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Atelier n°2

L’écriture web : écrire pour séduire et


convaincre les internautes

L’intervention de François Perroy, Emotio Tourisme :

Aujourd’hui avec le web 2.0 qui est le récepteur, qui est l’émetteur ? La définition est
désormais erronée !
Tous lecteurs, tous auteurs, cela va donc changer la manière d’écrire.

Sur le web faut réfléchir avant d’écrire, et plus que sur le papier encore. On écrit pour être lu.
- si on veut informer, il y a des règles à respecter.
- Si on veut séduire, le lecteur doit s’identifier à une image
- Si on veut divertir, c’est pour embellir la vie.
A un moment donné, il faut choisir une ligne éditoriale.

Une pyramide inversée : on remet tout à l’envers !


Pour être perçu, pour être compris, il faut une seule information dominante, qui ensuite sera
enrichie. Cette pyramide est celle utilisée pour les médias. Un grand titre avec une
information prioritaire ; puis une accroche ; puis développement, et on arrive à l’accessoire.

Les 7 règles journalistiques :


- savoir pour quoi on écrit ;
- aller droit au but : un titre qui attire ;
- répondre aux 6 questions qui structurent la pertinence de l’information : « où qui
quand quoi comment » ? Là que 5 !
- ajouter « pourquoi ». Il s’impose quand on a un développement qui nécessite une
explication ;
- choisir un angle d’attaque : une information qui permet de se différencier des autres ;
- vérifier… 100fois, 1000fois !
- écrire bref : sujet + verbe + complément.

Il faut raconter des histoires !


C’est le genre le plus ancien. Le récit est partout. On en a toujours eu besoin : les feuilletons,
les carnets de voyages…
Le storytelling (le récit en tant que mode de circulation privilégié des idées) s’impose même
dans le management.

Des conseils :
- qualité de forme et de fons
- aération : max 3000 signes par écran, des paragraphes mini de 500 signes pour
étayer l’information
- titre et accroches à fort impact
- visuels : texte + visuel + son + vidéo
- qualité de la structure : les 6 questions-clés ou bien un fil rouge (chronologie, thèse-
anti-thèse-synthèse…) et toujours la pyramide inversée.
- Qualité du style : pas de fautes d’orthographes, des tournures simples, pas de
jargons, ton pertinent (en accord avec le produit et le public)
- Qualité de fond : qu’apportez-vous en plus à votre lecteur ?

Conclusion : « dans le tourisme, écrire pour le web c’est quand même conjuguer
l’information et la séduction : la technique et l’imaginaire ».
A noter que les ingrédients classiques de publicité fonctionnent de moins en moins bien sur
le web, mais les histoires oui.

L’intervention de Joël Ronez, Cup of Tea

Ce qui a changé avec Internet :


- le rapport à l’espace (accès à des informations, webcams, cartographie)
- le rapport aux temps : immédiateté. En une minute, on peut prendre une photo avec
son téléphone portable et la mettre en ligne instantanément.
- les modes d’indexation : pour savoir comment on va écrire il faut bien intégrer cela.
Aujourd’hui c’est Google (84%). Avant on avait le système de classification Dewey
(utilisé dans les bibliothèques), désormais avec google l’indexation se fait par les
tags. Il faut placer les bons mots clés aux bons endroits pour que le moteur de
recherche les trouve. Les tags servent de pivots de navigation.

Internet, c’est quoi :


- le système broadcast ;
- la nanopublication (référence à la phrase de A. Warhol) ;
- un média de flux : la notion de temporalité ! (ex du site de l’OT de Montauban 3
Rivières ; ex du site de 20minutes ; ex du site lepost.fr)
- un média hypertexte : indispensable de proposer des liens à l’intérieur même du texte
pour rentrer dans la culture du fragment. Mais aussi des ressources externes, des
liens sortants. L’info-bulle est aussi une astuce intéressante.
- un média structuré
o au sens technique : les aggrégateurs de flux RSS (ex du site netvibes.com).
Le flux RSS est un format d’échange d’information et de distribution. Pour
détecter un flux RSS, il y a un petit picto.
- un média multi-média (des photos, etc)
- un média indexé par les utilisateurs
- un média dynamique : c’est une autre façon d’écrire, des flux de conversations…
- un média social

Le « Web social » : que font les internautes ? Ils recommandent (des sites
concentrateurs), ils commentent, ils se rencontrent….

L’écriture web, les basiques :


- lisibilité :
o forme : aération, paragraphe. (la lecture en « F » -en diagonale)
o fond : concis, concret
des titres descriptifs, informatifs
- texte structuré : du gras…
- pyramide inversée
- indexabilité :
o penser au référencement,
o titres informatifs,
o folksonomies,
o faciliter la recommandation
- accessibilité :
o rubriquage arborescent,
o structure sémantique flottante
o handicapés visuels : structurer des niveaux de titres, pas de pages trop
longues, renseigner les balises TITLE et ALT
- temporalité
o exister sur la continuité et non la périodicité
o plusieurs sources, plusieurs rythmes
- du synthétique vers l’exhaustif : descente progressive vers le contenu.

Qualité éditoriale, quelques idées ;


- à bas le ton promotionnel !!!
o être informatif, transmettre quelque chose
o penser valeur d’usage (ça doit être utile à celui qui lit, il doit apprendre
quelque chose)
- à bas les clichés et les phrases toutes faites !!! (ex « dans tous ses états », « au
carrefour », « dans le cadre de »,
- éviter les textes auto-centrés
- entrer dans le vif du sujet : éviter les longues contextualisations
- créer une écriture photographique : investir dans la photographie et vidéo
- versions linguistiques : traduits par des natifs

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