Physique Chimie – DS 1
Durée de l'épreuve : 2h – coefficient : 2
Calculette autorisée
Les données figurent en italique
Le gerris est un insecte que l’on peut observer sur les plans d’eau calmes de certaines rivières. Très léger cet
insecte évolue sur la surface en ramant avec ses pattes. Malgré sa discrétion, sa présence est souvent trahie par des
ombres projetées sur le fond. Ces ombres (figure 1) sont la conséquence de la déformation de la surface de l’eau au
contact de l’extrémité des six pattes de l’insecte (figure 2).
Les déplacements de l’insecte génèrent des ondes à la surface de l’eau qui se propagent dans toutes les
directions offertes par le milieu. Le schéma (figure 3) donne une vue en coupe de l’onde créée par une patte de gerris
à l’instant t.
O est le point source : point de surface où est créée l’onde.
1. L’onde générée par le déplacement du gerris peut-elle être qualifiée de transversale ou de longitudinale ?
Justifier la réponse.
2. Un brin d’herbe flotte à la surface de l’eau. Décrire son mouvement au passage de l’onde.
3. La surface de l’eau est photographiée à deux instants différents. Le document suivant est à l’échelle 1/100 e
(figure 4). Calculer la célérité de l’onde.
Figure 5
Figure 6
5. Un train d’ondes émis par le papillon arrive sur un obstacle constitué de deux galets émergeant de l’eau. Voir
figure 7 en annexe (à rendre avec la copie).
5.1.Quel doit être l’ordre de grandeur de la distance entre les deux galets émergeant de l’eau pour que le gerris
placé comme l’indique la figure 7 (en annexe) ait des chances de détecter le signal de détresse généré par
le papillon ?
5.2. Quel nom donne-t-on à ce phénomène propre aux ondes ?
5.3. Compléter avec le maximum de précision la figure 7 (annexe) en représentant l’allure de la forme de
l’onde près le passage de l’obstacle.
Le papillon se débat à une distance d1 = 6,0 cm du gerris n°1. L’onde générée par le papillon a mis 1,0 s pour
parvenir au gerris n°2.
6.1. Déterminer la distance d2 entre le papillon et le gerris n°2.
6.2. Déterminer sur la figure 8 (fournie en annexe et à rendre avec la copie) les positions possibles du
papillon.
6.3. Le gerris n° 3 est le plus éloigné du papillon. Combien de temps l'onde met-elle pour lui parvenir ?
Au cours d’une séance de travaux pratiques, un élève d’une terminale S doit réaliser le mélange réactionnel décrit dans
le protocole expérimental suivant.
Protocole expérimental
Dans un erlenmeyer contenant une solution S dont on ne se souciera pas du contenu, on dissout du glucose.
On ajoute une solution de bleu de méthylène. Cette solution donne une coloration bleue au mélange
réactionnel.
On constate que la solution bleue devient progressivement incolore.
Boucher l’erlenmeyer et agiter vigoureusement : la solution devient immédiatement bleue puis se décolore de
nouveau lentement.
Agiter une nouvelle fois : la solution devient tout de suite bleue puis se décolore progressivement.
Données du problème
La seule espèce colorée dans le mélange réactionnel est la forme oxydée du bleu de méthylène qui donne une
coloration bleue. Elle est notée BM +(aq).
La forme réduite est notée BMH(aq).
Dans les conditions de l’expérience, le glucose est un réducteur qui réduit le bleu de méthylène. On admettra
qu’il est introduit en large excès devant les autres réactifs.
Le glucose est noté RCHO(aq). Sa masse molaire est M = 180 g.mol-1.
2.1. À l’aide des caractéristiques des équations chimiques 1 et 2, expliquer les variations de couleur observées
lors de l’expérience et leurs vitesses.
2.2. Quels facteurs cinétiques pourrait-on utiliser pour augmenter la vitesse de la réaction décrite dans la
partie 1 ?
L'erlenmeyer dans lequel l'élève réalise l'expérience est bouché hermétiquement et contient un volume
V(O2) = 48 mL de dioxygène et 5,0 g de glucose RCHO.
Le volume molaire des gaz dans les conditions de l'expérience vaut Vm = 24,0 L.mol-1.
3.1. Compléter de façon littérale et en respectant les notations, le tableau d'avancement de l'ANNEXE ci-
dessous.
3.2. Calculer la quantité de matière initiale ni (O2) de dioxygène contenu dans l'erlenmeyer.
On réalise une série d'agitations successives qui permet de dissoudre tout le dioxygène présent dans
l’erlenmeyer.
3.3. En déduire la quantité de matière ni (BMH) susceptible de réagir avec la quantité de matière initiale ni(O2)
de dioxygène.
3.4. À partir de l'équation 1, montrer que la quantité de matière de glucose n(RCHO) ayant réagi au cours de
l'expérience est 4,0.10-3 mol. On pourra s'aider d'un tableau d’avancement.
ANNEXE DE L’EXERCICE II
Équation
2 BMH(aq) + O2(aq) + 2H+(aq) = 2 H2O( l ) + 2 BM+(aq)
chimique
État du
Avancement Quantités de matière
système
État initial 0 ni (BMH) ni (O2) excès excès 0
x excès excès
État
intermédiaire
État final xmax excès excès