fr
Intro:
Section 1:Entré du dt pénal dans les affaires:
-pour la 2nde thèse: les tenants sont des pénalistes et ont comme arguments:
=la sécurité: la délinquance d'affaires peut menacer les structures de l'Etat et de
l'économie. La criminalité d'affaires ne menacent pas les petites affaires.
=équité: pas de raison d'échapper à la loi pénale car on intervient ds la vie des
affaires ce serait contraire au ppe d'égalité des citoyens.
Cette 2nde thèse l'a emporté.
§1) L'objet:
= 2 catégories: infractions communes applicables aux affaires et infractions propres
à la vie des affaires.
-infractions communes: code pénal les prévoient.
Elles intéressent des biens ou les comportements ds la vie des affaires.
-infractions spécifiques: on les range en masse: infractions commerciales, éco et
financières: les commerciales concernent le dt commerciale, pour économique=
richesse, circulation... pour dt pénal financier= douanier, marché financier...
aussi masse des infractions pénales sociales entre tout le dt pénal du travail, de
l'urbanisme et de l'environnement.
3
Les procédures de flagrant en matière d'affaires n'existent presque pas alors qu'en
dt pénal commun oui.
Le dt pénal des affaires peut rejoindre le dt spécial commun mais un vol ds le cadre
commun et un vol du dt des affaires posent des problèmes de qualification selon le
champ ds lequel on se trouve.
Titre 1:Les infractions communes contre les biens applicables aux affaires:
=vol et infractions voisines (extorsions) et l'escroquerie et l'abus de confiance.
=délits de csq: recel et blanchiment.
Section 1: Le vol:
=art 311-1 et suivants: « le vol est la soustraction frauduleuse de la chose
d'autrui ».
Chose doit appartenir à autrui: csq= des choses appropriables mais qui n'ont pas
fait l'objet d'une appropriation effective st insusceptibles de vol (resnullus).
Des choses qui ont été appropriés mais qui ne le sont plus st insusceptibles de vol
(=chose abandonnée)
Q° de savoir si chose a été abandonnée ou non cad si grever d'un dt de propriété
ou non? Ex: sur magazine people: concurrence entre 2 magazine car on fouiller ds
la poubelle et on trouver la maquette du prochain numéro mais selon eux pas de
4
vol car ds la poubelle mais non car poubelles étaient ds les locaux pas sur le
trottoir.
Il faut une volonté certaine d'abandon même si papier déchiré sur un bureau =vol.
On peut soulever l'exception de propriété pour dire que pas vol car le bien nous
appartient mais que si on est entièrement proprio pas indivisaire.
L'autonomie du dt pénal= au regard d'une infraction qui fait intervenir une
composante de nature extra pénale civile, le juge pénal peut ds certains cas
décider de ne pas suivre la règle civile relative à cette composante ex: en matière
civile pour vente elle est parfaite et transfert de propriété dés qu'il y a accord sur la
chose et le px. Si dt pénal suivait cette règle il serait inapplicable ds le cas où une
personne entre ds un magasin et demande un article au vendeur mais part sans
payer. Dc pour vente au comptant le transfert de propriété ne s'opère que après
paiement du px.
18/02
B) Les éléments constitutifs:
Elément matériel= soustraction et élément moral= intention frauduleuses.
1)L'élément matériel:
= soustraction: déf de la soustraction a été donné par la jurisp:
on distingue la soustraction matérielle et les soustractions juridiques:
-soustraction matérielle: = prendre, enlever à l'insu et contre le gré du propriétaire.
Ex: vol. le vol emporte déplacement de la chose volé. On regarde le comportement
de l'agent qui soustrait le bien. Mais domaine du vol est réduit car qd agent n'a pas
pris mais que victime lui a remis. Dc qd remise de la chose ce n'est plus du vol
dc lutte contre ces limites:
Réactions législatives: = incriminations des délits de filouteire ex: celle d'aliments:
on s'installe ds un resto on mange et on paye pas. Pas de vol ici car on a rien pris,
pas d'escroquerie car victime n'a pas envie de remettre une chose alors que
restaurateur est ravi de ns servir.
Aussi des réactions jurisprudentielles: mise en place par les trib des soustractions
juridiques.
-soustractions juridiques: # soustractions matérielles:
= elles st admises alors qu'il y a eu remise de la chose par la victime.
On doit rechercher si celui qui a remis la chose a ou n'a pas eu qd il a remis la
chose la volonté de transférer la possession de la chose.
Art 2279 c civ en faite de meuble la possession vaut titre de propriété.
On recherche dc aussi si volonté de transférer la propriété.
On prend dc en cpte l'intention du remettant qui est la victime pour la qualification.
# ds soustraction matérielle on s'attache au comportement.
Les soustractions juridiques peuvent varier ds leur mode effectif de qualification:
ttes les soustractions juridiques ne se qualifient pas selon le même procédé.
On distingue entre les soustractions contemporaines de la remise (en même tps) et
les soustractions postérieurs à la remise.
-Celles contemporaines: on ns remet qqe chose et des qu'on l'a reçu on s'en va.
Ds cette hypothèse l'instrument de qualification de la qualification de la jurisp est la
distinction remise volontaire ou involontaire. Selon jurisp remise est volontaire si au
travers de la remise le remettant a voulu transférer la possession et dc la propriété
cela exclut dc le vol.
Les remises involontaires st des remises par lesquels l'agent n'a pas voulu
transférer la possession et le bénéficiaire de la remise va devenir voleur. Ds ce cas
vol est possible.
Q° dite des remises faites par erreur ou provoquer par vol:
Remise par erreur qd ex:un commerçant à qui on dde de faire la monnaie et il se
trompe et rend plus. Ou qd facteur doit remettre le montant d'un mandat à une pers
et le donne à une pers qui n'est pas la destinataire.
Avt les distributeurs de billets n'étaient pas reliés aux cptes clts dc on pouvait tirer
de l'argent sans être débité de son cpte.
Ce st des remises faites par erreur mais vol ou pas?
La remise est involontaire car entaché d'une erreur dc si remise est involontaire=
vol. Mais selon jurisp la remise est volontaire dc exclusive du vol.
Le commerçant qui rend la monnaie ou facteur qui délivre un mandat ont des
obligations de vérifications dc les erreurs dt ils se plaignent est une erreur qui leur
est imputable. Pas infraction qd dommage vient de sa propre faute.
Si distinction remise volontaire et involontaire était le seul instrument de
qualification la répression serait limité ex: si on est ds un supermarché et qu'on
remplie le caddie le directeur est content dc remise est volontaire et vol pas exclu
mais vol ne nait que après la remise de la chose qd on passe la caisse sans payer.
6
caisse on ne paye pas.
Qd remise de la détention et que le transfert de possession est soumise à une
condition qui n'est pas respectée= vol.
2/03
§2) Les applications particulières du vol ds le cadre des affaires:
on distingue entre les vols ds le cas de certains cts et quand la qualification est
envisagé à propos de la reproduction de docs appartenant à autrui.
7
dc ds ce cas en dépit de la clause de la réserve de la propriété il y a une remise à
l'acquéreur de ttes les prérogatives de la possession. Le mandat à crédit est une
sureté en cas de faillite.
-ct de travail: questions de vols qd salariés quittent leur employeur et partent avc
des docs faisant état d'invention qu'ont faites ces salariés. Pb: qui est proprio de
l'invention? Si invention a été faite ds le cadre du ct de travail= employeur.
8
Ds arrêt de 2003 et 2007 les juges ont considéré qu'il y avait vol de données
informatiques par reproduction du contenu informationnel du fichier aux motifs que
cette reproduction avait permis une copie ayant un support matériel.
Même ds ces arrêts la cbre criminelle se refuse à consacrer le vol d'informations
seules. On peut dc voler le contenu informationnel mais que si reproduit sur
support matériel. Cela est une bonne chose car si on exige pas une bribe de
matérialité on peut admettre des vols par captation purement intellectuelle.
Et aussi car si on admet que le vol peut porter sur le contenu informationnel on
admet aussi ds ce cas car le vol est une infraction contre la propriété, un dt de
propriété sur le contenu informationnel.
Pour q° procédurales:
Si on qualifie vol les salariés ne peuvent pas se servir de cette preuve car nul ne
peut produire en justice une preuve ayant une origine frauduleuse.
Si on pose ce ppe cette solution est choquante et chbre sociale a déclarée que ds
hypothèse comme arrêt logabax le doc peut être produit en justice dès lors qu'il est
nécessaire aux dts de la défense.
En 2004 la chbre criminelle a admis que pouvait être couvert par le fait justificatif
des dts de la défense le vol constitué par reproduction de documents.
Ce fait ne vaut que pour reproduction de docs auxquels se livrent les salariés pas
pour finalité commercial qui eux st poursuivis et condamnés.
9
Le chantage devient plus difficile qd il s'agit du chantage par menace d'exercice
abusive d'une voie de dt: une difficulté existe qui est le lien avc la diffamation et
aussi cela ne peut pas être constitutif d'un chantage car il faut un abus ds l'exercice
de la voie de dt que l'on menace d'exercer. En pratique les cas d'abus st au nbre de
3:
-l'agent qui exerce sa menace pour obtenir la remise convoitée menace sans droit.
Ex: il menace de révéler une infraction que n'a jamais commise la personne qu'il
menace. Ici chantage peut être constitué car il menace sans droit.
-l'agent menace au delà de son dt:
ex: vol ds les gds magasins et se fait surprendre et on lui dde de l'argent au lieu
d'appeler la police. Directeur peut intransiger mais il faut que se soit proportionnel à
ce qui a été volé.
-qd agent a un dt incontestable mais il arrive pas à obtenir exécution par son
débiteur et il le menace par ex de révéler ttes les fraudes fiscales auxquelles se
livrent se dernier. Arrêt de 1975 où employeur n'a pas payé les indemnités de
congés payés qu'il lui devait. Ds ce cas pdt un tps jusqu'en 1972 on avait dit que le
salarié ne commettait pas de chantage car ds élément intentionnel cela suppose un
but de cupidité illégitime (mobile) et là ce n'est pas le cas car il agit pour obtenir ce
qu'on lui doit.
Cela a été abandonné car on peut commettre un chantage en réclamant son du et
il y a chantage car la voie de dt que menace d'exercer le salarié n'est pas la voie de
dt adéquate pour obtenir son paiement il devrait saisir les prud'hommes et n'ont pas
faire une menace d'exercice abusive de voie de dt.
4/03
Chap 2: L'escroquerie et l'abus de confiance:
=atteinte juridique aux biens qui st indirectes. Ds l'escroquerie l'atteinte passe par
une atteinte préalable au consentement de la victime qui va générer une atteinte à
ses biens, ds l'abus de confiance il y a une méconnaissance d'une obligation
contractuelle: on nous a remis une chose qui doit être restituée et on ne l'a restitue
pas.
Section 1: L'escroquerie:
Elle tend à faire croire en l'existence d'un faux crédit pour appater sa victime et
obtenir de sa victime la remise d'une chose.
=art 313-1 C pénal= fait soit par l'usage du faux nom ou fausse qualité,soit par
l'abus d'une qualité vrai, soit par l'emploi de manoeuvres frauduleuses de tromper
une pers physique ou morale et de la déterminer ainsi à son préjudice ou à celui
d'un tiers à remettre des fonds , des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un
service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge.
Ds l'escroquerie la victime du délit se dépossède elle même suite au « cinema »
que lui a fait l'agent pour obtenir la chose convoitée.
10
Ss section 1:Les composantes de l'escroquerie:
On distingue entre les moyens frauduleux de l'escroquerie et la finalité des moyens
frauduleux.
11
avocat vt abuser de la confiance que leur fait leur clts pour les déterminer à des
remises de fond qui ne st pas justifiés par leur activité professionnel.
ex: je suis notaire et je fai aussi de l'immobilier et je propose à mes clts des
placements immobiliers qui me feront confiance. Dc le mensonge seul suffit.
-Le mensonge renforcé par la production d'un écrit qui donne force et crédit ou
mensonge:
Les qualifications st difficiles: il faut qu'au mensonge écrit s'ajoute d'autres écrits.
ex: candidat au crédit à la conso il faut gagner un certain montant pour y participer
si on présente un bulletin de salaire et si on crée de fausses feuilles de salaires ou
fausse déclaration d'impôt.
Il y a des pb de navigations: car tiers peut intervenir par écrit.
ex: entrepreneur peut avoir besoin d'argent dc va céder la créance à un banquier
par BD qui leur achète la créance et qui se fera payé par le débiteur de
l'entrepreneur qui cède ses factures. Escroquerie ds ce cas st fréquentes: cela
consiste pour l'entrepreneur soit à créer de fausses facture sur des clts ou soit
utiliser des factures qu'ils ont déjà cédé à un autre banquier. La fausse facture est
un mensonge écrit. Avt ds ces hypothèses pas d'escroquerie car c'est du
mensonge écrit. Mais chbre criminelle a considéré que de fausses factures jointe
au BD devenaient des mensonges écrit renforcé par un autre écrit qui est le BD.
12
Mais le pb d'une belle escroquerie c'est que au départ cela demande des fonds, il
faut aussi inspirer confiance. Les mises en scènes st ex: fait d'accueillir des locaux
luxueux, avoir des chauffeurs... plus on impressionne plus on va nous faire
confiance.
Pour machinations= par manipulations de machines ou de compteurs.
13
l'escroquerie se consomme par une remise du bien convoité et les immeubles st
inscusceptibles de remise mis le titre de propriété d'un immeuble put être escroqué.
-Les services st aussi visés: escroquerie de transport, aux vacances d'autrui ex: par
usage de la fausse qualité de la SNCF. Aussi de services téléphoniques pour
pouvoir faire d'hors forfait sans payer.
-victime doit consentir un acte opérant obligation ou décharge:
opérant obligations= ceux créateurs d'un bien de dt.
décharge = ts les biens qui dissolvent un lien de dt. L'escroquerie est consommée
dés que la victime a consenti l'acte opérant obligation ou décharge: ce n'est pas de
la tentative. ex: on se rend cpte que le bien acheté est pourri.
Csq de la remise:
=fait d'obtenir un bien au préjudice des victimes pers physiques ou morales:
préjudice est requis comme élément constitutif du délit.
intérêt est que en ppe délit n'est pas constitué si par des moyens frauduleux on
obtient la remise d'un bien dt je suis proprio.
Il faut un préjudice patrimonial? selon jurisp le préjudice requit au titre de la
qualification du délit est constitué dès que la remise n'a pas été librement consenti
et même si elle n'a pas provoqué le préjudice patrimonial.
9/03
Ss section 2: Qques applications particulières en matière d'affaires:
14
15
=fonds, valeurs ou biens quelconques.
1)Observation:
L'abus de confiance porte sur le bien qui a été remis= identité entre bien objet de la
remise et bien objet du détournement ex: agent de voyage et on me remet des
billets de transport par compagnies aériennes et l'agent doit représenter le px de
vente des billets. Bien subrogés ds les biens remis peuvent être l'objet du
détournement.
16
pouvoir le faire en argent.
2)La remise peut avoir été faite à titre contractuel, légal ou judiciaire:
ex: un tuteur auquel la justice a confié la gestion des biens d'un mineur.
17
11/03
Qd la remise a eu lieu au titre d'un ds cts la remise est à titre précaire. Ces cts
nommés peuvent se retrouver ds des conventions plus complexes ex: ds ct de
crédit bail condition préalable peut être rempli car on a un louage.
A)L'élément matériel:
=le détournement.
1)Les particularités:
Il n'est pas défini ds le txt. On peut penser que le détournement est constitué dès
qu'il y a méconnaissance de l'obligation de restitution, en réalité notre délit n'est
pas nécessairement constitué dés lors que je n'ai pas restitué qd je devais le faire
car notre délit porte atteinte aux dts réels de propriété mobilière du remettant. Dc
pour que le détournement soit constitué il faut que cette non restitution porte
atteinte aux dts réels de propriété mobilière.
Tt usage autre que celui convenu n'est pas un détournement.
Csq: ds la qualification d'élément matériel de détournement on doit donner une
importance à l'élément intentionnel.
Et aussi que le délit pourra être constitué même si je n'est pas mis en demeure de
restituer.
Et étant donné que le délit consiste à méconnaitre les prérogatives souveraines
que donnent la possession d'un bien meuble, le délit peut être constitué même si
pas de volonté d'appropriation même si agent ne fait aucun profit il sera constitué
dés lors qu'il méconnait les prérogatives que donnent la possession.
18
Certains refus de restitution peuvent être justifiés:
=ceux opposer au titre d'un dt de rétention que si les conditions du dt de rétention
st remplies ex: avocat qui a un clt et qui ne lui paye pas et clt demande le dossier
mais avocat a un dt de rétention dc refuse.
=qd opposer pour cause de compensation si conditions st remplies: certaine,
liquide et exigible.
=qd il y a novation ex: si au départ on pd une voiture en location et que en cours de
cts le loueur nous propose de l'acheter dc on a un ct de vente et plus de délit car
vente opère un transfert de propriété.
-usage abusif: ppe est qu'un usage abusif peut être constitutif du délit mais ne l'est
pas nécessairement. On peut distinguer entre les usages abusifs en ppe non
constitutifs du délit et ls usages abusifs en ppe constitutifs du délit.
Les usages abusifs en ppe non constitutifs du délit: = usage quantitativement abusif
ex: on me prête une voiture pour faire 1000 km et j'en fait 1400 km j'en ai fait plus
dc abus de confiance n'est pas constitué car ps d'atteinte au dt réel de propriété sur
la voiture. Mais il peut y avoir exception si la limitation quantitative de l'usage a été
déterminé pour que la chose ne perde pas sa valeur ex: on me prête une bande
film ancienne et on me dit de faire qu'une projection et j'en fait 10 ici il peut y avoir
un usage constitutif de délit car cela concernait la valeur du bien confié.
Les usages abusifs constitutifs du délit= ceux où on peut voir un comportement
méconnaissant le dt de propriété.
B) Le préjudice:
La jurisp réduit son rôle. Ce peut être un préjudice matériel, patrimonial qui est
consommé mais aussi le préjudice peut être moral. Ds l'ensemble le rôle du
préjudice est réduit car il est admis dés que le détournement est consommé.
La victime du préjudice peut être le proprio du bien confié mais aussi un tiers
détenteur ex: on dépose à la bq de l'argent et que le caissier n'inscrit pas les
sommes au crédit de mon cpte et il les empoche je serais victime mais la banque
peut aussi se déclarer victime au motif d'un préjudice moral.
C)L'élément intentionnel:
L'intention est requise. Dés lors que l'acte matériel est établit on admet l'intention
qui peut se résoudre à un simple dol général en ce que la conscience d'avoir
méconnu la précarité de la remise peut suffire à remplir l'exigence.
Ds l'abus de confiance le dol peut même être un dol éventuel.
Ex: qd une personne sera ds l'impossibilité de restituer et va faire valoir que ce
n'est pas de sa faute mais on lui dit qu'elle a pris le risque de ne pas restituer.
Qd agent de voyage vendent des billets d'avion ces billets leur ont été remis par les
transporteurs aériens et cela leur est remis au titre d'un mandat de vente.
Compagnies acceptent de remettre ces billets qu'aux agents de voyages agréés
car ils fournissent les garanties nécessaires financières et économiques.
Agent de voyage qui avait l'agrément avait accepter de dépanner un de ces
19
collègues qui n'avait pas cet agrément et il n'a pas pu représenter le px des billets
d'avion à celui qu'il a dépanné. Selon lui ce n'est pas de sa faute mais il a été
condamné car il a pris le risque de ne pas pouvoir restituer.
Cl: L'abus de confiance est une infraction instantanée qui se consomme par le
détournement de la chose confiée. La prescription devrait courir du jour du
détournement selon c pénal mais une jurisp retarde la prescription au jour de la
découverte du délit. Il y a 3 infractions voisines de l'abus de confiance:
détournement d'objets donnés en gage et détournements d'objets saisis et délit
d'organisations frauduleuses d'insolvabilité: ce délit suppose qu'une pers déjà
condamné au paiement d'une dette délictuelle, quasi délictuelle ou d'aliments ou à
une amende pénale ou qui sait qu'elle va l'être va organiser son insolvabilité par
aggravation frauduleuse de son passif ou diminution frauduleuse de son actif.
Ce délit ne concerne pas les dettes contractuelles: on ne protège que ceux qui
n'ont pas choisies de devenir créancier d'une dette.
Pour détournement d'objets donnés en gage: il ne peut être un délit que s'il est le
fait que du créancier. Le débiteur va se comporter comme un proprio sur la chose
gagé.
Chap 1: Le recel:
=art 321-1 et suivants: recel est le fait de dissimuler, détenir ou transmettre une
chose ou de faire office d'intermédiaire afin de la transmettre en sachant que cette
chose provient d'un crime ou d'un délit.
Constitue aussi un recel le fait en csq de cause de bénéficier par tt moyens du pdt
d'un crime ou d'un délit.
Il y aurait moins de voleurs si moins de recelleur.
20
=art vise cette nature. Pas de recel possible de chose provenant de contraventions
mais txt ne donne pas de précision: il peut s'agir de n'importe quel crime ou délit.
Peu importe ds quelle catégorie entre le bien dc pas que infractions contre les
biens.
-l'infraction préalable ne pourra pas être constitué si le fait initial délictueux ne peut
pas se voir appliquer une loi pénale: en cas d'abrogation de la loi pénale, qd faits st
couverts par une amnistie réelle, s'ils st couverts par un fait justificatif ou qd un des
éléments constitutifs de l'infraction primaire fait défaut.
Mais cette dernière csq pose pb qd recel est admis sans qu'il y ait de poursuite de
l'infraction primaire: les infractions préalables du recel peuvent être de qqe nature
que ce soit tel que le délit de violation du secret prof pour que ce délit soit constitué
il faut que l'info délivré l'ait été par une personne tenue par le secret professionnel.
Chbre criminelle a admis que ce recel est constitué même si l'auteur du délit n'est
pas connu on a dc un doute possible sur un des éléments constitutifs du délit cad si
personne est tenu par le secret prof ou non.
En absolu qd une pers vole des biens on a un concours d'infractions: concours vol
avc recel qui est le fait de profiter en connaissance de cause d'une chose ayant
une origine frauduleuse dc on peut avoir 2 déclarations de culpabilités: vol ou recel.
21
On ne peut ps être voleur et receleur car le voleur qd il vole ce n'est pas pour le
jeter mais pour en profiter dc recel continue la criminalité dt il a fait preuve au
travers du vol dc la règle: on ne peut pas être voleur et receleur ns met en
présence d'un cumul de qualification incompatible: règle= on ne peut pas être puni
2 fois pour le même acte.
Mais limite: si on ne peut pas être auteur et receleur on peut être complice d'un vol
et receleur des choses objet du vol dt on a été complice.
22
Condamnation des journalistes pour recel.
Il y a eu des critiques des journalistes:
qui ont dit que pour rendre l'info fiable ils publient le doc mais ils seront condamnés
pour recel, leur seule solution est de donner l'info sans reproduire le doc mais
poursuite pour diffamation peut leur être opposée dc ils st bloqués.
Dc journalistes a saisit la CEDH sur fondement du dt du public à l'information. Dc
Cour a condamnée la France.
La chbre criminelle a assoupli sa jurisp: ds aff où journaliste a été poursuivi mais
n'a pas reproduit le doc qui rendait l'info fiable aux yeux des lecteurs a été poursuivi
pour diffamation. Mais il a dit que c'était vrai dc selon cour le journaliste pouvait
pour les besoins des dts de la défense produire le doc qui établissait la vérité de ce
qu'il a écrit. = fait justificatif des dts de la défense.
A) L'élément matériel:
L'art 321-1 alinéa 1 et 2 avc 2 modalités possibles du recel:
23
chose entre les mains.
B) L'élément intentionnel:
=connaissance de l'origine frauduleuse des biens que l'on reçoit ou dt on va
profiter. Cela est admis même si receleur ignore les circonstances de commission
du délit.
La connaissance de l'origine frauduleuse doit être prouvée: c'est l'accusation qui
doit la rapporter. La preuve du recel sera svt déduite des circonstances de
réception ou d'acquisition de la chose.
Q° à quel moment doit exister l'élément intentionnel?
Avt il était considéré que la connaissance de l'origine frauduleuse existait au début
ou naissait en cours de détention mais critique car mauvaise manifestation de
l'autonomie du dt pénal dc en 1977 revirement de jurisp car celui qui a acquis de
bonne foi est devenu proprio dc on ne peut pas lui reprocher le recel.
24
-les sanctions: cf code.
-le recel peut être simple ou aggravé qui peuvent ds certains cas être criminels.
En matière de recel une condamnation qui peut être plus redoutable que la
sanction pénale est la condamnation aux réparations civiles.
Art 480-1 c de procédure pénale prévoit que les pers condamnées à titre de co
auteur ou complice st solidairement tenues des réparations civiles.
Cela vaut pour infraction connexe et art 203 du c de proc pénale prévoit que le
recel et son infraction primaire st des infractions connexes.
Cela est aussi admis pour les recel partiels: l'auteur de l'infraction primaire a
commis une infraction qui porte sur plusieurs choses; dès lors que l'auteur de
l'infraction primaire est connu si le seul fait qu'une personne a acquis un seul des
biens cela le rend cependant responsable pour le tout.
Chap 2: Le blanchiment:
Les incriminations de blanchiment ont évolués: avt il n'y avait qu'un blanchiment=
celui du pdt de trafic de stupéfiants. On l'a ensuite étendue au blanchiment du pdt
25
de l'infraction douanière. Et en 1996 une nvelle loi a décidé d'instaurer un délit dit
général de blanchiment. Ce délit est ds art 324-1 c pénal.
On a qd même gardé des incriminations spéciales: pdt de stupéfiants et
d'infractions douanières. Car pour eux il existe des procédés de constatation des
infractions dc on les a gardé pour utiliser ces procédés.
Alinéa 1 de l'art 324-1= blanchiment est le fait de faciliter par tt moyen la
justification mensongère de l'origine des biens ou des revenus de l'auteur d'un
crime ou d'un délit ayant procuré à celui ci un profit direct ou indirect.
Alinéa 2= constitue aussi un blanchiment le fait d'apporter un concours à une
opération de placement, de dissimulation ou de conversion du pdt direct ou indirect
d'un crime ou d'un délit.
Cette 2nde modalité du délit reprend les étapes classiques du blanchiment:on
distingue 3 stades:
=placement: on fait entrer ds le circuit licite l'argent illicite.
Ex: en faisant des dépôts fractionnés sur des cptes de caisse d'épargne, à investir
ds ttes les activités produisant de l'argent liquide: bar, pizzeria...
=empilage ou conversion: on fait circuler un maximum pour éloigner les revenus
de cet investissement de l'infraction primaire, pour perdre sa traçabilité: on va dc
passer par des paradis fiscaux=off shore.
=intégration: les pdts frauduleux st intégrés ds l'activité co et licite: achat
d'immeubles, de parts de stés...
23/03
Section 1: Les composants du délit de blanchiment:
26
Mais jurisp n'a pas suivi cette voie ds arrêt de 2003 la chbre criminelle a énoncé
qu'elle admettrait le cumul. Selon les juges l'infraction primaire et le blanchiment st
fondés sur le cumul. Arrêt du 13/01/04 cour a confirmé et a déclaré que l'art 324-1
alinéa 2= 2éme modalité, est applicable à l'auteur du blanchiment du pdt d'une
infraction qu'il a lui même commisse.
Arrêt a été critiquée par terme concours implique l'intervention d'un tiers mais prof
pas d'accord:
=si on raisonne par rapport au recel: # avc blanchiment: ds recel, on peut dire
l'auteur de l'infraction primaire qui conserve la chose ne développe que sa
criminalité originaire dc continuité de criminalité; ds le blanchiment: l'agent poursuit
une autre finalité il tente à donner l'apparence de la licéïté au pdt infractionnel de
son infraction primaire. Ici on veut protéger l'ordre éco et financier. Ds ce cas il y
atteinte à 2 situations juridiques protégées distinctes, qd agent porte atteinte avc
des volontés criminelles distinctes il s'agit d'une autre criminalité: on peut ici
cumuler les qualifications. On peut avoir des conflits de qualification blanchiment-
recel. Mais faut choisir c'est soit l'un soit l'autre on va regarder les faits.
Ex: si on passe à la frontière espagnole avc des sommes quon doit déclaré mais on
ne le fait pas on peut dire que c'est le dbt d'un processus mais si on en profite acv
ttes la famille= recel.
La possibilité de cumul être recel et blanchiment a été confirmée par arrêt de 2008:
pers incarcérée pour extorsion de fond à Marseille et est ds une voiture conduite
par une autre personne porteuse d'importante somme. On ne peut pas identifier le
propriétaire de la voiture. On ouvre une procédure de flagrance et on apprend que
c'est l'ami qui conduisait qui s'est porté porte nom pour acheter la voiture mais fond
fourni par le truand marseillais qui a été poursuivi pour complicité du blanchiment
de la 1ere modalité qu'avait commis l'ami pour avoir participer au mensonge en
acceptant d'être prête nom.
Mais truand avait des sommes en liquides qu'il disait avoir obtenu au casino mais
on a vu qu'il avait pas fait de déclaration fiscale depuis 3 ans. Pour ce 2nd
agissement il a été condamné pour blanchiment par facilitation de fraude fiscale.
On peut être auteur et blanchisseur. Cet arrêt énonce que le blanchiment peut être
le fait de l'infraction primaire et q° st posée: est-ce que cumul est admis avc la 1ere
modalité du délit?
A) L'élément matériel:
art 324-1 alinéa 1 et alinéa 2:
alinéa 1: faciliter (…) le mensonge.
=spécificité française. Ex: cela peut consister a être un prête nom ds l'achat d'une
voiture; à fournir des faux bulletins de salaires, fausses factures d'achat...
ou aussi accepter de vendre son ticket de loto.
Alinéa 2: ex: prêter son concours à une opération de placement, à une opération de
dissimulation.
27
B) L'élément intentionnel:
le délit suppose la connaissance d l'origine frauduleuse des fds banchis. Cette
intention doit exister au moment des opérations. Pas de condamnation si
connaissance postérieure.
-pour les personnes qui ne st pas ds la liste de 561-2 mais qui participent à des
opérations entrainant des mouvements de capitaux: ces pers ont une obligation de
déclaration, d'infraction au procureur de la république.
Sanctions de ces obligations:
pas de sanctions spécifiques pour déclaration de vigilance mais s'il y a des
soupçons il y aura blanchiment.
Titre 2: Les infractions communes de la IV éme partie du code pénal intéressant les
affaires: faux documentaire, corruption et trafic d'influence et autres infractions...
28
contemplation du dt de la preuve.
Ds le nvel c pénal la matière a été synthétisée. Now le txt= art 441-1 c pénal qui
fixe le dt commun du faux documentaire, on entend dire que ds l'ensemble ts les
faux supposent la réunion de certaines composantes mais ts les faux ne st pas mis
sur le même plan il y a des faux plus ou moins graves.
29
30
Modes d'exécution:
=ceux traditionnel du mensonge:
-faux intellectuel par action: consiste par exemple à faire figurer à l'acte une
personne qui ne devait pas y être= faux par supposition de personne, par
supposition d'actions ou de conventions
-faux intellectuel par omission: l'auteur de l'acte va oublier qu'il donne en garantie
ses actions en nantissement. Ou aussi par simulation: on fait semblant de vendre
mais c'est en réalité une donation, ou aussi si on minore le px effectivement payé.
-Les docs ayant pour objet d'établir la preuve d'un dt ou d'un fait ayant des csq
juridiques:
=ceux qui établissent la preuve d'un dt: ce st des docs d'origine cad ils ont été
d'emblée dressé pour valoir preuve: ce st ts les actes dt on dit qu'ils valent preuve
par eux mêmes= ts les actes ss seing privé et actes authentiques.
=ceux qui établissent la preuve d'un fait: ex: quittance constatant un paiement, un
constat, un inventaire ds une succession.
Dc cette notion est simple mais en pratique il peut y avoir des difficultés car à côté
de cette exigence classique on fait intervenir en plus deux règles complémentaires:
pour que l'on puisse mettre en oeuvre la qualification de faux (même si condition
préalable est rempli):
-il faut que l'altération de la vérité porte sur une mention valant preuve car ds doc à
objet probatoire ttes les mentions de l'acte ne valent pas nécessairement preuve de
ce qu'elles disent.
31
-il faut que le mensonge attache une mention substantielle de l'acte= mention que
les parties ont considéré comme une mention fondamentale à l'acte.
Pb: mention sur la date de l'acte.
Ex: vente de la tour pépé à la défense et appel d'offres est organisée et il est
énoncé que les offres doivent arriver à londres avt lundi mais un des candidats à
fait une oeuvre et apprend le dimanche précédent la cloture par corruption que son
offre est plus bas qu'une autre dc envoi une nvelle offre le lundi et anti date son
offre de façon à être ds le délai de clôture de l'offre dc mensonge certain sur la
date. Mais ici éléments du faux pas constitué car pdt l'instruction on a fait
apparaître que BP Londres avait examiné des offres qui lui étaient parvenu après la
date de clôture qu'elle avait fixé dc date pas mention substantielle. Dc on ne peut
pas qualifier le faux pénalement.
Ex: CAC sté doivent faire un rapport sur les cptes annuelle et ils certifient que cptes
st réguliers et sincères. Et ici CAC l'ont fait alors que au regard des investigations
de contrôle ces cptes étaient mensongers et ils le savaient mais dépose au siége
de la sté un rapport ds lequel ils certifient. Mais st inquiets dc déposent un
deuxième rapport non mensongers or délai est de 15 jours dc ils antidatent leur 2nd
rapport. Ils st poursuivis pour faux pour anti date.
Le dépôt du rapport ds le délai de 15j à des csq juridiques car c'est pdt ce délai que
les actionnaires peuvent venir prendre connaissance du rapport du CAC.
Si mention n'a pas d'objet ou d'effet probatoire on ne peut pas la qualifier de faux.
En jurisp cette csq a été appliqué à propos de 2 catégories de docs: les
conclusions en justice et les factures:
-ds les conclusions en justice on dit des choses fausses: ces mensonges ne
peuvent pas être constitutives de faux car ce st de simples allégations dt le bien
fondé est soumis à la vérification et contestation des parties et à la vérification du
juge. Ce ne st pas la preuve d'un dt ou d'un fait. Mais si faux matériel ds les
conclusions en justice la qualification de faux pourra être retenu.
-De même on pose en ppe que l'altération de la vérité ds une facture ne peut pas
être pénalement constitutive d'un faux. Cela s'explique car la facture en elle même
n'est qu'une dde en paiement, une allégation à un dt au paiement dc si architecte
envoi à des clts une facture pour des travaux qu'il n'a pas fait ou montant supérieur
aux travaux qu'il a fait il y aura un mensonge mais pas de condamnation pour faux
de l'architecte car on doit vérifier que les travaux ont été faits.
Mais exception si facture est assorti d'un visa d'un architecte ds ce cas on
considère que la facture est un doc par lequel on entend établir notre dt de
paiement ds ce cas la facture sera un faux et sera renforcé par mensonge qui
implique l'intervention d'un tiers.
Aussi le fait de créer des fausses factures pour les vendre à un banquier par
cession par BD a conduit la jurisp a déclaré qu'une facture répertorié ds un BD
devient un titre de preuve car avc cette facture on a un dt sur l'entrepreneur.
D'autres exceptions concernent les factures entre commerçant:
32
la facturation est obligatoire entre commerçant et sanctions pénales si pas de
factures dc la facture peut être considérée comme un écrit du commerce or selon dt
commercial les écrits du commerce st des instruments de preuve. Jurisp montre
que les factures entre commerçants st des docs valant preuve dc tt mensonge
intellectuel ou matériel peut être appréhendé ss le fondement pénal de l'art 441-1.
Il y a des factures fausses et fictives: fictives qd elles n'ont pas de causes, on a
payé pour qqe chose qui n'a pas donné lieu à prestation.
La fausse facture a une cause: ex:celui qui a fait la prestation va dder que l'on
facture un tiers. On doit situer où est le faux ds les factures.
On peut avoir une facture fictive pour surfacturation mais est-ce un faux? Cela
dépend de l'espèce.
-Les docs pouvant avoir pour objet ou pour effet d'établir la preuve d'un dt ou de
fait:
=docs de hasard pas établis à l'origine pour valoir preuve ex: lettre missive n'a pas
de force probatoire en elle même mais peut devenir un élément de preuve
important ds procès en divorce pour faute.
A) La nature du préjudice:
il peut être matériel ou patrimonial,ou aussi moral, ou social. Plus svt matériel.
Il peut être moral=qd porte atteinte à l'honneur de la personne.
Social= ds ts les faux qui st de nature à nuire aux intérêts pécuniaires mais aussi
moraux de l'Etat, car l'Etat est intéressé au bon fonctionnement des institutions
publiques. Ds ts les cas la composante préjudice sera remplie si l'acte falsifiée est
public ou authentique.
Qd le préjudice ne peut être que social il ne peut pas y avoir de constitution de
parties civiles que des poursuites par le parquet.
Il est difficile de qualifier cette infraction: ex: si préjudice ne peut être que matériel
et si pour une raison il ne peut pas se développer on va écarter la qualification de
faux même si énorme altération de la vérité: ex: cas où tante avait deux neveux et
fait un testament olographe en faveur de pierre mais change d'avis et fait un 2nd
testament pour paul. Pierre refait un testament en imitant la signature de sa tante
en sa faveur.
Tante décède et on découvre le faux testament qu'à créé pierre et est poursuivi
pour faux mais est relaxé car on découvre au cours du procès que la veille de son
décès la tante avait fait un nveau testament en faveur de pierre et c'est le dernier
testament qui cpte. Dc le faux testament ne pouvait pas créer de préjudice
patrimonial à paul car pierre est l'héritier. Mais si testament était authentique on
aurait pu qualifier faux quoiqu'il en soit même si tante a changé d'avis car le
préjudice aurait été sociale.
33
B) Préjudice conscient:
le faux est un délit intentionnel dc l'agent doit avoir eu conscience d'altérer la vérité
de sorte que cette altération pouvait causer d'autres préjudices.
En pratique pour établir la réalisation de l'élément intentionnel on se calera sur
l'objet ou l'effet probatoire. Si doc falsifié entre ds les première catégorie de docs=
ceux d'origines: mon préjudice sera tjs rempli et pas besoin de prouver l'élément
intentionnel car ttes pers qui consciemment altère la vérité ds ce doc a
nécessairement conscience commettre un faux dc de causer un préjudice. Mais si
doc entre ds la 2nd catégorie= ceux pouvant avoir pour effet : on devra établir que
l'agent savait que le doc qu'il falsifié pouvait servir de preuve et aussi qu'il avait
conscience de causer un préjudice.
1/04
Ss titre 2: Les infractions corruptions, trafic d'influence, prises illégales
d'intérêts, favoritisme (ds l'attribution d'un marché public):
34
Il est essentiel que les agents publiques exercent leur fonction ds l'intérêt général
de la collectivité publique et non pas ds leur intérêt personnel direct ou indirect.
Les agents publics ne sauraient user de leur fonction ou gérer ds leur propres
intérêts de leurs affaires sinon ils iraient contre le devoir de probité qui irait contre
une devoir d'impartialité.
Un manquement au devoir de probité est nécessairement source d'une rupture
d'égalité des citoyens dvt le service public, notamment ds la concurrence des
affaires; car si on admet des manquements au devoir de probité il y aura ceux qui
peuvent payer les agents publiques et ceux qui ne peuvent pas. Dc nos infractions
st dangereuses pour l'organisation sociale.
Dc ces atteintes déstabilisent les structures de l'Etat et les structures éco d'où
l'intervention du dt pénal.
Loi sapin de 1993 intitulé « loi relative à la prévention de la corruption et à la
transparence de la vie éco et des procédures publiques. ».Délits st au nbre de 4.
La notion de vénalité (qui est le fait de soudoyer avc de l'argent) intervient que pour
corruption et trafic d'influence pas pour prise illégale d'intérêt et favoritisme.
=délits de vénalité.
Ils st voisins mais distincts.
Attention délit de corruption # du délit de concussion : concussion consiste à exiger
à titre d'impôt droit taxes qui ne st pas dus ou au contraire à dispenser du paiement
ces impôts qui st dus.
Ex: si agent des impôts fait payer en connaissance de cause des impôts qu'il sait
ne pas être dus. La victime de la concussion peut être soit le particulier ou Etat si
agent dispense le particulier de payer impôt du.
35
Si on incrimine pas les trafic d'influence on peut vider de tte utilité l'incrimination
des corruptions.
36
Les termes de la distinction:
La corruption est dite passive qd on se place du côté du corrompu qui sollicite ou
agrée des offres ou promesses.
La corruption est dite active qd on envisage l'agissement du tiers corrupteur qui
propose des offres, dons, promesses à l'agent public des actes de sa fonction ou
facilité de sa fonction.
Dc on oppose le corrompu au corrupteur.
Distinction est simpliste mais est de maniement délicat à raison des
caractéristiques de cette distinction.
La distinction comporte des aspects « faux amis »: la formule de corruption passive
pourrait porter à croire que ds le cadre de la corruption passive l'agent public
concerné à un rôle passif or la corruption est qualifiée de passive qd l'agent public
sollicite ou agrée. Qd il agrée cad accepte il a un rôle passif car c'est le tiers qui a
pris l'initiative de la corruption et l'agent ne fait que accepter dc a pas pris l'initiative.
Mais ds corruption passive l'agent publique peut prendre l'initiative de la corruption
car txt fait réf à qd il sollicite cad qu'il pd lui même l'initiative.
Ds corruption active: le tiers corrupteur aura pu prendre l'initiative de la corruption,
mais cette corruption peut consister à céder à la sollicitation d'offres, dons qui
émane du corrompu.
Coté corrompu= passif et coté corrupteur=actif.
1)Intérêt de la distinction:
37
=fonctionnaires de l'ordre administratif , ce peut aussi être des pers privées qui
accomplissent une mission servant l'intérêt général ex: jurés, officiers ministériels..
Administrateur judiciaire est un pers chargé du service publique, aussi les pt des
fédérations sportives.
Aussi les personnes investis d'un mandat électif publique.
Si corrompu entre pas ds ces catégories pas de délit.
B) Les éléments constitutifs:
-élément matériel:
=consiste à solliciter ou à accepter des offres, dons, promesses ou avantage
quelconque.
=Cela doit être fait ds un certain but pour que l'agent publique fasse ou s'abstienne
de faire un acte de sa fonction ou facilité par sa fonction.
=et il faut un acte de corruption.
38
apporté la preuve du pacte de corruption or presque jms de preuve positive de
l'entente de corruption.
Ds le txt figure le terme « pour » qu montre qu'il faut tjs un pacte de corruption mais
le terme « à tt moment » reste utile car ils on now un effet probatoire et permette de
décharger l'accusation d'une partie de la charge de la preuve.
6/04
Cl: pour les poursuites:
-elles st difficiles car difficulté de découverte et depuis 2009 on a prévu qu'en
matière de corruption les autorités d'enquête de poursuites destinés à la criminalité
organisée peuvent mettre en oeuvre des procédés de preuve ex= recours au
système d'infiltration,à la sonorisation...
Les salariés qui dénoncent les faits de corruption dt ils ont connaissance cela ne
peut faire l'objet d'aucunes sanctions disciplinaires ou prof des lors qu'ils st de
bonne foi.
Avt délit de corruption=délit instantané dc prescription ouvrait du jour du dernier
acte d'exécution du pacte de corruption mais d'après arrêt de 2009 la jurisp a fait
entrer notre délit ds la catégorie des délits dissimulés par voie de csq si les fds
révélateurs de la corruption ont été encaissé d'une façon clandestine la prescription
ne cour qu'au jour de la découverte du délit.
-pour les poursuites elle même: elles peuvent être mise en jeu par ministère public,
les concurrents postulants à un marché qui ont été évincés par suite de la
corruption à laquelle se serait livré leur concurrents. Mais aussi par associations de
consommateurs.
Q° de savoir si en cas de corruption ds lequel le pacte n'a pas été respecté par
l'agent publique: personne qui a payé peut-elle se constituer partie civile?
Rép est négative en ppe car bien que les délits st deux délits distincts ils ft partie au
fd d'une même entreprise criminelle.
Mais particulier qui a cédé aux sollicitations fiscale d'un agent publique a pu se
constituer partie civile car corruption peut se ressembler à l'extorsion par contrainte
morale ou économique.
39
manquement à leur devoir des agents publiques mais n'entre pas ds la vocation de
la loi pénale franç de sanctionner l'immoralité dt ft preuves les agents d'autres
Etats.
Ss son angle passif la loi pénale franç ne pouvait pas être applicable à des
corruptions passives des étrangers c'était la loi de ces étrangers qui le devait.
Mais suite aux conventions intern on est revenu sur ces q° car il y a eu une
évolution des politiques criminelles.
1) La tolérance:
Jusqu'à 90 indifférence avc corruptions des agents publiques étrangers car dt
étranger doit s'en occuper, et cela était un moyen de conquête de marché étranger.
Une telle tolérance est dangereuse car les corruptions internationales sapent
nécessairement les démocraties. Les bénéficiaires des corruptions vt être les élites,
les dirigeants de pays pouvant consentir des marchés et il arrive que les dirigeants
s'empochent de gros montant au dépriment des populations qui ne voit rien.
Les corruptions internationales ont aussi été intégrés par les criminalités
organisées ex: vt avc le blanchiment qui s'opèrent ds les paradis fiscaux.
Les corruptions internationales sapent l'égalité ds la concurrence.
40
loi pénale franç soit comp même au regard d'un étranger.
Pour corruption extra communautaire= disposition de la loi pénale ds l'espace: mais
particularité les poursuites pour ls corruptions extra communautaires st tjs
préservés au ministère public dc pas d'initiative des parties privées.
On a craint que des concurrents des entreprises franç n'usent de l'incrimination des
corruptions extra commun pour dénigrer la concurrence franç et essayer de leur
faire perdre le marché.
Cela permet au ministère public de faire jouer un ppe de dire que certaines
corruptions st des extorsions.
Ppales applications:
-corruptions de salariés par un accomplissement par le salarié d'un acte de sa
fonction ex: qd salariés vendent les modèles avt la collection, qd directeurs
d'achats qui disent aux fabricants qui veulent être référencés ds la centrale d'achat
et dc qd une commission est ddé par salariés (avc chefs de cuisines de l'élysèe qui
été payé pour référencés des tiers).
-Corruptions de salariés par actes facilités par leur fonction: sanction de
l'espionnage industriel auquel se livrent les concurrents pour que salariés vendent
des infos secrètes: ex: recettes..
-aussi qd salarié a été payé pour s'abstenir de commettre un acte de sa fonction:
ex: footballeur payé pour que l'autre équipe gagne ou paiement des arbitres.
Aussi sanction du débauchage sauvage: débauchage d'un salarié de son
concurrent en dédoublant son salaire avc prime d'arrivée mais salarié doit quitter tt
de suite l'employeur et entreprise peut être déstabilisée. Salarié quitte son
employeur sans respecter la période de préavis dc c'est sauvage.
Le salarié payé ds ce cas avait accepté des fds pour s'abstenir d'accomplir un acte
de sa fonction qui est le respect du préavis.
41
Section 2: Le trafic d'influence:
=soumis à la distinction trafic d'influence actif et passif.
On distingue entre le trafic d'influence en direction d'une administration public
nationale et administration public internationale.
Infraction voisine et complémentaire de l'abus de confiance.
On distingue entre les parties au pacte du trafic d'influence et l'objet ainsi que le but
du pacte:
But= obtenir un des avantages visés par les txts ex: emplois, les marchés et de tt
autres décisions favorables.
42
Ppe= ce ne st pas des délits de vénalité. Pas q° d'argent.
Mais le délit de favoritisme peut se cumuler avc délit de corruption.
Ces deux délits protègent le bon fonctionnement de la vie publique: éviter des
ruptures d'égalité.
8/04
Ss section: Délits de prises illégales d'intérêts commis par un agent public en
exercice:
=art 432-12: c'est le fait par une pers dépositaire de l'autorité public qui dispose de
pvoir public de prendre ,recevoir ou conserver directement ou indirectement un
intérêt quelconque ds une entreprise ou une opération dt elle a au moment de l'acte
en tt ou partie la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou
le paiement
A) La finalité de ce délit:
=dissuader les agents publiques d'user de leur pvoir d'agent public ds l'intérêt de
leurs affaires patrimoniales personnelles. Pas d'ingérence du public ds aff privés.
=instauration d'une incompatibilité pénalement sanctionnée toutes les fois
qu'apparaît un conflit d'intérêts à propos duquel on pourrait mettre en cause
l'impartialité ou l'indépendance des décideurs publiques. Si décision est prises on
va considérer que la décision n'a pas été prise en ttes indépendance.
Incompatibilité qd deux fonctions ne peuvent pas aller de pair sans csq pervers.
Il est interdit aux agents publique ds ttes aff qui met en cause directement ou
indirectement en cause leurs intérêts car risque d'indépendance pour la décision
public et la csq et que les citoyens extérieurs vt considérer que la décision n'a pas
été prise en tte impartialité. Une suspicion d'intérêts permettra de constituer le délit.
Il y a des prises illégales d'intérêt qui st malhonnêtes et d'autres qui st formelles.
Ce délit est un délit de comportement.
Il y a deux contentieux: contentieux CE et contentieux pénal.
Dt administratif a intégré ttes les règles de dt pénal.
L'art 1231-11 code général des collectivités territoriales dispose que st illégales les
délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs mbres du cons intéressé à
l'affaire qui est l'objet du conseil: municipale ou générale et qui ont pris part
personnellement ou en mandataire.
43
=la condition personnelle relative à la qualité de l'agent:
elle coïncide avc la condition préalable personnelle du délit de corruption: cela vise
les dépositaires de l'autorité public, pers chargée d'une mission de service public
(ce peut être des personnes privés dés lors qu'elles exercent une mission d'intérêt
général).
44
-Les # entreprises et opérations:
cela peut être les entreprises au sens commerciale du terme mais pas
nécessairement. Jurisp emploi le terme affaire= prendre un inétert ds les affaires
qui st ss sa surveillance.
-L'élément intentionnel:
le délit est formel. l'agent ne doit pas se mettre en position de suspension dc doit se
45
déporter si pers ds l'aff est de la famille ou connaissance.
Le dol général suffit pas de dol spécial. La seule exonération est la démence ou le
cas de force majeure.
46
L’obtention des marchés publics est une source de grande activité économique et
d’affaires.
Dans les 90’s les procédures d’attributions était très informelle si bien qu’il y avait
des sortes de « clientélisme local ».
Quand on a incriminé ce délit on l’a inclus à l’art 432-14.
« Procurer à autrui un avantage injustifié par un acte contraire aux dispositions
législatives ou réglementaires ayant pour objet de garantir la liberté d’accès et
l’égalité des candidats dans les marchés publics et les délégations de service
publics. »
§1) Composantes
A/ Condition préalable
+ Les contrats de commande publique visé par les textes doivent être soit des
marchés publics soit des délégations de services publics, et l’auteur du délit doit
avoir une certaine qualité.
Marchés publics : Contrats conclus à titre onéreux entre les pouvoirs adjudicateurs
(Etat, collectivité territoriale, établissement publique) et les opérateurs économiques
(personne publique ou privée) pour répondre à leur besoin en matière de travaux
ou de fourniture de service.
Il y a des procédures d’attributions de plusieurs sortes, certaines lourdes où il y a
un maximum de publicité cette procédure est dite d’appel d’offre. D’autres avec une
procédure moins lourdes, marchés de procédure adaptée : l’organisation varie avec
le montant des marchés. Enfin il y a des procédures négociées, condition de
publicité et de mise en concurrence (pour éviter les copinages).
Délégation de service public : Contrat par lequel une personne morale de droit
publique confie la gestion d’un service publique dont elle a la responsabilité à un
délégataire public ou privé dont la rémunération est substantiellement lié au résultat
de l’exploitation du service.
A/Elément matériel
47
En principe quand la procédure d’appel d’offre est terminée le délit ne peut plus
avoir lieu, cependant le fait d’après avoir attribué un contrat de prévoir un avenant
au contrat qui bouleverse l’économie initiale du contrat, cet avenant constituera le
délit.
Résultat du délit : le bénéficiaire du délit doit être autrui. L’avantage procuré à autrui
demeure flou au vu de la doctrine et des règles. Il peut être situé dans le fait de ne
pas avoir respecter les règles d’attributions (égalité d’accès entre les candidats…).
Le seul fait de ne pas avoir respecter les règles d’attribution constitue il l’avantage
injustifié ?
Certains juges du fond on estimé que oui, aujourd’hui le seul fait de ne pas
respecter ces règles réalisent le moyen et le résultat du délit. Ce délit peut être
formel.
B/ Elément intentionnel
Cet élément se réduit à un dol général, car les personnes intervenantes doivent
connaître les règles régissant les procédures.
Mais il y a eu des décisions de clémence du fait du changement fréquent des
règles cela dit ces décisions sont rares.
48
On peut avoir des cumuls et concours d’infraction au sens large.
D’abord cumul avec le délit de prise illégale d’intérêt, dans ce cumul on préconise
de retenir que le délit de prise illégale d’intérêt car il n’y a pas vraiment d’avantage
à autrui.
Le délit de favoritisme n’est pas un délit de vénalité, mais en pratique souvent on
accumule favoritisme et corruption/trafic d’influence. On peut aussi avoir un cumul
avec le faux dans l’hypothèse de saucissonnage car on crée de faux marchés
publiques.
Sous le rapport des candidats, s’ils ont bénéficié du délit de favoritisme et que cela
est prouvé ils seront coupables de recel de favoritisme. Mais les candidats peuvent
aussi se livrer à des fraudes pénalement répréhensibles si constitutives de l’art
L420-6 du code de commerce (entente frauduleuse).
49
Deuxième partie : Infractions pénales propres au droit des affaires
3 grandes masses : infractions propres au droit pénal des sociétés et des sociétés
en difficultés, propres au droit pénal des délits boursiers, propre au droit pénal de la
consommation.
Incriminé après les scandales des 30’s, avant il n’y avait une infraction que d’abus
de confiance car les dirigeants sociaux sont des mandataires. Mais l’abus de
confiance était trop spécifique vis-à-vis de certaines pratiques.
Aujourd’hui l’incrimination est dans le code de commerce art 242-6 3° et 4°.
Dans le 3° on punit le fait pour le président, l’administrateur, les DG d’une SA de
faire de mauvaise foi des biens ou du crédit de la société un usage qu’ils savent
contraire à l’intérêt de celle-ci à des fins persos ou pour favoriser une autre société
ou entreprise dans laquelle ils sont intéressés directement ou indirectement.
Dans le 4°, l’art ajoute que les mêmes DG commettent un délit quand ils usent du
pouvoir dans un intérêt contraire à celui de la société ou utilise le droit de vote à
cette fin.
Le délit d’abus de voies ne donne plus lieu à des sanctions en JP.
Le délit d’abus de bien sociaux a explosé jurisprudentiellement au début on voulait
sanctionner les atteintes au patrimoine social, mais aujourd’hui cela peut être
invoqué pour une simple mauvaise gestion.
Chap 1: Les composantes de la qualification:
1er condition:
=sté ds laquelle l'abus de biens sociaux est incriminé.
-C'est ds les SARL qui peuvent être pluri personnelles, aussi ds les stés de famille
mis ss forme de SARL.
50
Idée générale est qu'au départ il faut tjs avoir en tête l'idée de séparation des
patrimoines. La sté doit être géré ds l'intérêt de celle ci et pas ds l'intérêt propre.
La sté peut aussi être unipersonnelle. EURL est une SARL dc l'abus de biens
sociaux est possible ds EURL.
-Aussi ds les SA peu importe qu'elle soit classique ou avc directoire.
Aussi pr sté de placement immobilier.
-stés en commandites par actions.
2nde condition:
L'immatriculation de la sté est exigée.
3 éme condition:
La sté doit être une sté de dt franç.
Ds les autres stés la qualification d'abus de biens sociaux ne peut pas être mis en
oeuvre: ce st pr ttes les stés de personnes: SNC, commandites simples.
Car ds stés de personnes les associés st indéfiniment et solidairement resp. (mais
abus de confiance peut être retenue).
Idem ds associations: GIE.
-de dt: ils varient avc les stés concernées: ds les SARL= gérant(s)
ds SA= pt, administrateurs, directeurs généraux.
Ds SA on vise plusieurs dirigeants mais cela ne signifie pas qu'il y a responsabilité
collective: on va rechercher les pvoirs exercés.
Qd dirigeants ont pas commis le délit ils peuvent qd même être complice ex: pt du
directoire qui a connaissance des abus de biens sociaux auxquels se livrent les
autres mbres du directoire et qui ferme les yeux sera complice en vertu de la
complicité spécial du dt pénal des affaires= complicité par omission.
-dirigeants de fait:
ils peuvent être auteurs du délit. On regarde l'espèce.
51
a) La nature:
=elle est indifférente. L'acte peut être matériel, juridique ou aussi un simple acte
d'administration.
Plus généralement il ressort de la jurisp que l'acte d'usage peut être situé ds ttes
décisions prises ds l'exercice des pvoirs de direction, d'administration.
L'abus de biens sociaux peut être consommé dés la décision de dépense prise par
un dirigeant et dc avt l'exécution de cette dépense.
Ex: ds aff où journaliste a été invité à un séjour à l'étranger pour faire une pseudo
communication dt les billets avaient été commandés à l'agence de la sté a été
poursuivit pour recel d'abus de biens sociaux. Et il a fait valoir que l'infraction
primaire du recel d'ABS n'était pas rempli car frais de billets pas encore payés mais
pas besoin qu'ils soient payés dés lors que la décision es prise l'infraction primaire
est constitué dc coupable de recel d'ABS.
4/05
La tentative n'est pas incriminée car les personnes ont déjà la chose entre les
mains.
Il y a des atténuations: selon jurisp constante il suffit pour que notre délit soit
constitué que l'actif social ait été exposé à un risque de perte auquel il n'aurait pas
du être exposé.
Ex: ds dt des stés des cts st interdits entre sté et ses dirigeants: sté ne peut pas
faire de prêt à un dirigeant. Si un dirigeant fait un emprunt perso pour acheter son
appart et que bq lui demande une caution et que le dirigeant dde à la sté de le
cautionner et délit sera constitué dés que la caution aura été donné même si
caution ne joue pas cad que dirigeant rembourse lui même l'emprunt.
Le délit peut être consommé sans aucun préjudice patrimonial de la sté.
Cette solution légale n'est pas contraire à la loi car le préjudicie n'est pas un
élément constitutif du délit.
52
immobiliers ou ils peuvent être corporels ou incorporels. Mais on constate que qd le
délit porte sur des biens incorporels la jurisp incline à préférer la qualification d'abus
de pvoirs sociaux que celle d'abus de biens sociaux.
La sté dt les biens st objet du délit doit être in bonis cad pas en état de cessation
des paiements car si la sté est en état de cessation des paiements, les
détournements d'actifs tombent ss le coup de banqueroute et pas abus de biens
sociaux.
a) La dépense social sert les intérêts des dirigeants et n'a pas de contrepartie pour
53
la sté:
Qd dirigeant fait une dépense qui n'apporte rien à la sté, l'acte en cause sera
nécessairement contraire à l'intérêt de la sté.
Ex: qd dirigeants détournent des biens sociaux à des fins personnelles.
Ex: des dirigeants st chargés d'une négociation en vertu de laquelle ils doivent
acquérir une autre entreprise pour la sté. Le dirigeant dde une commission
personnelle, les montants peuvent être élevés et cela constitue un abus de biens
sociaux car cela fait augmenter le coût de l'acquisition.
Mais il y a des cas où la dépense sert l'intérêt perso du dirigeant mais que selon lui
cela à une contrepartie pour la sté dc qualification devient délicate.
Ex: les dépenses de frais relationnels et de réception: si ces frais de réception st
faites pour traiter les clts de la sté qu'on va fidéliser on pourra dire que la réception
avait un intérêt pour la sté.
Mais on regarde l'espèce pour apprécier.
54
même sur pour la condamnation aux amendes pénales mais selon jurisp de la
chbre commerciale: pour responsabilité des dirigeants envers les tiers la chbre
commerciale reprend la distinction entre faute détachable et non détachable des
fonctions: si faute du dirigeant génératrice de resp civile n'est pas détachable de
ses fonctions les réparations civiles st supportées par la sté mais si cette faute du
dirigeant peut être considérée comme une faute détachable de ses fonctions c'est
dds ce cas l dirigeant qui doit supporter le montant des réparations civiles.
Est-ce que c'est un ABS qd sté supporte le risque mais chbre criminelle se refuse à
faire la distinction que fait la chbre commerciale et elle considère que les dirigeants
doivent supporter les dom et int même si faute commise ds le cadre de ses
fonctions. Et c'est la position de la chbre commercial qui vaut.
Pour les dirigeants st pénalement poursuivis pour infraction il lui faut un défenseur,
un avocat, est-ce que les frais d'avocat qui assure la défense pénale des dirigeants
pour infractions commises ds le cadre de leur fonction est supporté par la sté ou
par le dirigeant?
Les solutions de départ st comme pour les amendes pénales dc le ppe est que les
frais d'avocat doivent être supportés par le dirigeant si ce n'est pas le cas= ABC et
recel d'ABS pour l'avocat.
Mais cette solution ne peut pas être systématique. Ds les procès d'affaire les frais
les plus lourds st ceux supportés pdt l'instruction car elle peut durer lgtps.
Si non lieu est rendu pas de poursuite dc pas resp pénale il n'y aura dc plus de frais
personnels dc qd les rais d'avocat ont été engagés et que les poursuites se
terminent par un non lieu ou relaxe le dirigeant doit pvoir obtenir remboursement
des frais d'avocat qu'il aurait personnellement assumé en suivant la procédure des
conventions réglementées.
55
dépense étrangère à l'objet social qui servait les intérêts perso des dirigeants
étaient nécessairement contraire à l'intérêt de la sté.
Mais chbre criminelle a été nuancé ds aff où SARL qui avait pour objet la
fabrication de dentelles avait acquis des parts de SCI qui était représenté par deux
appartements dt l'un était occupé par le gérant de la SARL et l'autre par la mère du
gérant. Selon premiers juges cela constituait un ABS mais gérant a fait valoir que
c'est de l'intérêt de la sté d'investir ds la pierre si sa trésorerie lui permet et acte pas
contraire à l'intérêt de la sté si loyers st payés. Et n'ont pas répondu. On en déduit
qu'un dépense étrangère à l'objet social qui sert les intérêts perso des dirigeants
n'est pas nécessairement constitutifs d'un acte contraire s'il peut être considéré
qu'au regard de la trésorerie cela n'est pas contraire à son intérêt.
mercredi 6 mai.
2)1er Temps
Crim. 21 avril 1992 : Un entrepreneur de transports a corrompu en payant avec des fonds
sociaux pour obtenir la concession du transport scolaire d’une ville. Dans cet arrêt la
chambre criminelle pose un principe « l’usage des biens d’une société est
nécessairement abusif quand il poursuit un but illicite ». La chambre criminelle a
assoupli sa position.
3)2ème Temps
Crim. 11 janvier 1996 : Un hôtel restaurant sous forme de SARL. Le gérant se servait de
la caisse de l’hôtel pour faire des dépenses personnelles. Il y avait une caisse noire qui
servait à rémunérer les employés payés au noir. Les poursuites dans cette affaire ont été
limités à l’utilisation à des fins personnelles de la caisse noire. Or la rémunération non
condamné des employés était illicite et échappait aux cotisations. On a déduit de la
limitation de ces poursuites que la chambre criminelle a admis au fond que s’il y avait
contrepartie en travail pour la société, le délit ne peut pas être constitué. Ce début de
revirement a été confirmé en 1997
Crim. Kiss noir Boton 1997 : Il a été reproché à M. Boton d’avoir accepté du dirigeant de
la société Kiss une certaine somme d’argent pour intervenir auprès de son beau père M.
56
Noir mère de Lyon et ministre de l’économie, pour lui faire obtenir un dégrèvement fiscal.
La chambre criminelle a cassé l’arrêt de condamnation au motif qu’il ne s’était pas
expliqué sur la question de savoir s’il n’y avait pas eu contrepartie pour la société
correspondant à la minoration de la dette fiscale pour laquelle M. Boton avait accepté de
se livrer à un trafic d’influence. Le revirement a été de courte durée.
Crime Carillon 1997 : M. Carillon a été corrompu pour accorder à une société la
concession des eaux de la ville de Grenoble. La condamnation pour abus de biens
sociaux n’est pas possible. La chambre criminelle revient à sa position de 1992. Elle
déclare que « quelque soit l’avantage à court terme qu’elle peut procurer, l’utilisation
de fonds sociaux ayant pour objet de commettre un délit telle la corruption est
contraire à l’intérêt social en ce qu’elle expose la personne morale au risque
anormal de sanctions pénales ou fiscales et porte atteinte à son crédit et à sa
réputation ». Il résulte de cet arrêt qu’une dépense sociale ayant pour objet la corruption
constitue un abus de biens sociaux, quelque soit l’avantage à court terme qu’elle procure.
En pratique, les questions de corruption internationale sont souvent couvertes par
l’hypocrisie. Cet arrêt présente l’intérêt de moraliser la vie des affaires.
L’arrêt Carillon est critiquable en ce que dans l’abus de biens sociaux il y a un élément
intentionnel requis par le texte. Il faut des fins personnelles qui en l’espèce était
l’augmentation du chiffre d’affaire.
3)L’actif social a été exposé à un risque de perte auquel il n’aurait pas dû être
exposé
Quand l’ABS est fondée sur cette qualification, il y a des critiques des commercialistes.
Cette condition a pour conséquence qu’au fond, le juge pénal se fait juge de la gestion
menée par les dirigeants sociaux. On est alors dans l’hypothèse du préjudice formel
puisqu’il n’y a pas eu de conséquence patrimoniale préjudiciable. Ce type de qualification
est en pratique mis en œuvre dans le cadre des conventions commerciales qu’elles soient
interdites ou réglementées. Cela concerne des conventions conclues entre la société et un
mandataire social. Les dirigeants sont intéressés directement ou indirectement. Certaines
de ces conventions sont interdites, il s’agit des conventions relatives au crédit. Une société
ne peut pas cautionner un emprunt fait personnellement par un dirigeant. Cela s’explique
par le principe de séparation entre le patrimoine social et le patrimoine privé. Dans ce cas,
il y a nécessairement un abus de pouvoir puisque l’acte est interdit ; et le délit est
constitué par le seul acte de cautionnement, même si la caution n’a pas eu à jouer et que
l’entreprise n’a fait aucune perte. L’actif social a été exposé à un risque de perte.
57
Pourquoi ne pas qualifier de la même façon l’acte contraire dans une société simple et
dans un groupe de société ? Notre droit reconnaît la réalité économique et fiscale des
groupes. En revanche, notre droit ne consacre pas la réalité juridique du groupe en
accordant la personnalité morale au groupe. En cas de groupe, on se trouve donc en
présence d’une sorte de juxtaposition de personnes morales distinctes ayant chacune une
personnalité morale propre, l’ensemble ayant une personnalité morale. en
conséquence, si on adopte dans le cadre du groupe la même méthode de qualification
que dans les sociétés simples, on arrive à des solutions économiquement dangereuses.
Dans un groupe une société florissante peut prêter son concours financier à une société
en difficulté. En outre, les dirigeants d’une société peuvent avoir des titres dans les autres
sociétés du groupe. En conséquence, au cas où une société du groupe aiderait une autre
société, on aurait nécessairement un acte contraire, car il n’est pas dans l’intérêt d’une
société de se démunir de sa trésorerie ou de son capital au profit d’une autre société
juridiquement indépendante. L’élément intentionnel serait nécessairement rempli. Or il est
clair que la mise en œuvre systématique de la qualification d’ABS peut être contraire à
l’économie du groupe.
La jurisprudence considère donc qu’un acte pouvant être contraire à l’intérêt social
d’après les critères communs, cessait de l’être s’il était conforme à l’intérêt commun
du groupe. On se réfère à l’intérêt commun du groupe. Ce changement a été amorcé
dans une affaire Willot de 1975 du tribunal correctionnel. La chambre criminelle l’a
consacré dans un arrêt Rosenblum du 4 février 1985. Pour échapper aux prévisions des
textes d’incrimination, les concours financiers apportés par les dirigeants d’une société à
une autre entreprise du même groupe dans laquelle ils ont des intérêts directs ou indirects,
doit être dicté par un intérêt économique, social ou financier commun, apprécié au regard
d’une politique élaborée pour l’ensemble de ce groupe, et ne doit pas être démuni de
contreparties ou rompre l’équilibre entre les engagements respectifs des diverses sociétés
concernées, ni excédée les possibilités financières de celle qui en supporte la charge.
Cet arrêt a donné naissance au fait justificatif du groupe. Un acte qualifié de contraire
au regard du droit commun ne l’ait plus du fait du groupe.
Conditions :
-Il faut un groupe effectif ayant une ligne économique commune à l’ensemble du
groupe. Dans l’arrêt Rosenblum qui a instauré le fait justificatif du groupe, celui-ci
n’a pas été admis.
-Il faut que le concours financier ne soit pas démuni de contrepartie. Si une société
prête de l’argent à une autre société du groupe, ce prêt doit être assorti d’une
58
contrepartie qui peut âtre un intérêt afférent à l’emprunt, ou encore une contrepartie
en nature.
-Il ne faut pas que le concours financier consenti rompe l’équilibre entre les
engagements respectifs des diverses sociétés concernées.
-Il ne faut pas que le concours financier excède les capacités financières de la
société qui consent ce concours.
Observations :
-Il n’y a quasiment pas d’application effective de la justification Rosenblum. En
pratique, les décisions publiées sont toujours des décisions de jugement. Si les
conditions ne sont pas remplies, il y a une ordonnance de renvoi au jugement. En
d’autres termes, en pratique cette jurisprudence est importante pour les moyens de
défense.
-On peut avoir des applications particulières quand le groupe essaie de s’étendre
par le procédé de LBO (achat d’une entreprise par l’effet de levier). Une société du
groupe a des capacités financières et a repéré une société qui est riche en
trésorerie et en actifs immobiliers cessibles. La holding rachète la société et lui
emprunte de l’argent. Soit les échéances d’emprunt sont remboursées avec des
bénéfices que continue à faire la société, soit pour rembourser l’emprunt utilisé pour
l’achat on vend les biens de la société cible. Dans ce dernier cas, il y a abus de
biens sociaux au motifs que c’est la société cible qui a payé son prix d’achat.
§2 – L’élément intentionnel
L’élément intentionnel est requis, il s’agit des dirigeants de mauvaise foi qui ont porté une
atteinte à la société à des fins personnelles directes ou indirectes. Les fins personnelles
devraient avoir pour conséquence de réduire le champ du délit. En réalité, la jurisprudence
s’est toujours trouvé peu respectueuse des exigences légales au regard des fins
personnelles du délit. Il peut s’agit de fins patrimoniales comme morales. En conséquence
l’élément intentionnel peut être retenu. Il y a une jurisprudence en yoyo. Il faut un dol
spécial caractérisé, mais en pratique le dol général suffit dès lors que l’on peut qualifier
d’acte contraire.
59
lui conviennent pas, et qui travaillant à la comptabilité peut dénoncer anonymement. Il
peut s’agir du divorce des dirigeants.
Selon certains actionnaires des dépenses figurent dans des comptes sociaux, mais l’on ne
peut pas voir qu’elles constituent des actes contraires à l’intérêt de la société. C’est le cas
des salariés fictifs.
La chambre criminelle a pendant un temps considéré que si la dépense litigieuse a été
passée sur le bon compte, on commence à prescrire à compter de la transparence des
comptes. Depuis 2002-2003, la chambre criminelle est revenue à sa position d’origine.
Uine dépense qui est dans les comptes ne peut pas se prescrire dès lors qu’à la lecture
des comptes on ne peut voir qu’il n’y a pas eu de contrepartie.
11/05
-Ministère public.
Droit pénal des affaires 59
Prise de notes M1 2008-2009 Zarow93 pour Dtconstit.free.fr
60
Qd une entreprise connait des difficultés financières séreuses le débiteur peut avoir
la tentation de se procurer de la trésorerie par des moyens qui ne feront
qu'aggraver les choses ou il peut vouloir récupérer pour lui tt ce qui peut être
sauvé.
En pratique ce genre de réaction se traduit par une aggravation du passif ou
diminution frauduleuse de l'actif.
O va distinguer entre 2 catégories de délits: ceux de banqueroute et ceux annexes
ou complémentaires= délits satellites.
61
pers visées par ce txt et depuis loi de 1985 il ne peut y avoir de poursuites pénales
pour fait de banqueroute qu'en cas d'ouverture d'une procédure de redressement
ou de liquidation judiciaire.
62
doit désigné un représentant permanent pers physique qui est exposé aux resp
civile et pénale qu'il encourerait s'il était administrateur en son nom propre.
63
Le juge commercial et le juge pénal n'obéisse pas aux mêmes considérations:
-pour le juge commercial la date de cessation de paiement limite les périodes
suspectes
-pour juge pénal q° est de savoir si banqueroute est intervenu ou non qd prévenu
était en état de cessation de paiement.
Des arrêts ont changés la date de cessation des paiements et soucis du juge pénal
était de trancher un confit de qualification entre abus de biens sociaux et
banqueroute par détournements d'actifs.
Si sté est in bonis cad pas en cessation de paiement le détournements d'actifs ne
peut être constitutif que d'abus de biens sociaux et si en état de cessation de
paiement= banqueroute.
64
-Détournement ou dissimulation d’actif du débiteur : ces modalités peuvent
s’enchaîner car la dissimulation peut faire suite au détournement.
Détournement : détourner intentionnellement certains actifs de la société soumise à
une PC. Détournement sur biens corporelles ou incorporelles entrant dans le
patrimoine du débiteur et constitutif d’un élément d’actif. La chambre criminelle a
admis que des biens affectés d’une clause de réserve de propriété pouvaient
constituer un détournement.
Modalité du détournement : s’approprier les règles de certains versement, vendre
un actif.
Le détournement d’actif constitutif de banqueroute doit résulter d’un fait positif,
dans le cadre de l’ABS un dirigeant commet un abus de pouvoir s’il ne demande
pas le paiement d’une créance auprès d’une société ou il a des intérêts.
Ch crim : Le non recouvrement d’une créance n’est pas un détournement d’actif au
sens de la banqueroute alors qu’il peut être constitutif d’une ABS.
Certains juges estiment que banqueroute et ABS peuvent être cumulés dés lors
qu’une procédure collective était ouverte. Ce cumul de qualification n’a pas été par
la suite admis par la ch crim.
65
alors que dans la BQR le fait justificatif du groupe n’est pas admis.
2)Elément intentionnel
+ Personnes pouvant engager les poursuites pour BQR, art 654-17 c com : la
juridiction répressive est saisie soit sur poursuite du ministère public soit sur
constitution en partie civile des organes qu’énumèrent ce texte (mandataire
judiciaire, représentants des salariés, liquidateur etc.)
Conséquences : Les personnes non visées par ce texte ne peuvent mettre en
mouvement l’action publique donc un créancier agissant à titre perso ne peut pas
initier des poursuites pénales pour banqueroute, mais avec PC : interdiction de
payer les créanciers. Ainsi il ne peut saisir le juge pénal pour obtenir le paiement de
sa créance. Le créancier peut rejoindre les poursuites par voie d’intervention, en se
66
constituant dans la procédure pénale précédemment ouverte demander réparation
du préjudice particulier distinct du non paiement de sa créance que lui aurait causé
le fait de banqueroute. Cela peut être un préjudice purement moral d’atteinte à sa
réputation. Les restrictions ne jouent que si l’action est intentée contre le débiteur
soumis à la PC. Car le juge pénal ne peut se faire juge de la PC.
Répression : 50 000-75 000 + peine complémentaire du code de commerce.
On veut exclure temporairement de la vie des affaires certaines personnes.
L’art 654-6 c com, la juridiction répressive qui reconnaît coupable de banqueroute
une personnes pouvant commettre le délit peut en outre prononcer à son encontre
soit sa faillite perso soit l’interdiction de gérer à mois qu’une juridiction civile et cial
ait déjà prononcé une telle mesure par un décision définitive. Sanction de 15 ans
maxi.
Art L654-3 à 654-15 : certains délits peuvent être le fait du débiteur, s’il méconnaît
les interdictions des périodes d’observation/ d’exécution de plan de sauvegarde ou
de redressement.
Délits d’org frauduleuse de son insolvabilité par le dirigeant d’une personne morale
de dt privé, les dirigeants peuvent être tenus au paiement des dettes sociales, il
organise sa faillite pour éviter cela.
Délits des organes de la procédure : délit générique dit de malversation qui peut
avoir consister pour un organe de la procédure à avoir utiliser dans un intérêt perso
des sommes perçues dans l’accomplissement de sa mission ou à s’être fait attribué
des avantages qui n’étaient pas dues.
67
Titre 3 : infractions pénales en matière de droit boursier et financier.
Ce délit interdit à ceux qui ont une info « privilégiés » de réaliser une opération
grâce à cette information.
La personne doit soit s’abstenir de faire toute opération soit dévoiler l’information
(absting or disclose).
68
Le délit ne peut être le fait que d’initié, personne ayant une info privilégiée.
On continue à distinguer entre la condition préalable personnelle relative à la
qualité d’initié et l’info privilégiée qui rend initié. Car les peines varient avec la façon
dont on devient initié.
+Ils peuvent être initiés par statut : ce sont les initiés primaires.
Ce sont les dirigeants sociaux mentionnés à l’art 225-109 al1 du code de
commerce. Initiés par statuts au regard des titres. Ceux qui ont une info privilégiée
dans leur société sont présumés initiés, en cas de poursuite on n’a pas à prouver
qu’ils avaient connaissance de l’info.
Défense possible : il a procédé à une délégation de pouvoir, ou pas intéresser par
les affaires de la société.
Mais il peut y avoir des problèmes, s’agissant d’une personne qui n’a aucune
fonction mais qui par piratage obtient des infos privilégiéesinitié pas par fonction
mais tertiaire, il aura une peine plus faible.
69
A) Objet
Art 465-1 du CMF, l’info privilégiée doit porter sur les perspectives ou la situation
d’un émetteur dont les titres sont négociées sur un marché réglementé ou sur les
perspectives d’un instrument financier admis sur un marché réglementé.
B) Caractère
La loi ne précise pas ce caractère, c’est donc la JP qui a précisé cela. On peut
ranger cela en deux groupes. L’info doit être précise et de nature à influer sur les
cours. Mais aussi non connu du public et donc confidentiel.
+ Un info précise : la condition de précision tient à ce qu’il n’est d’info véritable que
si cette dernière est précise. Cela tient aussi au contexte du délit (distingue de la
simple rumeur boursière). La limite entre les deux peut être « fine », pour qu’il y ait
info précise il faut que l’info ait pour objet un fait déterminé.
Ex : savoir que les infos d’une société vas mal n’est pas une info privilégiée.
La chambre criminelle n’a jamais exigé la certitude comme critère de l’info privilégié
car les opérations boursière/commerciale comporte un aléa.
+ Une info de nature à influer sur les cours : cela découle de l’objet même de
l’information.
Selon la chambre criminelle c’est une info suffisamment précise pour être
immédiatement exploitée. L’AMF estime que c’est une info qu’un investisseur
raisonnable serait susceptible d’utiliser comme un des fondements de sa décision
d’investissement.
+ Une info confidentielle : exigence indirecte du texte (avant que le public n’ait
connaissance de l’info). L’info est connue dans un cercle restreint de personnes.
70
L’info devient publique dès qu’elle fait l’objet d’un communiqué officiel.
§2) Eléments constitutifs
Ils sont indifférents car les textes ne formulent aucune exigence. L’opération peut
être une acquisition de titres mais aussi la vente de titre pour éviter une perte
importante. Peu importe qu’au final il n’y ait eu aucun profit.
L’opération peut être faite directement ou par personne interposée, dans ce cas la
l’initié passe l’ordre au tiers. L’opération se réalise dans le patrimoine de l’initié. Si
l’info lui a été communiquée (le tiers) il peut être complice.
L’opération doit avoir été réalisée avant que le public ait connaissance de l’info
privilégiée, on cherche à quelle date l’info a été rendue public.
Question du moment : il peut arriver qu’on lance un ordre à terme qui sera exécuter
plus tard. L’opération est elle réalisé quand on a lancé l’ordre ou au moment de
l’exécution de l’ordre ? JP : l’opération est réalisée au moment de l’exécution de
l’ordre.
71
Faut il que l’accusation démontre que l’opération a été faite sur le fondement de
l’information privilégiée, doit on prouver la causalité entre la détention de l’info et la
réalisation de l’opération.
A l’époque la réponse était positive, mais probation diabolica. On a supprimé les
termes « sur le fondement de ». Chambre criminelle : l’info privilégiée doit avoir été
déterminante dans l’opération. LA suppression des termes « sur le fondement
de » : la personne sera présumée, mais il y a une présomption simple pour des
raisons évidentes.
On est en présence d’un initié qui ne fait pas lui-même d’opération d’initié. Mais qui
communique l’info à une personne dont elle sait qu’elle va utiliser l’info pour faire
une opération d’initier. L’initié ne réalise pas l’opération mais commet le délit d’initier
par la communication de l’information. Le tiers sera soit initié secondaire soit
tertiaire. L’initié qui a commis le délit en communicant l’info ne peut être
pénalement répréhensible que si le tiers qui a bénéficié de l’info a réalisé
l’opération sur le fondement de l’information qui lui a été communiquée.
Ne peut être que le fait des initiés par statut ou des initiés par fonction, car le texte
vise la communication en dehors des fonctions.
Cela repose presque toujours au départ sur des enquêtes de l’AMF, qui peut ouvrir
des procédures administratives voire même communiquer le dossier au parquet.
L’AMF peut fournir un avis simple au parquet, on s’est demandé pendant un temps
que si les actionnaires pouvaient se dire victimes au sens de l’art 2 ?
Années 2000, chambre criminelle : supposé établit le délit d’initié est susceptible de
causer un préjudice aux actionnaires.
72