La compagnie Lever du Jour présente

MANGE-MOI
de Nathalie Papin

Spectacle tout public à partir de 6 ans

Durée : 50 minutes

Spectacle coproduit par le festival international

“Toulouse les Orgues”
http://www.toulouse-les-orgues.org

Contact : Céline Salvador

06.62.80.05.09 / cie.leverdujour@gmail.com
61 chemin Lafilaire - 31500 Toulouse
http://cieleverdujour.blogspot.com
L’histoire
Le monde des enfants n'est pas de douceur et de tendresse pétri, loin s'en
faut. Sacrés loups que ces mômes, dans une cour de récréation, une fois élu
le souffre-douleur de l'année : en voilà une, Alia, bousculée par les injures,
les moqueries, livrée à des cruautés gratuites. Paraît-il qu'elle est grosse,
qu'elle est moche. Et crâneuse en plus de ça... Elle nous confie sa solitude et
sa faim continuelle, ses tendances boulimiques - mangerait volontiers son
dictionnaire, si cet ouvrage était digeste...
Question menu, l'étrange créature qui croise son chemin n'a pas moins de
problèmes. Il semblerait que ce vaste estomac affublé d'un petit visage bla-
fard appartienne à l'espèce redoutée des mangeurs d'enfants. Mais voilà,
l'ogre est à la diète. Finies, les gourmandises humaines, terminés, les pâtés
de chérubins. Ce régime draconien n'est pas sans conséquences : l'inadmis-
sible recracheur d'enfants est expulsé de la cité des ogres. Son estomac
inoccupé, transformé en chambre à coucher, crie famine : parfois, l'ano-
grexique craque et croque un bout de paysage. Normal.
Mais la beauté ne suffit pas à nourrir son ogre. Alia va alors chercher
secours auprès de tous les dévoreurs du monde : mangeurs de mémoires,
chronophages et autres dévoreurs de livres.
Elle part sur le fil de l'horizon, afin de lui procurer une mémoire toute neuve,
du temps, des larmes pour que s'écoule le chagrin et un livre tout blanc pour
écrire une nouvelle histoire. C'est en sauvant les autres que l'on se sauve soi-
même et Alia fera d'une pierre deux coups !
Créé en partenariat avec le festival international “Toulouse les Orgues”,
le spectacle est accompagné en direct par un organiste, qui des grands
classiques à l'improvisation-bruitage, porte cette épopée poétique.
Contact : Céline Salvador
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Note de mise
en scène
Il y a dans Mange-moi une composante poétique et fantastique qu'il est
essentiel de traiter à travers un parti pris clair. Plus que vers une illustra-
tion, notre réflexion s'est orientée vers une évocation du fantastique.
L'histoire d'Alia, qui rencontre son âme-sœur tourmentée, nous a touchée
par sa poésie, la beauté de son écriture et la modernité de son sujet : les
complexes et la souffrance d'une petite fille d'aujourd'hui, trop grosse et
qui noie sa solitude dans des repas hypercaloriques.

Interprétation du texte en images :

Afin de respecter le fort pouvoir évocateur de cette langue, nous avons
choisi une mise en scène qui interprète librement le texte en images.

Ainsi l’ogre n'est pas réellement un squelette,

mais un personnage empruntant à la fois à la
figure traditionnelle de l'ogre (grosses joues,
gros nez, petite veste étriquée, gros ceintu-
ron...) et à une image originale, celle de la
cavité géante qu'il représente, ventre vide qui
devient une cabane rassurante pour Alia, un
refuge, mais aussi béance inquiétante et mor-
bide de cet ogre malade et affaibli.
De la même façon, Alia ne maigrit pas à la fin,
elle s'allège, s'éclaire, s'accepte, mais les ron-
deurs de la petite fille ne disparaissent pas.

Alia et l’oiseau
Contact : Céline Salvador
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Note de mise
en scène (suite)
L’espace comme une frontière :
Cet espace entre "le visible et l'invisible", sorte de frontière entre le
conscient et l'inconscient, grâce à une ligne d'horizon toujours repoussée,
nous évoque un no man's land citadin, des limbes urbaines, une décharge
en apesanteur, où Alia, petite fille des villes qui se gave de goûters indus-
triels, se réfugie. L'ensemble des personnages est emprunt de cet univers
et contraste avec la pureté du décor : une poutre, comme horizon, sur
laquelle Alia peut courir, sur un fond clair et transparent.

Une écriture d’envies :

A travers cette création, notre
volonté est d’éveiller les plus
jeunes à une écriture et un uni-
vers particulier : symbolique et
fantastique, et aussi à la sono-
rité particulière de l’orgue.

Mange-moi permet d’évoquer également des sujets complexes comme la

maladie, l’amour ou la mort. La relation entre Alia et l’ogre offre aux
enfants toutes les figures de l’amour : l’amour “tout court”, l’amour filial et
bien-sûr l’amitié. Tous ces thèmes sont mis à la portée des plus jeunes, grâce
à la poésie et l’humour, mais sans jamais les édulcorer.

Contact : Céline Salvador

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La musique
L'étrange familiarité phonétique entre ogre et orgue ne peut être un
hasard et l'orgue (fabriqué pour l'occasion) est le souffle de l'ogre, sa res-
piration, porte l'histoire avec des bruitages et des mélodies improvisées et
accompagne Alia dans sa course vers l'acceptation de soi.
L’orgue
L'instrument utilisé est un orgue positif de trois jeux permettant à la fois de
jouer des pièces du répertoire et de soutenir la voix des comédiennes
grâce à des sonorités plus douces. Le choix de l'orgue, avec ses sonorités
graves et inquiétantes, se prête particulièrement bien au personnage de
l'ogre.
La création musicale :
Elle s’est nouée autour d’improvisations, pour suivre au plus près le dérou-
lement de telle ou telle scène, jouer avec l'action, avec le silence ou les dif-
férents bruitages. Il s’agit ici d’une réelle musique illustrative, issue du
répertoire d'orgue : les pièces illustrent un sentiment, une image ou un per-
sonnage. Une musique récurrente et identifiable fait apparaître et
“éclaire” un personnage, un changement de scène ou de costume.
L’orgue comme fil conducteur :
La musique rythme les apparitions et les interventions d’un personnage :
identification d’une musique, d’un leitmotiv avec un personnage. Mais la
musique définit aussi le lieu, l’espace ou le temps dans lequel se déroule
la scène. Fil conducteur du voyage d’Alia : une variation de J.S. Bach sur
un thème identique est jouée entre les rencontres d’Alia et des différents
personnages, des différents univers.

Contact : Céline Salvador

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Scénographie
Costumes
La scénographie
L'élément structurant de la scénographie est la ligne d'horizon. Une pou-
tre de six mètres de long dont on ne distingue que la tranche éclairée et
qui sépare la scène dans sa profondeur. Posée à un mètre de hauteur,
c'est sur elle qu'Alia parcourt les mondes, dans sa course contre la mon-
tre pour sauver son ogre. Cette poutre est un élément esthétique et sym-
bolique, mais sous-tend également le danger. En arrière de la poutre, un
grand cyclo blanc permet de créer des univers visuels très différents sui-
vant l'éclairage. Cet espace symbolise un monde quotidien qui n'appa-
raîtra jamais sur scène, mais que l’on entendra parfois. En avant de la
poutre : l'espace de jeu. C'est le no man's land dans lequel se retrouve
Alia après sa fuite de l'école.

Les costumes : Alia fuit pour un voyage au milieu d’univers inconnus. C’est
autour des images évoquées par ces espaces et par les caractères des dif-
férents personnages que la création des costumes s’est déssinée.
Nous installons un univers spé-
cial par la recherche des
matériaux utilisés pour les cos-
tumes (matériaux modernes,
décalés, détournés), les yeux
d’enfant d’Alia guident la cou-
leur : chaque personnage
insuffle un univers avec son
costume.
Alia et la mangeuse de mémoire
Contact : Céline Salvador
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La lumière
La lumière... comme impression picturale et nourriture spirituelle.

Alia et la dévoreuse de temps

La création lumière se construit d'abord autour de ce fond clair et trans-

parent devant lequel Alia court. Sorte d'horizon, il reflète les états et
personnages qu' Alia rencontre durant son parcours initiatique.
S'inspirant de la peinture, la lumière imprime des touches de couleurs sur
cette toile blanche. Cette lumière-peinture non figurative pose ainsi des
ambiances, des impressions et laisse le spectateur projeter ses propres
images sur cet "écran de cinéma".
Devant cette toile, la lumière se fait matière. Tantôt elle matérialise la
légèreté de cette petite fille "trop grosse", funambule sur la ligne d'ho-
rizon ; tantôt elle remplit l'espace de personnages gloutons et de paysa-
ges-repas. Telle une nourriture spirituelle, elle se fait parfois minimaliste,
parfois quasi boulimique. La lumière accompagne ainsi symboliquement
la digestion de l'ogre et le voyage d'Alia.

Contact : Céline Salvador

06.62.80.05.09 / cie.leverdujour@gmail.com
L’équipe
Auteur : Nathalie Papin
Mise en scène : Anne Bourgès
Interprétation : Nathalie Barolle et Alexandra Malfi
Organiste : Baptiste Genniaux
Création lumières : Clélia Tournay
Création costumes et marionnettes : Florie Bel et Kantuta Varlet
Scénographie : Eric Vanelle
Création affiche : Maud Pizy
Chargée de production : Céline Salvador (06.62.80.05.09)

L’auteur : Nathalie Papin

Formée à l’Art du geste, Nathalie Papin se consacre progressivement à
l’écriture. Pendant plusieurs années, elle a été comédienne et metteur en
scène. Elle a animé des ateliers théâtre pour enfants et adolescents et créé
plusieurs spectacles dont Les Clefs de Perrault primé au Festival National
de théâtre d’enfants à Perros-Guirrec. Parallèlement, elle se consacre à la
formation théâtrale et anime des ateliers d’écriture pour adultes, puis a
successivement été chargée de mission pour le jeune public au Carré
Magique, Théâtre de Lannion et responsable de la programmation théâ-
tre dans les Côtes d’Armor.
Responsable du secteur théâtre à la Fédération des Œuvres Laïques de
Saint-Brieuc, elle met en place des classes d’initiation artistique et des
classes culturelles, ainsi qu’un projet de dynamisation des communes de
zone rurale, par le biais de projets culturels à l’école.
Mange-moi est édité en 1999 à “L’école des loisirs”.

Contact : Céline Salvador

06.62.80.05.09 / cie.leverdujour@gmail.com
La presse
Article paru le 16 octobre 2008 sur le site de critiques de spectacles :
http://www.lecloudanslaplanche.com/
Apprendre à entretenir avec le monde une relation aussi vitale que la faim,
mais apaisée, par-delà toute voration ; sortir d'un affrontement symboli-
que entre mangeur et mangé, ou encore aimer l'Autre sans l'anéantir, tels
seraient les enseignements de ce texte.
Richesse du contenu, poésie aussi : la mise en scène s'engouffre avec ingé-
niosité dans ce monde en couleur, où circulent des personnages plus étran-
ges les uns que les autres. La scénographie répond à la magie du texte,
s'épanouit dans la verticalité : c'est une course avec la lune sur une ligne
d'horizon, c'est un ventre d'ogre où brille une lanterne.
C'est, bien-sûr, l'éclat doré de l'orgue qui ronronne dans un coin de scène.
Et il accompagne à merveille, ce créateur d'ambiances : les moments de
gravité solennelle ou de sombre mystère se suspendent aux notes graves,
tandis que des sursauts joyeux puisent leur énergie dans des morceaux
enlevés. Aussi changeante que la musique, Nathalie Barolle saute d'un cos-
tume à l'autre, assume des personnages variés, fugitifs mais parfaitement
dessinés.
Un spectacle esthétique, qui à n'en point douter comblera les petits ventres
affamés de théâtre.

Manon ONA / “Le clou dans la planche”

Contact : Céline Salvador

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L’agenda
À venir...

Mars 2009 : Théâtre du Grand Rond - Toulouse (6 représentations)

Avril 2009 : Abbaye de Sorèze, Le Patio, agence culturelle (1 représen-
tation)

Déjà passé...

Novembre 2008 : Le Chapeau Rouge, Toulouse (5 représentations)

Octobre 2008 : Théâtre du Grand Rond / Festival Toulouse les orgues -
Toulouse (2 représentations)
Juin 2008 : Dans le cadre de " L'Agit à Empalot ", sous chapiteau -
Toulouse (1 représentation)
Mai 2008 : Eglise de Monfort avec L'Association des amis de l'Orgue (2
représentations)
Février/Mars 2008 : Théâtre du Grand Rond, Toulouse (14 représenta-
tions dont 5 représentations en scolaire)
Création en octobre 2007 : Théâtre du Grand Rond / Festival Toulouse
les Orgues (4 représentations)

Contact : Céline Salvador

06.62.80.05.09 / cie.leverdujour@gmail.com
Fiche
Technique
Durée du spectacle : 50 minutes
Temps de montage : deux services (décor et lumières)
Temps de démontage : un demi service
Espace scénique minimum : 6.50 m x 5.50 m

Materiel lumière et son :

1 console 24 circuits avec mémoires
Blocs de puissance 24 voies, 2 kW / voie min.
7 PC 1 kW/4 PC 500W/2 PAR 64 CP 62 / 1 PAR 64 CP 61
1 rampe 800W environ / Divers luminaires fournis par la Cie
(prévoir les circuits)
4 systèmes de volets pour PC / Prévoir 9 lignes au sol
Lecteur CD avec auto-pause
Systèmes d'amplification et de diffusion adaptés à la salle

FICHE TECHNIQUE ADAPTABLE SELON LES SALLES.

2 représentations possibles par jour.

Jauge public : 250 places maximum.
Salle obscure indispensable.

Contact technique : Clélia Tournay

06.78.98.44.99 / clelia.tournay@yahoo.fr

Contact : Céline Salvador

06.62.80.05.09 / cie.leverdujour@gmail.com
Conditions
financières
Prix du spectacle :

Prix unitaire Total

1 représentation par jour : 1 650 € 1 650 €
2 représentations par jour : 1 250 € 2 500 €
3 représentations par jour : 1 100 € 3 300 €

Hébergement et repas :
Pour 5 personnes.
Prise en charge directe par l’organisateur si nécessaire ou défraiement
au tarif Syndeac en vigueur.

Transport :
Au départ de Toulouse : 0.50 € du km (A/R)

Droits d’auteurs :
L’organisateur prendra à sa charge les droits d’auteurs (SACD / SACEM).

Contact : Céline Salvador

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