1 Introduction 3
1.1 L'entreprise Eternum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Un peu d'histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.1 La cuillère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.2 La fourchette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Introduction aux aciers inoxydables . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3.1 L'acier inoxydable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3.2 L'oxydation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 Visite de l'entreprise 5
2.1 Matières Premières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Découpe du an . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.3 Laminage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.4 Détourage du an et préparation à l'estampage . . . . . . . . 8
2.4.1 Par calcul de volume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.4.2 Simulation par matériaux modèles . . . . . . . . . . . 11
2.4.3 Simulation numérique par calcul informatique . . . . . 11
2.4.4 Chez Eternum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.5 Estampage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.5.1 Dénitions et description du procédé à chaud . . . . . 12
2.5.2 Le cordon de bavure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.5.3 Angles de dépouille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.5.4 Outils d'estampage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.5.5 Techniques spéciales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.5.6 Chez Eternum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.5.7 Avantages et inconvénients . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.6 Ebavurage et Polissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.6.1 Ebavurage - Ebarbage . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.6.2 Polissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.7 Finition et lavage des couverts . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3 Conclusion 24
4 Bibliographie 25
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La fabrication des couverts
1 Introduction
1.2.2 La fourchette
Le mot fourchette apparait pour la première fois dans l'inventaire de la
reine de Hongrie en 1328. Il s'agissait d'une curiosité orientale, à deux dents,
dont le centre de diusion en Europe était Venise. On n'utilisait ces ustensiles
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La fabrication des couverts
que pour piquer les viandes dans le plat commun et parfois pour la dégusta-
tion de fruits conts. Il semblerait que ces fourchettes aient été considérées
telles des bijoux que les souverains se faisaient orir.
1.3.2 L'oxydation
Comme nous le savons, les aciers inoxydables sont principalement con-
stitués de fer. Ils sont rendus inoxydables grâce à un mécanisme d'auto-
protection qui se manifeste en présence de l'oxygène. Les aciers inoxydables
peuvent former à leur surface une couche d'oxyde de chrome, mince, con-
tinue, et étanche qui est un obstacle à la pénétration de l'oxydation. Une
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La fabrication des couverts
La résistance à la corrosion peut donc être maximale si une très ne pel-
licule passive peut se former librement à la surface du couvert. An de les
garder en bon état, il faut éviter de les mettre en contact avec des éléments
susceptibles d'empêcher la passivation, comme les restes de nouriture sur le
couvert ou le contact avec des chlorures (sels), du fer (couvercle de pot de
mayonnaise), de l'argent et de l'aluminium (le dépôt d'aluminium sur l'acier
donne un eet mat).
2 Visite de l'entreprise
Cette technique est une opération de découpe à la presse, dans une tôle
plane mince, de section quelconque ayant des formes imposées par des com-
binaisons poinçon-matrice. Le mécanisme de rupture est comparable à celui
du cisaillage.
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La fabrication des couverts
Figure 1 Le poinçonnage
exemple : si
L = 400mm
e = 5mm
N
Rt ' 650 mm 2
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La fabrication des couverts
2.3 Laminage
En théorie, le laminage à froid (Cold rolling) consiste à réduire à froid
et en continu l'épaisseur de la tôle laminée à chaud. Il permet d'obtenir
des épaisseurs plus faibles que le laminage à chaud. Outre la possibilité de
réalisation d'épaisseurs plus faibles, le laminage à froid présente d'autres
avantages comme l'excellent aspect de surface, l'amélioration de tolérances
dimensionnelles et l'obtention d'une surface désoxydée.
Lors du laminage à froid une bonne lubrication est nécessaire, qui ajoute
une étape de dégraissage. Le laminage à froid change quelque peu les car-
actéristiques mécaniques du métal. En eet, l'écrouissage local (déformation
plastique) augmente la zone de déformation élastique. La limite d'élastic-
ité est repoussée, mais la résistance à la rupture est constante (il s'agit
d'une propriété interne du matériau). Toutefois, dans le cas des couverts,
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La fabrication des couverts
ces phénomènes ont peu ou pas d'incidence sur les produits. Ceux-ci n'étant
pas soumis à de grosses contraintes mécaniques lors de leur utilisation.
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La fabrication des couverts
Une fois cette majoration eectuée il faut encore calculer pour chaque
section son équivalence ronde ou carré. Connaissant les formules de surface :
pid2
Srond = 4 et Scarr = c2
q
4S2 √
d= π et c= S2
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La fabrication des couverts
À présent si la variation des sections n'est pas trop grande, le lopin brut
pourra être directement estampé. Dans le cas contraire, il sera nécessaire
d'eectuer un roulage du lopin ou de passer par une étape d'ébauche an
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La fabrication des couverts
d'éviter des défauts tel que pliures, criques ou une mauvaise répartition des
bres dans la pièce estampée. (gure 6)
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La fabrication des couverts
d'obtenir de bons résultats dans des délais raisonnables. Parmi ces logiciels
citons :
2.5 Estampage
2.5.1 Dénitions et description du procédé à chaud
L'estampage est le terme utilisé pour dénir l'action de forgeage de l'acier
en trois coups (ébauche, nition et ébavurage), le terme matriçage est ap-
pliqué, quant à lui, aux métaux non ferreux.
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La fabrication des couverts
Les aciers inoxydables, pour leur part, ne contiennent que des traces de
carbone, ce qui les rend beaucoup plus malléables que les aciers traditionnels.
Il ne sera donc pas nécessaire de chauer le lopin avant de le placer dans la
matrice. De plus, toujours grâce à cette bonne malléabilité, à un bon calcul
du volume du lopin et quelques essais - erreurs, le cordon de bavure ne sera
pas nécessaire.
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La fabrication des couverts
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La fabrication des couverts
Sous réserve d'un outillage monté sur ressort, lorsque l'on peut accepter
une tolérance dimentionnelle de plusieurs millimètres, on peut réaliser des
pièces sans bavure, éventuellement dans une matrice fermée, à condition de
prévoir un exutoire.
Il est aussi intéressant de remarquer que lorsque le rayon du congé tend vers
zéro la force de forgeage à appliquer tend vers l'inni. Des graphiques per-
mettent de déterminer la valeur optimale à mettre pour chacun des rayons.
(gure 10)
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La fabrication des couverts
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La fabrication des couverts
des deux serre le lopin en laissant dépasser d'un côté la partie à es-
tamper qui sera chauée au préalable. Les règles du refoulement sont
basées sur les principes suivants :
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La fabrication des couverts
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La fabrication des couverts
reçoit une poussée verticale, dirigée vers le haut par un vérin, la ma-
trice supérieure est animée d'un mouvement orbital dont l'inclinaison
est de quelques degrés. La matrice supérieure roule sur la pièce à met-
tre en forme en s'opposant à la force verticale exercée par le vérin sur
la matrice inférieure. L'eort ne s'applique donc que sur un secteur
tournant de la pièce. Cette dernière, au lieu d'être mise en forme sur
toute sa surface, ne l'est que progressivement. Il en résulte une diminu-
tion très importante de la force et de l'énergie à mettre en ÷uvre. Par
contre, le procédé ne s'applique qu'aux pièces de révolution et la ca-
dence de fabrication est de 2 à 3 fois plus lente que celle d'un procédé
traditionnel.
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La fabrication des couverts
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La fabrication des couverts
Cette technique est utilisée pour polir et ébavurer le contour des couverts.
Elle consiste à placer les couverts sur un disque qui tourne à intervalles
réguliers pour présenter les couverts à chaque bande abrasive. Un capteur
permet de détecter la présence du couvert. Le polissage des côtés est terminé
manuellement par un polisseur.
2.6.2 Polissage
Après l'émerisage vient le polissage du reste de la surface. Les matières
servant au polissage se composent généralement de ls d'acier, de bres na-
turelles (p.ex. le sisal) ou de coton. Le choix d'une pâte à polir appropriée et
d'éléments de polissage adéquats permet de réaliser diérentes tâches. Parmi
celles-ci, on compte l'élimination des couches d'oxydes sur des rubans d'acier
trempés, l'amélioration de la rugosité et la génération de surfaces brillantes.
Dans le cas de plus grandes séries, ce procédé peut être automatisé. Les
couverts sont placés alors successivement dans 7 machines, chacune program-
mée pour eectuer un mouvement bien précis.
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La fabrication des couverts
3 Conclusion
Les recherches sur la technique d'estampage ainsi que sur les techniques
s'y rapportant nous ont permis de constater combien il est dicile d'obtenir
des informations précises et pointues dans le domaine de la transformation
des métaux. Ceci étant lié à la protection contre l'espionnage industriel et
à la grande part de savoir-faire des ouvriers spécialisés qui n'est pas ou très
peu consignée. La meilleure solution consiste encore à poser les questions
directement au responsable de production. En eet, lui seul dans l'entreprise
est à même de décrire en détails tout les mécanismes et techniques de la
chaîne de production. Mais il faut tenir compte du fait que les noms des
techniques utilisées ne sont pas toujours en accord avec la théorie. C'est
notamment le cas pour le détourage du an qui était en fait du poinçonnage.
Il est important de garder à l'esprit que notre réèction est basée unique-
ment sur la visite du site de poduction d'Eternum. Il probable qu'il existe
d'autre façons de fabriquer des couverts et que les techniques utilisées ici
servent aussi dans d'autre domaines.
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La fabrication des couverts
4 Bibliographie
Histoire de la table Les arts de la table des origines à nos jours , Pier-
res Ennes, Gérard Mabille, Philippe Thiébaut, référence 395.5 ENNE,
bibliothèque des sciences humaines, ULB niveau 4.
®
Référence M3200, Marcel Gaucheron, 10 déc 1998.
®
http ://books.google.fr
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