DOSSIER DE PRESSE

22e édition des Portes Ouvertes

des Ateliers d’Artistes de Belleville
27/28/29/30 Mai 2011 de 14h à 21h

Contacts presse

Léa Butez / Patricia Bass

aabpresse@gmail.com

01 77 12 63 13

Ateliers d’Artistes de Belleville

1, rue Francis Picabia
75020 Paris

contact@ateliers-artistes-belleville.org
www.ateliers-artistes-belleville.org
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 SOMMAIRE
Édito 3
Là, un dard venimeux
Les Portes Ouvertes en un clin d’œil 4 Là, un socle trompeur
Plus loin
Evénements 5à8 Une souche à demi-trempée
Dans un liquide saumâtre
Explorez la forêt vierge 5 Plein de décoctions
D’acide...
Participez 6 Qui vous rongerait les os et puis
L’inévitable
L’enfance de l’art 7 Clairière amie
Vaste, accueillante
Soirées et concerts 8 Les fruits à portée de main
Et les délices divers
Informations pratiques 9 Dissimulés dans les entrailles d’une
canopée
Les Ateliers d’Artistes de Belleville 10 Plus haut que les nues

Remerciements 1
1 Vénus, Alain Bashung

Le bilan annuel sur l’état de la biodiversité est

inquiétant. M’inquiète en tout cas. Les espèces
vivantes s’éteignent à un rythme cent à mille fois
plus rapide que lors des grands épisodes d’ex-
tinction du passé... Moi aussi, finalement, j’ai
décidé de faire quelque chose pour la biodiver-
sité. J’ai imaginé transformer mon bosquet en
forêt tropicale.

Mayeul 99

Mayeul 99, « Machausore Alicorne» , sculpture Valéa Djinn, « Ella et les soufflants », mousse Sandrine Paumelle, sol réalisé pour la pièce «Materiau
d’insecte, 15 x 20 cm végétale, lichens, cacahuètes, 17 x 12 cm chimère» (détail)

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ÉDITO
Le retour d’Anaconda « Chacun de nous pris séparément ne vaut pas
grand-chose. Alliés, nous sommes le tropique »*
Quand Anaconda, avec la complicité des animaux du tropique, mé-
dita et planifia la reconquête du fleuve, elle venait d’avoir trente ans.
C’était un jeune serpent de dix mètres, en pleine possession de sa J’ai choisi ces propos d’Horacio Quiroga, maître conteur
force. […] de la forêt vierge, car ils me semblent illustrer très
Frères ! se redressa-t-il en un sifflement vibrant. Nous perdons sté- clairement la situation des artistes de Belleville : dans la
rilement notre temps. Nous sommes tous égaux mais à condition jungle de l’art contemporain, loin des notoriétés
d’être unis. Chacun de nous pris séparément ne vaut pas grand- préfabriquées, ils font pousser leur « œuvre au vert » et
chose. Alliés, nous sommes le tropique. Lançons donc le tropique
à l’assaut de l’homme, frères ! L’homme détruit tout ! Il n’est rien sont ce terreau remarquable qui permet l’éclosion d’un
qu’il ne brise et ne souille ! Lançons sur les eaux notre région en- art libre, foisonnant et exubérant.
tière, avec ses pluies, ses bêtes et ses plantes, ses fièvres et ses
vipères ! Lançons la forêt sur le fleuve jusqu’à le fermer ! Arrachons
tout, déracinons sans pitié, s’il le faut, mais lançons le tropique à Quant à vous, chers visiteurs, vous les irriguez par
l’assaut ! l’acuité de vos regards et l’assiduité de votre
e
fréquentation. Pour cette 22 édition, ils comptent une
La parole des serpents a toujours été charmeuse. Enflammée, la
jungle se dressa d’une seule voix : fois de plus sur vous pour partager la sève de leur art et
faire en sorte que l’aventure continue.
- Oui Anaconda, tu as raison ! Lançons la forêt sur les eaux ! En
avant ! En avant !
Nicolas Dupeyron,
Anaconda poussa un soupir de soulagement : la bataille était ga- Président des AAB
gnée. L’âme - si l’on peut dire – d’une région entière, avec son cli-
mat, sa faune et sa flore est difficile à bouleverser. Mais quand ses
nerfs ont subi l’épreuve d’une atroce sécheresse, il n’est alors de
plus désirable perspective que celle d’un grand déluge.

*Horacio Quiroga, El Regreso de Anaconda, 1925, in Les Exilés, Paris, Métailié, 1995,
pour la traduction française

Claude Feuillet, « Méta-forêt», huile sur toile, 130 x 130 cm

Depuis que, en 1977,

j’ai découvert la forêt
amazonienne, je n’ai La forêt vierge est pour moi ce qui
cessé de la peindre, symbolise au plus fort les mystères
évidemment avec et les merveilles de la nature. Haut
différentes sensibilités. lieu d’inspiration, de réconciliation,
aujourd’hui en péril. Par mon tra-
Les tableaux récents vail artistique, je tente de lui rendre
portent toujours cette hommage et faire acte de résis-
obsession, de façon tance face à cette force destruc-
syncrétique. trice qui menace toute harmonie,
cohérence et infinie beauté.
Claude Feuillet
Colette Rabeuthe
Colette Rabeuthe, « Résonances », bois sculpté, 190 x
45 x 20 cm

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LES PORTES OUVERTES EN UN CLIN D’ŒIL
Quatre jours dans l’intimité des
lieux de création
À l’occasion de cette 22e édition sur le thème
de la « forêt vierge », plus de 250 artistes
s’exposent dans le quartier en pleine efferves-
cence de Belleville.
Peintres, sculpteurs, photographes, céramistes,
graveurs et plasticiens ouvrent leurs portes
à 50 000 visiteurs durant quatre après-midi
exceptionnels.
Gratuite, ouverte à tous, la manifestation invite
le public à la déambulation libre, à travers les
ateliers et les différents lieux d’exposition,
ainsi qu’à un festival d’installations, de perfor-
mances, de concerts, un jeu de piste, une
soirée slam…
Le dernier week-end de mai, Belleville et ses
artistes vous attendent.
La forêt vierge est une zone sauvage non encore
envahie par le policé, le civilisé. L’art partage
quelque chose avec ce milieu  : un au-delà des
conventions, du « politiquement correct ».
Preview presse
Jeudi 19 mai 2011
Tour guidé dans certains ateliers avant l’événement public
> Sur inscription
Vernissage
Jeudi 26 mai 2011
à partir de 18h au dAdA de Belleville, 1 rue Picabia, Paris 20e
> Invitations sur demande
Invitations et informations
Léa Butez / Patricia Bass :
aabpresse@gmail.com - 01 77 12 63 13
Prix Boesner, Aide à la création :
Sur la colline de Belleville, les artistes sont en nombre...
L’équipe du nouveau magasin Boesner a eu la tâche difficile
d’en sélectionner un seul parmi les 250 exposants. Le nom du
lauréat est dévoilé à l’ouverture des Portes Ouvertes.

Depuis plusieurs années, je

m’intéresse aux
transformations de la ville.
Jungle urbaine à l’instar de
la forêt vierge, les friches,
terrains éphémères, sont
rapidement réinvesties. Les
strates de notre histoire sont
le terreau urbain des Dans la technique de la taille directe,
mutations de la cité. Une le lien entre «forêt vierge» et pratique
accumulation de signes, artistique se fait comme l’échange
signalétiques se développent avec un matériau vivant, sauvage et
sans qu’on en maîtrise la noble. J’y introduis un dialogue où
croissance. vibrent la lumière, la musique, les
La nature à horreur du vide, rythmes, les pleins et les déliés, les
la ville aussi. lignes et les courbes.

Caroline Bouyer Catherine Arnaud

Caroline Bouyer, « Chantier Paris XIII », gravure, 60 x 80 cm Catherine Arnaud, « Sagrada bois », taille directe sur bois, 90 x 25 x 38 cm

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 EXPLOREZ LA FORÊT VIERGE
On y chemine. On peut se perdre dans
L’Oeuvre au vert 114 115 ses profondeurs, cela peut être bénéfique
Installations
ou maléfique… tout comme l’art actuel.
Lorsque les artistes investissent des jardins partagés, c’est pour, de ce
terreau fertile, créer un lien entre art et nature : ces espaces de jardinage
et de bien-être deviennent alors lieux d’émergence artistique, d’échange
Identités 117
Exposition collective
et voient naître des œuvres qui dialoguent avec leur l’environnement. Ces
œuvres sont à découvrir entre plantations de carottes et papillons.
Les travaux photos et vidéos de deux lau-
réates de Paris Jeunes Aventures, Nadia
> Jardin Luquet, Jardingue et jardin Leroy Sème, Paris 20e
Makhlouf et Sika Viagbo, sont présentés
avec « l’intrigue du monde », un road mo-
Marie Busson « hutte végétale» vie sous forme de quête d’identité de la
installation (photo/ U. Klett) part du photographe Emmanuel Bacquet.

> Antenne Jeunes Piat, Paris 20e

Emmanuel Bacquet, « L’intrigue du Monde », photographie argentique noir et blanc

Le conservatoire en images 95
Exposition photo
Roland Cros (photo/ L. Pommier)
Une exposition de photographies argentiques noir et blanc présente une restitution de
l’atelier du centre d’animation.

> Centre d’Animation Rébéval, Paris 19e

Résidence Monténégro 3
Exposition collective

Cette année, les habitants de la Résidence Monténégro ainsi que d’autres

EPLV les Exclus 94
Installation et performances
artistes invités exposent des photographies retravaillées en peinture, des
installations en plein air et des autoportraits. L’installation conçue par Mirella Rosner, née d’une recherche
sur le corps et la mémoire, est le fruit d’une collaboration
> Résidence Montenegro, Paris 19e avec 13 créateurs.

Ceux-ci ont tourné 13 vidéos à partir de 13 livres peints.

L’ensemble se retrouve rassemblé au sein de totems.
Climax 24
> Le MOTif, Paris 19e
Installation paysagère
Mirella Rosner, « peinture en livre La Girafe »
L’équipe de paysagistes de
HelloMIXland expérimente les
jeux d’échelle en mettant sous
cloche des petits milieux éphé-
mères. Et de l’autre côté du périphérique, la forêt est-elle plus verte ?
Découvrez l’installation de Studio 21 bis!
>Atelier Mayetti, Paris 20e Où, quand, comment ?
Khiasma, Centre d’Art Contemporain, 15 rue Chassagnolle, les Lilas
Installation, HelloMIXland (photo/ HelloMIXland)

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PARTICIPEZ
Les Bisous de Papaver Giganteus 121 La forêt vierge est le signe du foisonnement, de
Installation participative
la vie dans son exubérance, de la diversité des
La Compagnia dello Zukkero collabore avec Claire Mabille pour mettre
en place un « work in progress » qui associe performance, participation,
espèces, une plongée fertile dans l’humus du
vidéo et installation. sous-sol, dans « les entrailles d’une canopée »,
Le public est invité à découvrir la floraison exubérante des papavers de
Claire Mabille et à laisser une empreinte rouge sur une robe blanche. une poussée vers les hautes cimes.
Le tissu fluide devient sculpture grâce à un mélange d’eau et de sucre
lorsque les artistes, tels des maîtres jardiniers, remplissent des petits sa-
chets de graines de coquelicots.
Les images vidéo du work in progress seront projetées sur un grand co-
La grande forêt pavoisée 101
Installation participative
quelicot. L’installation se poursuivra avec une performance qui permet le
public à planter des graines dans la terre de Belleville, près de l’église. Cette œuvre participative se compose d’une grande forêt exubérante et foisonnante de mes-
sages dans laquelle chacun pourra insérer le sien. Tous les messages de la forêt de Belleville
> Crypte de l’église Notre-Dame de la Croix, Paris 20e rejoindront le Grand pavois à la 4BHN à Lyon.
> Artame Gallery, Paris 20e

Masterclass de Street Art 109

Atelier participatif

Participez à une intervention obstinée squaristique d’articulture collective co-gérée par

Cad96 à l’éponge et à l’acrylique, parce que « c’est plus bio qu’à la bombe ». Ouvert à
tous.
> Place Fréhel, Paris 19e
> Samedi de 15h à 18h

Images de la performance du Papaver Giganteus (photo/ C. Mabille) Carnets de voyages et de curiosités 80

Festival

Fresques mexicaines 15 Depuis dix ans, l’Espace Reine de Saba présente une sélection sans cesse renouvelée de
Atelier pour enfants carnettistes.

Dècouvrez la revue DADA, première revue d’initiation à l’art au cours > Espace Reine de Saba, Paris 20e
d’un atelier « fresques mexicaines ».

> Inscription nécessaire au 01 42 45 75 30 ou sur place

> dès 7 ans
Hommage à deux
> librairie Le Dragon Savant, Paris 20e
> Samedi de 10h30 à 12h30
grands-pères 127
Installation

En hommage aux deux grands-pères décédés de son fils, Lika

Kato, plasticienne, construit une forêt de tissus, dans laquelle
L’Arbre à tableaux 127 les enfants sont invités à entrer. Eric, son fils, propose un texte
témoignage, un message à ses grands-pères de cultures dif-
Installation
férentes.
Plastiques, papiers, bois, et bouts de ficelles en tout genre… Clem Le-
trusko propose une forêt imaginaire à partir de matériaux de récupération > École élémentaire rue Etienne Dolet, Paris 20e
avec l’aide de jeunes bellevillois.
« Hommage à deux grand pères » installation (photo/ L. Kato)
> École élémentaire, rue Etienne Dolet, Paris 20e
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L’ENFANCE DE L’ART
Le cheminement artistique ne s’apparente-t-il
Promenons-nous dans les bois pas à celui de l’explorateur d’une forêt encore
Jeu de piste
et toujours vierge en dépit des nombreuses ex-
Mieux qu’une promenade en forêt, c’est à une véritable aventure,
au sein de la « forêt vierge de Belleville », que les artistes convient pressions qui en livrent l’essence ?
petits et grands. Le cheminement à travers ruelles, ateliers,
lieux insolites et autres curiosités du quartier sera ponctué de
moments d’échanges et de réflexion et amènera nos vaillants Fresque et bestiaire magique 28

aventuriers jusqu’à un goûter bien mérité… avec de nombreux

lots à gagner.

> Samedi et dimanche, départ entre 14h30 et 15h30 depuis

l’Espace Jourdain

En partenariat avec la revue DADA

Dialogues 26
Conceptualisation de fresque, école Pelleport, (image/ M. Geurrier)
Photographie et peinture
Une grande fresque sera réalisée par les élèves de primaire dans la cour de récréation,
inspirée de la forêt du Douanier Rousseau. Elle couvrira un mur entier de la cour, et des
silhouettes d’enfants en ombres chinoises seront ensuite superposées au dessin.

Vus d’Afrique
Yves Chatap (Vus d’Afrique) et l’équipe du projet École d’Art au Village
entraînent les jeunes dans un work in progress basé sur la superposition
de portraits photographiques et de dessins, pour un véritable dialogue
des cultures. Les jeunes artistes présenteront également des œuvres issues
de leur imagination ou inspirées de tableaux connus, réalisées sous la
direction de Sabrina Biancuzzi : un voyage ludique à la découverte de
l’histoire de la peinture.
D’autre part, Ulrike Klett, photographe, Sabine Gensch, sculpteur et plasticienne, et Claire
Archenault, peintre, vont créer des animaux imaginaires qui seront suspendus dans les
arbres : « Notre installation est un bestiaire magique, clin d’œil à la richesse et à l’équilibre
de la forêt vierge. Nous fabriquerons des objets qui se lovent aux troncs et aux branches des
arbres de la cour de l’école…»
Abigail Nunes propose enfin aux enfants « Mémoire du Jour », un processus artistique d’ac-
cumulation. Chacun fera don d’un petit objet personnel, souvenir du jour glané au fond de
ses poches, qui sera inséré et scellé dans le support en plastique bulle de l’œuvre en devenir.
Une œuvre d’art est faite d’objets et de sens.
> École Pelleport, Paris 20e

> CAJ, Paris 20e

Promenade(s) 127

IMPro 5 Spectacle de marionnettes

Expo de l’atelier d’arts plastiques
Les élèves des ateliers d’arts plastiques
de l’IMPro « Faites des Couleurs » vous
feront découvrir leur travail de l’année :
découverte de l’art contemporain et vi-
sion de la forêt vierge.
> IMPro, Paris 19e
Arts plastique à IMPro
(photo/ S. Biancuzzi)
Deux humains et une marionnette :
des complices qui se promènent en
rêve. Avec Hanako Danjo, Yasuyo
Mochizuki et une marionnette.
> École élémentaire rue Etienne Do-
let, Paris 20e
> Samedi à 15h et à 17h et dimanche
à 14h et à 16h
Marionette (photo/ L. Kato)

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SOIRÉES ET CONCERTS
Artistes femmes de Belleville 24 La diversité du biotope est exemplaire de la
Film de Nathalie Krée réalisé avec Canal Marches
pluralité des sources d’inspirations, des lieux
Trois artistes femmes de Belleville évoquent les représentations stéréoty- d’enracinement, des formes de déracinement.
pées des femmes et des hommes à travers leur carrière et leurs oeuvres,
et interrogent ainsi leur perception de la réalité.

> Samedi et dimanche : 15h

> Lundi : 19h30, en présence des artistes
> Maison de la mixité, Paris 20e
Animation dans la cour Ramponeau 103
> Cour du 48 rue Ramponeau, Paris 20e
Samedi et dimanche
14h : « Cœurs alanguis », deux comédiennes chanteuses vous invitent au voyage, chanson
française avec Véronique Gaudin (piano-voix) & Claire Loiseau (flûte-voix).
15h : contes pour enfants par Céline Cossard.
Image du film « Artistes femmes de Belleville » (photo/ N. Krée)
16h30 : « Lyricus », duo de chant lyrique avec Lorenza Bourgeois et Georgette Gaëtan.
19h : Duo de sculpture et de violon sur le thème des « maisons closes », avec Cécilia da
Mota (sculpture), Laure Schappler (violon), Sandrine Desgroux (muse), designé par l’atelier
Retour à la canopée 53 Desgroux.
Danse contemporaine
Samedi entre 19h et 22h
Sous la moustiquaire, sous le crâne, sous les arbres, les taons me tan- Bal Jazz de Cudot, concert en plein air
nent. Piquée par les sons allergènes de Claude Parle, avec le pollen sté- Les fondus bourguignons du village de Cudot, le balluche des années 50 revisité par des
rile, sous le ciel rouge, je danserai . musiciens de jazz. Robes à volant et chaussures vernies !
Exploratrice de l’espace urbain, Marguerite Papazoglou propose une im- Dimanche à 16h
provisation de danse contemporaine à la fois vive et poétique. Voix si - voix là, concert
Chants à capella : polyphonies corses, chansons de la Renaissance, Lully, Monteverdi…
> Samedi à 19h
> Croisement rue des Cascades et rue de Savies
Sangfroidgitan 125
Performance

Sangfroidgitan devient un élément graphique dans le paysage urbain : une improvisation

mêlant danse butô et arts plastiques, en intéraction avec le public.
> Dimanche à partir de 14h
> Sortie du métro Ménilmontant, Paris 20e

« Les Aiguilles», telles des lames plan-

Arik Eber (à gauche) et Chirikure (à droite) ont participé au tournoi tées dans le sol, s’élèvent en quête
des années précédentes (photos/ Slam Productions) de lumière sur le modèle des arbres.
Uniques ou multiples, seules ou ras-

Slam de Poésie 109 semblées, elles nous parlent d’épure,

de nuance et de densité.
Soirée slam Les «Structures» en mouvement frac-
tionnent le monde vertical et tendu
Scène de sélection du Grand Slam National de Poésie 2011 de l’équipe des «Aiguilles». Elles agissent comme
de 4 poètes qui représentera la ville de Paris lors du tournoi national, qui une trame qui filtre la lumière par un
se déroule du 31 mai au 5 juin. jeu de vibration.

Colette Billaud
> Samedi entre 19h et 20h
Colette Billaud, « Les Aiguilles », technique mixte, et les «Structures Mobiles Suspen-
> Dimanche 29 mai à partir de 14h
dues», technique mixte
> Place Fréhel, Paris 20e
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INFORMATIONS
PRATIQUES
Points d’accueil
Les points d’accueil permettent de préparer sa visite :
le public y trouvera une présentation du travail de chaque
artiste, des conseils de parcours, les affiches (2€), le plan et le
détail de la programmation.

Point d’accueil principal

- Le dAdA de Belleville
1 rue Francis Picabia, Paris 20e (M° Couronnes)

Autres points d’accueil

- CFDT
2 Bd de la Villette, Paris 19e (M° Belleville)
- Espace Jourdain
3 rue Jean-Baptiste Dumay, Paris 20e (M° Jourdain)

Répères
Le site Internet des AAB donne une pre-
mière idée du travail de chaque artiste,
une bonne façon d’orienter sa visite en
fonction de ses préférences :
www.ateliers-artistes-belleville.org

Le plan signale les lieux et les ateliers ouverts, et dé-

taille l’ensemble de la programmation. Il est est télé-
chargeable sur le site des AAB et disponible aux points
d’accueil pendant la manifestation.

De même, les calicots affichant le logo des AAB

signalent les ateliers des exposants.

Faites-vous plaisir et
soutenez les AAB !
Au dAdA
Les petits originaux, créés par les artistes à l’occasion
des portes ouvertes, permettent à chacun de s’offrir une
œuvre originale à tout petit prix (35€), ou de faire un
cadeau unique.

Le dAdABar attend petits et grands pour une pause

gourmande, avec smoothies colorés, cafés, thés et
autres jus de gingembre.

Les ventes réalisées permettent de soutenir l’association

en finançant en partie la manifestation.

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LES ATELIERS D’ARTISTES DE BELLEVILLE
Les AAB
Créée en 1989, l’association des Ateliers d’Artistes de
Belleville (AAB) a pour objectif de promouvoir les arts
plastiques et de défendre les lieux de création sur le
périmètre de Belleville. Elle rassemble aujourd’hui plus
de 300 artistes et une vingtaine de collectifs.

Le dAdA de Belleville, le nouvel espace de l’associa-

tion, organise une quinzaine d’expositions par an.
Les AAB y proposent aussi des activités pédagogiques
et culturelles.
Les Ateliers d’Artistes de Belleville constituent en outre
un réel patrimoine culturel, un collectif d’imaginaires
individuels différents qui à l’occasion d’expositions ou
d’autres manifestations se confrontent, s’opposent ou
se rapprochent... Ces univers dialoguent et se retrou-
vent pour inventer un réseau à l’échelle de l’humain :
une richesse inestimable.
ET QUELQUES OEUVRES...
Mes laques sont autant d’arrêts sur
image qui donnent à voir des sensations
collectées au fil de mes voyages, comme
une cartographie intérieure où affleurent
des paysages. Un travail sur le foisonne-
ment, la luxuriance, la profondeur et la
diversité que porte en elle la forêt vierge.
Un travail qui paradoxalement appelle à
la sérénité.
Dominique Humbert

Dominique Humbert, « Vitamines du bonheur », Iaque, 30 x 50 cm

Le foisonnement des couleurs et leur

alchimie propre créent un espace fertile
pour nos imaginaires. J’aime y chemi-
ner librement, découvrir et modeler un
monde qui dépasse le sens pour ranimer
nos sens. Qu’est-ce que l’expression ar-
tistique sinon cette exploration sans fin
d’une forêt vierge où l’ordre compose
avec le chaos ?

Servane Cayeux

Servane Cayeux, « sans titre », huile sur toile, 100 x 100 cm

L’arbre symbolise les forces de la vie.
Ma « forêt vierge » est suspendue entre
sol et plafond… comme dans une forêt
Carnet de voyage en Amazonie chez les
où l’arbre unit la terre et le ciel. L’opacité
Shuars (anciens Jivaros) près de Taisha
joue là avec la transparence. De transpa-
(Équateur)
rence en transparence, elle se laisse tra-
Jaime a recueilli cet animal sauvage,
verser par la lumière. Quand on y entre
le cuchucho (je n’ai aucune idée de
on découvre des chemins, des curiosités
son nom français), qui dort sur ses
et des profondeurs.
genoux comme un chat d’apparte-
ment. Scène étonnante dans cette na-
Traute Schmaljohann
ture exubérante et puissante, si diffi-
cile à peindre et retranscrire dans mon
carnet. Traute Schmaljohann, « Forêt vierge », installation d’une dizaine de
voiles, broux de noix, 250 x 80 cm
Sarah Dugrip

Sarah Dugrip, dessin, «Cuchuco «

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 REMERCIEMENTS

Ainsi que : L’Espace Jourdain, La CFDT, L’Art chez Soi, DADA, Le Conseil de Quartier Belleville

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