Regard

Venezuela
z Dossier : Alzheimer
z Spiritualité : l’islam
z Patrimoine : les guinguettes
n° 3 - octobre 2008 - gratuit

z Santé : le régime des centenaires

z Plein Air : la forêt de Fontainebleau

Au Venezuela, les "Salto Angel" atteignent près de 1 000 mètres

et sont reconnues comme les plus hautes chutes d’eau au monde.

couv sv3.indd 3 15/10/2008 16:39:52

 DU 17 AU 23 NOVEMBRE 2008
12 ème semaine pour l’emploi
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couv sv3.indd 4 15/10/2008 16:39:54

Infos de dernière minute... Infos de dernière minute... Infos de dernière minute...
Santé 4 dernières nouvelles du plan 2008-2012
Spiritualité 10
Patrimoine
Regard
Plein air
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Dossier 34
Métiers 39
Jeux 41
Seniors Vox
(n° ISSN : 1956-2845) est une
publication de l'association
Web Handicap :
contact@web-handicap.asso.fr
Pour tout renseignement :
contact@seniors-vox.fr
Directeur de la publication :
Julian Breuil.
Directeur artistique :
Christian Laluque.
Journalistes :
Laëtitia Armenoult, Martin Bohn,
Julian Breuil, Julien Perreaut.
Maquette, iconographie :
Pierre Dezier, Christian Laluque,
Aurélien Picat.
Membres d'honneur :
Jean Augonnet, Pascal
Champvert, Jacques Chenu,
Marie-Thérèse Gougaud,
Serge Guérin, Véronique
Lefebvre des Noëttes,
Annaïck Ronarc'h.
Crédits photos :
Aurélien Picat, D.R.
Partenaires : Association des
Paralysés de France (APF),
Fédération des Aveugles
et handicapés visuels de
France (FAF), Association
des Directeurs au service des
Personnes Âgées (AD-PA),
n° 3 SENIORS VOX.indd 3
Maladie d’Alzheimer :
Pour compléter l’article sur la maladie d’Alzheimer (voir page 4), nous
avons décidé de reproduire ici une dépêche de l’agence Associated
«
Press (AP) qui nous éclaire sur l’actualité du plan 2008-2012 lancé
le 1er février dernier à Nice par le président de la République.
Nicolas Sarkozy a présidé le 19 septembre à l’Elysée une réunion visant à faire
le point sur l’avancement du Plan Alzheimer 2008-2012 qu’il avait lancé le
1er février dernier à Nice. (…) Le président a mis l’accent sur les premières
actions réalisées en présence des responsables d’associations. Ces dernières se
sont déclarées satisfaites de l’avancement des projets.
Ce plan, doté d’une enveloppe de 1,6 milliard d’euros, financé en quasi-
totalité par les franchises médicales, doit notamment permettre d’ici 2012 de
mieux connaître cette affection neurodégénérative incurable qui frappe entre
850 000 et 1 million de personnes en France.
Parmi les avancées évoquées lors de la réunion, l’appel à projet pour des mai-
sons pour l’autonomie et l’intégration pour les malades Alzheimer (MAIA) a
été lancé mi-juillet et « les premières expérimentations devraient voir le jour
en novembre », souligne l’Elysée dans un communiqué. Ces MAIA faisaient
partie des principales mesures annoncées par M. Sarkozy à Nice.
Autre action mise en avant : la Fondation de coopération scientifique, chargée
de coordonner les différentes actions, a été créée par décret le 27 juin 2008.
L’Elysée rappelle que la lutte contre la maladie d’Alzheimer a été inscrite
comme une priorité de la présidence française de l’Union européenne, et
qu’une conférence organisée à Paris les 30 et 31 octobre doit « permettre
d’avancer vers un plan européen de lutte contre la maladie ».
« Pour chacune des 44 mesures du plan, les responsables, les partenaires, les
actions à mener, leur calendrier, leur financement et les données de suivi ont
été précisés », souligne le communiqué.
Florence Lustman, inspecteur général des finances, devenue « Madame Plan
Alzheimer », a notamment insisté sur le suivi financier des mesures. « Le plus
important, c’est qu’effectivement l’argent arrive bien en bout de chaîne, là
où il doit arriver, pour financer les réalisation prévues par le plan », a-t-elle
déclaré vendredi aux journalistes dans la cour de l’Elysée.
« La volonté a été affichée aujourd’hui d’aller vite », s’est félicitée Arlette
Meyrieux, présidente de l’association France-Alzheimer à la sortie de la
réunion. «Mme Lustman (...) a établi une feuille de route avec des objectifs
donne confiance dans l’application». «
rationnels de surveillance mois par mois de l’application des mesures. Ça nous
Françoise Forette, présidente du Collectif Alzheimer, a souligné que « le fait
d’avoir nommé un inspecteur des finances pour suivre le plan (...) se traduit
par une organisation qui est tout à fait remarquable ». « Dans les plans précé-
dents, on savait que l’argent partait de l’Etat, on ne savait jamais s’il arrivait
véritablement là où il devait aller. Florence Lustman nous a dit qu’elle allait
regarder cela de façon très précise », a-t-elle ajouté.
Pour plus d'informations :
http://www.plan-alzheimer.gouv.fr
http://www.fng.fr/html/actualites/detail_actu.asp?actu=320
http://www.lamaisondelautonomie.com/index.php
/Communiques-de-presse/una-cp-3-09-08.html
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Alzheimer :
« la maladie de l’intellect »
Amnésie, troubles du
langage, désorienta-
tion, agressivité crois-
sante... autant de
symptômes de la mala-
die d’Alzheimer. Décou-
S verte en 1907 par Aloïs
A Alzheimer, les causes
exactes de la maladie
N restent méconnues.
T Mais des facteurs en-

É vironnementaux et gé-
nétiques sont d’ores et
déjà pris en compte.
Rapide panorama sur
un mal qui touche plus
de 800 000 personnes
en France.

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La maladie d’Alzheimer est une ma-
ladie dégénérative, qui tue progres-
sivement et de façon prématurée les
neurones du cerveau. Elle se mani-
feste par une série de symptômes :
pertes de mémoire, de jugement et
de raisonnement
difficultés à fonctionner au jour le
jour
changements d’humeur et troubles
du comportement
Les dommages causés par la maladie
augmentent avec le temps. Les cel-
lules nerveuses se détériorent, meu-
rent et ne peuvent donc plus être
réparées. C’est la « mort de l’intel-
lect » : le patient perd peu à peu ses
fonctions cognitives, devient de plus
en plus dépendant d’une tierce per-
sonne et finit par ne plus être inséré
socialement parlant.

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Facteurs et diagnostic
Si les causes exactes sont encore in-
connues, des facteurs de risque exis-
tent :
Facteurs environnementaux
- l’âge : c’est le premier facteur, et le
plus évident.
- le facteur génétique : cette forme
dite « familiale » reste rare et tou-
cherait entre 3 000 et 5 000 person-
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Repères
Pour entretenir votre mémoire…
- Pratiquer des exercices de relaxation
- Privilégier les acides gras oméga-3 :
consommer 2 à 3 fois par semaine des
fruits de mer, des poissons gras tels le
saumon ou le thon, du soja, du tofu,
de l’huile de colza...
- Eviter les acides gras saturés de
type beurre, fromage gras, crème,
saindoux...
- Amusez-vous : jeu d’échecs, de
mémorisation, belote, mots croisés,
sudoku… tout est bon pour faire tra-
S
vailler ses méninges ! A
nes en France. Il s’agit de la détério-
N
ration du gène de l’apolipoprotéine E, T
protéine nécessaire au transport du
cholestérol et à la réparation des cel- É
lules nerveuses
- le facteur vasculaire : hypertension
artérielle, cholestérol, diabète sont
autant de terrains propices à l’appa-
rition de la maladie d’Alzheimer.
Facteurs probables
- le niveau socioculturel : le niveau
d’éducation pourrait être détermi-
nant, comme si apprendre retardait
la dégradation des capacités intellec-
tuelles
- Les troubles cognitifs peuvent être
évalués par une série de tests com-
plexes réalisés en milieu spécialisé :
centres hospitaliers, centres mémoi-
re de ressources et de recherches…
Les médecins généralistes peuvent
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aussi détecter la maladie. Plus tôt l’apparition précoce de la maladie

la maladie est diagnostiquée, mieux d’Alzheimer.
l’évolution sera retardée.
Autant d’objectifs qui nécessite-
Un moyen préventif ? ront une forte mobilisation autour
Il n’existe pas de traitement pré- cette maladie qui nous concerne
ventif d’Alzheimer dans la mesure tous et fut déclarée grande cause
oû l'on ne peut détecter que des nationale en 2007. (cf. aussi édito
anomalies et non la maladie elle- page 3).
même. La question étant de savoir
si la pathologie se déclarera ou Laëtitia Armenoult
non. Actuellement, aucun traite-

Adresses utiles
ment ne guérit la maladie d’Alzhei-
mer ni ne permet d’arrêter son
évolution. Seuls existent des mé-
dicaments susceptibles de retar-
der son évolution. Ils atténuent les Association France Alzheimer
pertes de mémoire, les problèmes 21, boulevard Montmartre
S de langage et de raisonnement, ou
ralentissent (en apparence) la pro- 75002 Paris
A gression de la maladie. Un autre 0 811 112 112
type de traitement se fonde sur www.francealzheimer.com
N le développement de la mémoire.
Ces thérapies « occupationnelles » Alzheimer Paris
T sollicitent l’attention des malades
et stimulent ainsi les neurones en- 10, rue Robert Fleury
core en vie au moyen de jeux de 75015 Paris
É mémorisation… 01 46 47 79 61
www.alzheimer-paris.org
Plan « Alzheimer et maladies
apparentées » 2008-2012
Le plan Alzheimer est un plan pour Les Points Paris Emeraudes (PPE)
la prise en charge des troubles de Renseignements auprès de la
la maladie d’Alzheimer en Fran- Mairie de Paris au 39 75 (standard)
ce. Trois versions se sont succé- www.points-paris-emeraude.org
dées : 2001-2005, 2004-2007 et
2008-2012. Présidée par Joël Mé-
nard, ancien directeur général de Les Centres Locaux d’Informa-
la Santé, la commission a mis en tion et de Coordination géron-
place plusieurs mesures dont les tologique (CLIC)
principales sont : Présents dans tous les départements
- renforcer la dimension éthique de Renseignements au 01 40 56 60 00
la prise en charge de la maladie.
- développer la recherche médicale. (ministère de la Santé)
- simplifier et améliorer le parcours http://clic-info.personnes-agees.gouv.fr
du malade et de sa famille dans
toutes ses dimensions.
- améliorer la prise en charge de
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 CITOYENNAGE :
LA CITOYENNETÉ DES RÉSIDENTS
Donner toute leur place aux personnes âgées pour s’exprimer sur leur
vécu, leur quotidien, leurs projets … c’est ainsi qu’est née la démarche
Citoyennage, rappelant que l’on est citoyen toute sa vie et que l’âge et
le handicap ne constituent par de frein à la libre expression et au libre
arbitre.
« Nous vivons en maison de retraite mais nous ne sommes pas en re-
trait de la vie », comme l’affirmait récemment une résidente de l’un des
15 établissements d’Ile de France qui participent chaque année à cette
démarche.
Depuis 1996, sous l’égide de l’AD-PA, les résidents de ces établisse-
ments ont pris l’habitude de réfléchir toute l’année sur un thème qu’ils
ont préalablement choisi ensemble. (1).
Au sein des groupes de travail, les participants font part de leurs ex-
périences, de leurs attentes et de leur vision de l’avenir, en résumé, ils
continuent de s’impliquer dans la vie sociale et d’exercer leur citoyen-
neté.
Ainsi se prépare leur colloque annuel, point d’orgue de la démarche,
lors duquel
les personnes âgées s’expriment, les professionnels écoutent.
Le colloque Citoyennage n’est pas un colloque de plus, mais un colloque
différent :
Ce sont des citoyens qui s’expriment
Ce sont des clients qui s’adressent à des prestataires de services
Ce sont des consommateurs qui donnent leur point de vue, directement
et concrètement.
Cette écoute, les personnes âgées la trouvent au sein des établisse-
ments tout au long de l’année, mais pendant les trois journées que dure
ce colloque, les résidents et les professionnels qui les accompagnent au
quotidien vont plus loin, dans un cadre différent, propice à l’échange et
à la créativité.
Citoyennage a reçu cette année le soutien de la CNSA.
*********
L’AD-PA œuvre par ailleurs au développement d’initiatives semblables
en Midi Pyrénées et Rhône Alpes. www.ad-pa.fr
(1)Quelques thèmes abordés au cours des années précédentes :

La participation des résidents à la vie de l’établissement

Vivre à domicile, vivre en établissement
Favoriser la relation, gérer la cohabitation
Quelle place pour la personne âgée, dans la société, aujourd’hui ?
Mieux communiquer pour vivre mieux Pascal CHAMPVERT,
Impliqués et solidaires dans les établissements et dans la société
La place et l’action des familles – les liens avec l’entourage
Président de l’AD-PA
Vivre et agir ensemble, pour aujourd’hui et demain (Association des Directeurs au service des Personnes Agées)
Co Président d’AVVEC
(Association Vivre et Vieillir Ensemble en Citoyens)

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 L’islam :
entre religion
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et institution
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sociale
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Troisième grand courant monothéiste, l’islam a été fondé au VIIe

siècle par le prophète Mahomet en Arabie. D’abord diffusé dans
tout le Moyen-Orient, l’islam a étendu son influence à de nom-
breuses régions d’Asie et d’Afrique. Pratiquée par plus d’un mil-
liard de fidèles à travers le monde, la religion perpétue un mode
de vie, un code moral, une culture, mais aussi une certaine con-
ception de l’Etat et du système juridique.

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Historiquement, l’islam remonte à confié, à savoir qu’il n’existe qu’un

l’époque où le prophète Mahomet
reçut la révélation de l’ange Gabriel
dans les grottes du mont Hira. Ma-
homet naît vers 570 à La Mecque,
plaque tournante du commerce en
Arabie occidentale. Vers 610, une
première série de révélations le
persuade qu’il a été choisi comme
messager de Dieu. Il commence à
apporter le message qui lui a été
seul Dieu, auquel l’humanité en-
tière doit se soumettre. S’étant at-
tiré l’animosité de certains par ses
attaques contre le polythéisme,
Mahomet émigre à Médine avec
quelques disciples. Cet exil, appe-
lé l’hégire, a lieu en 622. C’est à
partir de cette année que les mu-
sulmans fixent le point de départ
de leur calendrier lunaire.

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 SENIORS VOX

L’essor de l’empire
musulman
A la mort de Mahomet,
un calife (ou « succes-
seur ») fut choisi pour le
remplacer. Abou Bakr (de
632 à 634), beau-père
du Prophète, lui succéda
comme premier calife. Il
lança un mouvement ex-
S pansionniste qui connut
R un essor considérable
P sous les deux califes sui-
U vants, Omar Ier (de 634
I à 644) et Othman (de
B 644 à 656). A la suite de
R l’assassinat d’Othman,
R Mahomet et les prophètes les dissensions entre les
I adeptes des deux bran-
I ches de la famille de Ma-
T homet – les descendants
Q A Médine, Mahomet est reconnu
de Hachim et ceux d’Omayya – abou-
U comme chef religieux et militaire. En
tirent au schisme entre les chiites et
U l’espace de quelques années, la ré-
les sunnites, qui, à l’heure actuelle,
A gion passe sous son contrôle et, en
E 630, il conquiert enfin La Mecque. divise encore la communauté musul-
mane.
L La Kaaba, sanctuaire qui avait abrité
les idoles des païens de cette ville,
Le dogme et la loi islamiques
I est alors consacrée au culte d’Allah
et devient un lieu de pèlerinage pour Selon l’islam, la religion n’englobe
T tous les musulmans. A sa mort, en pas seulement la foi individuelle et le
632, Mahomet a rallié la plupart des culte des croyants : elle définit aussi
E tribus arabes à l’islam et jeté les ba- les règles concernant tous les aspects
ses d’une communauté régie par les de l’existence humaine. Ainsi, la cha-
lois de Dieu. ria, ou « loi canonique » islamique,
régit les pratiques religieuses, la vie
D’après le Coran, Mahomet est le civile, et tout le comportement so-
« sceau des prophètes » : il est le cial. Elle doit constituer la base du
dernier d’une lignée de messagers droit civil, commercial et pénal.
de Dieu qui commence avec Adam et L’islam ne se présente pas comme
comprend Abraham, Noé, Moïse et une religion nouvelle mais comme
Jésus. Pour les musulmans, il a trans- le prolongement du judaïsme et du
mis la parole de Dieu qui lui avait été christianisme puisqu’il envisage la
révélée et l'a consignée dans le Co- restauration du monothéisme pur
ran. d’Abraham.

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Si la foi est la condition du salut,
«
le croyant doit cependant se con-
former à la Loi. Elle comporte cinq
prescriptions fondamentales appe-
lées les « piliers de l’islam ».
(voir encadré)
La guerre sainte, ou djihad, consti-
tue également une obligation pour
les hommes d’âge adulte. Ils sont
appelés à propager l’islam dans des
territoires non acquis à la religion
musulmane ou à protéger l’islam
lorsqu’il est menacé par des non-
musulmans.
La femme musulman
entre tradition et modernité
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SENIORS
SENIORS VOX
LES CINQ PILIERS DE L'ISLAM
le chahada : c’est la profession de
foi en Dieu et en la mission de Ma-
homet
la salaat : cette prière rituelle est
accomplie cinq fois par jour en se
tournant vers La Mecque S
le zakaat : c’est le don de l’aumô- P
ne dans des proportions prescrites I
le sawm : il s’agit du jeûne pra- R
tiqué dans la journée lors du mois
du ramadan I
le hadj : c’est le pèlerinage à La T
Mecque, obligatoire pour chaque
croyant capable financièrement et
U
physiquement de l’accomplir. A
L
La pratique religieuse se concré-
tise également par des réunions à I
la mosquée le vendredi et par la
célébration des deux principales T
fêtes : l’Id al-Fitr, qui marque la
fin du jeûne du ramadan, et l’Id E
al-Adha, fête du sacrifice, consa-
crée à la mémoire d’Abraham qui
accepta d’immoler son fils. Cette
dernière est célébrée le dixième
jour du mois du pèlerinage par
tous les croyants.
Laëtitia Armenoult
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Repères
Sunnites : branche de l’islam selon laquelle le successeur doit être
élu parmi les compagnons du Prophète. Dans le monde, neuf mu-
sulmans sur dix sont sunnites. Ils ont une conception souple de la
religion et n’ont pas de clergé.

Chiites : autre branche de l’islam qui reconnaît Ali, le gendre de

Mahomet, comme seul successeur du Prophète et prône une grande
rigueur dans la pratique de l'islam.
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 SENIORS
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« L’islam dans le monde

aujourd'hui
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Sunnites

100% 0%

50% 50%

0% 100%
Chiites

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 SENIORS VOX

Voulez-vous danser
grand-mère ?
Ils sont des centaines à s’y retrouver tous les dimanches.
P Véritable institution francilienne, entre tradition et mo-
dernité, la guinguette des bords de Marne constitue pour
A les passionnés de danse un îlot de convivialité hors du
temps. Pourtant, les théâtres des festivités se font de
T plus en plus rares. Il faut dire que l’âge d’or des guin-
guettes est incontestablement révolu. Alors, que reste-t-
R il aujourd’hui des accordéons, flonflons et autres muset-
tes ?
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M
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Le Moulin Vert à Champigny-sur-Marne

16

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Une vraie guinguette, c’est d’abord
une atmosphère champêtre, un ca-
dre bucolique. Avant d’y pénétrer,
il vous faut longer un petit chemin
près de la berge, traverser un pont
au-dessus de l’eau ou arriver en
barque. Ceux qui tiennent ce gen-
re de commerce vivent toujours un
peu cachés comme pour protéger
leur établissement de l’emprise du
n° 3 SENIORS VOX.indd 17
SENIORS VOX
temps. Il faut dire qu’une telle am-
biance, ça s’entretient.
En réalité, il n’est pas si facile
pour un néophyte de savoir où al-
ler guincher. Les habitués, eux,
connaissent toutes les adresses et
se gardent bien de divulguer les
meilleures. De nos jours, les guin-
guettes dignes de ce nom se comp-
tent sur les doigts des mains. Mais
il y en a pour tous les goûts !
Forcément plus intimistes, les petits
établissements des bords de Marne
comme le Moulin Vert (Champigny- P
sur-Marne) sont bondés d’habitués
qui se connaissent tous par leur A
prénom et embrassent la patronne
en arrivant. D’autres, plus impo- T
sants, comme Chez Gégène (Join-
ville-le-Pont) ou la Guinguette de
R
l’Île du martin pêcheur (Champi-
gny-sur-Marne), sont équipés pour
I
accueillir, en plus des traditionnels
guincheurs, les groupes et les cu-
M
rieux. Enfin, il reste quelques guin-
guettes aujourd’hui fermées mais
O
dont les noms sont sur toutes les
lèvres et continuent d’alimenter
I
les discussions et la nostalgie des
passionnés. C’est le cas du Petit-
N
Robinson (Joinville-le-Pont), de
la Grenouillère (Saint-Maur) ou
E
encore Mimi la Sardine (Noisy-le-
Grand) pour ne citer que les plus
connues…
Anisette, lapin sauté
et accordéon
N’oublions pas qu’une guinguette
est avant tout un cabaret populai-
re où l’on vient manger autant que
danser. On y mange du museau
vinaigrette, du lapin sauté, de la
friture, de la matelote d’anguille,
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 SENIORS VOX
P Maurice, c’est un peu le roi de la
A demandé, il a un truc pour se mou-
T Son secret ? De l’acide borique.
R du talc dont il saupoudre légère-
I piste. Une astuce répandue selon
M de la tête de veau ravigote… Bref,
une cuisine traditionnelle et rus-
O tique qui fleure bon le terroir. La
salle de bal n’est jamais bien loin
I des tables, ce qui permet aux
guincheurs chevronnés d’aller se
N dégourdir les jambes entre deux
plats. Un exercice périlleux pour
E qui n’a pas l’estomac bien accro-
ché !
Mais ce n’est réellement qu’après
la fin du repas que débutent les
hostilités. Au son de l’accordéon,
les couples se font et se défont
pendant des heures au gré des
javas, tangos, valses musette…
Les pas sont assurés et les gestes
précis. C’est normal, bon nombre
de ces danseurs pratiquent de-
puis leur jeunesse. Et autant vous
le dire tout de suite, la clientèle
est expérimentée. Toujours tirés
à quatre épingles, Michel et Hu-
18
n° 3 SENIORS VOX.indd 18
guette, viennent tous les diman-
ches midi et repartent souvent
à la nuit tombée. Pour ces deux
septuagénaires habitant à Cham-
pigny, la guinguette est souvent la
seule sortie de la semaine. Un évé-
nement attendu avec impatience.
Les aléas de la vie font que cer-
tains viennent seuls. C’est le cas
de Maurice, 73 ans, qui a continué
à fréquenter sa guinguette préfé-
rée après la mort de sa femme.
piste à Champigny. Cavalier très
voir comme personne sur la piste.
Une poudre blanche semblable à
ment (sinon, gare à la chute !) la
lui mais qui enchante les apprentis
danseurs, pas encore rompus aux
codes de la guinguette. Un phéno-
mène typiquement français qui ne
date pas d’hier.
« Ah, le petit vin blanc »
L’origine du mot « guinguette »
est controversée. Certains af-
firment que le terme vient du
« guinguet », un vin blanc aigre
très fréquemment proposé à
l’époque dans ce genre d’éta-
blissements. Pour d’autres, le
mot guinguette aurait pour ori-
gine le verbe « guiguer » qui
signifiait danser. Quoiqu’il en
soit, les premières guinguettes
sont apparues au XVIIIe siècle.
Et si elles se trouvent au départ
à Paris, ce n’est qu’environ un
siècle après qu’elles s’installent
en banlieue. La faute à l’octroi,
la taxe qui frappait les marchan-
14/10/2008 16:07:04

dises qui entraient dans Paris.
C’est donc sur les bords de la
Marne et de la Seine que se
retrouvent les ouvriers, bour-
geois, artistes, filles des rues et
truands pour aller guincher. Mais
attention, tout ce petit monde
ne se mélange pas. Chaque éta-
blissement a sa clientèle propre
et la casquette de l’ouvrier ne
croise pas souvent le chapeau
rond du rentier. Il n’empêche
que tous participent à une at-
mosphère particulière dans un
cadre bucolique digne d’un ta-
bleau de Renoir. Baignade, pê-
che, aviron, sieste sur l’herbe,
chanteurs de rue… Voilà ce que
vous auriez pu voir si vous pas-
siez vos dimanches sur les bords
de Marne pendant l’âge d’or des
guinguettes.
n° 3 SENIORS VOX.indd 19
SENIORS VOX
Un âge révolu depuis bien long-
temps que certains passionnés
tentent de faire revivre, encou-
ragés par une véritable famille
d’amateurs pour qui passion
rime avec accordéon et tradi-
tion. Aller guincher, c’est ren-
contrer des gens attachants qui
vous parlent de leur passion
comme d’un être cher. La fin
d’une guinguette est d’ailleurs
souvent perçue comme la dispa-
rition d’un proche. Un phénomè-
ne qui se multiplie malheureu- P
sement ces dernières années.
A
T
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I
Julien Perreaut
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Des Indiens Waraos reviennent de la pêche

dans les méandres du delta de l'Orénoque...

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 Le Venezuela
République bolivarienne
Dénomination officielle
du Venezuela

Langue officielle Espagnol

Capitale Caracas R
E
Régime politique République démocratique
G
Président Hugo Chavez
A
R
Superficie 916 445 km² D
Monnaie Bolivar (fuerte)

9e producteur mondial
7e pays exportateur
Pétrole
(données de 2006/2007) Fondateur de l’OPEP
(organisation des pays
exportateurs de pétrole)

Le 5 juillet 1811
Indépendance de l’Espagne
grâce à Simon Bolivar

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R
E
L'eau "Coca-Cola" du delta de l'Orénoque permet des "effets miroirs
G surprenants.

A
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D

Coucher de soleil sur les rives du fleuve Orénoque. Les reflets du so-
leil éclairent encore pour quelques secondes les plantes aquatiques
à la dérive...

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 R
E
Les caïmans peuplent le fleuve Orénoque. Contrairement aux idées
reçues, les adultes ne s'attaquent que rarement à l'Homme, et leur G
rejetons servent même d'animaux domestiques aux enfants.
A
R
D

Le ara bleu fait partie des nombreux animaux domestiques des In-
diens Waraos. Très affectueux, très intelligent, il fait partie des per-
roquets qui n'éprouvent aucune difficulté à nous imiter.

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R
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Un regard sincère, un sourire radieux, un accueil simple mais ô com-
G bien chaleureux... Voilà ce qui caractérise le peuple Waraos. Une

A
bienveillance humaine révélée par ce cliché.

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Hibiscus, orchidées sauvages... Le Venezuela regorge de fleurs tro-

picales aux couleurs chatoyantes et senteurs enchanteresses...

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Au loin, le Mont Kukenan. Montagne sacrée pour les uns, il constitue

géologique remonterait à près de 2 milliards d'années !

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aussi un des lieux les plus anciens de la planète puisque sa structure

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 SENIORS VOX

Fontainebleau :
la forêt où parlent les arbres...
P
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Considérée comme « le poumon vert de l’Ile-de- France », la
forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne) s’étend sur plus de
20 000 hectares. Classée depuis 1998 « réserve mondiale de
biosphère », la forêt dispose d’une flore abondante et à une
structure géologique variée. Imposants ou frêles, droits com-
me des pics ou courbés, jeunes ou tricentenaires, les arbres
reignent ici en maîtres. Et les 120 espèces qui composent la
forêt ont toutes un langage bien précis qui nous permettent
de mieux les connaître. Petit cours d’arboriculture...

29

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 SENIORS VOX
Frêne, boulot, pin, chêne, hêtre,
alisier... Si la forêt de Fontainebleau
compte pas moins de 120 espèces
d’arbres différentes, trois y sont par-
ticulièrement prolifiques.
Le chêne : présente à 45 % dans la
forêt, c’est l’espèce la plus fréquente.
C’est aussi l’arbre le plus haut (cer-
tains spécimènes atteignent jusqu’à
40 m), parmi les espèces les plus
longévives avec une moyenne d’es-
P pérance de vie de près de 300 ans !
P Parmi ses 400 variétés, le chêne rou-
L vre (ou chêne sessile) est la plus cou-
L rante en France. Il est porteur des
E fleurs mâles qui produisent du pollen
E et des fleurs femelles qui donnent
I
I
des graines. Ces fleurs apparaissent
N
en même temps que les feuilles. On
N le reconnaît facilement à ses feuilles
disposées de manière spiralée, avec
bord lobé. Petite astuce propre aux
A chênes bellifontains : pour deviner
A l’âge de l’arbre, il suffit de mesurer
I son tour de taille, 1 cm équivalant à
I 1 année.
R L’alisier de Fontainebleau : croi-
R Le pin : couvrant 40 % de la forêt,
le pin est l’autre espèce majoritaire.
Résineux à feuilles en aiguilles grou-
pées par deux, le pin est le plus im-
portant des conifères. Ses fruits en
forme de cônes, les fameuses pom-
mes de pin apparaissent à l’automne
sur les arbres adultes. De taille va-
riable, ils s’épanouissent en pleine
lumière et supportent bien la sèche-
resse et les sols pauvres.
L’amélanchier : originaire d’Améri-
Le hêtre : représentant 10 % des ar- que du Nord, cet arbuste de 3 à 12 m
bres de la forêt de Fontainebleau, le de haut prospère principalement sur
30
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hêtre est avec le chêne l’autre gran-
de essence feuillue. Il peut atteindre
40 m de haut avec un tronc des plus
droits. On reconnaît le hêtre à son
tronc gris et lisse, à ses feuilles ova-
les non dentées bordées d’un rang
de minces cils, et à ses bourgeons
très allongés.
Et si d’aventure la feuille du hêtre
peut être confondue avec celle du
charme, un petit dicton rappelle les
différences : “Le charme d’Adam est
d’être à poil”. Comprenez : le charme
a des dents, le hêtre des poils.
Connaître quelques espèces
rares
Si 30 espèces « naturelles » peuplent
Fontainebleau, 90 ont été introduites
au cours de l’Histoire. Ainsi, le robi-
nier faux-acacia a été importé des
Appalaches en 1601 par le botaniste
français Jean Robin. Parmi les essen-
ces introduites, il existe quelques es-
pèces rares qui méritent notre atten-
tion :
sement entre l’alisier blanc (présent
en montagne, dans les zones fraî-
ches et arrosées) et l’alisier torminal
(qui pousse partout en France), cette
espèce n’est présente qu’en forêt de
Fontainebleau. De taille modeste (15
m de haut), cet arbre a des feuilles
lobées qui foncent dans le courant
de l’été, mais dont le dessous reste
clair.
14/10/2008 16:07:22
 SENIORS VOX

des sols acides, d’où sa forte présen-

ce dans le sud de la France. Toute-
fois, les sols de Fontainebleau (sable,
calcaire, cailloutis siliceux), rendent
possible le développement de cet ar-
bre. Ses feuilles caduques, simples
et vertes prennent de belles cou-
leurs cuivre et pourpre en automne.
L’amélanchier a des fleurs étoilées
généralement blanches, en grappes
terminales, plus ou moins roses se-
lon les variétés.
Repères
Lobée : feuille dont le limbe (la par-
tie élargie et aplatie de la feuille) est
découpé en forme de lobe.
Feuillu ou conifère ? : Les arbres
sont couramment regroupés en deux
grands ensembles : les feuillus d’un
côté, les conifères (ou résineux)
de l’autre. Les conifères produisent

Alors si le hasard vous mène sur les

des fruits en forme de cône, dont P
P
le feuillage est persistant, comme le
sentiers du “poumon vert d’Ile-de- pin et le sapin. L
L
France”, ne vous arrêtez pas aux san-
gliers, au brame du cerf, aux rochers
Feuillu : arbre à feuilles caduques
(qui perdent leurs feuilles en hiver). E
E
d’escalade ou aux champignons : le-
vez la tête pour admirer les arbres !
Aiguilles : l’aiguille est une feuille
qui, contrairement à l’épine, ne pi-
II
Le souffle du vent vous murmurera
peut-être quelques secrets séculai- que pas. N
N
res...

Laëtitia Armenoult
A
A
II
R
R

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 Jeu : une feuille, un arbre
A partir de la feuille,
retrouver la définition et l'arbre.

D E

1) lisse comme du cuir, j’ai une forme ovale, des poils sur les
bords et je me pare d’une couleur fauve à l’automne

2) à lobes pointus, émoussés ou arrondis, mes nervures sont

palmés et je fais la fierté du Canada

3) souvent en forme de spirale, ma feuille est lobée et facile-

ment reconnaissable

4) avec mes petites dents sur le bord de la feuille, je suis gau-

frée et possède un tronc à taches blanches

5) composé de deux aiguilles bleutées au doux parfum, mon

écorce est saumon en hauteur

Réponses : A2 - l’érable ; B1 - le hêtre ; C5 - le pin ; D4 - le charme ; E3 - le chêne

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//8g‚‚ZZc&.((edjgV^YZgaVeZghdccZ
Zch^ijVi^dcYZ]VcY^XVe|hÉ^ch‚gZg
YVchaVhdX^‚i‚!aÉ6E;XdbeiZ
Vj_djgYÉ]j^Zc;gVcXZ()'higjXijgZh#
//AÉ6E;VXXjZ^aaZ
Elle conçoit et met en œuvre les réponses qui vont per-
mettre aux jeunes enfants et adolescents en situation
de handicap de développer au maximum leur potentiel
et leurs capacités. Ces réponses adaptées passent par
des aides individuelles et ponctuelles (services auxiliai-
res d’intégration scolaire, centres d’action médico-socia-
le précoce, services d’éducation et de soins spécialisés à
domicile, instituts d’éducation motrice). L’APF travaille
également à favoriser l’insertion professionnelle, soit en
milieu ordinaire, soit en milieu adapté.
//AÉ6E;VXXdbeV\cZ
Handicapé ou valide, chacun a le choix de vivre chez soi,
travailler, se distraire et participer à la vie socio-cultu-
relle. Attentive, l’Association n’a de cesse de développer
des services à domicile, de poursuivre l’adaptation des
structures au projet individuel de l’usager, tout en amé-
nageant des réponses nouvelles.
//AÉ6E;Y‚[ZcY
Vivre comme les autres et avec les autres. Telle est l’une
des principales demandes exprimées par les personnes
 
9ZbVcYZYZYdXjbZciVi^dc\gVij^iZ
O Ek_" _Zhdj]V^iZ BZhXddgYdcc‚Zh/
O Mme O Mlle O M ......................................................................................................................................................
gZXZkd^g\gVij^iZbZcikdigZ
WgdX]jgZYÉ^c[dgbVi^dchjg
aZhaZ\h!aZhYdcVi^dchZi Adresse : ..................................................................................................................................................................
aZhVhhjgVcXZh
Code postal :
k^Z!ZcidjiZ
Xdc[^YZci^Va^i‚Zi Tél. (facultatif):
hVchZc\V\ZbZci
YZbVeVgi# Les informations contenues dans la présente demande ne seront utilisées que pour les seules nécessités de la gestion et pourront donner lieu à exercice du droit individuel d’accès auprès de
l’APF - 17 bd Auguste Blanqui, 75013 Paris - dans les conditions prévues par la délibération n° 80 du 01/04/80 de la Commission Informatique et Libertés.
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fekhjekib[i[d\Wdji
[di_jkWj_edZ[^WdZ_YWf
Photo : © Michael Wildsmith / The Image Bank
en situation de handicap. C’est donc la ligne politique qui s’ouvre, d’un oiseau qui réclame son « petit
de revendication de l’Association. Recensant les besoins déj » et ainsi la douleur, l’arthrose semblent moins
et les difficultés de chacun, l’APF développe dans chaque violents. J’ai donc décidé de léguer mon apparte-
ment ainsi que tous mes biens et placements aux
département les moyens d’action appropriés. Ainsi, elle
encourage les responsables administratifs et politiques personnes handicapées que vous soutenez.”
des régions à prendre position et à agir en conséquence,
//Kdjhhdj]V^iZohdjiZc^gaÉ6E;eVgjcaZ\h!
notamment en matière d’accessibilité.
jcZYdcVi^dcdjjcZVhhjgVcXZk^Z4
N’hésitez pas à contacter Isabelle Le Roi
7k`ekhZÊ^k_"`ÊW_ZƒY_Zƒ pour en parler, en toute confidentialité,
ZÊW]_hfekhbÊWl[d_h soit par téléphone au 01 40 78 69 18,
Z[i[d\Wdji[jZ[iWZkbj[i soit par mail à isabelle.leroi@apf.asso.fr
[di_jkWj_edZ[^WdZ_YWf //:ca‚\jVci|aÉ6E;!kdjheg‚hZgkZo
kdigZeVig^bd^cZXVgaZhW^ZchfjZ
//I‚bd^\cV\ZYÉ6Yg^ZccZ8# kdjhcdjhigVchbZiiZohdciidiVaZbZci
“ Si j’ai voulu faire de l’APF ma légataire universelle, Zmdc‚g‚hYZYgd^ihYZhjXXZhh^dc#
c’est qu’en raison de mon âge (86 ans), les problèmes Vous souhaitez en savoir plus : recevez
s’accumulent, alors je pense de plus en plus aux gratuitement notre brochure d’infor-
autres et surtout à tous ceux pour qui votre Associa- mation “Legs, Donations et Assuran-
tion existe. Jusqu’à présent, j’ai pu me débrouiller, et ces vie” sans engagement et en toute
puis heureusement j’ai d’excellents amis. J’habite au confidentialité, en nous retournant le
3e étage sans ascenseur, fini le temps où je grimpais coupon ci-dessous.
les étages à la vitesse de l’éclair en chantonnant. J’ai
eu de la chance d’arriver à cet âge sans trop d’ennuis 6hhdX^Vi^dcYZhEVgVanh‚hYZ;gVcXZ
de santé, ce qui n’est pas le cas de beaucoup, ainsi &,WY7aVcfj^
j’accepte sans trop rouspéter, me remémorant ,*%&(EVg^h
le temps des découvertes et aussi l’admiration I‚a#%&)%,-+.&-
d’un matin d’été d’une nuit étoilée, d’une fleur lll#Ve[#Vhhd#[g
À retourner sous enveloppe affranchie à :
APF - Isabelle Le Roi - 17 bd Auguste Blanqui - 75013 Paris
APF - LEGS - LEGSVOX08
Ville : ........................................................................................................................
E-mail (facultatif): ............................................................................
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D
O
S
S
I Le régime
E
R des centenaires
Au beau milieu de l’océan, entre la mer
de Chine et l’océan Pacifique, il existe
une île où le temps semble s’être arrêté.
A Okinawa, l’espérance de vie est la plus
élevée de la planète, et on vit vieux et
en bonne santé…
Les scientifiques du monde entier s’y
bousculent depuis des années pour étu-
dier le mode de vie des insulaires et ten-
ter de découvrir le secret de leur longé-
vité. Bonne nouvelle : ils ont trouvé et
Seniors Vox a décidé de tout vous dévoi-
ler sur ce nouvel élixir de jouvence !

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Okinawa est l’île principale d’un archi-

pel qui en compte quatre. Indépen-
dante jusqu’en 1609, Okinawa
est désormais rattachée au Ja-
pon mais cultive ses différen-
ces, revendiquant une culture
à mi-chemin entre la Chine et
le Japon.
Havre de paix incontestable,
son climat accueillant et ses
paysages verdoyants en font
une destination idéale pour
les touristes. Le tourisme est
d’ailleurs la ressource princi-
pale de cette préfecture du
Japon.
Mais bien que les conditions D
semblent réunies pour égre-
ner au mieux ses vieux jours, O
le secret des habitants de l’île est
ailleurs… Ce sont les Américains (ils S
occupaient l’île jusqu’en 1972), qui se
sont aperçus en premier de sa parti- ment écartée. En effet, les émigrés S
cularité en remplissant, année après qui ont adopté un mode de vie « oc-
année, les registres de santé. cidental » vivent en moyenne 17 ans
de moins que les Okinawaïens restés
I
Des centenaires en bonne santé au pays. L’explication est ailleurs. Elle
tient au mode de vie des insulaires et
E
et actifs
Les études menées depuis plus de surtout à la diététique. R
30 ans sont toutes arrivées à la même
conclusion : les Okinawaïens vieillis- « Hara hachi bu »
sent plus lentement, ne connaissent Le secret réside dans la façon de s’ali-
pas le surpoids et pratiquent une acti- menter. Le principe consiste à arrê-
vité physique régulière jusqu’à un âge ter de manger avant d’être rassasié :
avancé. Là-bas, l’espérance de vie est « Hara hachi bu » en japonais. En clair,
de 82 ans et il y a en moyenne deux on joue sur la densité énergétique des
fois plus de centenaires qu’en Fran- aliments consommés. Par exemple, la
ce. Et ce n’est pas tout, les cancers, densité calorique d’une tomate est
maladies cardio-vasculaires et autres 4 fois plus faible que celle des pâtes.
problèmes liés à l’ostéoporose et au Pour la même quantité consommée,
cholestérol sont quasiment inconnus l’apport calorique sera beaucoup plus
sur l’île ! faible avec les tomates. En réalité,
Certains scientifiques ont avancé une les habitants d’Okinawa font des re-
explication génétique pour expliquer pas très copieux mais composés d’ali-
ce phénomène. Hypothèse rapide- ments rassasiants et peu caloriques

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habitants de l’archi-
pel.

Un mode de vie à
long terme
L’alimentation des
habitants d’Okinawa
est adaptée à leur
environnement. Lé-
gumes, fruits, sou-
pes, algues, un peu
de poisson et de riz
complet et surtout
du soja à tous les
repas, notamment
en raison de leur teneur en eau, fi- sous forme de tofu, tels sont les in-
D bres ou protéines. Ils réduisent donc grédients-type d’un repas okinawaïen.
leurs apports caloriques sans souffrir En revanche, le régime d’Okinawa né-
O de la faim.
Grâce à cette restriction calori-
cessite quelques restrictions comme

S que, le corps engendre moins

de déchets métaboliques et li-
S mite la dégénérescence des or-
ganes, ralentissant leur vieillis-
I sement.
A raison de 1 800 calories par
E jour contre 2 300 en France en
moyenne, les Okinawaïens dé-
R tériorent leur corps beaucoup
plus lentement qu’un habitant
de l’Hexagone. Il est important
de préciser que la réduction
calorique, dans le cadre de ce
régime alimentaire, n’engen-
dre aucune carence car l’ali-
mentation est basée sur des
aliments assurant les apports
nécessaires en vitamines, mi-
néraux, protéines et acides
gras essentiels.
Pourtant, un tel régime alimen-
taire n’est pas toujours facile à
adopter, notamment en raison
de nos habitudes culinaires
bien éloignées de celles des

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la viande, le sucre, le sel, les produits

Plusieurs points essentiels sont à pren-
laitiers et l’alcool. dre en compte si l’on veut se lancer
La forme des habitants de l’archipel dans un tel régime alimentaire. Tout
tient également à la pratique d’une ac-d’abord la persévérance car il n’est
tivité physique régulière. En effet, lapas facile de s’adapter quotidienne-
pêche pour les hommes et le jardinage ment à une alimentation si différente
pour les femmes sont des occupations de la nôtre. Ensuite, il faut apprécier
quotidiennes partagées par tous sur par-dessus tout les aliments du règne
l’île. végétal. En clair, dites au revoir aux
Enfin, ils entretiennent également leurs
côtes de bœuf, blanquettes de veau
facultés intellectuelles grâce à une vie
et autres poulets rôtis. Un sacrifice
sociale et associative très remplie. pour beaucoup ! Enfin, il est impor-
La santé exemplaire des habitants de tant de rappeler que la pratique de la
l’île tient donc à une multitude de pra-
restriction calorique doit s’accompa-
tiques érigées sur le long terme com- gner d’une surveillance médicale.
me un mode de vie, au premier rang Pour résumer, c’est un régime com-
desquelles vient la nutrition. pliqué à pratiquer en restant chez
soi. Il vous reste toujours la possibili-
En pratique, de nombreuses variétés té d’aller le tester directement là-bas
de légumes ou espèces de poissons ne et, pourquoi pas, devenir le prochain
sont pas commercialisées dans notre doyen des Français !
pays. Il est toutefois possible de les
remplacer, sans pour autant obtenir
exactement les mêmes bienfaits sur
l’organisme. Julien Perreaut

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SENIORS

Coiffeur pour dames : « Parce que

la santé passe par le bien être »
Une file d’attente qui ne désemplit pas, des clientes souriantes, des
professionnels au petit soin, une musique rythmée, une ambiance
sous le signe de la bonne humeur… C’est dans ce salon de coiffure
situé au sein d’une maison de retraite parisienne que nous retrou-
vons Armelle et Pascal. Virtuose du coup de ciseaux, le duo est spé-
cialisé dans la coiffure à domicile. Une rencontre au poil !

M
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« Pascal, bien dégagé derrière les

oreilles ». Le coiffeur aux lunettes multi-
colores s’active tout en souriant : « Oui,
oui, ma p’tite dame, je dégage, je dé-
gage ». Aménagé au sein de la Maison
de retraite protestante de la Muette, à
Paris, le salon de coiffure affiche com-
plet. Ça papote, ça rigole… car si on ne
chôme pas, pas question de se laisser
envahir par le stress. La priorité va au
bonheur de ces dames.

M
E
Sous une cascade de boucles blondes,
Armelle affirme : « La clientèle ressem- T
ble au coiffeur. Si celui-ci est sympathi-
que, les clients lui rendront la pareille ». I
Sourire, être à l’écoute et se montrer
attentionné sont autant de moyens
E
tout simples pour rendre le travail plus
agréable. Un principe en accord avec
R
la politique de la maison : le bien être
avant tout. Selon la jeune femme, « se
faire pomponner, masser, se sentir bel-
le… rien de tel pour oublier tous les pe-
tits soucis ». Et ça marche : le planning
est bouclé sur deux mois.
- Seniors à domicile, personnes âgées
hospitalisées ou encore résidents de
maison de retraite… Diversifiée, la
clientèle demande une certaine capa-
cité d’adaptation. Pour ces coiffeurs
d’un autre genre, impossible de tra-
vailler sans leur « kit de survie » : une
douchette qui s’adapte au robinet, des
rouleaux et un casque à mise en plis
et surtout, le « Bac Shampoing Gonfla-
39

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SENIORS
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E ble », une invention primée en 1991 au
Concours Lépine.
T « Vous savez, notre métier va au-delà
de la coiffure. Il faut prendre en comp-
I te des paramètres que vous n’avez pas
dans un salon traditionnel. Mais nous
E sommes parés pour intervenir n’im-
porte où. Par exemple, pour une per-
R sonne atteinte d’un handicap mental,
ce sont souvent les familles ou les tu-
telles qui laissent des directives sur la
façon de coiffer le client. Il nous arrive
aussi de coiffer des personnes alitées.
Ce n’est pas toujours évident car il faut
porter la personnepour la déplacer.
Cela demande de s'adapter. Heureu-
sement, nous sommes bien équipés,
même s’il y a toujours moyen de faire
mieux » reprend Armelle. « D’ailleurs, il
y a plusieurs projets en cours. On parle
de mettre en place un service spécia-
lisé aux personnes souffrant de lourds
handicaps physiques. J’aimerais créer
un matériel adéquat, qui permette de
maintenir droit le dos du patient. Dans
les hôpitaux, les infirmières n’ont pas
40
n° 3 SENIORS VOX.indd 40
toujours le temps de nous aider. Cette
idée me tient vraiment à cœur, car il
reste encore beaucoup de progrès à
faire dans ce domaine-là. »
Ciseaux en mains, Pascal intervient :
« Notre rôle de conseiller est aussi très
important. Certaines personnes sont
terrifiées car elles perdent leurs che-
veux. Nous sommes là pour les rassu-
rer et trouver une solution ». L’homme
à la chemise rayée nous confie alors :
« Il y a quatre ans, j’ai failli tout arrêter.
C’est alors que je me suis lancé dans
la coiffure à domicile. Une révélation.
Ici, ce sont les clients qui attendent les
coiffeurs, pas l’inverse. On nous solli-
cite constamment, on nous remercie et
surtout, on reconnaît notre travail. Ce
métier, il faut l’aimer pour tout ce qu’il
nous apporte et pour tout ce que l’on a
à donner ».
Avec douceur, il raccompagne sa cliente
à la porte et lui glisse : « Voilà ma belle.
A la prochaine ! »
Laëtitia Armenoult
14/10/2008 16:08:02
 SENIORS VOX

Expressions
et locutions
Dictons Compléter
Locutions
A l’impossible ______________________________ .

Maximes Citations J
Avoir de la suite ____________________________ . E
U
X
Pensées Devises
__________________________________ dans la plaie.

Adages
_______________________ la blanche colombe.

Expressions
41

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 SENIORS VOX

Expressions
Dictons
et locutions
Solutions Locutions
A l’impossible nul n’est tenu.
(On ne peut exiger de personne des choses infaisables.)

J Maximes
E Avoir de la suite dans les idées.
U (Tenir à ses idées, être opiniâtre.)
X Citations
Enfoncer/remuer/retourner le cou-

© Le Robert – coll. « les usuels » – Dictionnaire des expressions et locutions

teau dans la plaie. Devises
(Faire souffrir quelqu’un en évoquant ce qui lui est très pénible, en rani-
mant une douleur.)

Adages
La bave du crapaud n’atteint pas la
blanche colombe.
(S’emploie ironiquement pour repousser une calomnie ou une insulte,
par le mépris.)
Expressions
42

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 SENIORS VOX

Quelques douceurs
Trouvez la solution aux anagrammes suivantes.
Attention, elles peuvent comporter un accent
ou être écrites avec un trait d’union.

F O O L K U G E U I R I G S L E E
Indice : douceur alsacienne Indice : elle peut être au café, au
chocolat

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
J
E
U
R E O S N T A H O N I H E O U C Q E M C O R U B
X
Indice : gâteau en l’honneur du Indice : il est monté et caramélisé
patron des boulangers

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

O T H C T E R A L O E P T V L U
Indice : archipel canadien Indice : plaisir des sens
d’une reine

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

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 SENIORS VOX

Quelques douceurs

Solutions
F O O L K U G E U I R I G S L E E
Indice : douceur alsacienne Indice : elle peut être au café, au
chocolat

J K
_ O
_ U
_ G
_ L
_ O
_ F
_ R
_ E
_ L
_ I_ G
_ I_ E_ U
_ S
_ E
_
E
U
X R E O S N T A H O N I H E O U C Q E M C O R U B
Indice : gâteau en l’honneur du Indice : il est monté et caramélisé
patron des boulangers

S A
_ _ I_ N
_ T
_ -_ H_ O_ N
_ O
_ R
_ É
_ C
_ R
_ O
_ Q
_ U
_ E
_ M
_ B
_ O
_ U
_ C
_ H
_ E
_

O T H C T E R A L O E P T V L U
Indice : archipel canadien Indice : plaisir des sens
d’une reine

C_ H
_ A
_ R
_ L
_ O
_ _T T
_ E
_ V
_ O
_ _L U
_ P
_ T
_ É
_

46

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 FÉDÉRATION DES AVEUGLES
ET HANDICAPÉS VISUELS DE FRANCE

AVEC LES AVEUGLES

CONTRE LA CECITE
Notre Fédération rassemble
22 associations membres adhérents régionales
et 18 groupements sympathisants.
La Fédération, c’est :
• la défense des droits fondamentaux • des maisons spécialisées pour
des personnes aveugles et malvoyantes, personnes âgées,
• le soutien à la recherche médicale, • un foyer de vie pour personnes
polyhandicapées,
• le soutien et l’aide à l’insertion scolaire,
• l’aide à l’insertion professionnelle, • l’éducation de chiens-guides
d’aveugles.

Si vous souhaitez plus d’informations

n° 3 - octobre 2008 - gratuit
sur notre association, merci de contacter :
Anne-Marie BRULEY au 01 44 42 91 91
ou sur son adresse e-mail : a-m.bruley@faf.asso.fr
RELATION & STRATÉGIE

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Site internet : www.faf.asso.fr

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