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République Algérienne Démocratique & Populaire

Faculté de médecine Département de chirurgie dentaire


CHU Issad Hassani (Beni Messous)
Service d’Orthopédie Dento-Faciale

EXTRACTION PILOTEE ET NOTIONS


D’ANCRAGE
Encadré par: Dr. KORAD

Colloque présenté par


LOUNAS Nour eddine.
MECHAHER Ali.
I.INTRODUCTION
II.EXTRACTIONS PILOTEES
1-Définition
2-Objectifs de cette méthodes
3-Modalités thérapeutiques
III. METHODE DE HOTZ
1-Séquences
2-Indications et contres indications
3-Inconvénients
V.METHODE DE TWEED
1-Séquences
2-Indications
3-Inconvénients
V.METHODE DE HALDEN
1-Définition
2-Avantages
3-Inconvénients
4-Indication
5-Moment d’intervenir
6-Surveillance
VI TRAITEMENT OTRHODONTIQUE
1-Au cours du pilotage
2-Après pilotage
VII CONCLUSION
Dans notre pratique quotidienne, l’encombrement
antérieur demeure le motif de consultation le plus fréquent,
c’est un problème qui gène à la fois l’enfant et les parents,
et les poussent à venir consulter assez tôt.
Cet encombrement peut être primaire : c’est le cas
d’une dysharmonie dento-maxillaire, ou secondaire à une
étiologie fonctionnelle (linguo- version des incisives
mandibulaire par succion de pouce ou de lèvre inférieure).
Pour les enfants porteurs d’une dysharmonie dento-
maxilaire vraie, quelle est la meilleure conduite
thérapeutique ?
II.LES EXTRACTIONS PILOTEES

1. Définition :
La méthode des extractions pilotées consiste à pratiquer l’avulsion de
certaines dents temporaires (canines et premières molaires temporaires) avant leur
date normale d’élimination –en une ou deux séquences- suivi de la germectomie ou de
l’extraction des premières prémolaires adultes, dés leur apparition sur l’arcade.
Extractions sériées, planifiées et dirigées.

Objectifs de cette méthode :


1. Correction spontanée de l’encombrement incisif .
2. Accélération de l’éruption des premières prémolaires
3. Evolution distale des canines adultes dans l’espace
d’extraction des prémolaires.
4. Diminution du temps de traitement orthodentique
ultérieur.
5. Prévention de l’inclusion palatine des canines.
6. Evolution des canines adultes dans la gencive
attachée.
7. Diminution de la convexité.
3. Modalités thérapeutiques :
Plusieurs éventualités sont possibles, selon les indications.
Les variantes portent sur les séquences d’extractions et sur
la nécessité ou non:

- soit d’une simple surveillance,


- soit d’une contention pendant la période
d’évolution des dents adultes,
- soit d’un traitement d’orthodontie simple pendant
cette période
III .METHODE DE HOTZ
1-Séquences :
1-Extraction des canines temporaires quand la racine est résorbée aux 2/3
(8 ans d’age dentaire) ceci entraîne l’alignement des incisives, retarde
l’éruption des canines permanentes et favorise l’éruption 4 3 5 ;
2-Extraction des molaires temporaires environ 6 mois plus tard pour
accélérer l’évolution des premières prèmolaires ;

3-Extraction des premières prèmolaires quand le 1/3 de la couronne est


visible sur l’arcade, favorisant l’éruption des canines vers un site
d’émergence plus distal ;
4-Extraction des deuxièmes molaires temporaires quand les canines ont
totalement fait leur éruption et trouvé leur alignement et équilibre occlusal,
pour une éruption précoce de la deuxième prèmolaire et une migration
mésiale de la 6 avec établissement de classe I.
Contre indications :
Dentaires :
1. Age dentaire retardé,
2. Germe de la deuxième prémolaire atypiques ou présentant un retard de
formation,
3.Agénésie des dents de sagesse dans la lignée familiale.

Occlusales :
supraclusie incisive.

Faciales :
Profil convexe, pas de déséquilibre squelettique important. .

3-Inconvénients :
1.Difficulté d’estimation de la morphologie et de la largeur des deux
prémolaires et de la présence ou non des germes de dent de sagesse.
2.L’extraction des canines élimine le support de la dimension verticale ce qui
accentue le recouvrement incisif par une linguo-version des incisives
inférieurs.
3.En fin de pilotage, le diastème peut être encore insuffisant pour les canines
malgré les extractions en fonction d’une migration mésiale excessive des
secteurs latéraux particulièrement au maxillaire.
4.Impacte psychologique : plusieurs séquences successives d’extraction.
IV. METHODE DE TWEED :
1-Séquences :
1. Extraction des 4 premières molaires temporaires vers 8 ans d’age dentaire et
conservation des canines de lait pour favoriser l’éruption précoce des premières
prémolaires ;

2. Extraction des 4 premières prémolaires dès leur apparition sur l’arcade et


extraction simultanée des canines temporaires ou 4 à 10 mois plus tard.

2-Indications :
1.Encombrement modéré en classe I ;
2.Canines présentes et stables ;
3.Pas de dénudation incisive ;
4.Légère tendance à la supraclusie ;
5.Profil rectiligne.
3-Inconvénients :
Elle a peu d’effets sur l’encombrement incisif ; l’évolution des canines et
favorise le déplacement mésial des molaires.
V.METHODE DE HALDEN

1-Définition:
Elle consiste a extraire les germes des 4 premières prémolaires non évoluées
lorsque le germe des canines permanentes est au stade ½ d’édification
radiculaire,il est préférable de conserver momentanément les premières molaires
temporaires pour maintenir le capital osseux et conserver la dimension verticale.

2-Avantages :
-La germectomie permet une mise en place spontanée réellement satisfaisante
des canines et une évolution des dents dans de la gencive kératinisée.
-thérapeutique très peu coûteuse, intéressante pour les milieux a revenu
socio-économique faible ;
-Emploi facile pour les handicapés psychiques ;
-interception pouvant simplifier une malocclusion.

3-Inconvénients :
D’abord l’intervention est délicate et puis souvent le patient ne revient plus
consulter car la qualité apparente des résultats ne semble pas justifier le
traitement orthdontique en technique fixe.
Un programme d’extractions pilotées entraîne le plus souvent,
l’extraction des dents adultes ; c’est à dire l’importance d’une
bonne analyse du bilan orthdontique et d’une connaissances
parfaites des risques qu’elle comporte, parmi lesquels :

* L’agression psychique (le dentiste est toujours assimilé a un arracheur de


dents, prise en charge ultérieure peut être difficile) ;
* L’affaissement de l’étage inférieur dans certain cas de classe II division1
* Linguoversion des incisives ;
* Aggravation de la supraclusie ;
* Persistance des diastèmes ;

* Atrésie des maxillaires due a une disparition précoce de l’os alvéolaire ;

* Cicatrices au niveaux des extensions et perte d’ancrage surtout au


Indications:
1- Dysharmonie dento-maxillaire sévère
2-Expulsion spontanée de 3ou4 canines temporaires avec encombrement
incisif mineur ou nul et réduction plus ou moins totale des diastèmes pour
les canines adultes;
3-Encombrement incisif sévère avec persistance des canines temporaires et
récession.

Le moment d’intervenir:
* Les germes des canines adultes au stade demi d’édification radiculaire.
il n ’est plus nécessaire de tenir compte du stade de formation radiculaire
de la première prémolaire adulte,la seule limitation c’est l’abord
chirurgical.

* Dans certains cas,il est même préférable de converser transitoirement les


premières molaires temporaires,ce qui permettra maintien du capital
osseux,jouera le rôle de mainteneur d’espace et conservera la dimension
verticale en occlusion.
Surveillance après suppression des prémolaires;
1-Sans traitement immédiat;

1.dysharmonie dento-maxillaire moyenne (8 à 10mm de déficit d’espace)


2.Visite tous les trois mois et mesure de l’espace d’extraction;
3.Pratiquer éventuellement un meulage des faces distales des
deuxièmes molaires temporaires pour favoriser la migration mésiale
des premières molaires adultes.

2-Avec contention transitoire:


Indication;
1.Dysharmonie dento-maxillaire importante
2.Chute prématurée de la deuxièmes molaire temporaire
maxillaire;
3.Séquence inversée 37,47 avant 35,45;

Dispositifs utilisables;
Appareil amovible ,arcs linguaux et palatins fixes arc
de Nance, FEB bagues
VI. LE TRAITEMENT ORTHODONTIQUE:

1-Au cours de pilotage:


Indication:

alignement des incisives (correction des rotations, des


linguo-positions, des milieux inter incisivedéviés);

dispositifs utilisables:

appareillages amovibles mécaniques ou dispositifs fixes simplifies, en


cas de rotation sévère.

Avantages:

permet la correction précoce d’anomalie dentaires fortement


récidivante (rotation); supprime les traumas localises; correction des
milieux
2. Après pilotage, en denture adulte :

Environ 5 % des cas de pilotage présentent des


résultats d’occlusion satisfaisantes qui ne justifient pas
nécessairement un traitement d’orthodontie ultérieure. La
plupart du temps il est nécessaire de prévoir un dispositif
multibagues ou multiattache dont les objectifs seront de :

-Paralléliser les axes des canines;


-Fermer les espaces résiduels
- Obtenir une fonction occlusale satisfaisante ;
-Obtenir un profil cutané harmonieux.
Un programme d’extraction pilotées entraîne le
plus souvent l’extraction des dents adultes c.a.d
l’importance d’une bonne analyse du bilan
orthdontique complet pour décider d’un tel
procède.
I.Définitions
II.Différents types d’ancrages
L’ancrage passif
L’ancrage actif
III.La préparation d’ancrage
Technique edgewise
Technique de Ricketts
IV.Moyens de contrôle de l’ancrage
1. L’ancrage extra buccal
FEB sur bagues molaires
Forces directionnelles
Le masque de Delaire
2.L’ancrage intra buccal
Les arcs
Le quad’helix
Lip-bumper
Appareils de Crozat
3.Mainteneur d’espace
4.Utilisation d’implants comme
auxiliaires d’ancrage
V.Conclusion
VI.Bibliographie
I. DEFINITION

L’ancrage est défini par Larousse comme un


dispositif de fixation d’un corps.
En biomécanique orthodontique l’ancrage est la
résistance d’un corps au déplacement.
II. LES DIFFERENTS TYPES D’ANCRAGE
1-L’ancrage passif :
Il est constitué par la dent elle-même qui est « ancrée » dans
l’os alvéolaire par l’intermédiaire du ligament alvéolodentaire.
Cet ancrage est fonction de la longueur ; volume et nombre de
racines et plus exactement de la pression appliquée par unité de surface
radiculaire ; c’est dans ce sens que Langlade en s’appuyant sur les
travaux de FREEMAN a proposé des valeurs guides pour chaque dent.

Exemple : 1 pour l’incisive centrale inférieur ;


8 pour la canine inférieure ;
10 pour la molaire inférieure.
L’ancrage passif est également fonction de la typologie
faciale :il est modéré chez un dolichocéphale (lèvres atonies et
musculature faible) et renforcé chez un brachycéphale (lèvres minces et
forte musculature).
2- L’ancrage actif :
C’est l’ancrage produit par les dispositifs orthodontiques
mis en place,pour éviter le déplacement des dents d’appui.
En fonction des objectifs de thérapeutiques, il existe 3 catégories :
Ancrage maximum :
la zone d’ancrage ne doit subir aucun déplacement.
Exemple : dans le recul du bloc incisivo-canin après
extraction des prémolaires le déplacement des secteurs
postérieurs doit être évité.
Ancrage modéré:
Dans le cas ou l’espace disponible est supérieur à l’espace
nécessaire, une petite perte d’ancrage est permise en fin de
traitement.
Ancrage nul :
Aucune précaution n’est prise pour éviter la mésialisation
des secteurs latéraux. Une perte d’ancrage maximum est
souhaitable et volontaire.
III. La préparation d’ancrage

1-Technique Edgewise :
Il s’agit d’une technique multi-bague élaborée par
Angle dans les années 40. Elle consiste à verser une ou plusieurs
dents suivant un axe à partir duquel elles opposeraient une
résistance maximale à leur déplacements lors de la traction exercée
sur elles.
Ultérieurement. Elle permet d’augmenter la résistance
au déplacement des dents d’ancrage et éviter une perte d’ancrage
dans les 3 sens (antéro postérieur ; transversal ; surtout vertical).
L’ancrage est le premier temps de cette technique après
le nivellement (mise à plat des arcades) : nous utiliserons un arc
lingual ; le port des FEB est possible à la mandibule et constant au
maxillaire.
Selon le type facial, les FEB peuvent être à
traction occipitale ou cervicale.
TIP-BACK

Le tip-back* existe sur tous les arcs *tip-back est une courbure du
il est utilisé le plus souvent au 2eme ordre qui provoque une
niveau molaire ; mais on peut avoir version distale coronaire de la
dent intéressée
une série de tip-back sur toutes les
dents de l’arcade.
Exemple d’une malocclusion de classe III traitée en edgewise
1-Nivellement :
Utiliser des arcs flexibles (twist flex)
ou fils ronds avec boucles.

2-Préparation d’ancrage :
-- On utilise des TIM de cl III,
les points d’accrochage sur :
33-26 / 16-43 vestibulaire ou lingual.
-- Ces élastiques permettent
une disto-version molaire et prémolaire
à fin de résister dans un second temps
aux tractions des élastiques de cl II
qui ont une tendance a mésio verser
ces dents et réduire le périmètre d’arcade.
-- L’arcade est munie d’une FEB sur
bagues molaires ou alors des tip-back
supérieurs à fin d’éviter leur mésialisation
sous l’effet des TIM de cl III.
2. Technique de Ricketts :

c’est une technique qui découle de l’Edgewise, elle est dite


bioprogressive ;elle a été élucidé par Ricketts à la fin des années 50.
Parmi ces principes : l’obtention de l’ancrage par l’intermédiaire de la
musculature ou de l’os cortical.
Ancrage musculaire :
sa valeur dépend de la puissance des muscles
masticateurs (masséter et temporal) qui s’opposent au
déplacement dentaire horizontal et vertical qui ouvre
l’articulé ; elle dépend aussi du type facial : l’occlusion
est plus facile à ouvrir chez un dolichocéphale que chez
un brachycéphale.
Ancrage osseux :
selon Ricketts : « les dents se déplacent plus lentement à
travers l’os cortical » ce principe est utilisé pour renforcer
l’ancrage molaire inférieur et ce par un effet de torque
radiculo-vestibulaire, c'est-à-dire que le fait de placer les
racines dans la corticale osseuse externe assure cet ancrage
car celle-ci est moins vascularisée, donc moins résorbable
s’opposant ainsi aux mouvements des molaires inférieures.
Ce type d’ancrage offre un moyen biologique de résistance au
déplacement antéro postérieur, horizontal et vertical.

* Au maxillaire, on peut exploiter la corticale sinusale plus


compacte.

* Le torque est une courbure du 3eme ordre incorporée au niveau


d’un arc carré ou rectangulaire qui provoque le déplacement de
l’apex.

* Tout comme dans la technique Edgwise, la préparation


d’ancrage est très importante nous retrouvons:
-le port des FEB,
-le Tip-back est plus marqué à la mandibule.
* L’originalité de cette méthode est basée sur l’utilisation de fil
carré permettant le torque
VI. Les moyens de contrôle de l’ancrage :

1-L’ancrage extra buccal :


Il peut être crânien, cervical ou facial, il est d’une grande fiabilité
mécanique du fait de sa grande surface d’appui et de celui d’utiliser
des forces importantes.
C’est un ancrage maximum : il réalise l’ancrage de la force motrice
sur une surface indéformable.
Son intérêt est de reporter l’ancrage à l’extérieur de la cavité buccale
pour pouvoir utiliser des forces importantes.
Nous citerons comme exemples les moyens suivants :

FEB sur bagues molaires (16-26) :


C’est l’exemple type,ces forces sont indiquées dans tous les cas
ou des mouvements de distalisation sont nécessaires mais également
dans tous les cas de conservation d’un espace de dérive mésiale ou de
conservation de l’ancrage molaire.
L’intensité de la force est fonction des objectifs thérapeutiques
(ancrage/distalisation) ; mais aussi de la longueur des branches
externes de l’arc facial qui sont réglées selon l’effet anti version
souhaité.
Description :
 L’élément externe : appui pericrânien
 Le point d’ancrage peut être pariétal, occipital ou cervical en fonction des
déplacements souhaités et du type de croissance
 Bagues scellées sur 16 et 26 : ce sont les points d’application de la force
motrice.
 Arc facial et système de traction élastique.

Rôle :
Les forces extra buccales sont utilisées
comme renforçatrices d’ancrage
surtout à l’arcade supérieure et ceci en
équilibrant les forces qui s’exercent
sur les molaires assurant le maintien
d’ancrage et évitant une perte
d’ancrage surtout verticale,
antéropostérieure et transversale
Les forces directionnelles :

Ce concept a été décrit par Marrifield


et Cross (1969) dans le but d’améliorer
la technique du « ten- two system » de
Tweed.
Cette dernière consiste en une version
distale séquentielle de 2 molaires en
prenant les 10 autres dents comme
appui et ainsi de suite jusqu’à distaler
toutes les dents latérales.
Les forces directionnelles ont été
assimilées aux meilleurs moyens de
recul canin sans perte d’ancrage ; en
fait cet appareil est utilisé pour
équilibrer le système des forces
engendrées par les aires intra oraux et
ce à chacune des phases
thérapeutiques.
Masque de DELAIRE

C’est un appareil orthopédique


indiqué dans le traitement de classe III
squelettique à responsabilité maxillaire
(brachygnathie), dans le but de tracter
l’arcade supérieur en avant (effet tiroir)
par l’activation de la suture palatine
transverse et bloquer la croissance
mandibulaire.

C’est un appareil qui prend appui


au niveau dentaire par l’intermédiaire
d’élastiques puissants et au niveau de la
face sur les zones fronto-mentonnières
La force délivrée est de 1000 à 1500
grammes ; le port est de 14heures par
jour.
2-L’ancrage intra buccal:
Il peut être intra arcade : dentaire ou alvéolaire, la réaction à la force
provient de l’arcade concernée par le déplacement ; ou alors il peut être
inter arcade : la réaction à la force est recherchée dans l’arcade
antagoniste (TIM).
Les moyens utilisés sont :

1-L’arc palatin (bibague) :


C’est un arc réalisé avec du fil 0.9mm,
il peut être passif en s’adaptant aux collets
linguaux de toutes les dents ou actif
avec 2 boucles de compensation.

Rôle :
- Expansion transversale.
- Appareil de contention après expansion maxillaire.
- Conservation de l’ancrage molaire (sens antéro postérieur et
transversale)
- Dérotation molaire Vestibulo version des incisives.
- Sert de point d’ancrage pour les TIM sur canines ectopiques.
L’arc palatin de Nance :
Est une variante de l’arc palatin, il est soudé ou ligaturé aux
bagues des 1eres molaires supérieurs ; réalisé avec du fil en acier (0.36 ou
0.9 mm) comportant ou pas des spires postérieurs et comportant une boucle
centrale en « U » recouverte d’une pastille en résine.
Il est utilisé par Château comme ancrage en substitution à l’arc
double du masque de Delaire permettant une traction postéro antérieure ;
cet arc modifié par l’auteur comporte une boucle en « Z » qui permet un
mésialage contrôlé de la molaire ou carrément son blocage.
Rôle :
- Conservation ou renfort de l’ancrage
des molaires sup.
- Dérotation des molaires sup. par
activation des spires postérieures.
- Distalisation des molaires sup. en cas
d’incorporation d’un ressort.
-Rétraction des incisives.
-Il peut être associé à une FEB à
traction haute à fin d’éviter la vestibulo
version des molaires et renforcer
l’ancrage sup.
L’arc transpalatin (arc de Goshgarian) :
Actif ou passif il est réalisé avec du fil
0.9,scellé sur bagues molaires (16-26) reliant
leur 2 faces linguales transversalement. Il
peut être inserré dans des fourreaux palatins
de manière à pouvoir être retiré, réactivé et
remis en bouche sans avoir à déposer les
bagues.

Rôle:
1. Déplacement des molaires dans les 3 sens.
2. Augmente l’ancrage molaire sup. dans le
sens transversal.
3.Permet une expansion transversale des
molaires.
4.Peut être employé avec une FEB à traction
haute pour éviter une perte d’ancrage
dans le sens vertical.
5.Peut être le point d’ancrage pour la traction
d’une canine incluse.
6.Sert d’appareil de contention après
expansion maxillaire
Le quad’helix :

c’est un appareil conçu par Ricketts


dans les années 70 pour corriger par
expansion transversale les séquelles
chirurgicales des fentes palatines. Il s’agit
d’un arc palatin réalisé avec du fil rigide
(0.9mm) soudé à 2 bagues molaires
comportant 4 boucles d’expansion.

Rôle :

Réalise une disto lingo rotation molaire.


Expansion maxillaire.
Moyen d’ancrage molaire
Dispositif de contention après l’expansion
maxillaire
L’arc lingual :

C’est un dispositif fixe ajusté aux collets


linguaux des dents ; réalisé avec du fil rond
(0.9mm) soudé sur 36 et 46, il comporte des
boucles de compensation pour faciliter le
réglage.

Rôle :
* Conservation de l’espace de dérive
mésiale en cas de chute des 2eme molaires
temporaires.
* Permet une vestibulo version des incisives
par activation des boucles d’expansion
* Permet une petite expansion des molaires.
* Peut supporter une traction
intermaxillaire de cl II.
Lip-bumper (parchoc vestibulo-labial) :
C’est un dispositif fonctionnel à force
intrinsèque, amovible ou fixe qui met en action
la force musculaire de la lèvre inférieure.
C’est un arc vestibulaire réalisé avec du fil (0.9
à 1.1mm) ajusté sur 2 bagues (36 et 46) avec 2
boucles de compensation en avant des molaires.
Sa partie antérieure est recouverte d’un
manchon en résine ou plastique distant de 3à
4mm des incisives.
Rôle :
* Augmente le périmètre d’arcade
mandibulaire en distalant les molaires au
moyen des pressions labiales.
* Réaliser un mouvement mésial et une
vestibulo version des incisives.
* Conservation de l’ancrage.
* Peut être utilisé à l’arcade supérieure pour
empêcher la perte d’ancrage molaire.
* Sert d’appareil de contention dans le cas
d’une vestibulo version des incisives sup.
Appareils de Crozat :

En 1950, Crozat a décrit un concept


thérapeutique basé sur l’idée d’utiliser une force légère
pendant un temps assez long pour produire un
déplacement dentaire sans mouvements parasites.

L’appareil tel qu’il a été décrit est formé par un


arc d’armature lingual soudé sur les bagues molaires et
2 bras épousant les faces linguales des secteurs latéraux
mandibulaires. Il peut être utilisé à l’arcade supérieure
dans les traitements tardifs ou une légère expansion est
toujours possible (4 à 5mm)

Rôle :

* Rotation disto linguale des molaires.


* Expansion transversale.
* Expansion antérieure par vestibulo version des
incisives.
* Maintien de l’espace.
* Renfort de l’ancrage mandibulaire.
3. utilisation d’implants comme auxiliaires d’ancrage :
Les implants ostéo –intégrés trouvent leur indication en
orthodontie dans différentes circonstances : lors de la correction
d’une DDM ou d’une proalvéolie dans le cas ou les dents
postérieures sont absentes, dans le cas ou les dents ont un support
parodontal réduit.

Les implants en titane ostéo intégrés apportent avec succès un


nouveau moyen d’ancrage orthodontique.Ces implants doivent être
suffisamment petits pour être placés dans les zones alvéolaires ou
apicales ; ils doivent offrir un bon ancrage et être facilement
déposable après réalisation du mouvement voulu.
Ces mini-implants sont donc mis en
apical des incisives pour obtenir des
mouvements d’ingression ans sollicitation
d’ancrage postérieur et peuvent
également être utilisés pour réaliser un
recul canin ou incisif.

Plusieurs expériences dans ce


domaine ont été réalisées notamment
avec des implants palatins qui par la
résilience du système d’ancrage
suppriment les mouvements séquentiels et
permettent les déplacements en bloc.

En définitif, le développement que va prendre la coopération


implantologie-orthodontie va permettre à l’orthodontiste d’offrir des
thérapeutiques qui n’étaient pas envisageables auparavant et réduire la
durée du traitement, les ancrages extra-buccaux devraient ainsi devenir
obsolètes.
Si la préparation d’ancrage semble être une technique
efficace et appropriée, elle présente néanmoins des
inconvénients non négligeables. C’est pourquoi avant de
décider d’avoir recours à la préparation d’ancrage, l’analyse
minutieuse des données relatives au cas à traiter est
indispensable à fin de dégager les aspects positifs et négatifs
d’un tel procédé.
Bibliographie :

* Bassigny.F –“manuel d’orthopédie dento facial” 1983


* Bourzgui, Ousehal, Bentahar, Baite, El Quars- quels auxillaires d’ancrage en
orthodontie ?- journal dentaire n°18 1999
* Chaker.G – extraction des dents permanentes- journal dentaire n°31 2OO2
* Château.M.-Orthopédie dento-faciale/2volumes 1975
* Langlade.M- Diagnostic orthodontique /Thérapeutique orthodontique-1978
* Laraba.S- Guide pratique en orthodontie-
* Lejoyeau-Technique de Ricketts- 1983
* Nègre.J –Intérêts des extractions pilotées dans le traitement orthodontique-
2004

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