustrer  cet  exercice  on  peut  utiliser  le  site  ber les observations. Or les rayonnements que sonde 
suivant  qui  donne  une  simulation  d’un  accéléra- le télescope correspondent à des températures mini-
teur  linéaire  :  http://www.sciences.univ-nantes.fr/ males de 0,3 K. L’appareil doit être plus froid que cette 
physique/perso/gtulloue/Meca/Charges/linac.html température.

14. L’univers en infrarouge 15. Laser He-Ne de laboratoire


a. L’observation de l’univers en infrarouge présente  a. La puissance du laser est de 2 mW.
trois intérêts principaux : b. S = π.r2 = π × (0,75 × 10–  3 ⁄ 2)2 ≈ 4,42 × 10–  7 m2.
–   il permet de « voir » des objets froids qui n’émettent  c. Psurfacique = P ⁄ S = 2 × 10–  3 ⁄ 4,42 × 10–  7 = 4 500 W/m2.
pas de lumière visible ; d. La  puissance  surfacique  de  la  lumière  laser  est 
–   les  IR  traversent  mieux,  que  les  autres  domaines  cinq  fois  plus  importante  que  celle  du  Soleil.  On 
des  radiations  électromagnétiques,  les  nuages  de  comprend que, alors qu’il ne faut pas regarder direc-
poussières ; tement  le  faisceau  laser,  la  lumière  laser  serait  très 
–   la  lumière  des  galaxies  se  décale,  du  fait  de  l’ex- dangereuse  si  elle  atteignait  accidentellement  la 
pansion  de  l’univers,  vers  les  grandes  longueurs  rétine de l’œil.

CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? • 77
16. Observation des étoiles rayons X augmente avec l’épaisseur de matière tra-
a. Longueur d’onde : λ = 0,532 mm = 532 nm ;  versée.
le faisceau de lumière est de couleur verte. c. La troisième expérience montre que la longueur 
b. d2 = D  . tan(θ) = 5tan  (α ⁄2) = 3 × 10–  3 m ou 3 mm ;  d’onde influe aussi sur la transmission des rayons X. 
d’où le diamètre du faisceau : Plus la longueur d’onde est petite plus les rayons X 
c. 3 + 2 + 3 = 8 mm. sont pénétrants.
d. Non,  seule  une  partie  du  faisceau  pénètre  dans  On pourrait dire aussi que la matière absorbe d’au-
l’œil car 8 mm > 6 mm. tant mieux les rayons X que leur longueur d’onde est 
e. Sur  un  disque  de  8  mm  de  diamètre,  arrive  une  grande.
puissance de 200 mW = 0,2 W.
0, 2 Le coin du chercheur
Puissance surfacique   = 4 000 W.m–  2.
π × (4 × 1
100 − 3 )2 Les téléphones portables émettent et reçoivent, pour 
L’œil capte l’énergie : E = 4000 × π × (3 × 10–  3)2 = 0,11 J communiquer,  des  ondes  électromagnétiques  cen-
timétriques. Ces ondes transportent de l’énergie qui 
Ce  faisceau  laser  est  très  énergétique  et  dangereux 
peut  être  absorbée  par  l’eau  des  tissus  humain,  en 
pour les yeux.
particulier le cerveau, et provoquer ainsi une éléva-
17. Absorption des RX tion de la température. Dans le cas de longues expo-
a. L’expérience  1  montre  que  l’absorption  des  sitions cumulées à ces ondes, leur nocivité n’est pas 
rayons  X  augmente  avec  le  numéro  atomique  du  exclue, avec des risques pour la santé.
métal. Avec le plomb (Z élevé) on note que la plaque  C’est pourquoi il est conseillé d’utiliser le téléphone 
photographique  après  révélation  est  noire,  elle  n’a  portable avec des écouteurs en tenant l’appareil éloi-
donc  pas  été  touchée  par  des  rayons  X.  À  l’inverse  gné  des  zones  sensibles  du  corps  (cerveau,  ovaires 
l’aluminium (Z petit) a été traversé par les rayons X. pour les femmes, testicules pour les hommes), et sur-
b. L’expérience  2  montre  que  l’absorption  des  tout de limiter leur usage par les enfants.

78 • CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ?
17 Comment mesurer une vitesse ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment mesurer une vitesse et une accélération ?
1.  Ce mouvement rectiligne est accéléré.
2.  Δt = 200 ms = 0,200 s.
3.  On détermine la vitesse moyenne (km.h–  1) d’un coureur cycliste lors d’une étape en calculant le 
rapport entre la longueur (km) et la durée (h) de l’étape.
On détermine la vitesse d’un coureur lors de son passage sur la ligne d’arrivée en calculant la vitesse 
moyenne de ce coureur sur les quelques mètres qui précèdent la ligne.

■ Activité 2 : Comment mesurer la vitesse de rotation d’un moteur ?


1.  La valeur de la tension sur la voie 1 lorsque le photocapteur est éclairé par la diode est de 15 V.
Lorsque le photocapteur ne reçoit pas de lumière la tension est nulle.
2.  La tension aux bornes de la résistance est périodique car le photocapteur est périodiquement 
éclairé.
3.  Les deux périodes sont égales.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Étude d’un mouvement de rotation
2. Questions préliminaires
α
1.  La relation (1) permettant de calculer la vitesse angulaire ω de la roue est :  ω =
∆t
ω en rad.s–  1 ; α en rad et Δt en seconde.
2.  La relation (2) entre la vitesse linéaire v(A), dans le référentiel vélo, d’un point A du pneu, le 
rayon OA et la vitesse angulaire ω est : 
v(A) = R . ω
v(A) en m.s–  1, R en m et ω en rad.s–  1.

3. Réalisation expérimentale
Enregistrement des mouvements
Enregistrement 1
La trajectoire de O est une droite, celle de A une cycloïde.
Enregistrement 2
La trajectoire de O est un point (O est fixe), celle de A un cercle de centre O.

4. Exploitation des enregistrements


A. Étude des trajectoires : enregistrements 1 et 2
1.  Les trajectoires d’un même point sont différentes : la trajectoire dépend du référentiel.
2.  La trajectoire de A est circulaire dans le référentiel du vélo
La trajectoire de A est une cycloïde dans le référentiel terrestre.
La trajectoire de O est une droite dans le référentiel terrestre.
O est immobile  dans le référentiel du vélo.
B. Mesure de la vitesse angulaire de la roue
1.  L’angle α dont tourne le rayon OA entre deux prises de vue est constant.

CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ? • 79
2.  La durée Δt entre deux prises de vue  est de 1⁄25 s soit 0,040 s.
3.  On mesure α, en degré, à l’aide d’un rapporteur. Par la relation (1) on a ω en degré.s–  1.
360° = 2.π rad    donc   1° = 2.π ⁄ 360 rad.
En multipliant donc la valeur de ω (en degré.s–  1) par 2.π ⁄ 360 on obtient ω en rad.s–  1.
C. Mesure directe de la vitesse linéaire de A
1.  L’échelle d’enregistrement est :
E = (mesure de OA sur l’enregistrement) ⁄ (mesure de OA sur la roue).
2.  AA’ (en vraie grandeur) = AA’ (sur l’enregistrement) ⁄ E.
3.  La vitesse linéaire de A est : v(A) = AA’ (en vraie grandeur) ⁄ Δt.
Avec AA’ (en vraie grandeur) en m et Δt = 0,040 s.
D. Mesure indirecte de la vitesse linéaire de A
1.  On calcule v(A) à partir de la relation v(A) = R.ω.
Les valeurs de R ( en m) et de ω (en rad.s–  1) ont été déterminées précédemment.
2.  La valeur trouvée précédemment est compatible à la valeur trouvée directement.

EXERCICES

Tester ses connaissances a(A3) = (0,78 – 0,70) ⁄ (80 × 10–  3) = 1,0 m.s–  2.


Q.C.M. a(A4) = [ v(A3) – v(A5)] ⁄ 2Δt
1. B et C ; 2. B ; 3. B ; 4. C ; 5. A et C. v(A3) = 0,78 m.s–  1.
v(A5) = 0,55 m.s–  1.
Apprendre à résoudre a(A3) = (0,78 – 0,55) ⁄ (80 × 10–  3) = 2,88 m.s–  2.

Calculer une vitesse moyenne 2. Calculer une vitesse et une accélération


Niveau l COMPRENDRE On utilise les relations du cours. Pour les écritures des 
durées sous forme décimale, voir l’exercice précédent 
a. v = d ⁄ Δt. Si d est en kilomètre (km) et Δt en heure 
« Apprendre à résoudre - Comprendre ».
(h), v est en km.h–  1.
1. 6,33 h ; 73,3 km.h–  1 .
b. 32 min = 32 ⁄ 60 h = 0,53 h.
2. a. 2,67 h; b. 587 km.
c. La durée de cette étape est de 5,53 h.
3. a. a = [v(t) –v(0)] ⁄ 2Δt
d. v = 187 ⁄ 5,53 = 33,8 km.h–  1.
v(t) = 100 km.h–  1 = 27,8 m.s–  1 ; v(0) = 0 m.s–  1
Calculer une vitesse moyenne a = 27,8 ⁄ 4,1 ≈ 6,8 m.s–  2.
Niveau l APPLIQUER 4. a. d = ½ a. Δt2 + v(t0). Δt.
Δt = 4 h 03 min = 4 + 3 ⁄ 60 h = 4,05 h. b. d = 43 m.
v = 199 ⁄ 4,05 = 42,98 ≈ 43,0 km.h–  1. c. v = a .  Δt + v(t0).
d. 28,7 m.s–  1 = 103 km.h–  1.
Tester ses compétences 3. Vitesse de rotation d’un turbocompresseur
1. Mesurer une vitesse et une accélération a. Relation entre la vitesse linéaire et la vitesse angu-
a. Le mouvement est décéléré. laire : v = R . ω (v en m.s–  1, R en m, ω en rad.s–  1).
b. Vitesse en A3 : b. ω = 3 333 tr.s–  1 = 20 944 rad.s–  1.
 v(A3) = A2A4  ⁄ 2 Δt = 6,2 × 10–  2 ⁄ (80 × 10–  3) = 0,78 m.s–  1. c. R = 0,02 m.
d. v = R  . ω = 0,02 × 20 994 = 419 m.s–  1 ≈ 4,2 × 102 m.s–  1.
v(A5) = A4A6 ⁄ 2 Δt = 4,4 × 10–  2 ⁄ (80 × 10–  3) = 0,55 m.s–  1.
v(A6) = A5A7 ⁄ 2 Δt = 3,1 × 10–  2 ⁄ (80 × 10–  3) = 0,39 m.s–  1. 4. Angle et vitesse de rotation
c. a(A3) = [v(A2) – v(A4)] ⁄ 2Δt a. 70 tr.min–  1 = 70 ⁄ 60 = 1,17 tr.s–  1 = 7,33 rad.s–  1.
v(A2) = A1A3 ⁄ 2 Δt = 6,2 × 10–  2 ⁄ (80 × 10–  3) = 0,78 m.s–  1. b. En 0,5 s une pale tourne de 7,33 × 0,5 = 3,67 rad soit 
v(A4) = A3A5 ⁄ 2 Δt = 5,6 × 10–  2 ⁄ (80 × 10–  3) = 0,70 m.s–  1. 210° (2π rad = 360°).

80 • CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ?
Applications technologiques b. Les graphiques A et D sont associés à un mouve-
ment rectiligne uniformément accéléré.
5. Camion toupie
Le point A de la toupie est animé d’un mouvement  13. Turbine Pelton
de rotation uniforme dans le référentiel du camion. a. Vitesse angulaire de rotation : 
50 tr.s–  1 = 50 × 2 × π = 314 rad.s–  1.
6. Qui court le plus vite ? b. Les  points  de  la  périphérie  ont  la  plus  grande 
24,5 m.s–  1  = 24,5 × 3,6 = 88,2 km.h–  1. L’antilope court 
vitesse linéaire.
plus vite que le lion.
c. Vitesse linéaire maximale : v = R . ω
7. En scooter v = 0,75 × 314 = 235 m.s–  1.
a. La durée entre 2 images consécutives est :
14. Éolienne
1 ⁄ 25 s = 40 ms.
a. Vitesse angulaire ω = v ⁄ R = 63 ⁄ 14 = 4,5 rad.s–  1
b. Le mouvement est rectiligne uniforme.
ω = 4,5 × 60 rad.min–  1 = 4,5 × 60 ⁄ 2π = 43 tr.min–  1.
c. Le motard parcourt 1 m en 80 ms.
b. Une pale tourne chaque seconde de 4,5 rad 
v = 1 ⁄ (80 × 10–  3) = 12,5 m.s–  1.
= 4,5 × 180 ⁄ π = 258°.
v = 12,5 × 3,6 = 45 km.h–  1.
15. Scie circulaire
8. Course de F1 au circuit de Monza, GP d’Italie, a. ω = 640 ⁄ 60 = 10,67 tr.s–  1 = 10,67 × 2π = 67 rad.s–  1.
2010
b. v = R . ω = D .ω ⁄ 2.  v en m.s–  1, D en m, ω en rad.s–  1.
5,793 × 53 ⁄ 248 = 1,238 h = 1 h 14 min.
v = 20 m.s–  1.
9. La kawasaki ER 6n c. La scie devrait tourner à ω = 2v ⁄ D, soit
a. Valeur de la vitesse en m.s–  1 :  ω = 2 × 30 ⁄ 0,60 = 100 rad.s–  1
v = 100 ⁄ 3,6 =  27,8 m.s–  1. ω = 100 ⁄ 2π = 15,9 tr.s–  1 = 15,9 × 60 = 955 tr.min–  1.
b. Accélération au démarrage : 
16. Rapport de boîte de vitesse
a = Δ v ⁄ Δt = 27,8 ⁄ 3,7 =  7,5 m.s–  2.
a. ω = 3000 ⁄ 3,6 = 833 tr.min–  1
c. Distance parcourue pendant la phase de démar-
ω = 833 ⁄ 60 = 13,9 tr.s–  1 = 13,9 × 2π = 87,3 rad.s–  1.
rage : d = ½. a  . Δt2 = 51,3 m.
b. v = R . ω = D . ω ⁄ 2 = 26,2 m.s–  1 
10. Peugeot 3008 = 26,2 × 3,6 = 94 km.h–  1.
a. 12 ⁄ 60 = 0,2 h.
17. Lave linge
b. Distance parcourue par le véhicule : 
a. ω = 1200 tr.min–  1 = 1200 ⁄ 60 tr.s–  1 = 20 tr.s–  1.
195 × 0,2 = 39 km.
ω = 20 × 2π = 125,7 rad.s–  1.
c. Vitesse après 9,7 s : 100 ⁄ 3,6 = 27,8 m.s–  1.
d. v = R . ω = 31,4 m.s–  1.
Accélération au démarrage : 
a = Δ v ⁄ Δt = 27,8 ⁄ 9,7 = 2,9 m.s–  2. 18. Fenêtre de toit
d. Distance parcourue pendant la phase de démar-  a. L’ouverture de la fenêtre correspond à une rotation 
rage : d = ½. a  . Δt2 = ½ × 2,9 × 9,72 = 136 m environ. de : 36 ⁄ 360 = 1 ⁄ 10e de tour.
b. ω2 = 0,1 ⁄ 5 = 0,02 tr.s–  1 = 1,2 tr.min–  1 = 0,126 rad.s–  1.
11. Démarrage d’un motard c. Réduction de vitesse :
a. Mouvement accéléré.
 ω2 ⁄ ω1 = 1,2 ⁄ 1500 = 8 × 10–  4 = 1 ⁄ 1250.
b. 3 cm sur le schéma correspondent à 1 m.
d. v = 6,3 cm.s–  1.
Vitesse moyenne entre le premier et le dernier cliché : 
AG ⁄ 6Δt. 19. Transmission d’un mouvement par courroie
Sur le schéma AG = 6,1 cm. Distance réelle parcou- a. ω1 = 3,14 rad.s–  1.
rue : 1 × 6,1 ⁄ 3 = 2,03 m. b. v = D . ω1 ⁄ 2 = 0,785 m.s–  1.
v = 2,03 ⁄ (6 × 0,1) =  3,4 m.s–  1. c. Vitesse linéaire de la courroie : 0,785 m.s–  1.
c. Distance CE = 1 × 2 ⁄ 3 = 0 ,67 m : d. Vitesse linéaire d’un point de la circonférence de 
v(D) = CE ⁄ 0,2 = 0,67 ⁄ 0,2 = 3,35 m.s–  1. la petite poulie : 0,785 m.s–  1.
Distance EG = 1 × 3,1 ⁄ 3 = 1,03 m : e. ω2 = v ⁄ R = 0,785 ⁄ 0,06 = 13,1 rad.s–  1 = 125 tr.min–  1.
v(F) = EG ⁄ 0,2 = 5,15 m.s–  1.
20. Roue mal équilibrée
d. Accélération en E : 
a. Vitesse du véhicule : 
a (E) = [v(F) – v(D)] ⁄ 2Δt = (5,15 – 3,35) ⁄ 0,2 = 9 m.s–  2.
v = 90 km.h–  1 = 90 ⁄ 3,6 = 25 m.s–  1.
12. Graphiques Vitesse angulaire de la roue : ω = v ⁄ R = 2π  . f .
a. Les graphiques B et C sont associés à un mouve- La fréquence de rotation des roues est f = v ⁄ (2πR).
ment uniforme. f  = 25 ⁄ (2π × 0,30) = 13,27 Hz.

CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ? • 81
b. Vitesse angulaire de la roue :  ment  2,  la  tension  U  signal  appliquée  au  circuit  de 
ω = 18 tr.s–  1 = 18 × 2 × π = 113 rad.s–  1. commande est égale à 3,2 V.
c. Vitesse du véhicule :  c. Vitesse angulaire des roues : 
v = R. ω = 0,3 × 113 = 34 m.s–  1. ω = v ⁄ Rroue = 30 ⁄ 3,6 ⁄ 0,13 = 64,1 rad.s–  1 
d. v = 34 × 3,6 = 122 km.h–  1. = 612 tr.min–  1.

21. Cycliste 23. Actualité professionnelle : le disque dur


a. Vitesse angulaire de la roue arrière :  d’un ordinateur
ω = v ⁄ Rroue = 13 ⁄ 0 ,35 = 37,14 rad.s–  1. 1. Les pistes sont circulaires.
b. La  vitesse  angulaire  ω2  du  pignon  est  celle  de  la  2. b) Vitesses angulaires en radian par seconde : 
roue arrière :  4 000 tr.min–  1 = 4 000 × 2π ⁄  60 = 419 rad.s–  1.
ω2 = 37,14 rad.s–  1. 15 000 tr.min–  1 = 1 571 rad.s–  1.
c. La vitesse linéaire de la chaîne et v2 = r. ω2. 3. c) v = R . ω : lorsque R augmente, la vitesse v aug-
v2 = 0,05 × 37,14 = 1,857 m.s–  1. mente.
d. La vitesse angulaire du plateau est : ω1 = v2 ⁄ R. d) v = 1571 × 0,03 = 47,1 m.s–  1.
ω1 = 1,857 ⁄ 0,16 = 11,6 rad.s–  1.
e. Vitesse de rotation du plateau : Le coin du chercheur
ω1 = 11,6 × 60 ⁄ 2π = 111 tr.min–  1.
Ce satellite est fixe dans un référentiel terrestre. Dans 
22. Le Scoot’Elec de Peugeot un référentiel qui aurait pour origine le centre de la 
a. Le document 2 représente la vitesse de rotation du  Terre et des axes gardant des directions fixes par rap-
moteur, en tr.min–  1, en fonction de la tension U du  port aux étoiles (référentiel géocentrique), ce satel-
signal. lite tourne à la même vitesse angulaire que la Terre 
b. D’après le document 3,  la  vitesse de  rotation du  (vitesse de rotation de la Terre autour de l’axe de ses 
moteur  est  égale  à  2 000  tr.min–  1.  D’après  le  docu- pôles).

82 • CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ?
18 Qu’est-ce que l’énergie mécanique ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quels paramètres influent sur l’énergie cinétique d’un
mobile ?
1.  Plus la vitesse augmente, plus l’énergie cinétique augmente (le déplacement de l’obstacle est 
plus important lorsque la vitesse du mobile augmente).
De même, plus la masse augmente, plus l’énergie cinétique augmente.
2.  Lorsque la caisse à savon se déplace, elle possède de l’énergie cinétique qui dépend de sa vitesse 
et de sa masse.

■ Activité 2 : L’énergie cinétique et l’énergie potentielle d’un mobile


peuvent-elles s’échanger ?
Masse de la bille : m = 17 g.

Vitesse v  1
Altitude z (m) Epp = m.g.z (J) Ec =  m.v 2  (J) Em = Ec + Epp ΔEpp (J) ΔEc (J)
(m.s–  1) 2
0,70 0 0,117 0 0,117
0,50 1,98 0,083 0,033 0,116 –  0,034 +0,033
0,40 2,43 0,067 0,050 0,116 –  0,050 +0,050
0,30 2,80 0,050 0,066 0,116 –  0,067 +0,066
0,20 3,13 0,033 0,083 0,116 –  0,084 +0,083

1.  Au cours du mouvement, l’énergie mécanique de la bille est constante et égale à 0,116 joule.
2.  Au cours de ce type de mouvement, la variation de l’énergie potentielle est l’opposée de celle 
de l’énergie cinétique. Tout se passe comme s’il y avait un échange entre un réservoir d’énergie 
potentielle et un réservoir d’énergie cinétique. La quantité totale d’énergie est la même. Seule la 
répartition dans les réservoirs varie.
3.  La course de caisse à savon se fait sur une route en pente. Lorsqu’elle perd de l’altitude en 
prenant de la vitesse, l’énergie potentielle de pesanteur de la caisse à savon diminue et se convertit 
en énergie cinétique.

■ Activités 3 : Qu’est-ce que l’énergie potentielle élastique ?


Inclinaison du plan incliné : α = 7,5°.
x (cm) l (cm) h = l.sin  α (m) m.g.h (J) (m.g.h) ⁄x²
10 41 0,0535 0,3353 33,526
9 33 0,0431 0,2698 33,314
8 25,5 0,0333 0,2085 32,580
7 19 0,0248 0,1554 31,707
6 14 0,0183 0,1145 31,800

1.  Le ressort comprimé est capable de projeter la bille : il possède donc de l’énergie, l’énergie 
potentielle élastique.
m.g .h
2.  Le rapport   est quasiment constant. On peut donc dire que l’énergie acquise par le ressort 
x2
lorsqu’on le comprime est proportionnelle à x².

CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? • 83
TRAVAUX PRATIQUES
■ L’aérodynamisme des voitures
2. Questions préliminaires
1.  a. L’énergie cinétique d’un solide est l’énergie liée à son mouvement. Pour un solide animé d’un 
mouvement de translation, l’expression de l’énergie cinétique est :
Ec = ½  .m  . v².
b. L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide est l’énergie liée à son altitude par rapport à une 
altitude de référence. Son expression est :
Epp = m . g . z
avec z l’altitude en mètre, m la masse en kg et g l’intensité de la pesanteur (9,81 N.kg–  1).

2.  L’énergie mécanique est égale à la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle.
3.  Lors du freinage d’un véhicule, l’énergie mécanique du véhicule ne se conserve pas, car une 
partie de l’énergie se dissipe par effet joule.

4.  Dans ce cas, les frottements entre le solide et le liquide visqueux expliquent la diminution de 
l’énergie mécanique au cours du mouvement.

5.  À l’aide d’un dispositif exao ou d’une caméra et d’un logiciel d’analyse vidéo, il faut déterminer 
la vitesse et la variation de hauteur du mobile à différents instants du mouvement de chute. En 
utilisant les formules notées ci-dessus, il est alors possible de déterminer l’énergie cinétique et 
l’énergie potentielle de pesanteur et donc de calculer l’énergie mécanique.

3. Réalisation de l‘expérience
Ces résultats dépendent du matériel et du liquide utilisés. Les tableaux ci-dessous sont donnés à 
titre d’exemple, la masse des trois solides étant égale à 40 g.
Résultats pour la bille
Altitude Δz (cm) Vitesse v (m.s–  1) Epp (J) Ec (J) Em (J)
0 0 0 0 0
5 0,675 –  1,96 × 10–  02 9,11 × 10–  03 –  1,05 × 10–  02
10 0,85 –  3,92 × 10–  02 1,45 × 10–  02 –  2,48 × 10–  02
20 0,9 –  7,85 × 10–  02 1,62 × 10–  02 –  6,23 × 10–  02
40 0,9 –  15,7 × 10–  02 1,62 × 10–  02 –  14,1 × 10–  02

Énergie (J)
0,04
0,02
0
– 0,02
– 0,04 Epp
– 0,06 Ec
– 0,08
– 0,1 Em
– 0,12
– 0,14
– 0,16
– 0,18
0 10 20 30 40 50
Altitude ∆z (en cm)

84 • CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ?
Résultats pour le cube
Altitude Δz (cm) Vitesse v (m.s–  1) Epp (J) Ec (J) Em (J)
0 0 0 0 0
5 0,55 –  1,96 × 10–  02 0,605 × 10–  02 –  1,36 × 10–  02
10 0,68 –  3,92 × 10–  02 0,925 × 10–  02 –  3,00 × 10–  02
20 0,74 –  7,85 × 10–  02 1,10 × 10–  02 –  6,75 × 10–  02
40 0,75 –  15,7 × 10–  02 1,13 × 10–  02 –  14,6 × 10–  02

Énergie (J)
0,02
0
– 0,02
– 0,04
– 0,06 Epp
– 0,08 Ec
– 0,1 Em
– 0,12
– 0,14
– 0,16
– 0,18
0 10 20 30 40 50
Altitude ∆z (en cm)

Résultats pour le parallélépipède rectangle lâché avec la plus petite surface vers le bas :
Altitude Δz (cm) Vitesse v (m.s–  1) Epp (J) Ec (J) Em (J)
0 0 0 0 0
5 0,82 –  1,96 × 10–  02 1,34 × 10–  02 –  0,62 × 10–  02
10 0,97 –  3,92 × 10–  02 1,88 × 10–  02 –  2,04 × 10–  02
20 1,02 –  7,85 × 10–  02 2,08 × 10–  02 –  5,77 × 10–  02
40 1,02 –  15,7 × 10–  02 2,08 × 10–  02 –  13,6 × 10–  02

Énergie (J)
0,04
0,02
0
– 0,02
– 0,04 Epp
– 0,06 Ec
– 0,08
– 0,1 Em
– 0,12
– 0,14
– 0,16
– 0,18
0 10 20 30 40 50
Altitude ∆z (en cm)

4. Exploitation
1.  Dans les trois cas, l’énergie cinétique varie. Donc le mouvement n’est pas uniforme.
L’énergie mécanique est nulle à t = 0. La variation d’énergie mécanique est donc égale à la valeur de 
l’énergie mécanique à la fin du mouvement : 
pour la bille   ΔEm = –  14,1 × 10–  2 J,
pour le cube   ΔEm = –  14,6  × 10–  2 J,
et pour le parallélépipède   ΔEm = –  13,6  × 10–  2 J.

CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? • 85
2.  Oui la forme du solide a une influence, car elle modifie l’énergie perdue par frottement.
3.  Le parallélépipède minimise les frottements.
4.  Une voiture ayant un bon Cx consomme moins de carburant, donc pollue moins.

EXERCICES
Tester ses connaissances Marteau-pilon
Q.C.M. Niveau l APPLIQUER
1. A ; 2. C ; 3. A, B ; 4. B, C ; 5. B, C ; 6. B. a. ΔEp = m  . g . Δz = 1 200 × 9,81 × (–  1,6) 
= –  18 835 J ≈ –  1,88 × 104 J.
Apprendre à résoudre b. L’énergie mécanique se conserve donc
ΔEc = – ΔEp = 18 835 J ≈ 1,88 × 104 J.
Chute libre c. La vitesse finale théorique vf  est :
Niveau l COMPRENDRE
2 × Ec
a. Ec : Énergie cinétique ; Epp : Énergie potentielle de  vf  =   = 5,6 m.s–  1.
pesanteur ; Em : Énergie mécanique. m
Ec = ½ .  m . v² avec Ec en joule, m la masse en kg et v la  d. La vitesse finale réelle est :
vitesse en m.s–  1. vf 2 = 5,6 × 0,75 = 4,2 m.s–  1.
Epp = m . g . z avec Epp en joule, m la masse en kg, g l’in- L’énergie  mécanique  ne  se  conserve  pas  ;  sa  valeur 
tensité de la pesanteur en N.kg–  1 et z l’altitude en m. finale se confond avec l’énergie cinétique :
Em = Ec + Epp Ecf = Emf = ½ × m ×  v 2f 2  = 10 584 J.
b. La  diminution  de  l’énergie  mécanique  est  égale 
t (s) v (m.s–  1) z (m) Ec (J) Epp (J) Em (J) à 18 835 – 10 584 = 8 251 J.
ΔEm = 8 251 J ≈ 8,25 × 103 J.
0 0 7,00 0 824 824
0,2 1,96 6,80 23 800 823
Tester ses compétences
0,4 3,92 6,20 92 730 822
0,6 5,89 5,20 208 612 820 1. Énergie cinétique de quelques solides en
translation
0,8 7,85 3,85 370 453 823
Ec = ½ m . v2
1 9,81 2,10 577 247 824
a. Ec1 = 4000 J ≈ 4,0 kJ.
c. b. Ec2 = 344 kJ ≈ 3,4 × 105 J.
Énergie (J) c. Ec3 = 6,25 MJ.
900 d. Ec4 = 3549 MJ ≈ 3,5 × 109 J.

800 2. Énergie cinétique de quelques solides en


rotation
700 Ec = ½ J  . ω2. Pour un cylindre : J = ½ m  . R2
a. Ec1 = 15 kJ.
600 b. Ec2 = 1228 J ≈ 1,2 kJ.
c. Moment d’inertie : J = 0,04 kg.m2
500
Ec3 = 312,5 J ≈ 0,31 J.
Epp
d. Moment d’inertie : J = 0,049 kg.m2
400 Ec
Ec4 = 107,5 kJ ≈ 0,11 MJ.
Em
300 3. Q.C.M.
Dans chaque cas, les réponses justes sont :
200 1. b, c ; 2. a, c ; 3. b, c

100 4. A la montagne
a. La conversion de son énergie potentielle en éner-
temps (en s)
0 gie cinétique va lui permettre de prendre de la vitesse.
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
. ( z1 − z 2 )  en fait  v = 2.g.
b. v =  2 .g .( gh

86 • CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ?
c. v = 2 × 9, 81 × 20  = 19,8 m.s–  1  se fait donc sans frottement ou avec des frottements 
soit, environ, 71 km.h–  1. négligeables.

5. Énergie mécanique 11. Mouvement dans l’huile


a. La vitesse initiale vi = 0 ; a.
b. Em0 = 1 167 kJ, Em10 = 1 084 kJ, Em20 = 1 001 kJ,  Ep (10–  3 J) Ec (10–  3 J) Em (10–  3 J)
Em30 = 624 kJ. Au cours du mouvement, l’énergie  29,4 0,0 29,4
mécanique diminue. 26,5 2,0 28,5
c. L’énergie perdue : 1 167 – 624 = 543 kJ, ΔE = – 543 kJ. 22,5 4,8 27,3
Puissance moyenne perdue : P = 543 ⁄ 30 = 18,1 kW.
19,6 4,8 24,4
6. Système masse ressort 14,7 4,8 19,5
a. La courbe b car dans ce cas, l’énergie mécanique  b. L’énergie  mécanique  diminue,  donc  il  n’y  a  pas 
reste constante dans le temps. conservation de l’énergie mécanique.
b. P = E ⁄ t = 14 × 10–3 ⁄ 0,19 = 73,7 mW ≈ 74 mW. c. Le frottement de l’huile sur la bille produit cette 
c. Le  mouvement  doit  s’effectuer  avec  des  frotte- diminution de l’énergie mécanique.
ments.
12. Mouvement d’une luge
7. Énergie cinétique d’un véhicule 1. Au départ, Eci = 0 et Eppi = 0 donc Emi = 0.
a. L’énergie cinétique Ec du véhicule vaut : 2. L’expression de h en fonction de L est :
Ec = ½ m . v² = ½ × 30 000 × (90 ⁄ 3,6)² = 9,4 MJ. h = L × sin  27°.
L’expression de Epp est donc
2 × Ec 2 × 9, 4 × 1
10 6
b. v =  =  = 137 m.s–  1 soit, envi- Epp = – m × g × L × sin  27°.
m 1000
3. a. C’est  un  mouvement  avec  conservation  de 
ron, 500 km.h–  1.
l’énergie mécanique (Em = Cte = 0), donc sans frotte-
c. Par la déformation de la voiture et des obstacles, 
ment.
par  la  production  de  chaleur,  bruit,  par  des  lésions 
3. b. Ec = –  Epp ; or Epp = –  m . g . h. Donc ½ m . v² = m . g . h ;
sur les passagers.
v =  2.gg .h  =  2 .g .L.s in 227 ° .
8. Chariot élévateur
a. La variation d’énergie potentielle ΔEp est égale à : 3. c. vf  = 21,1 m.s–  1, soit vf  = 76 km.h–  1.
ΔEp = m  . g . Δh = 100 × 9,8 × 5 = 4 900 J. 13. Descente d’un skieur
b. Calcul de la puissance utile P : a. Au départ, Eci = 0 et Eppi = 0 donc Emi = 0.
P = E ⁄ t = 4 900 ⁄ 12,5 = 392 W. b. Après  une  descente  de  700  mètres  de  dénivelé 
c. Calcul de la puissance absorbée Pa : (z = –  700) :
Pa = Pu ⁄ η = 392 ⁄ 0,8 = 490 W. Eppf = m . g . z = 90 × 9,81 × (–  700) = – 618 kJ.
c. L’énergie cinétique finale Ecf est égale à :
9. Énergie potentielle élastique
Ecf = ½ × 90 × (108 ⁄ 3,6)² = 40,5 kJ.
a.  Epe : Énergie potentielle élastique en joule (J),  d. Emf = – 618 + 40,5 = – 577,5 kJ ≈ – 5,8 x 105 J.
k  :  constante  de  raideur  du  ressort  en  newton  par  L’énergie cinétique ne s’est pas conservée au cours du 
mètre  (N.m–  1),  x  :  allongement  ou  compression  du  mouvement, donc lors de cette descente, les frotte-
ressort en mètre (m). ments n’ont pas été négligeables.
b. Epe1  = 3,15 × 10–4  J ; k2  = 20 kN.m–  1  ; x3  = 7,9 cm ; 
x4 = 12,7 mm ; Epe5 = 67500 J. 14. Catapultage
a. Calcul de la valeur de l’énergie cinétique Ec :
10. Étude d’un mouvement Ec = ½ × 14 000 × (250 ⁄ 3,6)² = 33,8 MJ.
a. Ep = m . g . h d’où  b. Calcul de la puissance P transférée :
m = Ep ⁄ (g . h) = 3,7 ⁄ (9,81 × 1,08) = 0,349 kg  P = E ⁄ t = 33,8 MW.
soit m ≈ 0,35 kg. c. Dans  un  tel  système,  l’énergie  potentielle  élas-
b. À l’instant t = 0,46 s, Ep = 0 donc la durée t de la  tique Epe serait égale à l’énergie cinétique. Par consé-
chute est donc égale à : t = 0,46 s. quent :
c. À t = 0, Ec = 0 donc vi = 0. 2 × E pe 2 × 33
3 3, 8 × 106
2 × E cff k =  =  = 1,2 × 104 N.m–  1.
2 × 3, 7 x 2
752
d. À  t  =  4,6  s,  Ec  =  3,7  J.  vf   =  =  
m 0, 3
35
= 4,6 m.s .– 

1
15. Chaîne d’emballage
e. Au cours du mouvement l’énergie mécanique Em  a.  En O, Em est sous forme d’énergie cinétique, en +a, 
est  constante  donc  Em  se  conserve.  Le  mouvement  sous forme d’énergie potentielle élastique.

CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? • 87
b. L’énergie  cinétique  en  O  est  égale  à  l’énergie  c. L’énergie réellement fournie est :
potentielle en +a. Efournie = 8,8 × 0,85 = 7,5 MWh.
EcO = ½ m . v² = ½ × 1,8 × 2² = 3,6 J ;
Epea + = ½ .k . x² = 3,6,  18. Presse à forger
2 × 3, 6 a. Calcul du moment d’inertie J :
d’où   k=  = 4,5 kN.m–  1. J = ½ .m . R² = ½ × 400 × 0,6² = 72 kg.m2.
04 2
0, 0
c. L’énergie potentielle élastique en + a serait alors  b. Calcul de l’énergie cinétique initiale :
égale à : Eci = ½ .  J .  ω² = ½ × 72 × (2π × 300 ⁄ 60)² = 35530 J.
Epe2 = 1⁄2 × 5 200 × 0,04² = 4,16 J. L’opération nécessite 12 kJ donc l’énergie cinétique 
L’énergie cinétique en O est EcO = 3,6 J : finale vaut :
ΔE = 3,6 – 4,16 = – 0,56 J. Ecf = 35 530 – 12 000 = 23 530 J.
L’énergie est perdue en raison des frottements. On  en  déduit  donc la  vitesse  de  rotation  à la  fin de 
l’opération d’emboutissage :
16. Démolition d’un bâtiment
1. L’expression de l’altitude de la boule est :  2 × E cff 2×2 23530
ωf =  =  = 25,6 rad.s–  1 
z = 15 × (1 – cos  α). J 72
2. On en déduit l’expression de l’énergie potentielle  soit   4,02 tr.s–  1 = 240 tr.min–  1.
de pesanteur : c. Le  nombre  de  tours  N  nécessaire  pour  gagner 
Epp = m . g . z = 2 400 × 9,81 × 15 × (1 – cos  α)  l’énergie (12 kJ) consommée est :
= 353 160 × (1 – cos  α). N = 12 000 ⁄ 190 = 63, 2   soit   64 tours.
3. a. Pour α = 40° : Epp40 = 82 623 J ≈ 83 kJ.
3. b. Pour α = 5° : Epp5  = 1343 J, L’énergie potentielle  19. Développement durable : Consommation
disparue  s’est  transformée  en  énergie  cinétique  de carburant
donc : a. Ec110 = 560 kJ ;   Ec130 = 782 kJ.
Ec5 = 82 623 – 1 343 = 81 280 J ≈ 81 kJ. b. 130 ⁄ 110 ≠ 782 ⁄ 560. La variation d’énergie ciné-
4. Calcul de la vitesse lors de l’impact (α = 5°) : tique est proportionnelle au carré de la vitesse.
2 × E c5 c. Les frottements de l’air sur la voiture, donc l’aéro-
v5 =   = 8,2 m.s–  1. dynamisme, influent sur la consommation.
m
17. Centrale électrique d. À 130 km.h–  1 la consommation est de 12 litres pour 
a. Calcul du moment d’inertie J pour un disque : 100 km alors qu’à 110 km.h–  1 elle est d’environ 8 litres 
J = ½ .m . R² = ½ × 900 × 0,5² = 112,5 kg.m². pour 100 km.
b. L’énergie stockée par chaque disque est maximale 
lorsque le disque tourne à sa vitesse maximale : Le coin du chercheur
Ec1 = ½ .J  . ω² = ½ × 112,5 × (2π × 16 000 ⁄ 60)²  La bouteille pleine possède un moment d’inertie plus 
= 158 × 106 J   soit  44 kWh. important. Pour une même vitesse angulaire de lan-
L’énergie maximale stockée par les 200 disques de la  cement,  son  énergie  cinétique  est  plus  grande  que 
centrale est égale à : celle de la bouteille vide. Elle roulera plus longtemps, 
Ectot = 200 × 44 = 8 800 kWh  soit  8,8 MWh. donc elle ira plus loin à frottements égaux.

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