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NOTIONS GENERALES SUR L’EDUCATION ET LA PEDAGOGIE

DEFINITIONS

Dictionnaire encyclopédique de l’éducation et de la formation :


« L’éducation est l’ensemble des actions et des influences exercées volontairement par
un être humain sur un autre être humain, en principe un adulte sur un jeune, et orientée
vers un but qui consiste en la formation dans l’être jeune des dispositions de toute
espèce correspondante aux fins auxquelles, parvenu à maturité, il est destiné. »

« La pédagogie ou sciences de l’éducation. Ensemble des qualités du pédagogue


(ex : manquer de pédagogie) »

Dictionnaire de la psychologie :
« L’éducation a pour but de développer les qualités physiques, intellectuelles et morales
d’un enfant en vue de son adaptation sociale. »

Dictionnaire de la pédagogie :
« La pédagogie permet de savoir ce que l’éducation doit être, sa nature, les conditions
dont elle dépend. Elle est l’étude précise de l’objet éducatif. »

Dictionnaire Robert Laffont :


« Pédagogie : technique de l’éducation qui est à la fois une pratique, une science et un
art. »

La pédagogie comme pratique, c’est l’ensemble des moyens utilisés pour faire
acquérir des connaissances, des techniques, des attitudes, des habitudes, à des
enfants voire à des adultes. (Enseignement de la lecture, du calcul…). L’ensemble des
moyens utilisés est la didactique. Elle étudie les conduites des élèves, leurs attitudes,
leurs conceptions, leur stratégie dans la résolution de problème, mais aussi les
évaluations des savoirs et des savoir-faire.

L’art du pédagogue, c’est son doigté, son habileté issue de son talent inné et de
l’expérience dans sa relation avec autrui. C’est une manière d’être et de faire.

On a longtemps parlé de la pédagogie comme de la science de l‘éducation car la


psychologie s’est imposée en premier lieu comme la science susceptible d’offrir
quelques repères à l’éducation. On a parlé alors de psychopédagogie.
Puis de l’étude de l’objet (l’enfant), on est passé à l’étude de l’acte éducatif (la
transmission du savoir). Les sciences humaines (sociologie, ethnologie, psychologie
sociale, psychanalyse) s’interrogent alors aussi sur les situations d’apprentissages, sur
les démarches de mémorisation, sur les problèmes des enfants. La psychopédagogie
vacille face à la sociologie de groupe, la systémique. La pédagogie n’est plus la
science mais l’ensemble des techniques ou méthodes inspirées par des sciences
et par une philosophie.
Les sciences étudient :
- Les phénomènes macro- éducatifs : phénomènes démographiques, économiques,
sociaux, institutionnels, culturels.
- Les phénomènes micro- éducatifs : psychologie, biologie de l’individu
- La didactique des disciplines : l’étude des savoirs au sujet des méthodes de
l’éducation et des mécanismes de la transmission. C’est la science de
l’enseignement.

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POURQUOI LA PEDAGOGIE ?

L’enfant n’est pas un adulte en miniature. Il a ses réactions propres, ses


perceptions du monde sont personnelles. Son esprit ne fonctionne pas comme celui de
l’adulte. Il construit petit à petit ses savoirs. D’où naît la pédagogie qui est la prise en
compte de la connaissance de l’enfant pour permettre l’action éducative adéquate.

La pédagogie, c’est l’éducation qui se pense, se parle, s’imagine. Il n’y a pas


de pédagogie sans programme d’action, sans théorie pratique. Tout cela est mis
en œuvre par quiconque prétend enseigner un savoir, un savoir- faire, un savoir-
être.

Pour ne pas s’enfermer dans une seule pratique éducative. Il est nécessaire de
situer les différentes théories afin de repérer les différentes méthodes et ainsi pouvoir
faire ses propres choix pédagogiques.
Quand le maître se trouve face aux élèves, quelles questions se pose-t-il ?
1. Comment vais-je faire pour transmettre ce que je sais ?
2. Comment vais-je être attractif et persuasif pour amener les enfants à
effectuer les tâches prévues ?
La première question est une question de didactique : la relation entre le maître et le
savoir. La deuxième est pédagogique : la relation est entre le maître, le savoir et l’élève.
C’est une relation triangulaire.

Etudier la pédagogie, c’est :

- cerner la relation entre l’élève - l’enseignant (notion de contrat didactique)

- réfléchir à la relation enseignant - savoir (notion de didactique)

- réfléchir à la relation élève – savoir (notion d’apprentissage)

- analyser les interactions entre soi et les enfants (psychologie sociale)

- Connaître la psychologie de l’enfant, ses besoins, son milieu.

- S’interroger sur les modes d’échanges des informations : communication verbale,


gestuelle, collective, individuelle.

- Réfléchir sur soi-même, sur ses interventions, ses réactions, sur ses
connaissances…

- Rechercher les meilleures conditions de travail (espace, temps, matériel).

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En schématisant les terrains d’action en enseignement, on obtient :

1. le triangle pédagogique

DIDACTIQUE LOGISTIQUE

COMMUNICATION

Par exemple, l’enseignement d’une notion sont des questions d’ordre didactique.
La gestion du matériel, de l’espace, du temps dans la classe est de l’ordre de la
logistique.
La formulation des consignes de travail est de l’ordre de la communication.

2. le triangle didactique

APPRENANT

Communication Apprentissage

ENSEIGNANT SAVOIR
Didactique

La pédagogie valorise ce qui se passe entre le maître et l’élève en prenant en compte


les dimensions intellectuelles et affectives. La didactique est entre le maître et le savoir
et intervient dans l’apprentissage et la communication.

3. le triangle éducatif

Savoir - faire CULTURE savoir être


Pouvoir Savoir

EDUCATION

INDIVIDU SOCIETE
Nature, Personnalité, Sujet Fonctions, Normes,
Valeurs

« L’éducation se pense et s’oriente selon ses trois champs qui s’interfèrent : celui de la
culture et des valeurs accordées aux savoirs, celui de l’individu et de sa nature propre,
celui de la société et de son ordre. » philosophie pour l’éducation Alain Kerlan

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PEDAGOGIES ET METHODES

« L’enfant n’est pas un vase qu’on remplit mais un feu qu’on réveille »
Proverbe chinois

La pédagogie traditionnelle considère que l’enfant doit être instruit, « il faut


remplir une tête vide » L’instruction n’est qu’une simple transmission du savoir, des
connaissances.
Il faut attendre la fin du 19 ème, avec le développement des connaissances sur
l’enfant, avec le balbutiement de la psychologie de l’enfant, pour que les perspectives
changent.
Les chercheurs (enseignant, pédagogue, psychologue…) se demandent s’il faut
former l’homme en tant qu’être humain ou en tant qu’être social (en Europe, il est
question de citoyen). Les objectifs ne sont alors pas les mêmes. La formation de
l’homme suit trois objectifs : cognitif, moteur et affectif. Celle du citoyen, trois aussi qui
sont : le « savoir être » (objectif d’attitude), le « savoir » (objectif de connaissance) et le
« savoir-faire » (objectif de compétence).
Ces Hommes recherchent des méthodes pour allier ces deux formations. On voit
apparaître alors les méthodes d’une pédagogie dite active (en opposition avec la
pédagogie traditionnelle) qui sont celles de Freinet, Decroly…

1. la pédagogie active

C’est dans le désir de récupérer les enfants dits « anormaux » ou irrécupérables par
le système scolaire que les médecins, psychologues, instituteurs s’intéressent à la
pédagogie (Dewey, Montessori, Decroly, Claparède, Cousinet, Freinet, Piaget.)
Aujourd’hui la personnalité, l’originalité, l’autonomie de l’enfant sont valorisés. Ce
dernier doit parfaitement maîtriser son savoir pour organiser une activité de manière
efficace. Le discours du maître ne doit pas disparaître mais tenir compte en
permanence des besoins des enfants. L’activité est une situation nécessaire à
l’apprentissage, mais elle n’est pas suffisante : le maître doit aussi communiquer un
savoir.
Parce que les enfants sont différents, chacun apprend à son rythme ; parce qu’ils
viennent de milieu différent, l’école étant ouverte désormais à tous, il convient de parler
d’une pédagogie différenciée.

Les pédagogies centrés sur l’apprenant

Les modèles abordés sont issus d'une branche de la psychologie qui s'intéresse à
l'apprentissage.

Le modèle behavioriste
Egalement appelé modèle du conditionnement, le behaviorisme est issu des travaux
de Pavlov (1890) sur le comportement, c'est à dire à ce qui est observable de
l'extérieur. Vous avez entendu parler de l'anecdote du chien qui salive : si l'on active
une clochette en même temps que l'on apporte à manger au chien, celui-ci est au bout

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d'un certain temps, conditionné par le stimulus extérieur qu'est le bruit de la clochette,
se met à saliver lorsqu'elle tinte, même si on ne lui apporte pas à manger.
Skinner (1978) a repris cette théorie en l'appliquant à l'apprentissage en visant
l'automatisation du comportement de réponse de l'apprenant.
Il introduit le concept de maintien de la satisfaction (par la récompense) et découvre un
processus qui positive l'apprentissage : stimulus, réponse, récompense (en cas de
bonne réponse), renforcement. Le renforcement est ici une stabilisation de la chose
apprise par répétition d'une réponse correcte donnée.
Le principe qui sous-tend cette approche est que l'on ne peut pas connaître les
processus internes (dans le cerveau) et qu'il faut s'appuyer sur l'expérimentation et les
choses observables (stimulus et résultat) afin de comprendre l'apprentissage qui est vu
comme un mécanisme. Le cerveau est vu comme une boîte noire enregistrant les
informations.

L'enseignement programmé (ou programme linéaire) est également issu des travaux
de Skinner : il prévoit l'individualisation de l'apprentissage à travers un découpage du
contenu en micro étapes faciles à franchir. La conception vise ici une image
couramment répandue : l'apprenant est un vase vide dans lequel on déverse du savoir.
Ce savoir peut être dispensé par un enseignant ou une machine, puisqu'il s'agit d'un
contenu préprogrammé que l'on cherche à transmettre.
Aujourd'hui, ce système, bien adapté à l'enseignement en masse, est très répandu en
FOAD (formation ouverte à distance) où l'on propose à l'apprenant de parcourir
graduellement un contenu.

Le modèle constructiviste
Ce modèle est issu des recherches de Piaget (1925) qui, contrairement au modèle
précédent, considère que l'on peut étudier ce qui se passe dans la boîte noire (le
cerveau). Piaget pense que la connaissance se construit : notre cerveau se développe
en même temps que notre corps et nous assimilons des connaissances issues de notre
expérience de découverte de l'environnement. L'image des plaques tectoniques qui
bougent sous la surface de la Terre est une métaphore assez proche de la façon dont
Piaget envisage l'apprentissage : notre cerveau est constitué de schèmes (les plaques)
qui sont bousculés, dérangés par l'assimilation d'un nouveau savoir et qui se stabilisent
en intégrant cette nouvelle donnée à notre système de compréhension. L'apprentissage
se réalise donc nécessairement par l'action et cette théorie trouve son application en
pédagogie dans le fait de proposer aux apprenants des activités qui les amènent
réfléchir, à développer leur pensée critique et donc à faire évoluer les schèmes
(représentations mentales) de leur système de compréhension.

Le modèle socioconstructiviste

Ce modèle a été développé par l'école russe de psychologie et les travaux de Vygotsky
dans les années 20. Il reprend à son compte le fait que les connaissances se
construisent par l'activité, mais introduit une dimension nouvelle : on apprend mieux au
contact des autres et en échangeant nos expériences avec eux. Une phrase
traditionnellement associée à Vygotsky est que "ce que l'enfant sait faire aujourd'hui en
collaboration il saura le faire tout seul demain". Il introduit donc la médiation, c'est à

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dire le dialogue avec l'autre (un autre apprenant, un expert, un enseignant…) comme un
paramètre déterminant dans le processus d'apprentissage.
Sur le plan pédagogique, l'on retrouve bien la même volonté que chez Piaget d'amener
les apprenants à l'autonomie par l'action, mais l'on développe ici plus nettement
l'importance de faire ensemble qui ouvre la voie à l'apprentissage collaboratif, qui est
parfois utilisé en plateforme FOAD (formation ouverte à distance) à travers les outils de
communication à distance comme par exemple avec Internet.
Le rôle de l'enseignant n'est plus ici de déverser du contenu dans la mémoire de
l'apprenant, mais de mettre en place des situations de construction de l'apprentissage à
plusieurs, qui présentent l'avantage d'amener l'apprenant à verbaliser, c'est à dire à
expliciter la façon dont il s'y est pris pour faire et à la comparer aux stratégies des
autres.

Résumé
Si l'on devait résumer rapidement ces différents courants, on remarque que le
behaviorisme met l'accent sur le rôle de l'enseignant et sur le contenu à transmettre,
tandis que le constructivisme et le socioconstructivisme donnent la priorité à l'activité de
l'apprenant qui construit son système d'apprentissage dans des situations
pédagogiques qui l'amènent à se poser des questions.

Cela amène à réfléchir sur sa propre façon d'envisager votre action pédagogique : de
quel modèle vous rapprochez-vous le plus ?

2. la pédagogie différenciée

Vu l’hétérogénéité des enfants, l’apprentissage doit être individualisé et


personnalisé :

- travail individuel ou en groupe

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- objectif adapté au niveau des élèves (objectif intermédiaire)
- Soutien, rattrapage, explication, évaluation.
- variation des consignes, des types d’activités : orales, écrites
- variation des situations pédagogiques

3. La pédagogie des compétences

Une compétence est l’aptitude à mettre en œuvre un ensemble organisé de savoirs,


de savoir-faire et de savoir être permettant d’accomplir un certain nombre de tâches
« être capable de… ». Elle s’exprime par un verbe d’action fixé par un objectif dit
spécifique er relié à un objectif plus général. Par exemple dans l’objectif pédagogique
général « apprendre à écrire », l’élève devra être capable de tenir l’outil scripteur, devra
être capable de tracer….

Il existe deux sortes de compétences à acquérir à l’école :

- Les compétences disciplinaires: à acquérir dans une discipline scolaire


déterminée.

- Les compétences transversales: communes aux différentes disciplines. Elles


doivent être acquises et mises en œuvre tout au long de l’ensemble du processus
didactique. Leur maîtrise vise à une autonomie croissante d'apprentissage des
élèves. Elles sont de trois types:

 Le savoir être ou attitudes: Ces compétences sont d’ordre


relationnel. Elles visent à développer des attitudes qui doivent permettre à
chaque élève de se situer par rapport à lui-même, à son entourage et à
son environnement.

 des démarches mentales: Le domaine de ces compétences


d’ordre mental est celui des savoirs et savoir-faire cognitifs.

 des démarches méthodologiques: Ce sont des compétences relatives à


des savoir-faire pratiques. Elles se distinguent des démarches mentales par leur
caractère instrumental et visent donc la manière dont l’élève organise son travail.

Il incombe donc au professeur d’élaborer et d’organiser les tâches nécessaires à


l’acquisition des compétences à construire, en relation avec les thématiques
proposées par le programme. Dans sa préparation, le professeur devrait logiquement:

• déterminer la compétence qu’il souhaite mettre en place

• élaborer une situation d’apprentissage propice à l’acquisition de cette


compétence, en relation avec les thématiques proposées.

• En outre, il lui faudrait tenir compte, dès ce stade, de la tâche d’évaluation.


Celle-ci devra permettre de vérifier l’acquisition d’un certain niveau de
maîtrise de la compétence, et non l’acquisition d’un savoir.

L’activité en classe devrait consister pour l’essentiel en des entreprises de résolution de


tâches par lesquelles l’élève fera l’acquisition de nouvelles compétences.

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La tâche didactique de l’enseignant consiste à proposer des situations d’apprentissage,
appelées tâches-problèmes qui doivent favoriser la mobilisation des ressources
nécessaires à l’acquisition d’un savoir.

4. Les méthodes pédagogiques

o Le type transmissif et imitatif.


C’est la pédagogie traditionnelle. L’élève doit apprendre le savoir du maître
sans se poser de question.

o Le type conditionnant.
L’apprentissage devient un réflexe. On recherche l’efficacité. Tout est fait pour
réussir. Pas de place pour l’erreur (Skinner, les Behavioristes). Ce type est
dit aussi démonstratif. L’apprenant est actif mais suit un modèle atteint avec
des objectifs fixés par l’enseignant. L’enseignant montre, fait faire ensuite et
fait formuler l’élève pour évaluer le degré de compréhension. Cette méthode
suit l’enchaînement suivant : montrer (démonstration), faire faire
(expérimentation) et faire dire (reformulation).C’est une pédagogie par
objectif.

o Le type incitatif.
C’est l’épanouissement personnel, l’expression créatrice, l’action (Rousseau,
Decroly, Freinet). L’élève construit des réponses à des situations vraies de la
vie pratique. Il est au cœur des apprentissages.

o Le type appropriatif.
L’élève construit son savoir pendant des situations provoquées par le maître.
(Piaget, les constructivistes). L’élève est aussi au cœur des apprentissages.
La place de l’erreur est importante, elle permet l’apprentissage.

o Le type interrogatif ou maïeutique


L’élève est reconnu comme possédant des éléments de connaissance ou des
représentations du contenu à acquérir. A l’aide d’un questionnement
approprié, l’enseignant permet à l’élève de construire ses connaissances par
lui-même ou de faire des liens et de donner du sens à ces éléments épars.
L’élève ou la classe est incité à formuler ce qu’il sait, ce qu’il pense, ce qu’il
se représente…

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