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Jean-Pierre Hermans
Ambrosia
l'éveil vers l'immortalité
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Remerciements
Mon livre n’est pas né de mon mental : j’ai été poussé à l’écrire par mes
guides spirituels. J’espère que le message qu’ils m’ont transmis a été
fidèlement reproduit.
Enfin, une pensée à tous ceux qui ont apporté leur contribution par leur
écoute, leur patience, et leurs avis.
- JEAN-PIERRE HERMANS
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A propos de l’auteur
Mais aussi sur l’analyse des rêves, où souvent la vision d’un immeuble,
d’une habitation correspond au corps du rêveur. Dans les deux cas, il
s’occupe des « occupants ».
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Aujourd’hui, l’auteur s’est lancé dans la réalisation d’un livre qui traite de
ces sujets. Il a compris qu’au travers de son métier de bâtisseur, la
construction de l’homme était certes le projet le plus important qu’il
avait à réaliser. Cette construction se résume à peu près en ces termes :
réactiver l’esprit et contrôler le mental.
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PREMIÈRE PARTIE
Introduction
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CHAPITRE 1
Présentation
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Une démarche d’accompagnement de personnes en recherche se
mit en place relativement tôt suite à un sentiment profond, celui que je
pouvais accompagner des êtres dans leurs recherches personnelles.
J’avais naturellement un sens de l’écoute et un esprit d’analyse.
Cependant, conscient des dangers d’un enseignement faux ou inadapté,
je commençai mon approche par de simples questions en souhaitant que
les réponses de mes interlocuteurs les éclairent dans leur cheminement.
Ainsi, je reçus de nombreuses personnes en quête de spiritualité, ce qui
développa une meilleure compréhension de leurs problèmes de santé,
professionnels ou familiaux.
Pendant des années, j’ai mené cette vie double partagée par des
intérêts professionnels et financiers et des aspirations humanitaires
bénévoles.
La Rencontre
Quand mon métier me permettait de souffler un peu, j’en profitais
le weekend pour me ressourcer. Pour cela, je partais souvent en montagne
où j’aimais escalader les pentes abruptes qui me rapprochaient symbolique-
ment du ciel. Je recherchais ce contact avec la nature afin de m’unir à
l’énergie de la Terre. Là, je trouvais les conditions idéales pour établir une
distance avec mon travail, donc de me retrouver.
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Tu n’y verras clair qu’en regardant en toi. Qui regarde dehors rêve. Qui
regarde à l’intérieur se réveille. (Dr Carl Gustav Jung)1
Qui suis-je ?
Que reflète ce miroir? En apparence, un corps! C’est ce que je
vois, là, devant moi, dans ce miroir censé me donner des réponses. Je
vois mon corps avec ses détails, ma tête, mes traits, ma morphologie. Un
corps qui bouge, qui s’anime, qui s’exprime, qui entend, qui peut
expérimenter tous les sens. Le miroir me fournit une image extérieure de
ma morphologie. Mais à l’intérieur, que se passe-t-il ? Cela n’apparaît pas
dans le miroir. Je suis donc tenté d’entreprendre une introspection.
Mais ce voyage à l’intérieur de moi-même me semble plus
complexe et nécessite quelques efforts de concentration. En effet, mes
pensées déferlent les unes après les autres dans un certain désordre. En
même temps, un phénomène me surprend, car je me sens capable
d’écouter mes pensées et de conclure que je ne suis pas mes pensées et
que je ne suis pas ce que je pense puisqu’une partie de moi analyse le flot
incessant de ces pensées. Dans ce cas me vint une question: Qui écoute
donc mes pensées? J’en étais un peu troublé et, en même temps, cela me
paraissait normal. Je me posais même la question suivante : Suis-je un ou
deux?
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L’observation de mes pensées me demandait une très grande
attention que je ne pouvais garder que quelques instants. Cependant,
même si cette observation était de courte durée, je constatais que, d’une
part, mes pensées occupaient tout le temps, elles n’observaient aucun
répit. D’autre part, leur contenu était à la fois surprenant et répétitif. En
d’autres termes, j’étais surpris de ce contenu dont je n’avais absolument
pas conscience.
Cela veut dire que mon cerveau émet des pensées ininterrom-
pues et répétitives dont je ne me rends pas compte si je n’exerce pas une
attention extrême de ces dernières. Leur écoute m’apprit qu’il régnait en
moi, contre toute attente, un état qui me dépassait. En effet, hormis des
pensées que chacun réalise dans sa vie quotidienne, des pensées de
doute, de culpabilité ou de peur apparaissaient de temps à autres.
Quels étaient ces doutes, ces culpabilités, ces peurs? Ils se mani-
festaient sous les formes de : « Je ne vais pas y arriver», «J’ai peur d’échouer»,
«Je suis responsable », etc. Je me posai d’autres questions : Qui est cette
partie à l’intérieur de moi qui écoute mes pensées? Est-ce que c’est cette
partie qui me parlait en montagne?
Là, c’était plus difficile à analyser, c’était comme s’il y avait à
l’intérieur de moi un observateur de tout ce qui se passait. Ce spectateur
se voyait moins facile à atteindre; lui, c’était dans le silence que je le
trouvais, c'est-à-dire quand je fais un effort pour ne penser à rien (et,
croyez- moi, c’est difficile de ne penser à rien) alors, le temps de
quelques secondes, je le ressens. Autant si je suis sûr que mes pensées
sont mentales, je suis convaincu que ce témoin-là ne l’est pas. Quelle est
donc la nature de cet observateur ? Je n’avais pas encore de réponse.
Je compris que mon Être intérieur était venu sur Terre pour se
libérer de ses « états d’âmes ». S’il avait choisi de revenir dans un corps,
c'était pour régler les souffrances, les doutes, les peurs, les culpabilités
qu’il avait accumulés durant ses incarnations précédentes.
Mon histoire, c'est aussi votre histoire, notre histoire à tous, car
mon Être intérieur est aussi, d’une certaine manière, le vôtre.
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Ce qu’on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l’extérieur
comme un destin. (Dr Carl Gustav Jung)2
Les jeux du Je
Je suis parti du principe que le langage de mon Être intérieur
était léger et joyeux, que notre véritable nature est d’être légère et
joyeuse. Ainsi j’ai commencé à jouer avec les mots et j’ai commencé par
une question simple : Qu'est-ce qu'un Être de Lumière ? Être provient
2
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bien sûr du verbe être.
Conjuguons le verbe être à la première personne du présent, cela
devient : Je suis.
Maintenant, remplaçons Être dans l’expression « Être de
Lumière » par « Je suis » : « Être de Lumière » devient « Je suis de
Lumière ». Qui est de Lumière? C’est JE. JE correspond à mon Être, à
ma partie éternelle, incorporelle. Je suis correspond à un état, une
permanence, une réalité.
Si nous avons défini qui est JE, mais alors qui est Moi ?
Moi correspond à ma partie corporelle, mentale, assimilée à la forme.
C’est mon corps. En psychanalyse, le moi, c’est l’ego. Quand je pense à
Moi, quand je m’en fais une idée mentale, c’est bien cela que je vois:
mon corps, ma manifestation dans le monde.
Les concepts essence et être sont donc étroitement, intimement liés. Ils
sont presque définis l’un par l’autre. Ils ont en commun la notion de
réalité, ils sont réels ! J’ai remarqué, dans ces définitions qu’elles attri-
buaient à l’Être, une permanence qui concordait parfaitement avec les
messages que je recevais de mon Être intérieur. Elles m’aidèrent à
comprendre que mon essence, c’est mon Être, que c’est lui ma réalité et
qu’il est permanent.
1
. Le Petit Larousse illustré, p.386
2. Ibid., p. 393
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Toutefois, cette vision de l’Être allait à l’encontre des connais-
sances que j’avais pu acquérir lors de mon éducation. D’où venait et qui
était cet Être qui semblait tout savoir, celui qui était en moi et qui me
parlait ? Était-ce Dieu ? Ces questions sont naturelles et méritent une
analyse sérieuse … ou peut-être plutôt un jeu.
Mon Être intérieur m’avait dit qu’il faisait partie, comme tout
d’ailleurs, d’une totalité qui ne faisait qu’un.
Vous connaissez la phrase: « Dieu créa l'homme à son image »
(Génèse1, 27) ?
Je me suis amusé à remplacer Dieu par le chiffre 1 pour voir où
cette exploration pouvait mener. Si Dieu est l’un, la totalité de tout ce
qui existe, quand on dit qu’il nous « créa à son image », il a dû se diviser,
se fragmenter. Puisqu’il est tout, nous devons en faire partie, nous
devons être des morceaux de Lui. D’un point de vue mathématique, on
a réalisé une division. Cette division, ce don, ce dédoublement n’a rien
d’une réduction puisqu’au contraire cet acte se matérialise par la
multiplication. Alors pour : « Dieu créa l’homme à son image », je
traduis : « Un divisé par un ».
Un divisé par un, combien cela fait t-il ? Cela fait un ! Le résultat
de cette division est donc l’un! Il semblerait que si Dieu est Un, s’il se
divise, il se divise en… Un. Chaque chose que Dieu crée serait alors
forcément Dieu ! Dieu et l’homme ne font qu’un. Dieu égale Homme.
Dieu = un, Homme = un, Je = un, Nous = un, Homme = Dieu
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Le «1» représente le principe, il est le principe actif, le début, le créateur.
Le «1» est le lieu symbolique de l'être, source et fin de toute chose, centre
cosmique et ontologique. Le «1» représente le symbole de l'être, mais
aussi de la révélation, qui est la médiatrice pour élever l'homme par la
connaissance à un niveau d'être supérieur. Le «1» est aussi le centre
mystique d'où
rayonne l'esprit.4
1
Le Dictionnaire des symboles, p. 984
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E:5
S : 19
S : 19
E:5
N : 14
C:3
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S : 19
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