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L'importance de

la lumière

dans la création
artistique

Depuis toujours, la lumière a occupé une place importante à travers le domaine


artistique. La lumière, quelle soit naturelle ou artificielle a été exploitée à travers le
temps pour montrer, dévoiler,embellir ou encore faire passer une émotion, depuis les
tableaux de Vermeer jusqu’aux jeux de lumière sur les vitraux des églises orthodoxes.
Le théâtre reprend les mêmes principes de dramaturgie, comme la peinture, en
créant, par exemple, l’illusion du naturel par le travail sur la couleur et les volumes. La
lumière est désormais devenue un moyen d’expression plastique à part entière
utilisée par de nombreux artistes. Le but de cet article étant de s’attarder plus
précisément sur le rôle de la lumière au sein de la scénographie dans le théâtre.

Le mot théâtre vient du mot grec « skêné » qui signifie, contempler. Le théâtre est
donc d’abord un art visuel, en effet, que serait la scène sans lumière sinon une salle
plongée dans l’obscurité? C’est pourquoi depuis la nuit des temps, la lumière a été
utilisée dans le théâtre afin de révéler toute la dimension du spectacle.

On peut citer par exemple le théâtre de Molière, dans la pièce du Malade Imaginaire
dans laquelle les effets étaient multipliés : diffraction des lumières sur les gouttes
d’eau et les cristaux des girandoles, reflet sur les costumes… Le choix des matières et
des couleurs supposaient donc un travail minutieux quant à l’utilisation de la lumière.
Jusqu’en 1720, les théâtres étaient éclairés par des chandelles de suif, ce qui
comportait de grands risques d’incendies. Les chandelles laissèrent place à la lampe
d’Argand Quinquet une trentaine d’années plus tard, en 1785. (une lampe à huile à
réservoir latéral et double courant d’air, dix à douze fois plus puissante qu’une simple
chandelle) L’apparition du gaz en 1820 fut une grande révolution et la lampe d’Argand
ne fut bientôt plus employée que pour les répétitions et les travaux intérieurs.

Lampe d'Argand Quinquet

L’électricité fait son apparition pour la première fois à l’Opéra à Paris en 1846 pour les
représentations du Prophète monté par Meyerbeer. L’emploi de la lumière électrique
fut pendant longtemps limité à créer des effets tels que l’imitation de phénomènes
naturels, levé de soleil, arc-en-ciel, pleine lune etc. La lumière n’était pas encore
exploitée comme moyen d’expression dramatique. C’est grâce à la rencontre entre
Craig et Appia que naîtra une nouvelle approche de la lumière dans le théâtre. Ils
attribuent dès lors un rôle fondamental à la lumière dans leur esthétique visuelle et
artistique. La lumière, s’évadant du cadre de la scène dramatique, non plus soumise
aux strictes servitudes que celle-ci lui impose, libérée de toute contrainte, devient
elle-même élément essentiel du spectacle. C’est ainsi que de nos jours la lumière est
devenue un élément entièrement constitutif de la mise en scène et indispensable à la
scénographie. Désormais l’éclairage prend une place considérable dans le budget du
théâtre.

La lumière a un rôle fondamental dans le théâtre, tout d’abord pour son rôle premier
qui est d’éclairer. Dans ce lieu, la lumière permet au spectateur de voir la scène, les
décors, les acteurs. Car au théâtre, on part du noir. La salle de spectacle est plongée
dans l’obscurité, sans la lumière, elle resterait dans le noir et la représentation serait
réduite à des voix déclamant des textes. Dans ce cas « autant rester chez soi et
écouter la radio». La lumière et donc l’ombre sculptent l’espace, donnent à voir la
réalité des volumes, des corps et des décors. Elle apporte la vie, ou son illusion à
l’espace vide de la scène en attente des acteurs et du public. On pourrait penser que
la fonction de l’éclairage au théâtre est uniquement de rendre les comédiens et la
scénographie visible aux yeux de public mais c’est bien plus que cela.

Gordon Craig

Adolphe Appia

A la fin du XIXe début XXe siècle, les réflexions de metteurs en scène comme Craig et
Appia ont eu une réelle influence sur l’importance de la lumière. En effet, ces hommes
ont mené une réflexion et une théorisation très importante concernant la réforme de
l’esthétique de la mise en scène théâtrale. Ils ont eu une remise en question profonde
qui a touché non seulement la manière de mettre en scène, mais aussi les décors et
enfin la lumière. Ils ont créé une nouvelle perspective de conception scénique. Avant
ces réflexions les décors de théâtre étaient essentiellement constitués de décors en
toiles peintes. Appia a rejeté le jeu sur les deux dimensions pour mettre en valeur un
jeu tridimensionnel vivant, parce qu’il croyait que les nuances d’ombre étaient autant
nécessaires que la lumière, ce qui formait une certaine connexion entre l’acteur et son
espace de jeu, entre le temps et l’espace. Craig quand à lui défendait un art fondé sur
le mouvement, la couleur, l’éclairage qui sculpte l’espace scénique. Il apparaît alors
comme évident que cette remise en cause de l’utilisation de l’espace scénique à
également touché la lumière.

« J’ai essaye de lui dire – sans lui dire- qu’il cherchait ce que je cherchais moi même –
ce que je crois avoir trouvé : le seul, le vrai matériau pour l’art du théâtre, c’est la
lumière, et à travers la lumière, le mouvement »
Note de Craig au sujet d’Appia dans son DayBook 3
Croquis de mise en scène d’Hamlet par Gordon Craig

En effet, une des questions qu’Appia se pose parmi tant d’autres : quelle est la
fonction de l’éclairage scénique à son époque? La lumière nous permet d’y voir clair.
Mais « Y voir clair » ne peut résumer la fonction de l’éclairage théâtrale. Il lui apparaît
nécessaire d’élaborer un véritable art de la lumière et de ne pas se contenter de
constater à travers elle le chaos représentatif. Elle est et doit être source de vie.

Croquis de mise en scène «Esoaces Rythmique» par Appia

Ces réflexions arrivent peu après l’invention de l’électricité et c’est en quelque sorte
l’apparition de cette nouvelle technique qui pourra leur permettre de concrétiser ces
théories. Appia a compris, dès les débuts de l’éclairage électrique au théâtre, à une
époque où l’on s’en servait surtout pour générer des effets, que l’on pouvait utiliser
cette innovation technique au service de l’expression dramatique. Il a rapidement pris
conscience de l’apport des projecteurs, capables de diriger la lumière, la concentrer,
la rendre mobile, changer son intensité. Dès lors pour lui la lumière doit être un
moyen d’expression à travers les jeux subtils de ses deux formes, de ses deux modes
d’existence : « lumière diffuse » et « lumière active ». Ainsi Appia prend en charge la «
lumière diffuse de l’ancien théâtre, fournie à l’origine par le gaz et y incorpore la «
lumière active » des projecteurs qui modèlent l’espace, l’élargit, le rétréci, l’anime,
peut le charger de tensions et le colorer de vie intérieur des personnages.

De simple accessoire, la lumière est devenue un sujet d’exploration, puis un objet à


part entière. Elle permet de créer des atmosphères, indiquer un lieu, une heure,
modifier l’apparence de la scène et, créetr l’ambiance et le relief. etc. On peut choisir
d’éclairer à peine, aux limites de l’invisibilité ou d’éclairer trop, aux limites de
l’aveuglement ; il peut se faire aussi qu’on n’éclaire rien (ou presque rien) de façon à
ne donner à voir que la lumière elle-même.
La lumière est également un cadrage, elle rend visible mais surtout elle opère une
sélection dans le champ du visible, ce qui permet de focaliser l’attention du spectateur
sur un sujet, de déplacer l’intérêt d’un point à un autre.

Scénographie actuelle

Le rôle de l’éclairagiste

Son rôle n’est pas vieux. Il est né dans les théâtres de Broadway à New York parce
que les producteurs de spectacles trouvaient que les metteurs en scène consacraient
trop de temps à la recherche en l’éclairage. Ils ont imaginé de confier cela à un
spécialiste connaissant le matériel et le spectacle dont le travail interviendrait sur un
nombre de jours beaucoup plus restreint, d’où une économie évidente. L’éclairagiste a
donc en charge la scénographie lumière. Il travaille en étroite collaboration avec le
metteur en scène, et aussi avec le scénographe, c’est lui qui va concevoir les effets
permettant de créer une atmosphère correspondant à la dramaturgie du spectacle.
L’éclairagiste se doit donc d’être polyvalent dans son domaine. En effet il doit à la fois
être technicien afin de connaître le matériel, les lois de l’optique, le fonctionnement
des directions de la lumière ainsi que de la couleur, mais il se doit surtout d’être un
artiste à l’écoute du metteur en scène. Les qualités requises sont donc l’imagination,
la sensibilité et la culture générale afin de pouvoir créer une image qui serviront le
sens du spectacle voulu par le metteur en scène.

Le concepteur éclairagiste commence donc par lire le texte de la pièce et prend note
du type d’éclairage nécessaire à chaque scène, puis il partage ses idées ses ressentis
avec le metteur en scène lors de leur première rencontre. C’est après que
l’éclairagiste vient faire appel à toutes ses connaissances techniques afin de
reproduire l’atmosphère voulue et décidée par le metteur en scène. C’est pourquoi on
ne peut dissocier la technique de l’art dans ce métier complexe de l’éclairagiste.

Voici les quatre caractéristiques de la lumière que l’éclairagiste se doit de maîtriser :

l’intensité : L’éclairage de scène peut varier en intensité d’une lueur quasi


imperceptible à une luminosité aveuglante. Le contraste a aussi beaucoup d’effet sur
l’intensité perçue. Une simple lampe de poche allumée sur une scène obscure
semblera très claire, tandis qu’un projecteur ultra-puissant qui s’allume sur une scène
déjà fortement éclairée semblera n’avoir que peu d’intensité.

la couleur : La couleur d’un objet sur scène est déterminée tant par sa couleur réelle
que par la couleur de la lumière qui l’éclaire. En appliquant des filtres ou gélatines
devant les projecteurs, il devient possible d’appliquer aux comédiens des couleurs
plus flatteuses, de baigner tout un décor dans une chaude lumière ou de faire mieux
ressortir les couleurs du décor et des costumes.

le mouvement : L’intensité, la couleur et la distribution de la lumière peuvent être


modifiées aussi vite ou aussi lentement que le concepteur et le metteur en scène le
désirent. Par exemple, une scène qui débute dans la lumière rose de l’aurore peut se
terminer dans la lumière dorée d’un soleil déjà haut dans le ciel. Ces changements
progressifs d’intensité sont ce qu’on appelle le mouvement de la lumière et offrent
des moyens d’expression inouïs qu’aucun autre élément visuel de la production ne
peut égaler.

la direction : Il y a plusieurs façons de distribuer la lumière sur une scène. On peut en


faire varier la forme depuis une lueur douce, sans définition particulière, jusqu’à un
rayon aux contours nets et drus qui produira des ombres dramatiques. On peut aussi
faire passer le rayon lumineux à travers une plaque de métal trouée, appelée un gobo,
et créer ainsi des formes et des intermittences, un peu comme si la lumière traversait
un feuillage. Enfin, on peut illuminer les objets en angles de toutes sortes et créer
ainsi des effets d’ombres et de lumières très variés, chacune dégageant une
atmosphère particulière.

La direction de la lumière

L’éclairagiste assiste également aux répétitions ainsi qu’à la représentation finale afin
de mieux comprendre les effets d’éclairages sur le plateau. Aujourd’hui l’éclairagiste
maîtrise les moyens techniques conséquents et bien souvent son art se substitue à
celui du décorateur : moins lourd, moins cher et néanmoins riche d’effet. Désormais
certaines lumières peuvent être considérées comme de véritables scénographies.

Analyse de deux scènes de Casimir et Caroline

Mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota

La pièce se passe à Munich à la fin des années 30 lors d’un fête de la bière où chacun
essaye de noyer son manque d’idéal dans la bière. Casimir vient de perdre son emploi
et se rend de mauvaise grâce à la fête foraine avec sa fiancée Caroline. Des
personnages désorientés, simples employés, grands patrons, petits malfrats se
croisent et livrent leur perception de la situation économique. Casimir et Caroline
auront vite fait de se séparer entrainés sur des chemins opposés par les circonstances
et leur égoïsme.

La scène est éclairée par une lumière diffuse provenant de la toile de fond qui vient
illuminer tout le plateau. Dans cette scène l’éclairage utilise comme caractéristique
dominante de la lumière la couleur ainsi que son intensité afin de créer une ambiance
particulière. Le spectateur se retrouve alors plongé dans une atmosphère rougeoyante
presque inquiétante. Cet effet de lumière permet au décor de se détacher du reste de
l’espace scénique. Ce procédé de rétro-éclairage donne l’illusion au spectateur de ne
plus être face à un décor en trois dimensions mais face à des silhouettes qui se
découpent sur la toile de fond. Ainsi, la lumière permet de révéler la structure
uniquement par sa forme et son contour et non plus dans son relief et sa matière. Le
personnage principal (Caroline) est éclairé par une lumière zénithale frontale. De ce
fait, l’œil du spectateur est dirigé vers elle, alors que le dompteur a uniquement le
visage éclairé laissant son costume noir dans l’ombre en reprenant le même principe
que l’éclairage de la structure. Ce personnage se fond alors dans le décor et ne
devient lui-même plus qu’une silhouette.

Tout le plateau est plongé dans l’obscurité, hormis un halo de lumière qui permet de
délimiter un nouvel espace scénique dans lequel évoluent les deux comédiens. Cet
éclairage permet de créer un cadrage sur les deux comédiens afin de centrer toute
l’attention du spectateur sur le jeu des acteurs pour ainsi faire disparaître tout le
décor. L’espace se retrouve alors dénudé, ce qui sert de sens à ce passage de la
pièce. Grâce à cette mise en lumière le temps paraît comme suspendu, le spectateur
quitte l’ambiance festive de la fête foraine pour se retrouver dans l’intimité du jeune
couple et assister à la remise en question de leur relation. L’éclairage permet
également de « zoomer », de créer une parenthèse sur l’histoire de ces personnages à
un moment donné de la pièce. Les personnages sont éclairés de face et un autre
projecteur vient éclairer les deux personnages de derrière ce qui projette leur ombre
au sol et qui souligne leur présence dans cet espace.
Le seul élément de décor éclairé est une roulotte en arrière plan qui permet de
signifier au spectateur que nous sommes toujours dans le même décor de la fête
foraine. Cette présence accentue l’effet de parenthèse dans l’histoire.

Depuis toujours, la lumière a joué un rôle important voir essentiel à travers les mises
en scène de théâtre, cependant avec l’avènement de l’électricité et de toutes les
innovations techniques qui en ont découlé, la lumière a pris une nouvelle dimension
au sein de la scénographie. De nos jours, la mise en scène est impensable sans la
réflexion quant à l’utilisation de la lumière, elle fait partie intégrante de la mise en
scène et elle est pensé au même titre que le jeu des comédiens, des décors ou encore
de la bande sonore, autant d’outils qui permettent au scénographe de révéler une
dimension sensible de la pièce qui servira à faire sens dans le spectacle.

À la base, l'éclairage au théâtre a pour fonction de rendre les acteurs et le décor


visibles aux yeux du public. Mais l'éclairage peut aussi :

créer des atmosphères


indiquer le lieu et l'heure
déplacer l'intérêt d'un lieu à l'autre sur la scène
donner à la production son style
faire paraître les objets plats ou tridimensionnels
fondre tous les éléments visuels en un tout unifié
Le travail du concepteur
Le concepteur éclairagiste commence par lire le texte de la pièce et prend note du
type d'éclairage nécessaire à chaque scène. Il partage ses idées avec le metteur en
scène lors de leur première rencontre. Les premières rencontres avec le scénographe
sont aussi très importantes car l'un et l'autre doivent s'entendre sur le « look » à
produire. Le décor détermine parfois l'emplacement et l'orientation des éléments
d'éclairage; c'est donc une bonne idée de repérer au plus vite les problèmes qui
risquent de se produire dans ce domaine.

Le concepteur éclairagiste assiste aux répétitions pour mieux comprendre les effets
d'éclairage à créer et voir comment éclairer les acteurs dans leurs déplacements sur
scène. Une fois la mise en place arrêtée, le concepteur éclairagiste peut commencer à
penser aux projecteurs qu'il utilisera et à planifier leur emplacement.

Les outils de planification


The planning tools lighting designers use includeÀ l'étape de la planification, le
concepteur éclairagiste utilise les outils suivants :

Un dessin ou une photo indiquant l'atmosphère à créer ou le style d'éclairage que


produisent certaines techniques
Un plan d'éclairage montrant la scène et le décor vus en plongée et donnant
l'emplacement exact de chaque projecteur
Un plan de coupe transversale, soit une représentation à l'échelle de la scène et du
décor vus à la verticale et montrant la hauteur et la position exactes de chaque
projecteur
Une liste des équipements d'éclairage, soit un tableau indiquant chaque projecteur,
son puissance, sa fonction, la couleur des filtres, le gradateur auquel il sera relié et le
numéro de son contrôle
Une conduite d'éclairage, soit la liste de tous les effets d'éclairage prévus pendant le
spectacle avec une indication précise du moment où chacun doit apparaître
Le contrôle de la lumière
Le concepteur d'éclairages combine généralement l'éclairage direct et l'éclairage
indirect pour illuminer les acteurs et les objets présents sur scène. L'éclairage direct
vient d'une source précise et illumine un secteur précis; l'éclairage indirect balaie tout
et semble venir de partout à la fois.

La quantité de lumière qu'il faut pour éclairer un objet sur scène dépend :

du pouvoir de réflexion de l'objet


de sa couleur
de son contraste avec l'environnement
de sa taille
de la distance à laquelle on le regarde
Les concepteurs d'éclairages créent leurs innombrables effets en jouant avec quatre
propriétés de la lumière :

L'intensité. L'éclairage de scène peut varier en intensité d'une lueur quasi


imperceptible à une luminosité aveuglante. Le contraste a aussi beaucoup d'effet sur
l'intensité perçue. Une simple lampe de poche allumée sur une scène obscure
semblera très claire, tandis qu'un projecteur ultra-puissant qui s'allume sur une scène
déjà fortement éclairée semblera n'avoir que peu d'intensité.
La couleur. La couleur d'un objet sur scène est déterminée tant par sa couleur réelle
que par la couleur de la lumière qui l'éclaire. En appliquant des filtres ou gélatines
devant les projecteurs, il devient possible d'appliquer aux comédiens des couleurs
plus flatteuses, de baigner tout un décor dans une chaude lumière ou de faire mieux
ressortir les couleurs du décor et des costumes.
La distribution. Il y a plusieurs façons de distribuer la lumière sur une scène. On peut
en faire varier la forme depuis une lueur douce, sans définition particulière, jusqu'à un
rayon aux contours nets et drus qui produira des ombres dramatiques. On peut aussi
faire passer le rayon lumineux à travers une plaque de métal trouée, appelée un gobo,
et créer ainsi des formes et des intermittences, un peu comme si la lumière traversait
un feuillage. Enfin, on peut illuminer les objets en angles de toutes sortes et créer
ainsi des effets d'ombres et de lumières très variés, chacune dégageant une
atmosphère particulière.
Le mouvement. L'intensité, la couleur et la distribution de la lumière peuvent être
modifiées aussi vite ou aussi lentement que le concepteur et le metteur en scène le
désirent. Par exemple, une scène qui débute dans la lumière rose de l'aurore peut se
terminer dans la lumière dorée d'un soleil déjà haut dans le ciel. Ces changements
progressifs d'intensité sont ce qu'on appelle le mouvement de la lumière et offrent des
moyens d'expression inouïs qu'aucun autre élément visuel de la production ne peut
égaler.

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