entreprises et des
expatriés
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Sociétés de capitaux L’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) est dû par les sociétés de capitaux
(SARL, SPA) et les sociétés mixtes. Les sociétés de droit algérien ainsi que les sociétés
étrangères sont soumises à l’IBS à raison des bénéfices réalisés en Algérie.
Un régime fiscal particulier pour les groupes de sociétés est prévu par la
législation fiscale. Les sociétés éligibles à ce régime peuvent opter pour le
régime du bilan consolidé, qui consiste à présenter à l’administration des
impôts un seul bilan pour l’ensemble des sociétés du groupe.
La constitution d’un groupe de sociétés bénéficie d’un certain nombre
d’avantages fiscaux :les bénéfices concourant à l’acquisition d’actions en
vue de constitution d’un groupe de sociétés sont taxés au taux réduit de 15 %
Le taux de l’impôt sur les ;les actes de transformation des sociétés destinés en vue de la création d’un
bénéfices des société est groupe de sociétés sont exonérés de droits d’enregistrement ;
de 30% Le taux de l’impôt sur le bénéfice des sociétés est de 30 %. Cependant,
les bénéfices réinvestis dans l’entreprises sont taxés au taux réduit de 15
%. Le Décret exécutif n°92-270 du 6 juillet 1992, dresse une liste exhaustive
des investissements en biens mobiliers et immobiliers ouvrant droit au
bénéfice du taux réduit.
Le versement forfaitaire
Les salaires et traitements versés par les sociétés sont assujettis à un
versement forfaitaire au taux de 1% (ce nouveau taux est entré en vigueur au
1er janvier 2005), déduction faite de la cotisation ouvrière de sécurité sociale
et des retenues pour retraite. Ce versement est déductible du bénéfice
imposable.
La taxe sur les activités professionnelles
La TAP est établie sur le chiffre d’affaires réalisé hors TVA. Le chiffre
d’affaires est déterminé compte tenu de réfactions de 30 % et 50 %
déterminées par la loi. Le taux de cette taxe est de 2 %. Cette taxe est
déductible du bénéfice imposable.
Le montant imposable est déterminé déduction faite des frais engagés pour
l’exploitation de la société par les assujettis. Le régime d’imposition des
BIC, se fait soit au forfait, soit au réel. Le régime du forfait est applicable
dans la mesure où le chiffre d’affaires réalisé n’excède pas 2.500.000 DZD
(30.000 EUR) l’an pour la fourniture de biens et de services et 1.200.000
DZD (14.400 EUR) dans le cas d’une prestation de services. Au-delà de ces
Par ailleurs, comme dans le cas des sociétés de capitaux, les sociétés de
personnes sont assujetties au paiement de la taxe sur les activités
professionnelles (TAP) ; du versement forfaitaire (VF) ;des taxes foncières
bâties et non-bâties ; de la TVA.
de 360.001 DA à 1080.000 DA 30 %
de 1080.001 DA à 3.240.000 DA 35%
plus de 3.240.000 DA 40 %
Comme dans la précédente, les impôts couverts par cette convention sont les
impôts sur le revenu et sur la fortune. En France, ceux-ci correspondent à
l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés et la taxe sur les salaires. En
Algérie, il s’agit de l’impôt sur les bénéfices (IBS), l’impôt sur le revenu
global (IRG), l’impôt direct pétrolier, le versement forfaitaire (VF), , la taxe
sur l’activité professionnelle (TAP) et la taxe foncière sur les propriétés bâties
ainsi que les droits d’enregistrement. Les taxes sur le chiffre d’affaires ne
sont pas visées par la convention.
Les principales précisions ou modifications portent sur les points
suivants:
♦la clause de la nation la plus favorisée qui existait dans la précédente
convention, au profit de la France, est supprimée. Il ne sera donc plus
possible de plaider auprès de l’administration fiscale algérienne, pour les
entreprises françaises, un alignement sur conditions faites à d’autres pays,
lorsqu’elles s’avèraient plus avantageuses
♦ les chantiers de construction et de montage sont considérés comme des
établissements stables dès lors que leur durée excède trois mois (93
jours). Les entreprises françaises dans ce cas seront donc assujetties à
l’impôts sur les sociétés en Algérie pour les bénéfices afférents à ces
contrats.
♦les professions libérales sont imposables dans leur pays de résidence,
sauf si leur séjour en Algérie est supérieur à 6 mois. Il en va de même
pour les salariés expatriés.
♦s’agissant des redevances, le principe est dorénavant celui de
l’imposition dans l’Etat de résidence des bénéficiaires si ceux-ci ne
disposent pas d’un établissement stable en Algérie. Le terme de
redevances comprend les rémunérations de toute nature payées pour
l'usage ou la concession de l'usage d'un droit d'auteur sur une oeuvre
littéraire, artistique ou scientifique, d'un brevet, d'une marque de fabrique
ou de commerce, d'un dessin ou d'un modèle, , ainsi que pour l'usage ou la
concession de l'usage d'un équipement industriel, commercial ou
scientifique et pour des informations ayant trait à une expérience acquise
(savoir-faire) dans le domaine industriel, commercial ou scientifique.
Cela étant, la convention laisse la possibilité aux autorités algériennes de
fiscaliser jusqu’à hauteur de 12% (5% pour les oeuvres littéraires et
artistiques) les redevances ayant leur source en Algérie. Ce cas de figure
donne droit en France à un crédit d’impôt égal au montant de l'impôt payé
en Algérie.
♦L’imposition des intérêts et celle des dividendes sont soumises au même
principe : ils sont imposables dans le pays de résidence du bénéficiaire.
Coordonnées utiles
DIRECTION DE LA LEGISLATION FISCALE
MINISTERE DES FINANCES
Immeuble Ahmed Francis – BEN AKROUN ALGER
Tél. : 021 59 55 26 Fax 021 59 52 18
http://www.impots-dz.org/
Site de la Direction des Impôts : textes réglementaires, formulaires
téléchargeables, coordonnées des directions régionales et des inspections des
Impôts. Un certain nombre d’informations sont disponibles sur ce site.
Toutefois, elles ne sont pas toujours actualisées.
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