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UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES

Faculté de philosophie et lettres


Langues et littératures françaises et romanes

LE PLATINE EN FRANCOYS
Édition critique d’un extrait choisi

Travail réalisé dans le cadre du cours :


ROIG
Mise en page et mise en texte dans le
Audrey
livre médiéval
(Roma-B-409)
Mme A. Englebert

ANNÉE ACADÉMIQUE 2007-2008


Introduction

Nous allons tenter, par le présent travail, d’établir l’édition critique d’un
fragment de texte du Platine en francoys. Une telle tâche demande plusieurs choix
de la part du philologue qui l’exécute, aux réponses variables d’un individu à
l’autre. C’est la raison pour laquelle nous tenterons, dans un deuxième temps, de
présenter et de détailler les motifs qui nous ont poussée à agir de la sorte. Nous
essayerons d’y justifier tous les choix opérés sur trois plans différents : celui de la
mise en page, de la mise en texte et de l’écriture. Nous nous attarderons alors, en
dernier recours, sur les altérations du fragment original. Cette étape clôturera ainsi
la seconde et dernière partie de notre travail.

2
I. Retranscription d’un fragment du Platine en francoys

[f° 98 v° a] […]
Du vin.
ng1 souper ou disner sans boyre non tant seulement est mal agreable,
mais aussi
[2]
U inutil mal sain et dommageable.
Ne la viande est tant convoitee ne joyeuse a ceulx qui ont fain
comme est le vin a ceulx qui ont grant soif. 5
[3] Et pource dit Magnini qu’il est bon que le vin soyt meslé
ensemble la viande laquelle chose n’empesche mye le nourissement,
ains ayde beaucop a icelluy pource que le vin est grandement nutritif
et restauratif, et nourrist [f° 98 v° b] legierement, conforte la chaleur
naturelle, l’espemrit, et eschauffe tout le corps, lesquelles choses 10
font beaucop au nourrissement.
[4] Il est doncques necessaire de humecter la viande tant a cause
de refrigerer le polmon comme a cause que ce que avons prins et
mengé soyt mieulx subige et pistry dedans nostre corps et soyt par
ainsi mieulx destrempé et plus facilement cuyt et digeré, car le vin 15
ainsi que dit Androchides escrivant à Alexandre cuydant reprimer
son intemperance de boyre, n’est aultre chose que sang de la terre,
lequel beu a vertu de eschauffer et humecter, et infus par dehors de
refrigerer et seicher.
[5] Il seroyt fort long et ennuyeux principalement veu et considerer 20
que c’est chose asses commune d’escrire la façon de faire le vin, car
ung chascun pays selon sa coustume, qualité, contree et region le fait
a son gre et maniere de faire, ne la façon d’ung pays ne seroyt mye
bonne en ung aultre, car aulcune region est chaulde, l’aultre froide et
l’aultre est moyenne participant des deux extremités. 25
[6] En ung pays se fait plus tost, en aultre plus tart, en aulcunes
pars le font demourer par long temps en la cuve, en aultre n’y
demourera qu’ung jour ou demy, et tout ainsi pareillement des
aultres choses, ung chascun fait selon son estre le mieulx qu’il scet
faire et peut, et la ainsi experimente d’estre meilleur. 30
[7] De rechief en aulcuns pays les vins sont trop fortz, es aultres
trop simples et debiles.
[8] Et en ya aulcuns moyens qui sont merveilleusement bons, en
aultres pays ne si peut faire que vins blancz, en aultre que vins
rouges. 35
[9] Et ya encores aulcuns pays que n’y peut croistre ne avenir par
cause du grant froit et gellee qui occist toutes les vignes ou certes les
raysins n’y peuvent meurer.
[10] Et tout ainsi pareillement au contraire peux dire du pays trop
chault vers mydi qu’a cause de la grant ferveur du soleil tout y 40
seiche et meurt ne n’y peut croistre vin quelconque.

3
[11] Aussi ledit vin qui est chault narturellement seroit fort
contraire, a telles gens meridienalz et pernicieux.
[12] Dont en lieu de vin ilz boyvent juilletz et eaues succrees pour 45
leur refraichir l’estomach et entrailles qui bruslent et ardent a cause
du fervent et [f° 99 r° a] continuel soleil qui les nourrist grandement.
[13] Et en ce nature a bien pourveu veu qu’ilz ont par de la
habondance de cannes succrees, du just desquelles ilz font du succre
et bons brevaiges pour eulx refraichir. 50
[14] Et pour ceste cause veu et considere la variacion des contrees
seroyt chose vaine et superflue bailler certaine doctrine de faire et
composer ledit vin, et d’aultre part aussi forment n’ya personne qui
de ce faire selon son pays n’en soyt asses endoctrinee.
[15] Nous dirons touteffoys aulcunes mixtions que mettent le Pline, 55
Columelle et aultres pour donner divers goustz aux vins.
[16] Et premierement les Grecz quant ilz font et parent leurs vins ilz
y gettent et mettent la moistié ou la tierce part de vin cuyt, car ilz
dient que le vin dur en est fait souef quant l’on y met auecques ce
deux godes de farine d’orge et que y aye esté par une heure, et cela 60
mesle la lie du vin cuyt avecques l’aultre.
[17] Du aultrement et mieulx, quant une charretee de grappes aura
esté mise en la cuve l’on y mettra une bonne quantité de miel cuyt
fondu et escumé au feu, et si l’on y adjouste avecques le miel
pouldre de poyvre le vin en sera plus puissant. 65
[18] Et si tu y adjoustes cloux de gyrofle ou aultre chose odorante le
vin emportera telle odeur, et en ceste maniere pourras faire quant le
vin est dedans le tonneau et boult sans lesdites grappes.
[19] Aulcuns ya qui mettent dedans ledit vin du fenoil et de la
sarriete d’ung chascun selon ce qu’il appartient et puis le meslent 70
tout.
[20] Aultres ya qui mettent dedans la cuve bois et rameaulx de
myrtre par dix jours ou environ et le laissent reposer puis le coulent.
[21] Et par ainsi semblablement se on veult donner aulcune saveur
estrange et agreable au vin l’on y peut mettre ce que l’on veult 75
dedans ung petit sachet lie a fil ensemble une petite pierre pour
donner poix, et cecy faire demourer dedans le moust au tonneau et
essayer chascun jour ledit vin, et quant aura de la saveur ce que
vouldras le peux lever, c’est chose esprouvee que le fenoil donne
bonne saveur et odeur au vin. 80
[22] L’on fait [f° 99 r° b] aussi vin nouveau estre ainsi comme vieil
si l’on met dedans icelluy des amandres ameres, et herbe aluyne,
gomme de pin, et fenegreg fris ensemble selon celle mesure que
conviendra et appartiendra, et de ces choses l’on mettra ung godet en
ung barril. 85
[23] Selon ce que dit Isac le vin donne bonne nourriture au corps et
luy rend santé se on le prent selon ce qu’il convient et nature peut
porter.

4
[24] Et ainsi prins attrempeement il conforte la vertu digestive tant
a l’estomach qu’au foye, car il est impossible que l’action de la 90
vertu digestive soyt confortee sans force de chaleur naturelle.
[25] Et l’on ne trouve ne viande ne brevaige qui tant conforte et
augmente la naturelle chaleur ne la croisse tant que fait ledit vin
pour la familiere et grande similitude que le vin a a nature, et
pource est il tost converti en naturel et tresnet et pur sang. 95
[26] En vieilles gens le vin est selon medicine pource que la
chaleur du vin repugne a la froideur des anciens, et il est es jeunes
gens pour viande, car la nature du vin est semblable a leur nature.
[27] Mais aux juvenceaulx et petis enfans il est pour viande et
medicine, car combien que leur chaleur soyt forte en substance si 100
n’est elle pas touteffoys en perfection pour l’abondance de leur
humeur.
[28] Et pource le vin donne a leur naturelle chaleur acroissement et
nourriture, et leur seiche leur humeur et ce leur est a medicine.
[29] Et devons savoir que en yver et en pays et contrees froydes 105
l’on doit boyre le vin plus pur que en aultres contrees chauldes.
[30] Et en esté l’on doit boyre le vin bien meslé d’eaue et aussi en
regions chauldes, car ainsi attrempé il refraiche et amoitist le corps
a cause de l’eaue qui est meslee.
[31] La diversité du vin generalement est en troys manieres, l’ung 110
est vin frais et nouveau environ ung an, l’aultre est vieil de trois ans
ou plus et l’aultre est moyen de deux ans ou environ.
[32] Le vin frais et nouveau est chault au premier degré et
appartient a froideur et humeur.
[33] Et pour ce est il de plus grant nourriture que les aultres et 115
engendre mauvaises humeurs et merveilleux [f° 99 v° a] songes,
ventosités d’estomach et des entrailles.
[34] Et pource dit Galien que le vin frais et nouveau quiconque
soyt na force de conduyre ne de mener la viande par le corps, et si
n’est mye bon a provoquer l’orine. 120
[35] Et pource complexions froides et moistes le doyvent laisser et
fouyr, et s’il est necessité l’on doit eslire le plus cler et que soyt
plain d’eaue naturelle, et qu’il soyt de long temps estraint du
pressouer.
[36] Le vin vieulx est chault et sec au tiers degré et tient aulcune 125
chose d’amertume.
[37] Le vin icy nourrist peu et monte legierement a la teste et
trouble l’entendement par l’aguillon de sa poincture, par especial si
l’on en boyt trop et l’on y mesle peu d’eaue.
[38] Et pource ceulx qui ont foibles nerfz si le doyvent laisser et 130
s’en abstenir et qui ont le sang agu, car il leur nuyst trop s’ilz n’ont
grant humeur au corps qui leur resiste.
[39] Galien dit que le vin vieulx est moult convenant a ceulx qui
ont en leur corps grant habondance d’umeurs.

5
[40] Le vin moyen est vin bon par especial celuy qui est attrempé, 135
et celuy est chault et sec au second degré, et pource on le doit
choisir et eslyre et laisser le tresvieil et le nouveau qui n’a pas laissé
encores a boillir, et la lye n’est encores descendue au fons et n’est
point encores esclarcy ne mondifié, et ne flamboye ne reluyst
dedans le verre ou tasse. 140
[41] Apres nous devons savoir que la couleur odeur et saveur,
force, liqueur, et foiblesse diversifient le vin, sa qualité et son
action. La couleur en general est de quattre manieres blanche et
noire, et cestes icy sont simples, rouges et doree, et cestes icy sont
des aultres composees. 145
[42] Mais sans cestes cy il en ya des aultres, l’une entre blanc et
verd appellee glauce, et l’aultre appellé rosee entre rouge et blanc,
et si ya pale et soubzpale qui sont de couleur doree et citrine.
[43] Et ces couleurs sont ainsi faites, car le vin de grappes blanches
est premierement blanc pour cause de son aquosité, c’est a dire 150
pource que il tient de l’eaue crue pour le deffault de la chaleur
naturelle.
[44] Mais quant il envieillira comme d’ung an la chaleur sera
confortee et son humeur sera [f° 99 v° b] amenuysee et sera fait
d’une couleur soubzblanche. 155
[45] Et se il envieillist plus deux ans et il acomplisse sa digestion et
sa chaleur naturelle soyt venue en son estat il devient de couleur
cytrine.
[46] Aussi vin fait de grappes rouges quant il est encores cru a son
commancement sa premiere couleur sera ainsi comme blanche se il 160
escume.
[47] Et quant il sera d’ung an il sera de couleur rosee, car sa
chaleur et sa digestion sera confortee.
[48] Et s’il a passé deux ans et sa chaleur et digestion soyt
acomplie il aura couleur rousse. 165
[49] Mais se le vin est de noires grappes il sera premierement
tresnoir pour sa terrestre partie qui ya dominacion et la petite
digestion de sa chaleur.
[50] Et se il passe ung an sa chaleur et digestion sont confortees, et
la terrestre descend en son lieu et il commance a esclarcir, il vient a 170
couleur moyenne entre rouge et noir.
[51] Et se il passe deux ans la chaleur aura acomply sa digestion et
sa perfection, et la terrestre sera descendue au fons et il sera cler de
rouge couleur.
[52] La diversité en la saveur est pource que l’ung est doulx, 175
l’aultre poignant et agu, l’aultre fort et l’aultre dessavore.
[53] Le vin doulx si est chault au second degré et sec au premier et
approche a humeur, et pourtant il est gros et peu proffitable fors que
tant que il lasche le ventre, car toute chose doulce a vertu laxative et
colative. 180

6
[54] Et ce vin icy s’il trouve au corps aulcune chose contraire a son
occasion, c’est qu’il soyt empesché d’aler hors il eschauffe et boylt
au corps et monte a la bouche de l’estomach, et se convertist en
humeurs coleriques, engendre soif et ventosités qui enflent, et
opilacions au foye et en la rate, et fait avoir et engendrer la pierre 185
aux reins, specialement quant il trouve les membres dispostz a telz
maulx ou que la vertu digestive soyt foible.
[55] Et pource s’en doyvent garder et abstenir ceulx qui sont de
grasse nature et plains d’umeurs, car par la grosseur il opille
legierement les subtiles et estroictes veines du foye, mais il ne nuyst 190
point au polmon ne a ses veines.
[56] Et quant le vin doulx s’approche a rougir et a clarté et que l’on
en boyt si comme il [f° 100 r° a] appartient et qu’il souffist a nature,
il est lors convenant a personnes lievent de maladie, ausquelz
convient grant nourrissement. 195

7
II. Commentaire

1. Les limites du texte

Le fragment retranscrit est tiré du Platine en francoys. Il s’agit des f° 98


v°1, f° 99 r°, f° 99 v° et des trois premières lignes du f° 100 r° a. Le texte y est
inscrit sur deux colonnes, mais nous avons fait le choix de le rendre présentement
en un texte continu linéaire.

L’extrait que nous étudions, est pourvu de marques typographiques mais


non linguistiques. Nous trouvons en effet un pied de mouche (« ¶ », f° 98 v° a, l.
33) devant l’intitulé du fragment (fig. 1) ; nous l’avons remplacé par un alinéa
dans l’édition critique. Cet alinéa est toutefois plus grand que les autres instaurés
dans la suite du texte, afin de le différencier des paragraphes que nous avons
nous-mêmes introduits.

Figure 1– Intitulé introduit par un pied de mouche, et début de l’unique topique ouvert par une
lettrine ornée de motifs végétaux
(Platine en francoys, f° 98 v° a, l. 32-39)

En dessous de l’intitulé se tient une lettrine (fig. 1), autre signe


typographique. Ornée de motifs végétaux, sa hauteur est de 5 lignes dans la leçon

1
À partir de « Du vin. », colonne a, l. 33.

8
originale. Nous ne l’avons pas gardée telle quelle dans l’édition critique que nous
en donnons, bien que certains philologues choisissent de la restituer pareille au
fac-similé. Elle joue un rôle important dans la structure du texte. C’est pourquoi
nous en avons réintégré une, tout en nous conformant aux règles de l’édition
critique. À la lettrine originale est donc substituée, dans notre édition, une autre
lettrine, simple et d’une hauteur de deux lignes seulement.

Ces deux signes de paragraphie sont les seuls que nous puissions repérer
dans le fragment étudié. Ils nous renseignent d’ores et déjà sur l’existence de deux
parties à l’extrait : un topique (l’intitulé, au f° 98 v° a, l. 33) et un prédicat (le
texte courant, constituant le reste du fragment étudié). Ce sont là les deux niveaux
hiérarchiques les plus hauts de notre extrait.

2. La mise en texte

Dans la leçon originale, l’intitulé est « centré »2 sur la ligne et est entouré
de blancs. Il occupe à lui seul une ligne de la colonne, et n’est donc pas intégré à
celles de la lettrine (fig. 1). Pareillement, dans l’édition critique que nous en
donnons, nous avons placé l’intitulé sur une ligne orpheline dominant le texte
courant.

L’intitulé n’est autre qu’un latinisme, en ce sens qu’il ne comporte que les
deux mots « du » et « vin » qui rappellent les formules classiques latines. Il débute
par une majuscule et se termine par un point, lesquels nous les avons tous deux
restitués ainsi dans l’édition critique. Nous reviendrons sur cet aspect
ultérieurement dans notre travail.

2
Il est sans doute préférable de parler de « décalage sur la droite », étant donné que l’intitulé n’est
pas tout à fait placé au centre.

9
Comme annoncé supra, nous avons aboli la mise en page du texte original,
au profit d’une autre qui semble mieux se prêter à l’établissement d’une édition
critique (par opposition à l’édition diplomatique).

Ainsi, de l’organisation de la page nous n’avons rien retranscrit, pas même


l’absence de divisions internes au texte courant. Le fragment que nous
retranscrivons n’est en effet agencé qu’en un seul et long paragraphe. Il n’y a pas
d’alinéas supplémentaires à celui introduit par la lettrine dans le fac-similé étudié.
Face à cette situation, le philologue a d’ordinaire la possibilité d’intégrer à son
texte de nouveaux alinéas ou, au contraire, de ne pas y apporter de modifications.
Nous avons longtemps hésité entre les deux solutions, et avons finalement opté
pour la première. Sur quels critères nous sommes-nous basée pour former ces
nouveaux alinéas ?

Les modalités ne nous ont pas véritablement donné d’indications pour la


mise en place de nouveaux alinéas, si ce n’est de temps à autre l’apparition d’un
conditionnel au milieu d’indicatifs présents à valeur descriptive (fig. 2). Mais
nous ne trouvons dans ce fragment aucune véritable injonction, qui favoriserait
une certaine découpe du texte ; il nous fut donc impossible de considérer le critère
des modalités pour marquer un retour à la ligne.

Figure 2 – Indicatif descriptif


(Platine en francoys, f° 98 v° b, l. 28-29)

Les ligatures, en revanche, nous ont fourni plus d’informations. Nous nous
sommes aperçue que l’apparition d’un nouveau ligateur ou élément structurateur
en tête de phrase correspondait à l’émergence d’un nouveau développement
thématique (fig. 3).

10
Figure 3 – Ligateurs en tête de phrase
(Platine en francoys, f° 99 r° b, l. 27-33)

Il restait, cependant, quelques paragraphes très longs, pour lesquels les


deux motifs cités ci-dessus n’intervenaient pas. Nous avons alors remarqué que
pour chacun des paragraphes que nous avions mis en place, correspondait une
ponctuation particulière. À chaque reprise, nous avions affaire à un point suivi
d’une majuscule (fig. 4). C’est donc sur ce critère que nous nous sommes
finalement basée pour intégrer de nouveaux alinéas à ce texte, et, par conséquent,
d’en rendre la structure un peu plus évidente qu’elle ne l’était dans la leçon
originale. Ainsi, les lignes 172, 175, 177 de notre édition, par exemple,
commencent par un retour à la ligne.

Figure 4 – Points suivis d’une majuscule


(Platine en francoys, f° 99 v° b, l. 18-25)

Si nous savons que, dans un travail classique de philologie, nous aurions


dû abolir l’ancienne ponctuation au profit d’une nouvelle, nous ne l’avons
pourtant délibérément pas fait ici. Nous motivons notre choix par l’importance de
la ponctuation dans le Platine en francoys, comme entrevu ci-dessus.

11
En effet, c’est elle qui, présentement, traduit la structure interne au
paragraphe étudié, principalement les points et virgules. Nous avons établi le
constat que la virgule pouvait apparaître dans quatre situations spécifiques, de
manière récurrente. Ainsi, elle peut voir le jour entre les différents termes d’une
énumération suivie (fig. 5) ou non de et (fig. 6),

Figure 5 – Virgules séparant les termes dans une énumération, suivie de « et »


(Platine en francoys, f° 99 r° b, l. 2-4)

Figure 6 – Virgule séparant les termes dans une énumération, sans « et »


(Platine en francoys, f° 99 r° b, l. 2-4)

entre un thème et un prédicat « au niveau le plus bas de la hiérarchie structurale »3


(c’est-à-dire entre un GN et son apposition) (fig. 7),

Figure 7 – Virgule placée entre un groupe nominal et son apposition


(Platine en francoys, f° 99 r° a, l. 1-4)

ou, enfin, et c’est le cas le plus fréquent ici, entre deux prédicats relevant d’un
même niveau (fig. 8).

3
ENGLEBERT Annick, Mise en page et mise en texte dans le livre médiéval, Bruxelles, PUB, 2008,
p. 132

12
Figure 8 – Virgules placées entre deux prédicats de même niveau hiérarchique
(Platine en francoys, f° 99 v° b, l. 24-28)

Quant au point, il est possible de le localiser dans l’une des situations suivantes :
soit en fin d’intitulé (fig. 9), soit à l’intérieur d’un paragraphe. Il est alors suivi
d’une majuscule et annonce un nouveau développement thématique (fig. 10).
Nous venons de le voir.

Figure 9 – Intitulé terminé par un point


(Platine en francoys, f° 98 v° a, l. 33)

Figure 10 – Points à l’intérieur du paragraphe, suivis d’une majuscule


(Platine en francoys, f° 99 v° a, l. 15-21)

Nous nous sommes aperçue, par le biais du cours, que le point avait
d’autres emplois encore, dont celui de clôturer un paragraphe. Nous n’avons pas
l’occasion de vérifier le dire ici, puisque notre fragment ne va au-delà de la moitié
du paragraphe. D’autres points figurent également à l’intérieur de paragraphes,
précédés de et ; ils traduisent dans ce cas une énumération. Nous n’avons pas
rencontré non plus de points entourant un chiffre, mais son existence fut, de
même, établie au fil du cours. Une question peut nous être posée, celle de savoir
pourquoi nous avons mentionné ces trois emplois présentement, si nous n’en
dénombrons aucune occurrence dans cet extrait. À vrai dire, il nous semblait

13
important de les signaler dans le cadre de ce commentaire, puisqu’ils viennent
soutenir notre idée de maintenir la ponctuation dans cette édition critique.

Dans ce texte en moyen français, commence à se distinguer un emploi


grammatical de la majuscule, alors qu’il était exclusivement typographique
précédemment. Nous avions dit plus haut dans le commentaire que, combinée au
point, elle annonce un nouveau développement thématique (fig. 10). Alors qu’il
faudrait la systématiser en début de phrase, si l’on entend suivre les règles
d’établissement d’une édition critique, nous n’avons pas eu besoin de le faire ici.
Les majuscules sont toujours présentes après un point dans le fac-similé que nous
avons du Platine en francoys. Il n’y a donc de choix à faire : substituer de
nouvelles majuscules n’a pas raison d’être.

Le philologue distingue des majuscules à l’initial des phrases, celles de


mots. Là encore, il y a des règles précises à suivre. Il s’agit de les remettre
conformément à l’usage contemporain. Etant donné que ce type de majuscules
n’intervient pas dans la structure du texte, nous décidons de nous conformer à la
règle. Nous avons donc systématisé les majuscules aux noms qui en réclamaient
une. Parmi ceux-ci, beaucoup de termes la possédaient déjà (fig. 11) ; nous avons
été contrainte d’en ajouter une seulement, au terme « grecz » qui figure à la ligne
57 de notre édition critique (fig. 12).

Figure 11 – Majuscules de mots présentes dans le fac-similé


(Platine en francoys, f° 99 r° a, l. 10-12)

Figure 12 – Unique terme du fragment où nous avons été contrainte d’ajouter une majuscule pour
nous conformer à l’usage contemporain
(Platine en francoys, f° 99 r° a, l. 13-14)

14
Il demeure un cas particulier : celui de la majuscule placée après la lettrine
(fig. 13). La règle exige que nous l’abolissions. N’y voyant d’objections, nous lui
avons obéit. Nous avons ainsi retranscrit une minuscule à la place.

Figure 13 – Majuscule derrière la lettrine, abolie dans l’édition critique


(Platine en francoys, f° 98 v° a, l. 32-39)

La question de la mise en texte passe également par le traitement des


blancs entre les mots du texte. Nous nous sommes conformée aux règles à ce
sujet : lorsque le blanc est nettement marqué, nous l’avons reproduit à l’identique
(fig. 14).

Figure 14 – Blancs nettement marqués entre les mots, reproduits à l’identique dans l’édition
critique (« souffist a nature »)
(Platine en francoys, f° 100 r° a, l. 1)

Nous n’avons eu que peu d’hésitations en la matière, l’usage de l’imprimerie


facilite grandement la lecture des textes médiévaux. Lorsque nous avions un doute
ou absence d’un blanc, nous avons tenté de repérer d’autres occurrences de la
même suite de mots dans le reste du fragment, afin de les retranscrire à l’habitude
de celui qui a écrit le texte. « ya » par exemple – f° 99 r° a, l. 29 ; (fig. 15) – a été
solutionné par la présence d’autres graphies similaires dans l’extrait du fac-similé.
Nous n’avons donc pas scindé les mots y et a.

Figure 15 – Absence de blanc entre « y » et « a »


(Platine en francoys, f° 99 r° a, l. 29)

15
Malheureusement, cela n’a pas toujours porté ses fruits. Nous sommes
dépourvue d’indications, par exemple, pour « aicelluy » – f° 98 v° a, l. 43 ; (fig.
16) – où nous distinguons mal si les termes sont séparés par un blanc et pour
lequel nous ne disposons pas d’autres occurrences dans le fragment. Par
conséquent, nous faut-il séparer a et icelluy ?

Figure 16 – Doute sur la présence d’un blanc ou non entre « a » et « icelluy »


(Platine en francoys, f° 98 v° a, l. 43)

Sans réponse et en dernier recours, nous avons désolidarisé les deux termes,
conformément à l’usage de l’époque. Ainsi le montre l’édition critique établie, à
la ligne 8.

Il en va de même pour les coupures de mots. Fréquentes dans le fragment


choisi (fig. 17), elles n’ont cependant presque jamais posé problème.

Figure 17 – Mots coupés avec présence de césures (en rouge) ou non (en bleu)
(Platine en francoys, f° 99 r° a, l. 3-12)

Tous les termes coupés, marqués d’une césure ou non, ont été retranscrits soudés.
Citons en guise d’exemple le premier mot scindé rencontré dans l’extrait, « boy »
« re » (fig. 18). Nous avons pris le parti de l’écrire « boyre » en un seul morceau
dans l’édition critique (l. 2).

16
Figure 18 – Mot coupé où la question de l’assemblage est facilement résolue
(Platine en francoys, f° 98 v° a, l. 34-35)

Deux termes nous ont cependant été plus ennuyeux. Il s’agit de


« mal|sain » (f° 98 v° a, l. 35-36) et « mal|agreable » (f° 98 v° a, l. 36-37). La
coupure opérée (fig. 19) nous empêchait de savoir s’il fallait rassembler les termes
ou s’il était préférable de les laisser tels quels.

Figure 19 – Mots coupés où il est difficile de savoir s’il faut rattacher les mots entre eux
(Platine en francoys, f° 98 v° a, l. 34-37)

Malheureusement, cette fois encore, la lecture du reste du fragment ne


nous a guère avancée. Ce sont là les deux seules apparitions des termes. Ne
pouvant nous appuyer sur les habitudes de l’auteur ou du copiste, nous avons,
cette fois encore, privilégié la graphie usuelle à l’époque. « Mal agreable » (l. 2-3)
et « mal sain » (l. 3) se trouvent ainsi scindés dans l’édition critique, même si
« malsain » est aujourd’hui orthographié en un mot.

Enfin, se pose la question de savoir ce que nous avons fait des termes
élidés. L’apostrophe n’existait à l’époque médiévale. L’élision était ainsi marquée
soit par la soudure du terme élidé au mot suivant, soit par un espace entre les deux
termes. Nous avons repéré des occurrences des deux alternatives dans notre
fragment (fig. 20 et 21). Peu importe la situation, les élisions sont dénoncées par
la présence d’une apostrophe dans l’édition critique. Nous avons ainsi
respectivement écrit « qu’il » (l. 193) et « qu’ung » (l. 28).

17
Figure 20 – Agglutination du mot « qu » élidé au « il »
(Platine en francoys, f° 100 r° a, l. 1)

Figure 21 – Mot élidé séparé par un blanc


(Platine en francoys, f° 98 v° b, l. 24)

3. L’écriture

Les attributs du texte n’interviennent pas dans notre travail, pour cette
raison qu’il n’y parait ni caractères étirés, ni capitales, ni couleurs. Nous n’avons
par conséquent pas dû statuer sur leur devenir dans l’édition critique.

La question des particularités graphiques prend davantage de sens. Que ce


soit pour les graphies elles-mêmes ou pour les signes diacritiques (mais non les
nombres, absents dans le fragment), il a fallu modifier certains aspects de la leçon
originale.

Les graphies des mots ont toutes été respectées durant l’établissement de
l’édition critique. Il y a bien sûr quelques exceptions à cela, comme c’est le cas
par exemple pour les fluctuations graphiques repérées dans le fac-similé. Nous
avons en effet observé que, dans l’extrait choisi, les graphies /s/, /u/ et /i/ variaient
beaucoup. Si /u/ et /v/ valent tous deux l’un pour l’autre quel que soit le cas, de
même pour /i/ et /j/, le signe graphique /s/ ne se retrouve cependant qu’en position
finale dans un mot. La graphie /ʃ / traduit le même son mais n’est possible qu’à
l’initiale ou en position intercalaire. Cette particularité a été omise dans l’édition
critique, la graphie /s/ prévaut pour tous les cas. Pour les alternances /u/-/v/ et /i/-
/j/, nous avons opté pour la retranscription du signes en usage aujourd’hui. En
voici quelques exemples :

18
« nourriʃ t » (f° 98 v° a, l. 44) > « nourrist » (l. 9) ;
« ʃ imilitude » (f° 99 r° b, l. 16) > « similitude » (l. 94) ;
« yuer » (f° 99 r° b, l. 30) > « yver » (l. 105) ;
« nouueau » (f° 99 v° a, l. 3) > « nouveau » (l. 118) ;
« grappes » (f° 99 v° b, l. 5) > « grappes » (l. 159).

Il y avait par ailleurs une graphie fautive propre à l’imprimerie dans le fac-
similé. Le /u/ du mot « liquenr » – f° 99 v° a, l. 29 ; (fig. 22) – a subi une rotation
de 180°, donnant lieu à un /n/. Cette erreur a été rectifiée dans l’édition critique en
« liqueur » (l. 142).

Figure 22 – Faute due à l’imprimerie, corrigée dans l’édition critique


(Platine en francoys, f° 99 v° a, l. 29)

Enfin, nous avons soulevé beaucoup de fluctuations graphiques dans la


leçon originale. Le terme « humeur », par exemple, écrit de nombreuses fois, est
tantôt pourvu d’un /h/, tantôt en est dépourvu (fig. 23). La notion de fautes
d’orthographe naît au XVIe siècle, tandis que le fragment étudié fut publié en
1505. Nous supposons donc que le concept n’était pas encore suffisamment
instauré au moment de la transcription du texte. C’est la raison pour laquelle nous
avons jugé utile de réécrire les graphies avec leurs fluctuations dans cette édition
critique (l. 132 : « humeur », l. 134 « d’umeurs »).

Figure 23 – « Humeur » écrit avec /h/ et puis sans, à quelques lignes d’intervalle
(Platine en francoys, f° 99 v° a, l. 17-20)

Nous avons par ailleurs placé un accent aigu sur les /e/ toniques en syllabe
finale, pour autant qu’ils ferment les mots ou qu’ils ne soient suivis que d’un /s/
final. Nous avons ainsi écrit « meslé » à la ligne 6 et « extremités » à la ligne 25

19
de l’édition critique. Cet accent n’est introduit qu’en vue d’opposer les [e]
toniques aux [e] atones. Les mots monosyllabiques font cependant exceptions,
conformément à la règle. Ainsi, le mot « gre » (l. 22) ne comporte pas d’accent
dans la réécriture.

La cédille a également été rétablie dans notre transcription. Inexistante


dans les textes médiévaux (fig. 24), nous avons décidé de modifier les mots
concernés en y insérant une cédille. La situation se fait rare, mais existe. En
témoigne le terme « façon », à la ligne 23 de l’édition critique. Quant au tréma,
nous n’avons pas eu le besoin d’en introduire dans notre réécriture, étant donné
qu’aucun mot ne le réclame ici.

Figure 24 – Mot dépourvu de cédille – inexistante – en moyen français


(Platine en francoys, f° 98 v° b, l. 18)

Nous terminerons par soulever l’usage des abréviations. Elles sont


présentes en grand nombre dans cet extrait du Platine en francoys. Nous avons
développé chacune des abréviations rencontrées (ci-compris la perluette), si ce ne
sont les /z/ et /x/ qui, très tôt, n’ont plus été considérés comme telles. En voici
quelques illustrations :
« viãde » (f° 98 v° a, l. 41) > « viande » (l. 4)
« & » (f° 98 v° b, l. 2) > « et » (l. 10)
« mieulx » (f° 98 v° b, l. 6) > « mieulx » (l. 14)

Nous n’avons jamais été confrontée à une ambiguïté que le contexte n’a
résolue. Ainsi, l’abréviation de la « (fig. 25) » ne peut être que celle de « par »,
qui, développée, forme le mot « participant » (l. 25).

Figure 25 – Abréviation sans équivoque


(Platine en francoys, f° 98 v° b, l. 21)

20
4. Altérations de l’original
Nous n’avons pas repéré d’altérations dans le fragment étudié : aucune
lettre ne semble manquer, et le déchiffrement fut possible pour l’ensemble des
mots.

21
Conclusion

Ainsi, nous avons tenté par le présent travail d’établir l’édition critique
d’un fragment de texte du Platine en francoys. Ce travail demande énormément
de choix, que nous avons essayé d’expliciter au mieux dans le commentaire qui le
suit. Outre les contraintes habituelles dictées par le travail du philologue, nous
avons délibérément violé une de ces règles dans une fin précise. Il nous semblait
en effet important de mettre en avant la structure du fragment, peu claire à l’œil
nu pour le lecteur d’aujourd’hui. Les éléments sur lesquels nous nous sommes
appuyée pour fractionner le texte sont les points et les majuscules qui les suivaient
directement. Il nous a semblé que chacune de leurs occurrences ouvrait sur un
nouveau développement thématique. Nous avons donc été forcée de ne pas abolir
la ponctuation, élément crucial dans le présent travail. Cette entrave aux règles de
l’établissement d’une édition critique est la seule ; nous avons suivi toutes les
autres au pied de la lettre, en essayant de satisfaire à la fois sur les plans de la
mise en page, de la mise en texte, et, enfin, de l’écriture.

22
Bibliographie

CHRISTOL Desdier, Platine en françoys tresutile et necessaire pour le corps


humain qui traicte de honneste volupte, Lyon, par Françoys Fradin, 1505,
sur Gallica, 1999, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k792720, consulté le
27/03/2008.

ENGLEBERT Annick, Mise en page et mise en texte dans le livre médiéval,


Bruxelles, PUB, 2008, 183 p.

23
Table des matières

Introduction ........................................................................................................... 2
I. Retranscription d’un fragment du Platine en francoys .................................. 3
II. Commentaire .................................................................................................... 8
1. Les limites du texte ......................................................................................... 8
2. La mise en texte .............................................................................................. 9
3. L’écriture ....................................................................................................... 18
4. Altérations de l’original ................................................................................ 21
Conclusion............................................................................................................ 22
Bibliographie ....................................................................................................... 23
Table des matières ............................................................................................... 24
Annexe : extrait du fragment étudié du Platine en francoys ........................... 25
Table des illustrations ......................................................................................... 27

24
Annexe : extrait du fragment étudié du Platine en francoys

Le Platine en francoys, [f° 98 v°] et [f° 99 r°]

25
Le Platine en francoys, [f° 99 v°] et [f° 100 r°]

26
Table des illustrations

Figure 1– Intitulé introduit par un pied de mouche, et début de l’unique topique


ouvert par une lettrine ornée de motifs végétaux .................................. 8
Figure 2 – Indicatif descriptif................................................................................ 10
Figure 3 – Ligateurs en tête de phrase .................................................................. 11
Figure 4 – Points suivis d’une majuscule .............................................................. 11
Figure 5 – Virgules séparant les termes dans une énumération, suivie de « et » .. 12
Figure 6 – Virgule séparant les termes dans une énumération, sans « et » ........... 12
Figure 7 – Virgule placée entre un groupe nominal et son apposition.................. 12
Figure 8 – Virgules placées entre deux prédicats de même niveau hiérarchique . 13
Figure 9 – Intitulé terminé par un point ................................................................ 13
Figure 10 – Points à l’intérieur du paragraphe, suivis d’une majuscule ............... 13
Figure 11 – Majuscules de mots présentes dans le fac-similé .............................. 14
Figure 12 – Unique terme du fragment où nous avons été contrainte d’ajouter une
majuscule pour nous conformer à l’usage contemporain .................... 14
Figure 13 – Majuscule derrière la lettrine, abolie dans l’édition critique ............. 15
Figure 14 – Blancs nettement marqués entre les mots, reproduits à l’identique
dans l’édition critique (« souffist a nature ») ...................................... 15
Figure 15 – Absence de blanc entre « y » et « a » ................................................ 15
Figure 16 – Doute sur la présence d’un blanc ou non entre « a » et « icelluy » ... 16
Figure 17 – Mots coupés avec présence de césures (en rouge) ou non (en bleu) . 16
Figure 18 – Mot coupé où la question de l’assemblage est facilement résolue .... 17
Figure 19 – Mots coupés où il est difficile de savoir s’il faut rattacher les mots
entre eux .............................................................................................. 17
Figure 20 – Agglutination du mot « qu » élidé au « il » ....................................... 18
Figure 21 – Mot élidé séparé par un blanc ............................................................ 18
Figure 22 – Faute due à l’imprimerie, corrigée dans l’édition critique ................ 19
Figure 23 – « Humeur » écrit avec /h/ et puis sans, à quelques lignes d’intervalle
............................................................................................................. 19
Figure 24 – Mot dépourvu de cédille – inexistante – en moyen français ............. 20
Figure 25 – Abréviation sans équivoque ............................................................... 20

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