Thème
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Simulation Thermodynamique d’un Cycle
Frigorifique à Ejecteur
Thème
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Simulation Thermodynamique d’un Cycle
Frigorifique à Ejecteur
i
3.3.1 Equation d’état de la phase gazeuse ……………….…………………. 21
3.3.2 Pression de la vapeur saturée ………………….……………………... 23
3.3.3 Densité du liquide saturé …………………………………………….. 25
3.3.4 Chaleur spécifique à pression constante à l’état de gaz parfait ……… 26
3.4 Propriétés Calorifiques ...…………………………………………………… 27
3.5 Evaluation de l’Exactitude des Equations d’Etat ...………………………… 29
3.5.1 Equation d’état de la phase gazeuse …..……………………………… 29
3.5.2 Equation de la pression de la vapeur saturée ……..………………….. 32
3.5.3 Equation de la densité du liquide saturé ………….………………...... 33
ii
Nomenclature
a Section, m2
Cp Chaleur spécifique à pression constante, kJ / kg K
h Enthalpie spécifique, kJ / kg
m Débit massique, kg/s
p Pression, MPa
q Quantité de chaleur, kJ/kg
r Constante des gaz, kJ/kg K
s Entropie, kJ/kg K
T Température, K
u Vitesse du fluide, m/s
v Volume spécifique, m3/kg
w Travail fourni au compresseur, kJ/kg
Z Coefficient de compressibilité
Symboles Grecs
Φ Rapport des sections
θ Température intermédiaire réduite
μ Taux d’entrainement
ρ Densité, kg/m3
ω Densité réduite
Indices
c Etat critique
cal Grandeur calculée
exp Grandeur expérimentale
L Etat de liquide saturé
p Pression constante
r Grandeur Réduite
iii
s Etat saturé
Exposants
0 Etat de gaz parfait
’ Etat de liquide saturé
‘’ Etat de vapeur saturé
iv
Liste des Figures
v
Liste des Tableaux
vi
Chapitre 1
Chapitre 1
Introduction
Sommaire
1.1 Revue Bibliographique ……………………………………………………… 02
1.2 Objectifs du Mémoire ……………………………………………………….. 07
La production du froid est indispensable pour un navire réalisant des sorties en mer de
plus d’un ou deux jours pour permettre la conservation des denrées et des poissons (pour
un navire de pêche) et pour la climatisation des locaux. Mais la production du froid
représente aussi une dépense d’énergie importante qu’il soit produit directement sur le
bateau ou transporté, glace dans des cales isolées.
Le froid est obtenu par plusieurs procédés dont les plus répandus sont les systèmes à
compression mécanique. Ces systèmes consomment de l’énergie mécanique,
essentiellement fournie par consommation d’électricité dans le compresseur, mais aussi
dans les auxiliaires (pompes, ventilateurs des condenseurs…). Ces systèmes s’appliquent
à tous les niveaux de température et de puissance frigorifique, avec le ou les
frigorigène(s) adéquat(s) et des variantes (systèmes polyétagés, en cascade…).
Dans le but d’économiser l’énergie consommée, de nouveaux cycles de réfrigération ont
été mis au point. Parmi ceux-ci, les cycles à éjecteurs recèlent un intérêt particulier ces
dernières années. En effet, un système de réfrigération avec éjecteur comprend les mêmes
composants qu’un système à compression de vapeur typique, sauf qu’il utilise un éjecteur
au lieu d’une vanne. Cette solution permet de diminuer considérablement les pertes par
irréversibilités rencontrées généralement dans les vannes de détente.
1
Chapitre 1
De plus, les soucis environnementaux récents ont favorisé l’utilisation des réfrigérants
naturels, à savoir, les hydrocarbures, l’ammoniac, le dioxyde de carbone, l’air et la vapeur
d’eau, dans des systèmes de différentes capacités.
2
Chapitre 1
machine. Ainsi, en général, quand le mélange est fortement zéotropique (par exemple :
R22/RC318), l’efficacité du système diminue. En revanche, quand le mélange est
légèrement zéotropique (par exemple : R134a /R142b) ou quasi azéotropique
(R134a/R152a), l’efficacité et le rendement exergétique augmentent. Disawas et
Wongwises (2004) ont présenté des résultats expérimentaux d’un cycle frigorifique
utilisant un éjecteur diphasique comme organe de détente. Les résultats ont été comparés
avec ceux d’un cycle conventionnel pour différentes températures des sources de chaleur.
Il est montré que les performances du cycle avec éjecteur sont meilleures que celles d’un
cycle conventionnel dans toute la gamme des températures considérées. Ceci est expliqué
par un coefficient de transfert de chaleur élevé du réfrigérant dans l’évaporateur.
Cependant l’augmentation devient relativement moindre avec l’augmentation de la
température de la source froide. Alexis (2005) a présenté une analyse détaillée d’un
système à éjection de vapeur. Il a trouvé que le COP varie entre 0.4 et 0.6. De plus, les
résultats ont montré que l’éjecteur et le condenseur provoquent les pertes exergétiques
maximales. Li et Groll (2005) ont proposé un cycle transcritique au CO2 avec éjecteur
dans le but d’améliorer le COP et diminuer les pertes provoquées par la détente. Un
modèle à pression constante de la zone du mélange de l’évaporateur a été utilisé. L’effet
du taux d’entraînement et de la chute de pression dans la chambre d’admission de
l’éjecteur sur les performances relatives du cycle a été étudié pour différentes conditions
de fonctionnement. Les résultats ont montré que le COP d’un cycle avec éjecteur peut être
amélioré par +16% par rapport à un cycle de base pour les mêmes conditions de
fonctionnement. Nehdi et al. (2007) ont réalisé une simulation d’un cycle à éjecteur basé
sur un modèle unidimensionnel élaboré en considérant la conservation de la masse, de la
quantité de mouvement et de l’énergie. Les propriétés thermodynamiques des réfrigérants
ont été obtenues à partir des subroutines de NIST. Les résultats de la simulation ont
montré que les paramètres géométriques de l’éjecteur ont une influence considérable sur
les performances du système. Deng et al. (2007) ont décrit une analyse théorique d’un
cycle transcritique au CO2 utilisant un éjecteur comme un organe de détente principal au
3
Chapitre 1
lieu d’une vanne. L’analyse a montré l’importance du taux d’entrainement sur les
performances du cycle. Pour des conditions de fonctionnement similaires, le COP du
cycle à éjecteur est 18.6% meilleur que celui d’un cycle avec échangeur interne et 22%
meilleur que celui d’un cycle conventionnel à compression de vapeur. L’analyse
exergétique a montré que le cycle à éjecteur diminue considérablement les pertes lors de
la détente. Les performances d’un système de compression de vapeur utilisant un éjecteur
comme organe de détente ont été étudiées par Bilir et Ersoy (2008). Dans l’analyse, un
modèle d’écoulement diphasique d’un éjecteur à section constante a été utilisé et le R134a
est choisi comme réfrigérant. Les résultats obtenus ont montré que pour des conditions de
fonctionnement données, il existe différents valeurs optimales de la perte de pression dans
la chambre d’admission, le rapport des sections de l’éjecteur, la pression de sortie de
l’éjecteur et le coefficient de performance. L’augmentation de l’écart de température entre
le condenseur et l’évaporateur provoque une augmentation du taux d’amélioration du
COP et une diminution du rapport des sections de l’éjecteur. Sarkar (2008) a présenté des
études d’optimisation avec des corrélations optimum des paramètres, en utilisant un
modèle de zone de mélange constante d’un cycle transcritique à éjecteur au CO2 d’une
pompe à chaleur. Des comparaisons par les méthodes énergétiques et exergétiques entre
des cycles utilisant une, une turbine ou un éjecteur en guise d’organe de détente dans un
cycle de pompe à chaleur au CO2 fonctionnant pour le mode de refroidissement et le
mode de chauffage. Les résultats ont montré que le cycle avec éjecteur est une solution
très prometteuse du point de vue coût et performance de la machine. Yapici (2008) a mis
au point un nouvel éjecteur basé sur un modèle de section constante dans le but d’analyser
ses performances dans un système de réfrigération pour une large gamme de conditions
de fonctionnement. Le système utilise l’eau chaude comme fluide secondaire et le R123
comme fluide moteur. Les effets des températures de fonctionnement sur la puissance
frigorifique et le coefficient de performance du système ont été étudiés
expérimentalement pour une position optimale de l’orifice primaire à un rapport des
sections de l’éjecteur égal à 9.97. Comme résultat, un coefficient de performance de 0.39
4
Chapitre 1
a été obtenu à une température du générateur de vapeur égale à 98°C, une température
d’évaporation de 10°C et une pression critique du condenseur égale à 129 kPa. Bergander
et al. (2008) ont décrit une nouvelle approche du cycle de Rankine pour le
refroidissement et la réfrigération. Par l’utilisation d’un organe diphasique appelé
« éjecteur de condensation » pour la deuxième étape de la compression. Cette approche
permet d’améliorer les performances du cycle standard à un seul étage de compression
par une réduction de la compression mécanique au détriment de la maitrise de l’énergie
cinétique dans l’éjecteur. En plus, elle permet de réduire les gaz à effet de serre en
produisant le même effet frigorifique avec moins d’énergie électrique consommée.
Chaiwongsa et Wongwises (2008) ont déterminé expérimentalement les performances
d’un cycle frigorifique utilisant un éjecteur diphasique. Le R134a est choisi comme fluide
frigorigène. Les performances ont été analysées en fonction des températures des sources
de chaleur pour différents paramètres : le débit massique primaire du réfrigérant, le débit
massique secondaire du réfrigérant, le rapport de recirculation, la pression moyenne
d’évaporation, le taux de compression, la température de refoulement du compresseur et
la puissance frigorifique. L’effet de la géométrie de l’orifice de sortie de l’éjecteur sur les
performances du système a été aussi discuté. Yari (2009) a présenté une nouvelle
configuration à deux étages d’un cycle transcritique à éjecteur qui utilise un échangeur
interne et un refroidisseur intermédiaire pour améliorer ses performances. L’analyse
théorique a été basée sur les premier et second principes de la thermodynamique. Les
résultats de la simulation ont montré que le COP et le rendement exergétique sont
supérieurs, respectivement, de 12.5 et 21 % par rapport à cycle conventionnel à deux
étages. Une analyse de régression en termes de températures d’évaporation et de sortie du
refroidisseur de gaz a été utilisée dans le but d’établir des expressions mathématiques des
valeurs maximales du COP, de la pression de refoulement, la pression intermédiaire et le
taux d’entrainement. Boumaraf et Lallemand (2009) ont développé un programme de
simulation permettant d’évaluer les performances et les caractéristiques d’un cycle à
éjecteur utilisant le R142b et le R600a comme fluides frigorigènes. Le cycle est analysé
5
Chapitre 1
en utilisant les températures des trois sources de chaleurs et les coefficients locaux de
transfert de chaleur de la chaudière, du condenseur et de l’évaporateur. De plus, le
programme de simulation inclut des corrélations du taux d’entrainement établies pour
différentes conditions de fonctionnement. Tous les composants du système sont
dimensionnés pour une puissance frigorifique égale à 10 kW, une température de la
source chaude égale à 120 et 130°C et des températures de la source intermédiaire et de la
source froide égale, respectivement, à 35 et 10°C. L’analyse des résultats a montré que le
COP diminue avec l’augmentation de la température de la source chaude. De plus, il est
montré que le R142b présente de meilleures performances du système pour tous les cas
étudiés. Les auteurs expliquent ce résultat par le fait que le R142b est plus lourd que le
R600a. Sarkar (2010) a réalisé des analyses thermodynamique et une comparaison entre
l’ammoniac, le propane et l’isobutane dans un cycle à compression de vapeur utilisant un
éjecteur. Le modèle est basé sur une zone de mélange de section constante. Les
performances optimales ont été recherchées en fonction des paramètres géométriques de
l’éjecteur. Les résultats ont montré que les paramètres géométriques optimaux
augmentent avec l’augmentation de la température d’évaporation et la diminution de la
température de condensation, alors que le taux d’amélioration du coefficient de
performance par rapport au cycle de base augmente avec l’augmentation de la
température de condensation et la diminution de la température d’évaporation. Des
expressions des paramètres géométriques optimaux ont été développées qui peuvent servir
dans le design et le contrôle du fonctionnement du système. Les résultats ont montré
également que les paramètres optimaux ainsi que le taux d’amélioration du COP en
utilisant l’éjecteur dépendent fortement des propriétés du réfrigérant et des conditions de
fonctionnement. Le paramètre géométrique optimal est maximum pour l’ammoniac et
minimum pour l’isobutane. En utilisant l’éjecteur comme moyen de détente, l’isobutane
provoque un accroissement de 21.6%% du COP, suivi du propane (17.9%) et l’ammoniac
(11.9%) pour les mêmes conditions de fonctionnement.
6
Chapitre 1
7
Chapitre 2
Chapitre 2
Les Ejecteurs
Sommaire
2.1 Principe de fonctionnement des éjecteurs ………………………………….. 09
2.2 Systèmes frigorifiques à éjection …………………………………..………. 10
2.3 Les domaines d’applications ……………..………………………………… 12
2.3.1 À l’intérieur du cycle d’une pompe à chaleur ………….……………. 13
2.3.2 En cascade avec un système de pompe à chaleur………………..…… 15
2.4 Systèmes hybrides éjecteur-compression de vapeur (éjecteurs diphasiques)
2.4.1 Éjecteur utilisé comme détendeur dans des applications de
refroidissement/réfrigération ……………………………..………… 15
2.4.2 Éjecteur-condenseur utilisé dans des applications de chauffage …….. 15
2.5 Systèmes pompe à chaleur avec éjecteur multi-étagé (éjecteurs à flux
monophasique) ……………………………………..………..…………… 15
Les éjecteurs sont activés par la chaleur perdue ou la chaleur provenant de sources
renouvelables. Ils sont actionnés directement par une source thermique afin de générer
chauffage, refroidissement et réfrigération. Les impacts potentiels des éjecteurs sont
énormes puisqu’on peut les utiliser dans une variété d’applications. Ils peuvent être
intégrés directement à un système de pompe à chaleur-climatisation-réfrigération en
tant que composant interne afin d’accroître l’efficacité du système. Les éjecteurs
peuvent également être utilisés dans des systèmes hybrides (en cascade, de sous-
refroidissement) en tant que systèmes d’éjecto-compression ou d’éjecto-absorption
pour améliorer la performance globale du système.
8
Chapitre 2
Les applications des éjecteurs sont nombreuses. Ils peuvent être installés dans des
systèmes CVC pour des bâtiments, des maisons ou des communautés, et ce, surtout en
combinaison avec des systèmes d’énergie renouvelable ou de production distribuée
pour des maisons, bâtiments et communautés à consommation énergétique nette zéro
ou presque nulle. Les éjecteurs aident l’industrie à réutiliser la chaleur perdue en
augmentant le niveau de température de celle-ci et en améliorant la performance d’un
système de refroidissement ou de réfrigération.
Les éjecteurs sont des compresseurs statiques activés thermiquement qui comprennent
une tuyère convergente-divergente, laquelle est intégrée à un corps principal
généralement cylindrique. L’effet de compression résulte de l’interaction entre les
deux flux de fluide. Le flux moteur est à haute pression et est produit dans un
9
Chapitre 2
générateur utilisant une source de chaleur. Cette source peut provenir d’une chaleur de
basse énergie.
Les éjecteurs ont l’avantage de pouvoir être commandés par de la chaleur perdue et de
servir de pompe à chaleur en effectuant les cycles appropriés pour produire des effets
de valorisation de la chaleur (augmentation de température), de refroidissement ou de
réfrigération, pourvu qu’une source thermique soit disponible.
10
Chapitre 2
11
Chapitre 2
Dans les deux cas, l’éjecteur travaille en mode diphasique (flux à deux phases). Les
mêmes configurations peuvent s’appliquer aux pompes à chaleur à absorption.
Figure 2.3. Éjecteur en tant que détendeur dans un système de pompe à chaleur
12
Chapitre 2
13
Chapitre 2
Figure 2.6. Système en cascade (B) L’éjecteur est activé par de la chaleur externe.
14
Chapitre 2
Dans ce cas, l’éjecteur diphasique est aussi commandé par le condensat, mais avant
d’être acheminé à l’éjecteur, sa pression est augmentée par l’utilisation d’une pompe
de surpression afin que l’éjecteur puisse extraire du compresseur le réfrigérant gazeux.
Un tel cycle peut être utilisé dans des applications de pompe à chaleur. L’amélioration
de COP prévue pour une pompe à chaleur ordinaire peut atteindre 30 %, selon les
conditions de fonctionnement (CanmetÉNERGIE, 2009).
15
Chapitre 3
___________________________________________________________________________
Chapitre 3
Equations d’Etat et Relations
Thermodynamiques
Sommaire
3.1 Les Equations d’Etat ………………………………………….……………. 17
3.2 Les Fluides Frigorigènes Naturels …...…………………………………….. 19
3.3 Equations de Base ………………………………………………………...... 20
3.3.1 Equation d’état de la phase gazeuse ………………………………..… 21
3.3.2 Pression de la vapeur saturée ………………………............................ 23
3.3.3 Densité du liquide saturé ……………………………………………... 25
3.3.4 Chaleur spécifique à pression constante à l'état de gaz parfait ………. 26
3.4 Propriétés Calorifiques ……………………………………………………... 27
3.5 Evaluation de l’Exactitude des Equations d’Etat …………………………... 29
3.5.1 Equation d’état de la phase gazeuse ………………………………….. 29
3.5.2 Equation de la pression de la vapeur saturée ………………………… 32
3.5.3 Equation de la densité du liquide saturé ………………………........... 33
16
Chapitre 3
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Chapitre 3
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r Tc
b = 0.125 (3.4)
pc
De nombreuses équations d'état ont été mises au point. Parmi beaucoup d'équations
d'état proposées pour prédire le comportement des phases des systèmes non polaires,
les équations d'état cubiques ont été largement répandues en raison de leur simplicité et
leur exactitude. Parmi ces équations d'état cubiques, les équations d'état de Peng-
Robinson (P.R.) et de Soave-Redlich-Kwong (SRK) sont probablement les équations
d'état cubiques les plus largement répandues.
Malheureusement, toutes ces formes souffrent du même défaut, à savoir leur manque
de fondement théorique, ce qui limite leur extension à des systèmes fonctionnant avec
des mélanges. Ceci est possible uniquement si les paramètres dans les modèles sont
dotés de signification physique claire.
L'équation d'état du viriel, d'autre part, est l’une des rares équations d’état basées sur
un fondement théorique. Cette équation exprime les déviations de la loi des gaz parfaits
comme une série en puissance des densités :
pv
= 1+ B ρ + C ρ 2 + D ρ 3 + ⋅⋅⋅ (3.5)
rT
où les coefficients du viriel B , C , D , etc. sont fonctions de la température. L'équation
(3.5) se réduit à la loi des gaz parfaits pour des densités tendant vers zéro. Le deuxième
coefficient du viriel ( B ) explique les interactions résultant des collisions de deux
molécules ; le troisième coefficient du viriel ( C ) explique des collisions de trois corps,
etc.…
Un certain nombre de raisons favorisent l'utilisation de l’équation d'état du viriel, dont
les principales peuvent être énumérées comme suivent :
• l'équation d'état du viriel est rigoureusement basée sur la théorie de la
mécanique statistique et ceci tient compte pour que l'équation soit prolongée
aux mélanges sans devoir recourir à des règles empiriques.
18
Chapitre 3
___________________________________________________________________________
• les équations d’état du viriel sont faciles à employer et n'exigent pas des
calculs itératifs prolongés.
• une équation d’état du viriel tronquée au quatrième coefficient du viriel
seulement est capable de représenter les densités du gaz jusqu'à 90 % de la
densité critique à condition que des coefficients du viriel précis soient
employés. Pour les systèmes de réfrigération les paramètres critiques ne sont
jamais atteints étant donné que ces systèmes fonctionnent généralement dans
le domaine sous critique.
19
Chapitre 3
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Chapitre 3
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c 0p = c 0p (Tr ) (3.9)
21
Chapitre 3
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Dans l'équation d'état du viriel, le premier terme redonne la loi des gaz parfait et les
coefficients du viriel Bi sont représentés en tant que fonctions de la température. Ces
fonctions doivent être choisies de façon à que les dérivés deuxièmes des coefficients du
viriel par rapport à la température soient aussi fonction de la température. Par exemple,
le calcul des chaleurs spécifiques exige la connaissance des premières et deuxièmes
dérivées des coefficients du viriel par rapport à la température. Dans ce travail, les
coefficients Bi sont représentés en tant que fonctions de1 T , ainsi, les dérivés
premières et deuxièmes des coefficients du viriel par rapport à la température sont
également fonctions de la température :
n bij
Bi = ∑ j
(3.11)
j =0 T
En introduisant les coordonnées réduites, on obtient l’équation d’état qui sera utilisée
pour décrire les propriétés thermodynamiques de la vapeur surchauffée des fluides
frigorigènes naturels. Afin d’assurer une précision élevée dans le domaines de
températures comprises entre de 200 et 600 K et des pressions atteignant 20 MPa pour
des densités inférieures à 90 % la densité critique, l’équation d’état du viriel est
tronquée au quatrième coefficient du viriel ( m = 3 et n = 5 ) (Ouadha, 2005) :
3 5
p.v
Z= = 1 + ∑ ∑ bij θ j ω i (3.12)
r.T i =1 j = 0
étudié.
22
Chapitre 3
___________________________________________________________________________
23
Chapitre 3
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Pour représenter les données expérimentales du point triple au point critique, Wagner
(1973) proposa une équation pour la prédiction de la pression de la vapeur saturée de
l’argon, l’azote et la vapeur d’eau :
⎛p ⎞ 1
ln⎜⎜ s ⎟⎟ = (
a1 (1 − Tr ) + a 2 (1 − Tr ) 2 + a 3 (1 − Tr ) 3 + ⋅ ⋅ ⋅
b b
) (3.14)
⎝ p c ⎠ Tr
où Tr = T Tc est la température réduite et les paramètres a i et bi sont déterminés par
une méthode de régression. Une forme avec quatre exposants
( b2 = 1.5, b3 = 3.0, b4 = 6.0 ) est maintenant connue comme l’équation de Wagner.
Cette équation a été utilisée pour les réfrigérants (Kabelac, 1990 ; Hewitt et McMullan,
1997).
McLinden (1990) a utilisé une équation du type de Wagner qui est une modification
d’une équation proposée par Friend et al. (1989) :
ln ( p s p c ) = a1 τ (1 − τ ) + a 2τ + a 3τ 1.89 + a 4τ 3 (3.15)
où p s est la pression de la vapeur saturée, p c est la pression critique et τ = (1 − T Tc )
dans laquelle Tc est la température critique. Le terme avec l’exposant 1.89 donne le
comportement exact près de la région critique.
Dans le cadre du présent travail et dans un souci d’avoir une exactitude tout le long de
la courbe de saturation, nous avons opté pour la forme proposée par McLinden (1990).
Les coefficients a i sont propres à chaque fluide et sont donnés dans le Tableau 3.3.
Tableau 3.3. Coefficients de l’équation de la vapeur saturée
a1 a2 a3 a4
24
Chapitre 3
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25
Chapitre 3
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Chapitre 3
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27
Chapitre 3
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h 0 = ∫ c 0p (Tr ) dT + hc ⎫
⎪
c p (Tr )
0 ⎬ (3.24)
s0 = ∫ dT + s c ⎪
T ⎭
Après intégration, les expressions finales de l’enthalpie et de l’entropie à l’état de gaz
parfait sont :
⎛ c c c ⎞⎫
h 0 = R Tc ⎜ c 0 Tr + 1 Tr2 + 2 Tr3 + 3 Tr4 + hc ⎟⎪
⎝ 2 3 4 ⎠⎪
⎬ (3.25)
⎛ c 2 2 c3 3 ⎞⎪
s = R⎜ c 0 ln (Tr ) + c1Tr + Tr + Tr + s c ⎟
0
⎝ 2 3 ⎠ ⎪⎭
Les constantes d'intégration sont choisies à partir d’un état de référence arbitraire :
h ′(0°C ) = 200.00 kJ/kg et s ′(0°C ) = 1.00 kJ/kg.K (3.26)
Le Tableau 3.6 regroupe les constantes d’intégration des frigorigènes étudiés.
28
Chapitre 3
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δ x (% ) = 100⎨⎢∑ ⎥ N⎬ (3.29)
⎪⎩⎢⎣ i =1 X exp,i ⎥⎦ ⎪⎭
29
Chapitre 3
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Ces déviations sont calculées sur différentes isobares pour chaque réfrigérant (Figure
3.1). D’une manière générale, les erreurs augmentent en s’approchant de la phase
liquide où les forces intermoléculaires s’accentuent. Donc pour améliorer l’exactitude
des équations, il faut introduire d’autres coefficients du viriel.
30
Chapitre 3
___________________________________________________________________________
Propane
0.12
0.08 Propane
0.10
0.06
0.08
dz (%)
δρ(%)
0.04 0.06
0.04
0.02
0.02
0.00 0.00
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Pression (MPa) Pression (MPa)
0.06
0.12
Propyléne Propyléne
0.05
0.10
0.04
0.08
δρ (%)
dz (%)
0.03
0.06
0.02 0.04
0.01 0.02
0.00 0.00
0 2 4 6 8 10 0 2 4 6 8 10
Pression (MPa) Pression (MPa)
Butane
Butane
0.08 0.4
0.06 0.3
dρ (%)
dz (%)
0.04 0.2
0.02 0.1
0.00 0.0
0 2 4 6 8 10 12 0 2 4 6 8 10 12
0.18
0.14
0.3 0.12
0.10
dz (%)
δρ (%)
0.2 0.08
0.06
0.1
0.04
0.02
0.0
0 2 4 6 8 10 12 0.00
0 2 4 6 8 10 12
Pression (MPa)
Pression (MPa)
31
Chapitre 3
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La plus basse température pour les données de saturation utilisées est 200K. La Figure
3.2 montre l’erreur relative des pressions de saturation par rapport aux données
publiées.
Dans le cas du propane, les valeurs calculées sont confrontées à cinq types de données :
les mesures de Glos et al. (2004), de Miyamoto et Uematsu (2007), d’Abdulagatov et
al. (1995), les données de Sytchev et al. (1989) et de Younglove et Ely (1987). D’une
manière générale, une bonne concordance est constatée, sauf pour les mesures de
Abdulagatov et al. (1995) dans l’intervalle compris entre 339 et 354 K où l’erreur
relative maximale est 0.97%.
Relativement, peu de données sont disponibles pour le propylène. L’équation de la
vapeur saturée a été élaborée sur la base des données publiées par Stewart et al. (1986).
En plus de ces données, les mesures de Glos et al. (2004) ont été utilisées dans la
comparaison. Les données de Stewart et al. (1986) concordent parfaitement avec les
valeurs calculées par la présente équation, alors que les mesures de Glos et al. (2004),
présentent une légère déviation pour les températures 160 et 170 K mais l’erreur
relative moyenne reste acceptable et équivaut à 0.36%.
Pour le cas du butane, l’équation (3.16) donnent des déviations en moyenne pour
chaque type de données : Glos et al. (2004), 0.58% ; Miyamoto et Watanabe (2001),
0.67 % et Younglove et Ely (1987), 0.67%.
Dans le cas de l’isobutane, l’équation utilisée représente les données avec une très
bonne précision. Les mesures de Glos et al. (2004) et celles de Miyamoto et al. (2004)
32
Chapitre 3
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33
Chapitre 3
___________________________________________________________________________
2
Propane
Glos et al. (2004)
Sytchev et al. (1989)
1 Younglove et Ely (1987)
-1
-2
200 250 300 350
Température (K)
4
Butane
Younglove et Ely (1987)
Im et al. (2007)
2 Miyamoto et Uematsu (2007)
100 (pcal-pexp)/pexp (%)
-2
-4
200 250 300 350 400
Température (K)
4
100 (pcal-pexp)/pexp (%)
0
Isobutane
Miyamoto et al. (2004)
Younglove et Ely (1987)
-4
Glos et al. (2004)
Miyamoto et Watanabe (2001)
Miyamoto et al. (2008)
-8
200 250 300 350 400
Température (K)
1.0 Propylene
Glos et al. (2004)
Stewart et al. (1986)
0.5
100 (pcal-pexp)/pexp (%)
0.0
-0.5
-1.0
150 200 250 300 350
Température (K)
Figure 3.2. Erreur relative entre pressions de vapeur saturée calculées et données
expérimentales.
34
Chapitre 3
___________________________________________________________________________
1.0
Propane
Miyamoto et Uematsu (2007)
Younglove et Ely (1987)
0.5 Abdulagatov et al. (1995)
100(ρ'cal-ρ'exp)/ρ'exp (%)
Sytchev et al. (1989)
Glos et al. (2004)
0.0
-0.5
-1.0
150 200 250 300 350
Température (K)
6
Butane
Miyamoto et Uematsu (2007)
Miyamoto et watanabe (2001)
3 Glos et al. (2004)
100 (ρ'cal-ρ')exp/ρ'exp (%)
-3
-6
200 250 300 350 400
Température (K)
2
Isobutane
Younglove et Ely (1987)
Glos et al. (2004)
1
Miyamoto et watanabe (2008)
100 (ρ'cal-ρ'exp)/ρ'exp (%)
-1
-2
200 250 300 350 400
Température (T)
1.0
Propyléne
Glos et al. (2004)
0.5 Stewart et al. (1986)
100 (ρ'cal-ρ'exp)/ρ'exp (%)
0.0
-0.5
-1.0
150 200 250 300 350
Température (K)
Figure 3.3. Erreur relative entre densités du liquide saturé calculées et données
expérimentales.
35
Chapitre 4
Chapitre 4
Analyse Thermodynamique du cycle
Sommaire
4.1 Description du système …………………………………………………….. 36
4.2 Modèle Thermodynamique ………………………………………………… 37
4.3 Résultats et discussion ……………………………………………………... 40
4.3.1 Algorithme du programme de calcul ………………………………… 40
4.3.2 Influence du taux d’entrainement sur le COP ……………………….. 42
4.3.3 Influence du taux d’entrainement sur le taux d’augmentation de
Pression ……………………………………………………………… 43
4.3.3 Amélioration du coefficient de performance ………………………… 43
Dans ce chapitre, une analyse du cycle avec éjecteur utilisant quatre réfrigérants
hydrocarbures, à savoir, le propane (R290) et le propylène (R1270), communément
rencontrés dans les systèmes de réfrigération mono-étagés, est réalisée. Cette analyse
permet de montrer l’influence des paramètres de l’éjecteur sur les performances du
cycle en comparaison avec le cycle conventionnel.
36
Chapitre 4
37
Chapitre 4
Pression
3 2 2b
Pco
6 5 1
8 -- Pev
7
4 10
9
Enthalpie
38
Chapitre 4
Basé sur les hypothèses ci-dessus, les équations de bilan énergétique peuvent être
obtenues dans les sections des orifices primaire et secondaire de l’éjecteur :
h3 = h4 + u4 2 / 2 (4.1)
h8 = h9 + u9 2 / 2 (4.2)
Pour un taux d'entraînement donné (µ), les sections de sortie des orifices primaire
et secondaires sont calculées par les expressions suivantes :
1
a4 = (4.3)
(1 + μ ) ρ4u4
μ
a9 = (4.4)
(1 + μ ) ρ9u9
Le paramètre géométrique de l'éjecteur, le rapport des sections (Φ) est donné par :
Φ = ( a4 + a9 ) / a4 (4.5)
1 μ
p9 ( a4 + a9 ) + u4 + u9 = p10 ( a4 + a9 ) + u10 (4.7)
1+ μ 1+ μ
39
Chapitre 4
Pco
ηis ,c = 0.874 − 0.0134 (4.11)
P1
Le travail spécifique fourni au compresseur et la production frigorifique spécifiques
sont donnés, respectivement, par les expressions suivantes :
1
wc = ( h2 − h1 ) (4.12)
1+ μ
μ
qev = ( h8 − h6 ) (4.13)
1+ μ
Le coefficient de performance (COP) du cycle avec éjecteur peut être calculé par :
COP = qev / wc (4.14)
Et le COP du cycle de base correspondant avec vanne de détente est donné par :
COPb = ( h8 − h3 ) / ( h2b − h8 ) (4.15)
40
Chapitre 4
également calculés à l’aide des équations (4.3) et (4.5) en fixant une valeur
du taux d’entrainement pour démarrer le processus itératif.
ii. En utilisant les équations (4.6) à (4.8) et les propriétés du fluide, la pression,
l’enthalpie et la vitesse à la sortie de la zone de mélange (état 10) sont
calculées par une méthode itérative et puis d’autres propriétés sont
calculées.
iii. En utilisant l’équation (4.9) ou (4.10) et un rendement donné du diffuseur,
l’enthalpie, la pression et le titre en vapeur à l’état 5 sont calculés par une
méthode itérative.
iv. Si la condition (1+μ)x5 = 1 n’est pas satisfaite, les étapes (ii) et (ii) sont
répétées jusqu’à satisfaction de cette condition.
v. Les propriétés aux états 6, 7 et 1 sont calculées. Ensuite les propriétés du
point 2 sont calculées en utilisant le rendement isentropique donné par
l’équation (4.11).
vi. En utilisant les équations (4.12) à (4.16), les performances du cycle sont
calculées.
41
Chapitre 4
9.0
Propylène
8.5 Propane
8.0
7.5
7.0
COP
6.5
6.0
5.5
5.0
4.5
0.62 0.64 0.66 0.68 0.70 0.72 0.74 0.76 0.78 0.80
Taux d'entrainement, μ
42
Chapitre 4
1.2 Propylene
Propane
1.1
1.0
0.9
PLR
0.8
0.7
0.6
0.62 0.64 0.66 0.68 0.70 0.72 0.74 0.76 0.78 0.80
Taux d'entrainement, μ
43
Chapitre 4
le montre la Figure 4.4. Cette amélioration peut atteindre les 40% pour un taux
d’entrainement élevé.
40 Propylene
Propane
35
30
25
20
15
COPi
10
-5
-10
0.62 0.64 0.66 0.68 0.70 0.72 0.74 0.76 0.78 0.80
Taux d'entrainement, μ
Figure 4.4. Influence du taux d’entrainement sur l’augmentation du COP par rapport
au cycle de base correspondant.
Le Tableau 4.2 présente une comparaison entre les performances des deux réfrigérants
utilisés en tenant en compte du paramètre géométrique de l’éjecteur (Φ).
Tableau 4.2. Comparaison des performances du cycle.
Φ p8-p9 COP COPb COPi
Propane 3.602 101 7.172 5.405 24.635
Propylène 3.79 101 5.995 5.344 10.851
44
Conclusions et Perspectives
Conclusions et Perspectives
Une simulation thermodynamique d’un cycle muni d’un éjecteur comme organe de
détente a été réalisée. Le cycle considéré fonctionne aux hydrocarbures purs, à savoir,
le propane et le propylène. L’analyse a permis de montrer l’influence des paramètres
de l’éjecteur, en particulier, le taux d’entrainement sur les performances u cycle en
comparaison avec le cycle de base correspondant.
Sur la base du modèle de simulation proposé un programme Fortran a été élaboré. Le
programme fait appel à des sous-programmes des propriétés thermodynamiques
élaborées sur la base des équations d’état proposées. Les sous-programmes regroupent
les propriétés thermodynamiques nécessaires, telles que la pression, la densité du
liquide saturé, l’enthalpie et l’entropie.
Les résultats de la première partie de ce mémoire et qui consistait à élaborer les
équations d’état ont montré la grande fiabilité des équations proposées dans la
description des propriétés thermodynamiques des réfrigérants. Les valeurs calculées
ont été confrontées avec succès aux données de la littérature. Des données récentes ont
été utilisées pour certains réfrigérants.
L’analyse du cycle a permis de mettre en évidence l’avantage de l’utilisation de
l’éjecteur par rapport aux cycles classiques munis de vannes de détente. De plus, les
performances du propane sont nettement meilleures que celles du propylène.
La réalisation de ce mémoire ouvre de nombreuses voies pour les travaux futurs. Par
exemple, il est fort souhaitable d’entreprendre une étude d’optimisation de la
géométrie de l’éjecteur en utilisant la modélisation proposée. De plus, une analyse
éxergétique du cycle à éjecteur est fort souhaitable dans le but de comparer les
processus réels de ce cycle avec ceux d’un cycle de base correspondant.
45
Références Bibliographiques
Références Bibliographiques
46
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