dossier de presse

Action for Global Health

les gouvernements doivent tenir leurs engagements Le 8 septembre 2000, l’Assemblée Générale
pour optimiser l’aide au développement en santé ! des Nations Unies a adopté la Déclaration
du Millénaire, un plan global destiné à
accélérer le développement dans les pays
Reconnue comme élément essentiel à tout processus de développement, l’accès à la santé pour les plus pauvres. Cette déclaration a abouti à
tous est au cœur des débats internationaux depuis 2000. De manière générale mais particulièrement la définition de 8 grands objectifs : les objectifs
du Millénaire pour le développement (OMD) à
dans le secteur de la santé, des engagements sont pris chaque année par la communauté
atteindre d’ici à 2015. Parmi les 8 OMD, les
internationale, que ce soit lors des sommets du G8/G20, de conférences sur le développement ou
objectifs 4, 5 et 6 concernent directement la
dans le cadre des Sommets organisés par les Nations Unies. Pourtant, les promesses ne sont pas
santé. Ils visent la réduction de la mortalité
toujours tenues, les annonces ne sont pas systématiquement suivies d’effets.
infantile, l’amélioration de la santé maternelle et
la lutte contre le VIH/sida, le paludisme et les
Aujourd’hui il est impératif de contrôler et de s’assurer de la mise en œuvre de ces autres maladies infectieuses. Une série
engagements pour une juste mesure de leur impact. d’indicateurs établis de manière consensuelle
aide à mesurer les progrès accomplis par les
En 2011, la France a l’opportunité de jouer un rôle de premier plan en faveur du développement des différents pays, dont l’Organisation des Nations
pays pauvres puisqu’elle préside les Sommets du G8 en mai et du G20 en novembre. Ces unies rend compte régulièrement.
événements seront suivis du 4ème Forum de haut niveau de l’OCDE sur l’Efficacité de l’aide à Busan
(Corée du Sud), en décembre qui sera une occasion supplémentaire pour la France de montrer la
voie à suivre vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement en 2015.

Dans la perspective de ces événements à venir, AfGH publie, le 7 avril, un rapport annuel sur
l’efficacité de l’aide en santé et organise le 3 Mai à l’Assemblée nationale une conférence sur
le suivi des engagements.

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Action for Global Health Focus
Pénurie du personnel de santé
pour le respect des engagements des Etats du G8
Rien qu’en Afrique, il manquerait près d’1,5 million de
professionnels pour assurer des soins de santé de base pour tous.

“57 pays, dont 36 en Afrique subsaharienne sont considérés

en pénurie aigüe sous le seuil de couverture minimal de 2,3
Action for Global Health est un réseau européen de plaidoyer composé de 15 ONG
soignants pour 1 000 habitants fixé par l’OMS.”
internationales. Sa mission consiste à interpeller l’Union Européenne et les Etats membres pour Violaine Gagnet, Chargée de plaidoyer AfGH France
améliorer les politiques de santé des pays en développement. En France, le réseau est
représenté par Médecins du Monde et Avocat pour la santé dans le monde. Pour AfGH, même Le problème principal demeure le déficit de travailleurs de
si l’Europe est le premier bailleur en matière d’Aide Publique au Développement, elle peut et doit santé : ainsi, la plupart des pays africains ne dispose que
d’une école de médecine, voire d’aucune. A ce problème, se
encore faire des progrès en matière de financement et d’efficacité de l’aide allouée à la santé.
superpose celui de la répartition inégale du personnel à
l’intérieur des pays du Sud : le déficit est nettement plus
prononcé dans les zones rurales que dans les zones
urbaines, dans le secteur public que dans le secteur privé.
Les plafonnements budgétaires longtemps imposés par les
programmes d’ajustement structurel du Fonds Monétaire
International (FMI) ont à cet effet été dévastateurs,
empêchant les Etats du Sud de mener des politiques de
“Le réseau AfGH France demande aujourd’hui au gouvernement français de reconsidérer valorisation des ressources humaines en santé pour leur
secteur public. On observe ainsi des situations aberrantes :
l’aide au développement autour d’une vision générale de la santé et donc d’un objectif
dans certains pays où la pénurie de soignants est aigüe, des
prioritaire : le renforcement global des systèmes de santé” médecins et infirmiers, faute d’affectations, sont au chômage.
Annick Jeantet, Responsable AfGH France

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Action for Global Health pour le respect des engagements des Etats du G8

Les Nations Unies et l’OMS affirment que des avancées importantes sont intervenues depuis la La plupart des agents de santé du secteur public sont en
effet très mal rémunérés dans les pays du Sud. Une véritable
Déclaration du millénaire. Pourtant les progrès réalisés dans le domaine de la santé s’avèrent à
revalorisation des personnels des établissements publics de
la fois insuffisants, irréguliers, et surtout très inégaux en fonction des régions du monde et des santé est indispensable : il faut augmenter et garantir les
pays considérés, notamment en Afrique subsaharienne où les infrastructures de base, les revenus des agents de santé du public, en envisageant
ressources humaines, le matériel et les fournitures ne permettent toujours pas de dispenser les également des incitations matérielles pour ceux qui
soins auprès des enfants, des femmes enceintes ni de lutter contre les maladies infectieuses et s’engagent à exercer en dehors des grandes villes ; il faut
améliorer leurs conditions de travail générales en les dotant
les maladies négligées.
d’outils diagnostiques et thérapeutiques plus efficaces, en
développant les infrastructures dans les zones reculées et
Cette année, au regard des enjeux internationaux, AfGH France organise le 3 mai 2011 en amont en leur offrant de vraies perspectives d’évolution de carrière.
de la réunion du G8 à Deauville qui se tiendra les 26 et 27 mai, une conférence nationale qui
réunira des experts en santé, des parlementaires et des acteurs de la société civile. L’objectif de Les pays riches doivent accorder des financements prévisibles et
suffisants pour le développement des ressources humaines en
cette rencontre est d’alerter les gouvernements sur leur insuffisance dans le suivi des
santé au Sud. L’OMS a fixé à 25 % la part des financements à la
engagements et d’apporter une expertise pour une aide en santé plus efficace. Depuis le sommet santé qui devrait être dédiée exclusivement aux frais de personnel,
de L’Aquila en 2009, les Etats du G8 ont décidé de rédiger chaque année un rapport sur le suivi c’est à-dire à sa formation et à sa rémunération. On estime qu’il
des engagements. Lors du G8_en 2010, le premier rapport de redevabilité a été publié. faut 2,6 milliards de dollars par an pour financer les salaires du
Toutefois, ce rapport est incomplet et ne présente pas de manière exhaustive les engagements million et demi de professionnels de santé qui font défaut en
Afrique. Une somme à laquelle il faut ajouter un investissement
pris et réalisés.
initial de 19 milliards de dollars pour les former et équiper
convenablement les centres de santé où ils interviendront. La
“Lors des sommets précédents, il est apparu qu’il était nécessaire de développer un facture totale est importante mais elle est largement à la portée
mécanisme de suivi des engagements. En effet, la plupart des Etats ont pris des décisions des Etats les plus riches.
politiques et financières importantes lors des différents sommets du G8 mais aucun
“Les membres du G8 doivent soutenir les pays en
contrôle sur la mise en place concrète de ces engagements n’a été fait.” développement pour le maintien en poste du personnel soignant
Annick Jeantet, Responsable AfGH France et leur juste répartition en fonction des besoins. Il est impératif
d’améliorer les conditions de travail et les salaires pour
encourager les soignants à travailler dans les zones les plus
En préparation du sommet de Busan, AfGH publie son rapport annuel sur l’efficacité de
défavorisées.”
l’aide dans le domaine de la santé. Annick Jeantet, Responsable AfGH France

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Financer le développement autrement :
les financements innovants

Les pays africains se sont engagés à consacrer 15 % de leur richesse nationale à la santé. Toutefois,
15 % d’un budget limité reste insuffisant pour couvrir l’ensemble des besoins. C’est pourquoi les pays
développés ont eux aussi un rôle déterminant à jouer. A ce titre l’OMS leur recommande de consacrer Pour AfGH, il est urgent de trouver des
0,1 % de leur richesse nationale à la santé. mécanismes de financement supplémentaires
qui puissent apporter un volume de fonds
Cependant, faute de réel suivi des engagements, ces financements s’avèrent insuffisants au regard conséquent pour accélérer les progrès vers les
de la crise sanitaire et ne permettront pas, à l’heure actuelle, de remplir les objectifs établis en 2000 OMD en santé. Le réseau européen demande à
par les Nations Unies. D’après le Secrétaire Général des Nations Unies, 88 milliards de dollars ce que ces nouveaux mécanismes développés
additionnels entre 2011 et 2015 soit 17 milliards par an seraient nécessaires pour atteindre les OMD aient, au même titre que l’Aide publique au
4 et 5, qui concernent la santé maternelle et la mortalité infantile. Développement, un caractère obligatoire pour
garantir la prévisibilité et le volume des fonds
De nouvelles formes de financements sont ainsi étudiées pour venir en complément de l’Aide Publique levés sur le long terme.
au Développement apportée par les Etats.

On appelle “mécanisme de financement innovant pour le développement” tout dispositif qui apporte
des ressources financières supplémentaires qui permettent de financer des projets sans demander
d’effort budgétaire des Etats.

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Financer le développement autrement : les financements innovants

Taxe sur les transactions financières

Depuis les années 70, il existe des études sur les financements innovants. Lancée en 2006, la taxe “Ce type de contribution pourrait
sur les billets d’avion garantit un financement additionnel qui est alloué à l'extension de l'accès au notamment prendre en charge des coûts
traitement pour le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, essentiellement pour les populations des récurrents des systèmes de santé comme
pays à faible revenu, en obtenant une baisse des prix de produits diagnostiques et médicaments de
les ressources humaines et les dépenses
qualité et en accélérant le rythme de leur mise à disposition. Un autre mécanisme, pouvant apporter
un volume de fonds conséquent est actuellement en discussion : la taxe sur les transactions
relatives aux infrastructures de santé et à
financières ou taxe Robin des Bois. Celle-ci est en effet un mécanisme prometteur : dotée d’un taux leur maintien en bon état. La taxe sur les
de prélèvement faible et indolore pour les marchés financiers (de l’ordre de 0,05 %) elle permettrait transactions financières constituerait la
de lever des revenus pérennes d’au moins 30 milliards de dollars par an en France, soit 100 fois première étape d’une fiscalité mondiale
plus que la taxe sur les billets d’avion. La faisabilité de cette taxe a été prouvée par de nombreuses ayant pour objectif de financer le
études et confirmée par le FMI et l’UE. développement et de réguler le secteur
financier international.”
Nicolas Sarkozy soutient la mise en place de cette taxe. Lors du G20, une session consacrée aux
Violaine Gagnet
financements innovants et plus spécifiquement à la taxe sur les transactions financières est prévue.
Chargée de plaidoyer AfGH France
Dans cette perspective, AfGH soutient la campagne Robin des Bois lancée le 17 février 2011.
Des événements sont organisés tout au long de l’année.

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AfGH : pour une aide au développement plus efficace ! Recommandations de réseau
Action for Global Health

• Dégager des fonds supplémentaires : on estime que

Si une augmentation des financements pour le développement est évidemment nécessaire, les les pays donateurs et le G8 en particulier devrait
questions afférentes à sa qualité et à son efficacité n’en sont pas moins importantes. Adoptée par consacrer 0,1% de la richesse nationale au
les gouvernements et les organisations internationales en 2005, La Déclaration de Paris a marqué financement de la santé.
un réel tournant sur ces questions. Elle définit un plan d’action concret visant à améliorer la qualité
• Mettre en place des financements innovants
de l’aide et son impact.
• Lutter contre les inégalités d'accès aux soins et
“La qualité et l’efficacité de l’aide doivent être repensées, notamment autour de la notion de financer la levée des obstacles financiers pour les
partenariat entre les gouvernements du Sud et du Nord. Il est impératif de définir des politiques femmes et les enfants
de santé qui puissent répondre aux besoins des populations, en concertation avec les • Combler la pénurie en personnel de santé dans les
organisations de la société civile.” zones les plus défavorisées : selon l'OMS, 57 pays
Annick Jeantet, Responsable AfGH France dont 36 pays africains traversent une grave crise du
personnel de santé, avec une carence sévère de
professionnels correctement formés et assistés
Trois axes sont aujourd’hui essentiels en matière d’efficacité de l’aide.
• Se coordonner et mettre en œuvre un plan d’action
Le premier est le respect des priorités et des choix effectués au niveau des pays auxquels les concret pour combler le déficit de 3,5 millions de
donateurs apportent leur aide, autrement dit de ne plus chercher à imposer une vision du personnels soignants dans le monde (financement de
développement mais de développer ensemble les politiques adaptées au pays récipiendaires. plans de formation, de recrutement et de fidélisation
de nouvelles ressources en santé...)

• Abolir les mesures de paiement direct pour garantir

l’accès aux soins des plus vulnérables

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AfGH : pour une aide au développement plus efficace !

Le second s’intitule “la prévisibilité du financement”. Il est en effet rare que les donateurs parviennent “L’aide au développement est
à planifier leur aide au-delà d’une année. Ceci est un réel problème pour les pays récipiendaires qui indispensable à la croissance d’un pays
ne peuvent pas dans ces conditions développer des politiques et des axes stratégiques sur un long et quand elle est efficace les résultats sur
terme. Cela pose de sérieuses difficultés notamment dans le domaine de la santé où il est impossible le terrain sont réels. Le 4e Forum de haut
de mettre en place et de renforcer un système sans avoir une vision pluri annuelle. niveau sur l’efficacité de l’aide prévu en
Corée du Sud sera l’occasion de
Enfin, le troisième concerne l’engagement de la société civile dans le processus de développement,
notamment dans le secteur de la santé. En effet la participation de la société civile est essentielle en
renforcer les efforts déjà effectués dans
tant qu’actrice à différents niveaux. Elle est à la fois prestataire de services, témoin des besoins réels ce domaine et qui ont portés leurs fruits”
des populations et actrice dans le suivi et le contrôle de l’utilisation des fonds. Ces multiples facettes Annick Jeantet, Responsable AfGH France
lui permettent d’avoir une vision holistique des problèmes et des solutions et de jouer un rôle clé
dans la mise en œuvre et le suivi des politiques nationales.

En amont du G8 et afin d’apporter des recommandations aux Etats sur les engagements
politiques et financiers pris depuis le G8 de Gleneagles, AfGH organise le 3 mai à l’Assemblée
nationale une conférence sur le suivi de ces engagements.

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Focus : Femme/Jeune fille

Focus : Femme/Jeune fille Mettre l’accent sur l’investissement

en matière de santé maternelle
permettrait de :
La santé maternelle apparaît comme l’indicateur le plus sensible pour mesurer le fossé entre pays
pauvres et pays riches et la fonctionnalité des systèmes de santé. Les résultats concernant l’objectif • Renforcer les droits fondamentaux des femmes et
de santé maternelle sont particulièrement inquiétants : une grande proportion de femmes n’ont des enfants
toujours pas la maîtrise de leur sexualité, de leur santé reproductive et le taux de mortalité à l’échelle
mondiale a peu évolué depuis 1990. • Réduire efficacement la pauvreté en permettant aux
familles de dépenser leur budget dans la
nourriture, l’éducation (dans les pays les plus pauvres,
AfGH rappelle que 350 000 femmes meurent chaque année pendant l’accouchement ou des la majorité des gens vivent avec moins de
suites de leur accouchement soit un recul d'à peine 1% entre 1990 et 2005. La prise en charge 1,25$/jour ) et des activités génératrices de revenu
des femmes et des jeunes filles doit ainsi être un axe majeur des politiques de santé. La multiplicité
des grossesses et leur survenue précoce dans la vie des femmes constituent des facteurs avérés de • Stimuler l’économie et la croissance
grossesses à risques. 200 millions de femmes dans les pays en développement ont des besoins en
• Economiser de plusieurs milliards de dépenses en
contraception non satisfaits, dont 130 millions en Afrique. La planification familiale, qui est un traitements lourds grâce aux soins essentiels de prévention
ensemble de moyens permettant aux familles de contrôler les naissances, permet de réduire de 30
à 40 % le taux de mortalité maternelle, ce qui en fait une des interventions les plus efficaces en santé
publique. Malgré un engagement des Etats en 1994 à mettre en place un programme spécifique
pour assurer l’accès universel à la planification familiale, les actions annoncées n’ont pas été
déployées. Même en Europe, les financements des services de planning familial ont été réduits de
moitié entre le milieu des années 1990 et le milieu des années 2000.

“AfGH souhaite que la planification familiale soit insérée de manière systématique dans les
priorités de l’aide internationale et des politiques des gouvernements du Sud”
Violaine Gagnet, Chargée de plaidoyer AfGH France

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Les grands accords sur les Politiques de santé en date

La Déclaration de Paris - Mai 2005 : accord international dont l’objectif est d’améliorer l’efficacité pour atteindre Le rapport 2011 d’AfGH est disponible,
les OMD. Elle s’articule autour de 5 grands principes : appropriation, alignement, harmonisation, gestion axée sur pour toute demande d’interview
les résultats et responsabilité mutuelle. Ces principes sont accompagnés d’une feuille de route de 56 engagements d’Annick Jeantet et Violaine Gagnet,
de partenariats et de 12 indicateurs pour évaluer les résultats régulièrement. Ces engagements avaient été fixés Merci de contacter le bureau de presse
jusqu’en 2010.
emmapom.com.
G8 à Gleneagles - Juillet 2005 : la question des financements innovants est au cœur du G8. Les participants Amandine Martin
réaffirment les engagements pris auprès de l’Afrique concernant les OMD et notamment l’accès aux soins de santé
amandine@emmapom.com / 06.46.11.18.46
de base (gratuité, partout où les pays décident de l'offrir), afin de réduire le taux de mortalité lié à des causes
évitables, particulièrement élevé chez les femmes et les enfants.
Céline Morel
Forum de Haut niveau d’Accra - Mai 2008 : la déclaration d’Accra a été établie en vue d’accélérer et d’amplifier celine@emmapom.com / 06.17.96.16.23
la mise en œuvre de La Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide. La déclaration réaffirme dans son programme
d’action, les principes qui doivent guider l’aide au développement : amélioration de la prévisibilité de l’aide (à 3 ans
minimum), engagement de la société civile dans le processus, renforcement de la responsabilité mutuelle…
Cependant aucun indicateur n’a été associé à ces principes généraux, laissant le champ libre aux acteurs de s’y
conformer ou non.

G8 d’Aquila - Juillet 2009 : les membres du G8 s’engagent à publier chaque année un rapport sur le suivi des
engagements, les membres du G8 ont réaffirmé la nécessité de mener une action commune en faveur de l’aide au
développement.

G8 à Muskoka - Juin 2010 : le compte rendu du sommet souligne la nécessité de former du personnel soignant
et la nécessité d’une répartition plus juste du personnel dans les zones rurales et urbaines les plus défavorisées.
Les membres du G8 se sont engagés par ailleurs à améliorer le maintien en poste et la répartition du personnel
soignant en améliorant les conditions de travail et les motivations financières (ou non).

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