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Jean DIDIER
Condillac
BLOUD &C"
S.etR627
PHILOSOPHES ET PENSEURS
CO!rCTION DE VOLUMES !!<-1G A 0 FR. 60 LE VOLUME
W~.YA'~A'y DE P.-t/M/T~
P/~CZ~DE.V.V~AT P.~t/S
ARISTOTE, )'ar P. A).'A):r-. Un vot. in-!C bruche r/t' .?.?7L. 0 60
BUCHEZ (t79G-)8~5). pnr G. CASTEt.LA. Un \ct. in-!U broché
?~). 0 60
AUGUSTE COMTE, "a vie <'t <'M'/oe~-f'~< par MicnEL SAL«-
MD~.Unvot. in-tëhrnché~t* 060
COURNOT, pnr F. MExrR): y-ro/cs~Mr t/c /</tt~M/)/ Un
vot.in-Tibr~-hé~t'~Y~ 060
CH. DARWIN, par K~tLE THOt'vEREx. /~u/e< <t la
~<ït'tt/~ ~e~rc'' de 7'oM/o~M. Deux vo). in-t6 br"ci)és
~t" ~.?.?-~?.9~ 1 20
EPICURE et l'Epicurisme, t'ar !lEfRt !.ExcRAKD,<j/f«eu/'
~t/o.'M/e. Un vol. in-)G hro'')~ ~t'.?~). 0 60
J. G. FICHTE, t'ar E. Ht:URHRR. ~~rt'~<' (le ~o/t~. Un
vot.in-16 hrn.-t)e~ 060
CH. FOURIER, )'nr A. LAFOXTAi~E. Un vol. in-tf! broché
CM). 0 60
GALILEE, ptr le baron CARRA !)E VAUX. Un \nL in-t6
hrn(-h<. rn' .?C.?). 0 60
GOBINEAU, p~r A. Dut-'RHC~'t-. Un vn). in-T! brnché < ~y~). 0 60
TH. JOUFFROY, p~r Mi<;HEL~ALO~ Un vo). in-tti brcché
r/t'?). 060
E. HANT par EuGÈ\E BEURUER, a~r~c de ~'t/ntccr~c. Un
vol. in-~6 hro.~tc ~0. 0 60
LEIBNIZ, ;'fr le baron CARRA )'H \AUx. Un vol. in-16 bro-
ché 0 60
LEONARD DE VINCI, par )e même. Un vol. in-t6 broche
~57.?). 060
JOHN LOCKE, par jEA~r DiniER. Un vo). in-16 broché CM* 0 60
NEWTON, '~r le baron CARRA DE VAUX. Un vo!. in-16 bro-
ché ~.?7j. 0 60
PHILON-LE-JUIF, par M. Louis. Un vol. in-16brfM:hé~'5~. 0 60
RENOUVIER, par PAUL ARCHAMBAULT.Un vol. in-16 brnché
~5.9~). 0 60
SOCRATE, par GEORGE- CHA'.TILLOX. /tC~tCt< C< /Ct~M C<
en ~/)'7o<o~Af'e. t'n vo'. in-t6 broché ~n' 0 60
La Philosophie grecque avant Socrate, par At.BERT
LECI.i`Rt?, nrol'esaerrr a l'Liriceraite rle Berne. Deux vol.
in-lf, hrochés ~?/.). 1 20
HERBERT SPENCER, par E\ttt-ETHOuvERE/ Un \c). in-16
broché .?.?/). 0 60
BENOIT SPINOZA, par Pn. RoRRHH~ Un vo). in-t6 broché
~?). 060
STUARTMILL, pirEMnE THOuvËREx.A'u/ejt~M/'a/aT'~c~e
</M lettres de Toulouse. Un vol. in-16 broché ~t'J~ 0 60
H. TAINE, par MICIIEL SALO~~o~. Un vol. in-16 broché CM*F/0;. 0 60
~'< ~V" placés à la .<M<~ des colurnes indiquent la numérotation
des ouorages <~<ï~a la Collection Science et Religion
PW~O~OMB~ BT PENSEURS
C~NDILLAC
PAR
Jean DIDIER
PARIS
LIBRAIRIE BLOUD C~
7, PLACE SAINT-SULPICE, 7
1 ET 3, RUEFRKOU '<UEDUCAMVET
ICI!:
Reproduction et Traduction interdites
DU MÊME AUTEUR
Sous presse
L'Ancien Stoïcisme.
Préface
1
Vie et ouvrages.
II
Analyse de l'entendement
III
IV
L'Analyse et la science
v
Le nominalisme
et la langue des calculs
VI
L'histoire de l'esprit humain
VII
Conclusion
Pendant un demi-siècle, jusqu'à Royer-Collard et
Cousin, la philosophie de Condillac fut la philosophie
française. Ecrivant à la Harpe, Voltaire le croit « un
des premiers hommes de l'Europe pour la valeur des
idées ». Il le prie de faire « un ouvrage méthodique
et suivi. II me semble qu'un tel livre manque eu
notre nation ». D'Alembert aime en lui le « lockiste ».
Helvétius lui est sympathique. Même Grimm, le défen-
seur de Diderot, écrit de sa Z~z'~<? « Nous ne
connaissons point de livre où les premières leçons de
l'art de penser soient exposées avec plus d'évidence
et de clarté. »
M. Picavet assure, dans Les Idéologues, que « Lavoi-
sier ne semble avoir fait une révolution en chimie, que
parce qu'il appliquait la méthode décrite par Condil-
lac ». Guyton-Morveau lui devrait l'idée de la nomen-
clature chimique. De même, dépendent de lui Vicq
d'Azyr, Pinel, Cabanis (qui lui reproche de mécon-
naître l'influence des viscères sur les sens), une double
ou triple génération d' « idéologues Tracy, de
Gérando (Mémoire sur .M~ le Biran du 7Y~
de l'habitude, le premier Ampère, etc.
Son vrai disciple fut Laromiguière, qui, dit-on,
lut huit fois de suite la Z<?~<?. Il prétend bien ne
point admettre la théorie de la comparaison double
sensation il veut insister sur l'activité de l'attention
Condillac n'y avait point manqué. Il admettait le
nominalisme; la méthode surtout lui apparaissait
« un des chefs-d'œuvre de l'esprit humain ». Il trouve
la Langue des calculs « d'une perfection désespérante
de style. C'est un microscope qui nous rend l'objet
que sa petitesse dérobait à nos sens un télescope qui le
rapproche, quand il est trop éloigné c'est un prisme
qui le décompose. c'est le foyer puissant d'une
02 CONDILLAC
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