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AVANT PROPOS

Nous voici arrivé à la fin de notre premier cycle d'études supérieures et universitaire à
l'institut supérieur de commerce. Comme il est parfois difficile d'exprimer sa joie de vive
voix lorsqu'on franchie une importante course de la vie, il serait ingrat de passer sous silence
les noms des personnes ayant contribué d'une manière ou d'une autre à la réalisation de ce
travail de fin de cycle.

Nous présentons nos remerciements aux directeur et co-directeur qui en dépit de leurs
multiples efforts, ont bien voulu assumer avec tout dévouement et rigueur scientifique la
direction de ce travail, qu'ils veuillent bien trouver ici l'expression de notre profonde
gratitude.

Un vibrant hommage au professeur docteur BOLINDA WA BOLINDA, aux chefs de travaux


et assistants de l'institut supérieur de commerce de Kisangani qui nous ont élevé dans un
berceau scientifique au sortir duquel nous nous retrouvons avec un bagage intellectuel
rempli.

A tous les hommes de bonne volonté et de bonne foi, nous disons, Merci.

INTRODUCTION
Le monde des organisations publiques et privées à l'heure actuelle est en perpétuelle
turbulence ou l'évaluation des risques constitue un défi majeur du management.

Autrefois le manager se limitait à l'intégration de l'homme pour le bon fonctionnement de


l'entreprise mais de nos jours, vue la modification de l'environnement socio-économique, les
entreprises ont connu une fragilisation au point ou elles ne sont plus à même de faire face aux
réalités économiques.

Cette situation a suscité l'attention du manager, au delà de l'intégration de l'homme dans la


poursuite du maintien et de l'épanouissement de l'entreprise, ce dernier fut appel aux notions
de l'audit interne.

L'audit interne qui est une fonction à la disposition de l'organisation dans une entreprise ayant
comme but d'examiner, d'apprécier le bon fonctionnement, la cohérence et l'efficacité du
contrôle interne, palliera ainsi à l'incertitude du manager.

I. PROBLEMATIQUE

Au terme de notre cycle de graduat en sciences commerciales et financières à l'institut


supérieur de commerce de Kisangani, chaque étudiant finaliste présente un travail de fin de
cycle sur la gestion d'un problème quelconque relatif à la société. C'est ainsi qu'à la lumière
du climat socio-économique actuel, caractérisé par la croissance démographique,
technologique et autre ayant toujours une double incidence sur la vie de l'entreprise soit à son
avantage ou à son désavantage.

Ces dernières ont suscité l'attention des décideurs de toujours intégrer au premier plan le
mécanisme d'une bonne gestion permettant d'avoir des résultats adéquats. En pratique, nous
devons reconnaître que souvent les causes de la non fiabilité des informations financières ou
comptables, de la stagnation et de la faillite survenant dans les entreprises sont fonctions de
l'inexistence ou d'inefficacité des dispositifs permettant d'évaluer les processus du
management des risques, de contrôle et de gouvernement de l'entreprise pouvant proposer
l'amélioration et contribuant ainsi à créer la valeur ajoutée au sein de l'entreprise.

Ne voulant pas nous baser sur des spéculations sans fondement scientifique, nous allons
passer en revue certaines questions auxquelles nous essayerons de répondre :

v existe-t-il un service d'audit interne au sein de la société nationale de chemins de fer du


Congo ?

v quelle est l'étendue de sa couverture ?

v contribue t-elle à l'amélioration de sa gestion ?

Hormis ces préoccupations, qui constituent la base de notre étude, d'autres aspects de
problème méritent d'être examines mais nous nous efforcerons de répondre aux
préoccupations énoncées ci-dessus.

II. HYPOTHESE

Le professeur MULUMBATI, dans son manuel de sociologie générale, définit l'hypothèse de


recherche comme une proposition de réponse aux questions que l'on se pose à propos de
l'objet de la recherche, tels que l'observation et l'analyse puisse fournir une réponse. (1)

Au regard des questions soulevées dans notre problématique, nous pouvons provisoirement
avancer  qu'il existe un service d'audit interne au sein de la SNCC et que la couverture de son
action s'étendrait à tous les services organiques en contribuant efficacement à l'amélioration
de la gestion globale de cette importante institution.

II. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Ayant opté pour la formation en sciences commerciales et financières, option comptabilité, il


nous a semblé intéressant de sanctionner la fin de notre cycle de graduat, en élaborant un
travail lié à ce domaine en vue d'approfondir et d'affirmer nos connaissances acquises tout au
long de notre course universitaire.sur ce, nous étions donc animé de faire une étude sur la
problématique de l'audit interne au sein de la société nationale des chemins de fer du Congo
afin d'évaluer la cohérence et l'efficacité du contrôle interne à son sein.

(1) MULUMBATI NGASHA : Manuel de sociologie générale, collection et

Connaître Ed.africa...Lubumbashi 1980, page 19.

L'intérêt du sujet prend sa source à la valeur que reconnaissent les différentes entreprises du
monde à l'égard de l'apport de l'audit interne dans la réalisation de ses fonctions malgré
l'influence accrue du risque dans l'environnement tant socio-économique que politique
devenu de plus en plus difficile à maitriser.

V.1. METHODES

Eu égard aux objectifs poursuivis et aux hypothèses que ce travail se propose de vérifier, il a
été nécessaire de faire usage des méthodes suivantes :

v Méthode historique

Elle est basée sur les faits historiques, elle recherche la genèse des faits ou des situations
étudiées ; leurs antécédents et leur succession ou leur évolution dans le temps pour mieux
comprendre et expliquer les faits et les situations actuelles. (1)

Cette méthode se justifie par le fait que pour comprendre la structure actuelle de l'audit
interne, ses qualités et ses défauts, il est utile de jeter un regard dans le passé, comprendre les
difficultés dans les effets de la gestion ou les gestionnaires, les efforts déployés pour
surmonter les difficultés afin d'expliquer l'efficacité de l'audit interne au sein de la société
nationale des chemins de fer du Congo.

v Méthode déductive

La méthode déductive est la méthode scientifique qui consiste à formuler une hypothèse afin
d'en déduire des conséquences observables futures mais également passé permettant d'en
déterminer la validité. (2)

(1) JAVEAU CLAUDE, cité par KABENGELE DIBWE, cours de méthodes de

recherche en sciences économiques, G1 UNILU 1991-1992.


(2)
 PINTO, R ET GRAWITZ, M. méthodes des sciences sociales, Paris, ed.DALLOZ

1971. P. 337-33

V.2. TECHNIQUES

Sont des procédés opératoires, rigoureux, bien définis, susceptibles d'être appliquer à
nouveau dans les mêmes conditions adaptées aux genres de problème ou de phénomène en
cause.

En ce qui concerne ce travail, nous avons utilisé les techniques documentaires, l'observation
directe, l'interview libre et l'internet.

v Technique documentaire

Cette dernière nous a renvoyé à la lecture des ouvrages, des articles, des textes officiels, des
notes de cours et autres documents se rapportant à notre sujet. ;

Par le biais de l'internet, nous avons pu télécharger quelques documents utiles à notre étude.

v Technique d'observation

Elle nous a permis d'observer directement les faits que nous étudions pendant que nous
enquêtions.

v Technique d'interview

L'utilisation de l'interview libre dans le cadre de cette étude se justifie par le fait que des
entretiens exploratoires que nous avons eus avec certains agents et cadres de la société
nationale des chemins de fer du Congo et de collecter les renseignements auprès d'eux,

En effet l'interview a écarté les zones d'ombres sur nos propres observations.

VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion et pour des raisons d'efficacité dans la recherche nous
avons subdivisé notre travail en trois chapitres :

v le premier chapitre traite la considération générale et définitions des concepts clés pour
fixer nos lecteurs et de l'approche théorique de l'audit interne ainsi que la gestion des
entreprises.

v Le second chapitre présente le cadre de notre investigation qui est la société nationale des
chemins de fer du Congo. (SNCC en sigle) ;

v Le troisième et dernier chapitre est axé sur la présentation des données, analyse et
interprétation des résultats au sein de la dite société.

CHAPITRE PREMIER :
CONSIDERATION GENERALE

SECTION I. DEFINITION DE CONCEPT DE BASE

Selon MERTON, un chercheur conscient de ses besoins ne peut passer outre la nécessité de
clarifier, car une exigence essentielle de la recherche est que le concept soit défini avec une
clarté suffisante pour lui permettre de progresser. (1)

Dans l'optique de permettre une lecture aisée de notre `travail et éviter des interprétations
contradictoires, nous avons jugé important de procéder à la définition des concepts clés
autour desquels gravitera notre réflexion scientifique.

I.1. DEFINITION DE L'ENTREPRISE

Le mot entreprise a été défini par plusieurs auteurs et présente plusieurs significations.

Néamoins,nous pouvons retenir de façon générale qu'une entreprise est une entité ou
organisme financièrement indépendant produisant pour le marché des biens et services en
vue de la satisfaction des besoins de consommateurs et dans un but lucratif, nous pouvons
cependant souligner trois aspects essentiels dans cette définition.

(1) MERTON, R.K. cite par KAPEND : cours de gestion du personnel, 2003-2004, P

I.2. DEFINITION DE LA GESTION

La gestion peut être définie comme : un système, un processus, un acte ou un art ; quelque
soit le nom c'est une nécessité quand on demande aux gens de donner une définition du mot
gestion et de ses composantes et d'expliquer leur importance, on obtient toutes sortes de
descriptions, d'explications et des définitions différentes mais pratiquement tout le monde
convient que la gestion est une nécessité.

La gestion est définie comme une action d'administrer, d'assurer la rentabilité d'une
entreprise, aussi la gestion est

Une description qui étudie l'Organisation et le fonctionnement des unités économiques. (1)

(1) Dictionnaire universel, édition HACHETTE, PARIS 1996-1997.P.526

I.3.DEFINITION DE L'AUDIT INTERNE

L'audit interne est une activité indépendante et obligatoire qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée. (1)

Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche systématique
et méthodique, ses processus de management des risques de contrôle et de gouvernement
d'entreprise et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.

Selon GERMOND et BERANAULT, l'audit interne est un examen technique rigoureux et


constructif auquel procède un professionnel compétant et indépendant en vue d'exprimer une
opinion motivée sur la qualité et la fiabilité de l'information financière présentée par une
entreprise au regard de l'obligation qui lui est faite, de donner en toute circonstance, dans le
respect des règles de droit et principes comptables en vigueur, une image fidele de son
patrimoine, de sa situation financière et de ses résultats.

(1).Dictionnaire universel, édition HACHETTE, PARIS 1996-1997.P.52


SECTION II. APPROCHE HISTORIQUE SUR L'AUDIT INTERNE ET LA GESTION
DES ENTREPRISES.

I. AUDIT INTERNE

I.1.ASPECT HISTORIQUE

Au début du moyen âge, les sumériens ont ressenti une nécessité de contrôle de la
comptabilité des agents. Ce système de contrôle par recoupement consiste à comparer une
information qui est parvenue de deux sources d'enregistrement indépendantes.

Etymologiquement le terme audit d'origine latine « auditus » signifie audition des questeurs
qui étaient des fonctionnaires du trésor chargés de cette mission, ils étaient tenus de rendre
compte oralement devant une assemblée composée d'auditeurs qui approuvaient par la suite
le compte ; ce n'est qu'au XIX Siècle que les législateurs ont institué le contrôle des sociétés
par des agents externes en raison du développement de l'industrie, le commerce, les banques,
les assurances.

La charge qui pèse sur l'auditeur reconnu en tant que garant des détenteurs des capitaux à
l'égard des abus des gestionnaires, dès le début du XX siècle et avec la crise de 1929 due à
une mauvaise divulgation de l'information fiable, un accroissement des besoins du monde des
affaires en audit s'est accrue.

La République démocratique du Congo fait partie de l'union française de l'audit interne


( UFAI ),en qualité de membre titulaire au même titre que la Belgique, le bourkinafaso,le
cameroun,le canada, le congo,la côte d'ivoire, la France, le haiti,le liban,le Luxembourg, le
madagascar, le mali, le maroc, le sénégal, la suisse, la tunisie, depuis sa fondation en
1988,ayant pour vocation de promouvoir et développer la pratique professionnelle de l'audit
interne dans ce pays totalement ou partiellement francophone.

De nos jours, l'audit est une discipline transversale au centre de préoccupations des managers,
en ce sens et face à cette situation ou variété des besoins, l'audit s'élargissait en d'autres
domaines qui se sont révélés nécessaires avec l'évolution et la généralisation de nouveaux
moyens de traitement de l'information.

I.2. PROGRES DE LA NOTION D'AUDIT

L'audit s'est limité autour de l'audit comptable du commissaire au compte avec pour objectif
la certification des états financiers ; mais il s'est apparu rapidement que les missions d'audit
peuvent être utiles à plusieurs utilisateurs des états financiers d'où le besoin à un recours à
l'audit contractuel et à l'audit interne se fut sentir.

Le caractère contractuel confère ainsi à la mission d'audit en étendant considérablement le


domaine initial et modifie les cadres de relations entre auditeur et prescripteur ou auditeur et
audité.

L'audit interne est la révision périodique des instruments dont dispose une entreprise pour
contrôler et gérer une entreprise. Avec le développement de l'audit interne, les entreprises
perçurent l'intérêt que présenterait pour elle une expression d'une opinion sur des
informations autres que l'information comptable et financière.

Chaque fonction de l'entreprise, chaque type d'opération et à la limite chaque information


devient ainsi un objet potentiel d'audit ; par exemple : l'audit des achats, de la production,
social, audit informatique, etc.

En d'autres termes, le concept d'audit connaît aujourd'hui une grande fortune même si
globalement la réflexion sur les extensions possibles de l'audit avance plus rapidement que
les travaux en vue de la mise en oeuvre de ces missions.

En matière de l'audit comptable, les critères utilisés sont bien connus. L'opinion de l'auditeur
doit exprimer en termes de régularité et de sincérité des états financiers. Dans une perspective
d'utilisation de l'audit à des fins de gestion, le critère d'efficacité fut récemment mis en
évidence.

TABLEAU DE SYNTHESE DU PROGRES DE L'AUDIT

PRESCRIPTEUR DE AUDITEURS OBJECTIF DE L'AUDIT


PERIODES L'AUDIT
200 av.J.C Rois, Empereurs, Eglise, Clercs ou Ecrivains Punir les voleurs pour
Etat détournement des fonds
1700 à 1850 Etat, Tribunaux Comptables Réprimer les fraudes et punir
commerciaux et les fraudeurs, protéger les
Actionnaires patrimoines
1900 à 1940 Etats et Actionnaires Professionnel Eviter les fraudes et les erreurs,
d'audit et de attester la fiabilité des états
comptabilité financiers historiques
1940 à 1970 Etat, Banque et Professionnel Attester la qualité de contrôle,
Actionnaires d'audit et de la sincérité et le respect des
comptabilité normes comptables et d'audit
1970 à ces Etat, Tiers et Professionnel Attester l'image fidele de
jours Actionnaires d'audit et du conseil compte et la qualité du
contrôle.
I.3. AUDIT ET NOTIONS VOISINES

I.3.1. AUDIT ET CONTROLE

Le terme contrôle est fréquemment associé à celui d'audit ; la différence entre les deux
notions peut s'expliquer par référence à la théorie des ensembles puisque la mise en oeuvre de
l'audit implique de procéder à différents contrôles.

L'audit englobe ainsi l'ensemble des procédures et techniques de contrôle constituant


l'examen approfondi par un professionnel et reposant sur une méthodologie. Le contrôle se
présente donc comme un outil d'audit, néanmoins ce dernier comprend une opinion qui est le
résultat des contrôles.
I.3.2. AUDIT ET CONSEIL

La distinction entre audit et conseil ne peut s'opérer que par une analyse préalable ayant le
caractère de la mission qui est dévolue à l'auditeur et du lien entre auditeur et audité.

v si en revanche le lien entre auditeur et audité est contractuel, l'audit peut déboucher sur le
conseil.

v Si par contre la mission est légale, l'audit ne peut pas en principe déboucher sur le conseil.

Toute fois, l'audit ne peut pas être assimilé au conseil du fait que ce dernier n'est qu'un
complément facultatif d'un travail préalable d'audit et dont l'aboutissement réside dans
l'expression d'une opinion.

I.3.3. AUDIT ET REVISION

La divergence entre audit et révision impose au domaine d'application le plus répandu de


l'audit et de la comptabilité pour s'en rendre compte que la révision comptable est
l'appellation ancienne de l'audit comptable.

Certes que même si l'audit est largement synonyme de révision comptable, il se détache
commodément du contexte auquel la révision reste davantage liée.

I .4. OBJECTIFS, CHAMPS D'ACTION ET TYPOLOGIE DE L'AUDIT

INTERNE

I.4.1. OBJECTIFS

De nombreux auteurs proposent de classer les objectifs de l'audit interne en trois niveaux
selon qu'ils intéressent la régularité, l'efficacité et la conformité aux règles et procédures ou la
pertinence de la politique générale de l'entreprise.

1. LA REGULARITE

A ce niveau, l'auditeur interne s'attache à vérifier que :

v les instructions de la direction générale et les dispositions légales et réglementaires sont


appliquées correctement.

v les opérations de l'entreprise sont régulières

v les procédures et les structures de l'entreprise fonctionnent de façon normale et qu'elles


produisent des informations fiables.

v le système de contrôle interne remplit sa mission sans défaillance.

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