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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoana


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MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET
---------------------
SECRETARIAT GENERAL

INSTITUT
NATIONAL
DE LA STATISTIQUE
DIRECTION GENERALE
DIRECTION DES STATISTIQUES DES MENAGES

ENQUETE AUPRES DES MENAGES 2002 (EPM 2002)


RESULTATS PRELIMINAIRES
POLICY BRIEF
1/ Objectifs généraux membres des ménages. Afin d’avoir une appréciation plus ou
La série d’enquêtes permanentes auprès des ménages moins complète du phénomène de la pauvreté, le questionnaire
(EPM) vise à mesurer et à suivre l’évolution des conditions de de l’EPM2002 comprend les sections démographie, santé,
vie des ménages. Il s’agit de mettre à la disposition des logement, éduction,emploi, dépenses, agriculture, entreprise non
dirigeants et des autres acteurs de la vie socio économique du agricole, avoir et évaluation subjective des niveaux de vie. .
pays des informations sur les niveaux, les éventuelles causes Echantillonnage
endogènes et les éventuelles corollaires du bien être des A l’instar des 4 EPM qui l’ont précédé, la base de données de
ménages. l’EPM 2002 est issue d’un échantillon aléatoire aréolaire à deux
L’EPM mesure le bien être par l'approche consommation niveaux : Le premier niveau est le choix aléatoire des 303
Consommation = consommations alimentaires localités (ZD) à visiter. Le second niveau est le choix aléatoire
+ consommations non alimentaires des ménages à enquêter dans chacune de ces 303 ZD. En milieu
Consommation = dépenses urbain, 12 ménages par ZD ont été enquêtés tandis qu’en milieu
+ cadeaux reçus rural ils sont 14. Afin d’atteindre au mieux les objectifs de
+ payements en nature reçus l’EPM2002, l’on s’est efforcé de revisiter les mêmes ménages
+ autoconsommations que ceux de l’EPM2001 (panel de ménages). A cause des
+ valeurs locatives des biens durables difficultés d’accès ou des déménagements des ménages,
(y compris le logement) seulement 83.6% des ménages enquêtés en 2002 ont fait partie
de l’échantillon de 2001.
2/ Objectifs spécifiques de l’EPM2002
L’EPM 2002 sert en particulier à évaluer les impacts des Par milieu, c’est dans la ville d’Antsirabe où l’on a pu retrouver
événements économiques et politiques de 2002 sur les le plus de ménages (92%) et à Antsiranana ville où l’on déplore
conditions de vie et le bien être des ménages Malagasy au le moins de ménages retrouvés (53%).
niveau national, provincial et par milieu de résidence (urbain Tableau 1 Taux de panel par faritany
ou rural). L’estimation des évolutions des indicateurs de suivi
des conditions de vie constitue la priorité de l’EPM20022. AGCU Capitale CUS RURAL Total
Antananarivo 91,7 90,0 88,5 88,4 89,6
Le présent policy brief contient les méthodes de collecte, les
Fianarantsoa 85,8 89,4 89,3 88,6
méthodes de calcul et d’estimation, ainsi que les résultats
préliminaires1 de l’EPM2002 Toamasina 88,3 81,5 72,9 78,9
Mahajanga 76,9 83,3 82,4 81,5
3/ Méthodes de collecte Toliara 78,1 81,5 69,8 75,2
Il s’agit d’une Enquête multithème auprès de 3856 ménages Antsiranana 53,1 82,6 86,7 78,1
repartis au niveau national. La collecte des données couvre la
Madagascar 80,2 90,0 84,7 81,7 83,6
dernière semaine du mois de janvier 2003 et la première
semaine du mois de février 20032. Source : INSTAT/DSM
Les conditions de vie des ménages généralement appréhendées Limites de l’approche par sondage
par des éléments de consommation sont conditionnées par L’approche par sondage permet de gagner en temps de
d’autres facteurs comme l’emploi ou la composition des collecte, de saisie, de traitement et d’analyse à moindre coût. De
ménages. D’autre part elles se reflètent à travers d’autres plus elle répond à un souci de faisabilité. Par contre, la
secteurs comme l’éducation des enfants ou la santé des représentativité des résultats n’est assurée qu’à un niveau agrégé.
1
En ce qui concerne les EPM, les résultats sont représentatifs au
Préliminaires au sens du temps d’analyse et de réflexion et non au sens des
valeurs des indicateurs. Ces dernières ne sont pas des résultats provisoires.
niveau national et par strate. Les 12 strates sont les croisements
2
Cette période de collecte a des effets sur l’accessibilité des localités à des 2 milieux (urbain et rural) et des 6 faritany. C’est ainsi qu’il
enquêter et sur les niveaux des indicateurs saisonniers et des indicateurs faut compléter les données issues des EPM par celles des
conjoncturels.
recensements communaux, des enquêtes emplois et du
recensement général de la population et de l’habitat par des Où π t est le taux d'inflation
techniques telle que la méthode de la carte de pauvreté. rt est le taux d’intérêt nominal
4/ Méthode de calcul des indicateurs de pauvreté pt le prix du bien au temps t
Les méthodes de calcul et d’estimation retenues sont δ le taux de dépréciation du bien
celles qui contiennent les plus d’objectivités et répondent à des
comparabilités internationales. .

4-1 Définition retenue de la pauvreté 4-3 Estimation du seuil de pauvreté


La pauvreté est une situation physique et psychologique qui Seuil alimentaire :
prive à un individu de mener une vie convenable. Le seuil alimentaire est la valeur des consommations
La pauvreté est l'état de privation matérielle caractérisé par alimentaires qui assure 2133cal. Cette valeur s’estime par une
une consommation calorique au-dessous de 2133cal par régression linéaire de la valeur calorique, ou une de ces simples
personne, équivalent adulte, par jour. transformations, sur la valeur monétaire des consommations
alimentaires, ou une de ces simples transformations.
4-2 Calcul de la consommation agrégée
Consommation alimentaire : Seuil non alimentaire :
On dispose des quantités et des valeurs des dépenses Le seuil non alimentaire est la valeur des consommations non
consacrées à l’alimentation, des cadeaux alimentaires reçus, alimentaires qui correspondent au seuil alimentaire. Il est obtenu
des paiements en nature à partir de l’enquête. L’élément qui par la régression
pose des problèmes ici est l’autoconsommation alimentaire qui
 NF   F 
tient une place importante dans la consommation des Log   = β × Log   +α

malgaches notamment en milieu rural. En effet, on dispose  T  Zf 
seulement des quantités autoconsommées. Pour évaluer leurs
valeurs, on utilise les prix auxquels les agriculteurs ont vendu où NF est la consommation non alimentaire,
leur récolte. T la consommation totale,
Les prix unitaires qui sont en dehors d’un certain "intervalle F la consommation alimentaire
d’acceptation" ont été remplacés par les prix unitaires médians Zf le seuil alimentaire
par ZD (ou par strate si ces derniers sont aussi défaillants). Ainsi Znf, le seuil non alimentaire est α.
Afin de tenir compte de la différence de prix entre les
localités, des deflateurs régionales rendent comparables les Le seuil de 986400 fmg de 2001 est issu de ce mode de calcul.
consommations agrégées qu’on utilise pour le calcul des En ce qui concerne l’EPM2002, le seuil total de 1 173 800 fmg
indicateurs de pauvreté est celui de 2001 multiplié par le facteur inflation .
Consommations non alimentaires : 4-4 Les Indicateurs FGT de pauvreté
Les consommations non alimentaires regroupent les dépenses Les principaux indicateurs de suivi de la pauvreté sont
en éléments non alimentaires, les cadeaux non alimentaires resumés par la formule
reçus, les autoconsommations issues des entreprises non
agricoles, les paiements en nature, les valeurs locatives des α
1  z − yi 
biens durables (y compris le loyer imputé). Les quatre
premiers éléments sont déjà évalués en valeur. Il suffit alors
Pα =
N
∑ 
i∈{ yi < z }  z 

d’annualiser les valeurs déclarées. Concernant les valeurs
locatives des biens durables, il s’agit d’estimer la part où N est la taille de la population,
consommée par les ménages pendant une année. Pour le Y la consommation totale,
logement, on régresse les loyers payés par les locataires selon Z le seuil
les caractéristiques des logements qu’ils louent. On utilise le
modèle ainsi obtenu pour imputer le loyer de ceux qui ne Pour α= 0 il s’agit du ratio de pauvreté, ou le nombre de pauvre
louent pas. Pour les autres biens durables, on utilise la formule sur la taille de la population totale.
suivante : Pour α= 1 il s’agit de l’intensité de la pauvreté. C’est l’écart
moyen par rapport au seuil. P1 mesure le pourcentage moyen du
p  seuil qu’il faut distribuer aux pauvres pour annuler la pauvreté.
ct+1 = (1+ rt ) pt −(1−δ) pt+1 = (1+ rt ) pt −(1−δ) t+1  pt Pour α= 2 il s’agit de la sévérité de la pauvreté. C’est la
 pt  moyenne du carré de l’écart moyen par rapport au seuil. C’est
une sorte de mesure de pauvreté qui attribue plus de poids aux
p p 
= (1+ rt ) pt −(1−δ) t+1 − t +1 pt = [(1+ rt ) −(1−δ)(1+πt )] pt plus pauvres des pauvres.
 pt pt  5/ Les principaux résultats
= (rt +δ −πt +δπt ) pt ≈ (rt −πt +δ) pt 5-1 La pauvreté
Le ratio de pauvreté est passé de 69,6% en 2001 à
80,7% en 2002. Par ailleurs l’intensité a enregistré une hausse de
12,8 points. La hausse de la pauvreté en milieu urbain est plus
importante que celle du milieu rural. Par contre, l'amplification
de l’intensité de la pauvreté est plus forte en milieu rural. Cela
veut dire que les urbains et les ruraux les plus pauvres3 sont
ceux qui ont les plus subi les impacts négatifs de la crise de Tableau 4 Pauvreté selon le GSE
2002.
GSE P0 P1 P2
2001 2002 2001 2002 2001 2002
Tableau 2 Variations des indicateurs de pauvreté entre Grand exploitant agricole 90,8 91,1 43,1 40,3 24,3 18,5
2001 et 2002 Moyen exploitant agricole 86,6 92,8 42,0 57,7 24,1 39,9
Petit exploitant agricole 85,9 92,7 46,4 60,4 28,9 43,2
Pauvreté en 2001 P0 P1 P2 Eleveur pêcheur 79,5 68,4 30,8 35,7 15,7 22,1
Ensemble 69.6 34.8 20.9 Entrepreneur agricole 47,4 57,2 18,7 23,7 9,6 12,7
Urbain 44.0 18.3 9.9 Commerçant entrepreneur de 32,5 52,2 13,0 19,1 7,0 9,7
Rural 77.2 39.7 24.1 service
Pauvreté en 2002 Cadre salarie 16,7 34,3 4,8 13,1 2,0 6,7
Ensemble 80.7 47.6 32.5 Employés et ouvriers 40,2 62,1 15,0 26,4 7,6 14,6
Urbain 61.6 29.3 17.5 Main d oeuvre sans 64,1 84,4 28,6 46,3 15,8 29,5
Rural 86.4 53.0 36.9 qualification
Variation 2002/2001 Autre 48,0 65,8 20,0 30,2 10,6 17,4
Ensemble 11.1 12.8 11.6 Ensemble 69,6 80,7 34,8 47,6 20,9 32,5
Urbain 17.6 11.0 7.6 Source : INSTAT/DSM
Rural 9.2 13.3 12.8
Source : INSTAT/DSM
Tableau 5 Consommation par tête selon la taille des
Plus les ménages sont de taille importante, plus la pauvreté est ménages
élevée. Ce résultat est valable aussi bien en 2001 qu’en 2002.
Le changement de la pauvreté est assez stable (autour de Moyenne Médiane
11%). Mais elle est assez flagrante dans le groupe des Taille 2001 2002 2001 2002
Singleton 1 971 1 849 1 473 1 236
ménages de taille faible (composés de 2 et 3 personnes). Faible (2 et 3) 1 477 1 192 983 686
L’analyse de l’intensité de la pauvreté montre que les ménages Moyenne (4 à 6) 1 113 927 741 527
composés par les singletons sont les moins touchés. En fait, Taille élevée 732 554 492 336
même si ces ménages ont basculé dans le groupe des pauvres, Ensemble 981 761 630 427
Source : INSTAT/DSM
ils ne sont pas très loin du seuil de la pauvreté. Ces résultats
sont confirmés quand on analyse les consommations par tête Selon les groupes socioéconomiques, en analysant les
selon la taille des ménages auxquels les individus consommations moyennes par tête, les groupes des moyens
appartiennent. exploitants agricoles sont les plus affectés par la crise, ainsi que
les ouvriers et les mains d’oeuvre sans qualification. Il faut
remarquer qu’une partie de ces derniers exerce surtout dans les
Tableau 3 Pauvreté selon la taille des ménages
zones franches dont une proportion importante a cessé ses
P0 P1 P2 activités pendant la crise.
2001 2002 2001 2002 2001 2002
Singleton 29,2 40,8 8,6 15,5 3,8 8,2
Faible (2 et 3) 50,2 64,2 20,1 31,4 10,3 18,6
Tableau 6Consommation par tête selon le GSE du CM
Moyenne (4 à 6) 64,3 73,3 28,9 40,4 16,2 26,3 Moyenne Médiane
Taille élevée 79,4 89,1 43,3 55,8 27,2 39,4
2001 2002 2001 2002
Ensemble 69,6 80,7 34,8 47,6 20,9 32,5
Grand exploitant agricole 628 814 466 501
Source : INSTAT/DSM Moyen exploitant agricole 691 438 521 365
Petit exploitant agricole 598 466 474 306
Selon le GSE, ce sont les employés et ouvriers et les mains Eleveur pêcheur 805 818 676 603
d’œuvres sans qualification qui ont le plus subi les effets Entrepreneur agricole 1239 1176 1 000 844
Commerçant entrepreneur de 1851 1551 1 381 953
néfastes de la crise survenue en 2002. En effet, les variations service
de l’incidence de la pauvreté parmi ces groupes sont les plus Cadre salarie 2687 2083 2 140 1 561
fortes (21,9% pour les employés et ouvriers et 20,3% pour les Employés et ouvriers 1497 1148 1 180 806
mains d’œuvres sans qualifications). Main d oeuvre sans qualification 915 666 736 483
Autre 1572 1278 1 021 693
Total 981 761 630 427
Source : INSTAT/DSM

Test sur les indicateurs de pauvreté


Afin de voir si les résultats obtenus sont robustes par rapport au
changement de la région qu’on considère comme base dans le
calcul du déflateur régional, on change la région de base. On
procède comme suit :
- On cherche les régions qui ont les prix les moins
corrélés entre les différentes régions
- On considère comme prix de base, une combinaison
linéaire des prix entre les deux régions trouvées dans
l’étape ci-dessus
- On calcule les déflateurs régionaux à partir de ces
3
nouvelles bases
Ce sont généralement ceux qui n’arrivent pas à assurer leurs
consommations alimentaires par l’autoconsommation.
En effectuant ces procédures, on a trouvé que les prix les Graphique 1Pyramide des âges pour les données de panel
moins corrélés étaient ceux de Mahajanga rural et la Capitale.
Les coefficients pour obtenir les prix de bases sont P A N E L en 2002

respectivement 0.50, 0.75. Les résultats obtenus sur les [7 0 - [

itérations sont consignés dans le tableau suivant [6 5 - 7 0 [


[6 0 - 6 5 [
[5 5 - 6 0 [
[5 0 - 5 5 [

Tableau 7 Sensibilité des indicateurs par rapport à la base


F é m in in
[4 5 - 5 0 [
M a s cu lin
[4 0 - 4 5 [

du déflateur [3 5 - 4 0 [
[3 0 - 3 5 [

P0 P1 P2
[2 5 - 3 0 [
[2 0 - 2 5 [
[1 5 - 2 0 [
Capitale 80,7 47,6 32,5 [1 0 - 1 5 [
[5 - 1 0 [
pbase=0,25p42+0,75*p13 80,6 47,4 32,2 [0 - 5 [

1 5E0n
0 m illie rs
pbase=0,50p42+0,50*p13 80,6 47,1 31,9
-1 5 0 0 -1 0 0 0 -5 0 0 0 500 1000

pbase=0,75p42+0,25*p13 80,3 46,6 31,4 Source : INSTAT/DSM


P A N E L en 2001
Source : INSTAT/DSM

5-2 Démographie
[6 5 - 7 0 [
[6 0 - 6 5 [

Rapport de dépendance [5 5 - 6 0 [
[5 0 - 5 5 [
Dans l’ensemble, il n’y a pas trop de différence significative [4 5 - 5 0 [ F é m in in

entre les deux années 2002 et 2001. En général, il y a 88 [4 0 - 4 5 [ M a s c u lin

[3 5 - 4 0 [
dépendants (personnes moins de 14 ans et plus de 65 ans) pour [3 0 - 3 5 [

100 actifs potentiels. Toutefois, il y a des différences notables [2 5 - 3 0 [


[2 0 - 2 5 [

dans certains faritany, baisse à Mahajanga et Antsiranana et [1 5 - 2 0 [

hausse à Toliara. Les individus de Toliara ont eu donc


[1 0 - 1 5 [
[5 - 1 0 [

tendance à se regrouper face à la crise tandis que les enfants et [0 - 5 [


E n m illie rs
vieux de Mahajanga et d’Antsiranana auraient changé de -1 0 0 0 -5 0 0 0 500 1000

tuteurs. Source : INSTAT/DSM

Tableau 8 Rapport de dépendance par faritany selon les


5-3 Etat de santé
données de panel
Dans l’ensemble, 14,5% des personnes ont déclaré
Panel avoir été malades au cours des deux dernières semaines
Far 2001 2002 précédant l’enquête. Ce taux est significativement supérieur au
taux de l’année 2001 qui était de 11%. Ce taux se situe à 95%
Antananarivo 80,7 83,0
entre 13,8% et 15,2%.
Fianarantsoa 92,6 91,5 Les taux les plus élevés se retrouvent à Toamasina
Toamasina 83,7 88,2 (20,1%) et à Antsiranana (18,3%). L’épidémie de la maladie de
Mahajanga 89,1 81,7 l’œil et de ses annexes est l’origine de cette hausse dans le
Toliara 93,9 101,6 faritany d’Antsiranana car les statistiques montrent que 8,2% des
Antsiranana 96,6 88,4 personnes enquêtées ont répondu avoir été touchées. Par contre,
le paludisme est le facteur déterminant de la hausse dans le
faritany de Toamasina.
Madagascar 87,7 88,3
Source : INSTAT/DSM Tableau 10Taux d’incidence de maladie
Panel Ensemble
Taille des ménages Province BI BS
2001 2002 2002
En 2002, un ménage malgache est composé en moyenne de 5 Antananarivo 9,6 11,6 11,5 10,3 12,7
Fianarantsoa 10,6 13,8 13,5 11,9 15,1
personnes. Toliara se distingue par une taille plus élevée (5,6) Toamasina 15,0 18,4 20,1 18,3 21,9
et Antsiranana parmi la moins élevée (4,4). Avec la raison Mahajanga 10,4 12,6 12,8 11,2 14,4
énoncée précédemment, c’est dans le faritany de Toliara que Toliara 8,8 15,7 15,0 13,5 16,6
la taille a changé significativement pour les données de panel. Antsiranana 12,4 18,8 18,3 16,2 20,5
Madagascar 10,9 14,3 14,5 13,8 15,2
Tableau 9 Taille moyenne des ménages Source : INSTAT/DSM

Far Panel
Ensemble 2002 2001 2002
Antananarivo 4,9 4,6 4,8
Fianarantsoa 5,1 5,2 5,2
Toamasina 4,8 4,7 4,8
Mahajanga 5,0 4,8 4,9
Toliara 5,6 4,9 5,5
Antsiranana 4,4 4,4 4,5

Madagascar 5,0 4,8 4,9


Source : INSTAT/DSM
5.5 Education
Tableau 11 Les principales maladies Dans l’ensemble, 54% de la population malagasy âgés de plus de
Antananarivo Toamasina Antsiranana
4 ans peuvent être déclarés comme alphabètes c’est-à-dire qu’ils
IRA 9,0 8,2 5,0 savent lire et écrire ou ont au moins atteint le niveau primaire
Suspicion de paludisme 27,9 46,4 24,7 T4. C’est dans le faritany d’Antananarivo et en milieu urbain où
Maladies diarrhéiques 15,4 11,9 8,6 on retrouve le taux le plus élevé (77,1%) et à Toliara rural où le
Infections cutanées 1,5 1,6 1,7
Affection bucco-dentaires 5,8 5,9 1,9
taux d’analphabète atteint plus de 4 personnes sur cinq.
IST 0,5 0,0 0,8 Tableau 14 Taux d’alphabétisation par faritany
Blessures, Brulures,
accidents 5,9 6,7 5,6 Antananarivo Urbain 77,1
Infections de l'œil et de ses Rural 67,1
annexes 2,0 5,0 44,9 Fianarantsoa Urbain 69,5
Hypertension artérielle 6,7 1,2 1,1
Rural 51,2
Toux de plus de trois
semaines 6,4 5,6 1,2 Toamasina Urbain 70,4
Autres 19,0 7,5 4,6 Rural 45,0
Total 100 100 100 Mahajanga Urbain 74,7
Source : INSTAT/DSM Rural 41,4
Toliara Urbain 56,1
5-4 Le logement Rural 19,1
Antsiranana Urbain 62,7
En moyenne, un ménage occupe 31,3m² pour son habitation
Rural 45,8
(couloir, garage, cuisine exclus) soit 6,4 m² par personne. Ce
taux se situe entre 30,1 et 32,6 à 95% de probabilité. La Madagascar Ensemble 53,5
surface moyenne la plus élevée aussi bien par ménage que par Source : INSTAT/DSM
personne se rencontre à Antananarivo (40,9m² par ménage et
8,4 m² par personne) et la plus exiguë à Toliara (23,9m² par Taux brut et net de scolarisation
ménage et 4,3 m² par personne). Les mesures incitatives dans le secteur éducation (réouverture
d’EPP et suppression des frais d’inscription) implémentée par le
Pour l’eau protégée, 29,4% de la population malagasy y ont gouvernement au début de l’année scolaire ont eu des effets
accès avec un intervalle de confiance compris entre 27,4% et bénéfiques sur la scolarisation des enfants, notamment en niveau
31,5%. primaire. En effet, le TBS du niveau primaire a augmenté de
L’électricité est pour 18,3% de la population la source 12.5 points entre les deux années d’enquêtes. Le taux net a aussi
principale d’éclairage (entre 16,7% et 19,8% à 95% de suivi cette tendance mais dans une moindre importance. De
probabilité). Ce taux cache une forte disparité entre les même, les TBS dans tous les niveaux ont augmenté.
faritany. En effet, 39,2% de la population d’Antananarivo y
ont accès contre 8,6% à Fianarantsoa. Tableau 15 Taux brut et net de scolarisation par niveau
2001 2002
Tableau 12 Surface moyenne du logement et taux de
Primaire
desserte en eau protégé, en électricité et à l’assainissement TBS 112,3 122,8
TNS 64,9 72,1
Moyenne [95% Conf Interval]
Secondaire du 1er cycle
Surface (m²) 31,3 30,1 32,6 TBS 32 36,2
Eau protégé 29,4 27,4 31,5
TNS 11,9 16,3
Electricité comme éclairage 18,3 16,7 19,8 Secondaire du 2nd cycle
Toilette avec chasse d’eau, latrine 54,7 52.3 57,0 TBS 14,8 21,8
Source : INSTAT/DSM TNS 4,1 6,5
Source : INSTAT/DSM
Pour l’assainissement, 54,7% de la population ont recours au
toilette avec chasse d’eau ou latrine. 31,7% font encore leur
besoin dans la nature. Le taux le plus élevé se trouve à
Antananarivo où 81,3% de la population y ont accès contre
14,6% seulement dans le faritany de Toliara.
Tableau 13 Taux d’accès à l’assainissement par faritany
toilette avec chasse d’eau ou latrine Dans la nature
Moyenne (en %) BI BS Moyenne (en %)
Antananarivo 81.3 77,4 85.1 12,0
Fianarantsoa 59.6 54.0 65.2 28,9
Toamasina 58.9 53.4 64.3 19,1
Mahajanga 28.0 22.4 33.7 64,4
Toliara 14.6 11.3 17.9 61,4
Antsiranana 55.4 48.8 62.0 30,0
Source : INSTAT/DSM
ANNEXE Tableau A 4 Tests de robustesse des indicateurs Pα de 2002
Le GAP de pauvreté est l’équivalent monétaire de ce qu’il faut en variant le seuil
distribuer aux pauvres pour effacer la pauvreté pendant une Pauvreté en 2002 P0 P1 P2
année. Ensemble 80.7 47.6 32.5
Urbain 61.6 29.3 17.5
Tableau A 1 GAP de pauvreté en milliard de francs Rural 86.4 53.0 36.9
courant 95% du seuil
GAP 2001 GAP 2002 Ensemble 78.8 46.0 30.9
Ensemble 3,940 7,635 Urbain 58.8 27.7 16.3
Urbain 285 794 Rural 84.7 51.3 35.2
Rural 3,655 6,841 105% du seuil
Source : INSTAT/DSM Ensemble 82.3 49.3 34.0
Urbain 63.4 30.9 18.7
Rural 87.9 54.7 38.5
Graphique A 1 Distributions comparées des consommations en Source : INSTAT/DSM
2001 et 2002

Tableau A 5 Simulation de différentes hausses des


D istrib u tio n s co m p a ré e s d e s co n so m m a tio n s e n 2001 e t 2002
100

90
consommations de 2002
80
Indices P0 P1 P2
Pauvreté en 2002 80.7 47.6 32.5
70 Hausse de 100% des
consommations des 2 80.7 38.8 21.3
60
quintiles les plus pauvres
50 Hausse de 50% des
consommations des 66.8 37.0 25.1
40
quintiles 3 et 4
30
Source : INSTAT/DSM

20 Tableau A 6 Matrice de transition


10
2001 Les plus 2 3 4 Les plus Total
0
pauvres riches
25000 525000 1025000 1525000 2025000 2525000 3025000 3525000 4025000 4525000 5025000 2002
E n s e m b le 2 0 0 2 U rb a in 2 0 0 2 R u ra l 2 0 0 2 Les plus pauvres 45,4 25,3 20,3 9,3 0,9 20,8
E n s e m b le 2 0 0 1 U rb a in 2 0 0 1 R u ra l 2 0 0 1
2 23,6 30,5 26,1 15,7 2,6 19,7
Source : INSTAT/DSM 3 17,8 24,0 25,6 21,5 7,8 19,3
Tableau A 2 Tests de robustesse des indicateurs Pα de 4 7,6 14,3 17,2 30,9 26,6 19,1
2002 en variant le seuil Les plus riches 5,5 5,8 10,8 22,5 62,0 21,1
Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Pauvreté en 2001 P0 P1 P2 Source : INSTAT/DSM
Ensemble 69.6 34.8 20.9
Urbain 44.0 18.3 9.9
Rural 77.2 39.7 24.1 Les Policy Brief issus de l’ INSTAT Point Information sont aussi
95% du seuil disponibles sur le site Web de l’INSTAT : www.instat.mg
Ensemble 67.5 33.1 19.4
Urbain 41.8 17.0 9.0
Rural 75.1 37.8 22.5
105% du seuil
Ensemble 71.7 36.5 22.2
Urbain 46.4 19.6 10.7
Rural 79.2 41.6 25.7
Source : INSTAT/DSM

Tableau A 3 Simulation des impacts directs de l’inflation


et de la décroissance économique entre 2001 et 2002
Pauvreté en 2001 P0 P1 P2
Ensemble 69.6 34.8 20.9
Urbain 44.0 18.3 9.9
Rural 77.2 39.7 24.1
Inflation de 16.5%
Ensemble 75.6 40.2 25.3
Urbain 51.8 22.5 12.6
Rural 82.6 45.5 29.0
décroissance de
12%
Ensemble 74.8 39.3 24.5
Urbain 50.7 21.8 12.2
Rural 81.9 44.5 28.2
Source : INSTAT/DSM

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